« Cet atelier revêt un grand intérêt pour nous. Nous serons donc tous ouïe et sérieusement intéressés sur tous les sujets relatifs au développement de nos cités en particulier pour tout ce qui a attrait à l’énergie », a indiqué le secrétaire général adjoint de l’AMBF, Macaire Zabré, dans son allocution d’ouverture. Car, dit-il, ‘’Les écoles, les centres de santé, nos administrations locales sont quasiment plongées dans l’obscurité totale dès la tombée de la nuit. Les activités commerciales diminuent quand elles ne cessent pas totalement lorsqu’il fait nuit’’.

« Accompagner les maires dans leurs efforts de développement de leurs communes en apportant un minimum de ressources énergétiques nécessaires à la transformation de céréales, a la charge d’appareils », dira pour sa part le représentant du Comité de pilotage du PN-PTFM/LCP, Adama Rouamba, par ailleurs coordonnateur national du programme plates- formes multifonctionnelles pour la lutte contre la pauvreté. Il a notamment rappelé le contexte dans lequel ce programme a vu le jour. La plate-forme multifonctionnelle fait partie, dit-il, d’une vaste opération de programme visant l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

En 2002, à Johannesburg, au Sommet Mondial sur le Développement Durable les Etats africains s’y étaient engagés. Dans ce cadre, le Burkina Faso à travers d’abord un cadre stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) muée aujourd’hui en SCADD, a initié le Programme Nationale Plate Forme Multifonctionnelle de Lutte Contre La Pauvreté.

A travers, ce programme les autorités comptent toucher environ 10 millions d’habitants à l’horizon 2015. Le programme d’implantation des PTFM, fait désormais, donc, dans le partenariat avec les maires des communes. Cet atelier vise alors, entre autres, à fournir des informations utiles aux partenaires que sont les maires et échanger eux sur les voies et moyens de renforcer les actions sur le terrain.

Si des maires comme Lamondi Thiombiano de la commune de Matiacoali font déjà chez eux l’expérience de plate-forme multifonctionnelle avec réseaux d’eau et d’électricité, d’autres par contre, à l’image de Ambroise Somé de la commune de Oronkua dans la province de Ioba, n’en sont pas encore là, puisque sa commune peuplée d’environ 30 000 habitants ne dispose pas encore de l’outil précieux. Le présent atelier est donc, à l’entendre une aubaine de mieux s’informer et de tirer profit des expériences des autres.

Grégoire B. BAZIE et Aminata OUEDRAOGO (Stagiaire)

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