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Mouvement du Manifeste des intellectuels pour la Liberté : Appel à contribution pour relancer Hakili</I>

Publié le mercredi 1er août 2012 à 17h53min

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Le Mouvement du Manifeste des intellectuels pour la Liberté a tenu une Assemblée générale le 28 juillet 2012 au Centre de presse Norbert Zongo. Lors de cette rencontre, la Coordination du Mouvement des intellectuels a fait un bilan des activités depuis la reconnaissance du mouvement en novembre 2005.

Elle a rappelé les conditions de la création du mouvement après l’assassinat du journaliste, directeur de publication de l’hebdomadaire l’Indépendant, Norbert Zongo et ses compagnons le 13 décembre 1998. Les intellectuels du Burkina Faso, solidairement avec la grande mobilisation populaire qui s’est mise en place pour dénoncer l’impunité, et réclamer justice pour les suppliciés de Sapouy ont lancé un appel, parti de quelques universitaires, qui a vite rassemblé d’autres enseignants des universités et lycées, avocats, experts comptables, magistrats, architectes, ingénieurs, journalistes, etc. en un mouvement.

Le fait était inédit et ces quelques années de vie du Mouvement du Manifeste, qui a tenu à préserver comme « la prunelle de ses yeux » son indépendance, ont montré que sa vision d’être proche des masses populaires et de défendre la liberté de parole n’était pas du goût des dirigeants du pays. Une pression forte a été déployée pour faire taire le Mouvement et décourager ses dirigeants. Même un regroupement concurrent a été créé dont les dirigeants ont obtenu rapidement des strapontins dans la haute administration du pays.

L’organe du Mouvement du Manifeste a été créé : le trimestriel Hakili, qui a offert une tribune à tous ceux qui veulent réfléchir sur la vie de notre société dans tous ses aspects. L’Assemblée générale a apprécié la revue et a proposé des moyens d’améliorer sa diffusion et son audience. Parmi les projets concernant Hakili, un appel a été lancé pour qu’il ait un site web afin d’être accessible pour la diaspora burkinabè et les autres peuples, surtout qu’il publie des articles d’intellectuels d’autres pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la France…

Au cours de l’Assemblée générale, les statuts du mouvement ont été modifiés pour porter le mandat de la coordination à cinq ans et créer d’autres postes au sein de celle-ci. Une structure d’appui à la coordination a été créée pour mobiliser des personnalités pouvant appuyer la coordination et être responsables de la diffusion de Hakili dans les régions. La coordination a fait un bilan financier des recettes de vente du journal Hakili, qui est financé depuis les deux premiers numéros sur fonds propres. Le compte du Manifeste, logé à la SGBB, contient 332 113 Fcfa.

Le bureau de la coordination a été renouvelé et a vu un apport de sang neuf à divers postes, ce qui va contribuer à diminuer sensiblement la moyenne d’âge de cet organe. Le Professeur Mahamadé Savadogo a été reconduit à la direction de la coordination. Lui et les autres membres ont été élus à l’unanimité par les participants présents.

Une souscription a été lancée lors de l’Assemblée générale qui a collecté la somme de 57 000 Fcfa, et un appel vibrant a été lancé à tous pour envoyer des contributions au journal et ne pas hésiter à se pencher sur toutes les questions de notre pays et de notre société pour proposer des réflexions.

Mouvement du Manifeste des intellectuels pour la Liberté

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