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POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

Publié le vendredi 27 juillet 2012 à 00h52min

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Au cours de l’hebdomadaire point de presse du gouvernement, tenu le jeudi 26 juillet 2012 dans le studio de la RTB, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibrill Bassolé, a répondu aux questions des journalistes portant, notamment sur la médiation du Burkina Faso dans la crise malienne, les propos du diplomate français, Laurent Bigot et l’état de mise en œuvre du traité d’amitié et de coopération avec la Côte d’Ivoire.

Des difficultés, mais pas d’échec. C’est l’analyse du ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, Djibrill Bassolé, à propos de la médiation conduite par le Burkina Faso au nom de l’Afrique de l’Ouest pour la résolution de l’imbroglio malien. « La médiation n’a pas échoué. Bien au contraire, c’est lorsqu’il y a des difficultés que la médiation doit redoubler d’attention et d’ardeur pour concilier les prises de position et amener tous les Maliens à se conformer à la normalité constitutionnelle », a indiqué Djibrill Bassolé.

Il a précisé que cette médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pilotée par le président du Faso, Blaise Compaoré, met en œuvre les recommandations et les mesures prises par les chefs d’Etat, lors de la réunion du groupe de contact tenue, le 7 juillet 2012, à Ouagadougou. « Nous attendons, d’un moment à l’autre, que le président par intérim, Dioncounda Traoré, puisse rentrer au Mali et commencer les négociations, en vue de mettre en place un gouvernement d’union nationale, de même qu’une structure chargée de promouvoir le dialogue entre le gouvernement de transition et les mouvements armés au Nord-Mali », a relevé le ministre en charge des Affaires étrangères. Et si l’ultimatum du 31 juillet donné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la mise en place du gouvernement d’union nationale, n’est pas respecté ?

Exit Cheick Modibo Diarra ?

Selon le représentant du médiateur, l’organisme sous-régional pourrait ne plus reconnaître le gouvernement actuel. Néanmoins, a-t-il ajouté : « Nous voulons que Dioncounda Traoré qui est la cheville ouvrière de cette transition puisse rentrer à Bamako et procéder aux consultations. S’il a besoin de plus de temps, il peut s’adresser à ses pairs pour obtenir un délai supplémentaire pour se conformer aux mesures prises par la Conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO ». A la question de savoir si l’actuel Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, restera en fonction, le ministre Bassolé a mis l’accent sur la responsabilité première du président Dioncounda : « C’est lui qui doit procéder aux consultations pour mettre en place ce gouvernement d’union nationale.

Qui mettra-t-il comme Premier ministre de la transition ? Lui seul peut répondre à cette question. Nous souhaitons qu’il rentre à Bamako, avant le 31 juillet et que le processus de mise en place de ce gouvernement soit entamé ». Le patron du département des Affaires étrangères a également fait le point des négociations avec les mouvements armées du Nord-Mali. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a « ouvert la boîte aux pandores et a fait le lit de tous les groupes mafieux et terroristes qui sont en train de leur imposer leur leadership » a dit le ministre Bassolé. Djibrill Bassolé a déclaré que la médiation veut aboutir à un accord de paix autour de l’essentiel, à savoir, « préserver l’unité territoriale du Mali et le caractère laïc de ce pays ».

Au sujet de la réunion tenue cette semaine à Ouagadougou par le MNLA, le ministre des Affaires étrangères a mentionné qu’il ne s’agissait pas d’une concertation avec la CEDEAO en vue de reconquérir le Nord-Mali, mais de définir une feuille de route pour la paix. « Il n’est pas question d’utiliser les mouvements armés les uns contre les autres », a martelé Basssolé. Et de préciser : « Le MNLA et Ansar Dine ont réaffirmé leur volonté de trouver une solution négociée sous la bannière du médiateur de la CEDEAO. Dans les jours à venir, je pourrai me rendre au Nord-Mali pour préciser certaines choses ».

« L’usage de la force sera nécessaire… »

Qu’est-ce que le Burkina gagne dans la libération d’otages ? Ont voulu savoir les journalistes. « Nous prêtons le concours de nos services pour faciliter la libération des otages. Les négociations s’engagent entre les pays qui ont des ressortissants pris en otage et les ravisseurs », a affirmé le représentant du médiateur de la CEDEAO. Les deux parties conviennent ensuite, de trouver « un pays, neutre, sûr, sécurisé » pour la libération des otages. « Pourquoi le Burkina se refuserait à prêter son concours, ne serait-ce que pour des soucis humanitaires ? Nous bénéficions de la confiance des uns et des autres et nous n’attendons rien, sinon l’intérêt pour nous de jouer à fond la solidarité internationale » a soutenu Djibrill Bassolé. Il n’a pas exclu le recours à la force par la CEDEAO pour ramener le Nord-Mali dans le giron de Bamako.

« L’usage de la force sera nécessaire à un moment ou à un autre, même si jusqu’à présent, nous privilégions les voies du dialogue pour sauver ce que nous pouvons, afin qu’en cas d’usage de la force, nous n’allions pas dans l’amalgame pour combattre à la fois, les mouvements armés, les populations du Nord et les terroristes sans cibles précises », a indiqué le chef de la diplomatie burkinabè. Les conséquences humanitaires pourraient être désastreuses, a-t-il souligné. A terme, la médiation entend « récupérer ceux qui veulent entrer dans la République et reconstituer l’Etat malien et isoler ceux qui n’ont aucun intérêt à un dialogue et qui pourraient constituer permanemment des menaces à la stabilité et la paix dans notre sous-région ».

Le ministre en charge des Affaires étrangères s’est également prononcé sur d’éventuels préjudices que pourraient subir des compatriotes burkinabè vivant au Mali, du fait de la médiation qui n’est pas acceptée par une partie de la classe politique à Bamako. Pour Bassolé, ce serait paradoxal que les ressortissants d’un pays qui cherche à promouvoir le dialogue entre les protagonistes d’une crise en vue de trouver une solution négociée, puissent être pris à parti par des Maliens. « Aucune médiation ne fait l’unanimité. Vous avez les partisans et les pourfendeurs, même au Burkina Faso », a-t-il fait remarquer.

Si par contre, la CEDEAO était intervenue par la force pour déloger les putschistes de Kati, afin de restaurer l’ordre constitutionnel, les conséquences auraient été « désastreuses » pour les ressortissants de la sous-région. Aussi, a renchéri le ministre, « les communautés burkinabè vivant au Mali et en Côte d’Ivoire ne sont pas menacées, du fait de la médiation du Burkina Faso, même s’il peut y avoir des difficultés de cohabitation ».

Le comportement « irresponsable » du diplomate français, Laurent Bigot

La presse a récemment fait cas d’un Burkinabè dépossédé de ses terres en Côte d’ Ivoire. Djibrill Bassollé a relevé que son département n’a pas été encore officiellement saisi : « Nous l’avons appris aussi par voie de presse. Nous allons nous entretenir avec le consul de la localité pour avoir des précisions et très probablement, nous évoquerons cette question au cours du prochain conseil des ministres conjoint dans le cadre du traité d’amitié et de coopération Burkina Faso-Côte d’Ivoire qui se tiendra en octobre prochain à Yamoussoukro ». Cette question avait été déjà évoquée au dernier sommet. La Côte d’Ivoire dont c’est la responsabilité première de régler de manière « souveraine et par rapport à ses lois internes, cette question foncière, a pris l’engagement de l’examiner et nous allons en faire l’évaluation au cours de cette rencontre ».

De plus, a indiqué le ministre, le gouvernement accorde une place importante à la contribution de la diaspora au développement du Burkina Faso. Cet engagement est inscrit dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Par ailleurs, les journalistes ont ouvert une fenêtre sur l’affaire dite « Laurent Bigot », du nom de ce diplomate, sous-directeur Afrique de l’Ouest aux ministère français des Affaires étrangères qui a déclaré lors d’une conférence publique que le Burkina Faso était aussi à une crise comme celle qui touche le Mali. « Il a tenu, au cours d’une conférence publique sur le Burkina, des propos que nous avions estimé inacceptables de la part d’un diplomate de haut rang. Entre les pays, il y a des relations empreintes de courtoisie et de respect. En tant que ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, je n’accepterais jamais que de tels propos soient tenus à l’encontre de mon pays », a martelé Djibrill Basollé.

Il a fait noter qu’une réaction appropriée a été adressée aux autorités françaises. Ces déclarations de Laurent Bigot « sont à classer dans le registre des épiphénomènes. Mais, nous souhaitons que des dispositions soient prises pour que plus jamais, un diplomate français ne s’adresse à un pays souverain en ces termes ». Pour le ministre burkinabè, les relations entre le Burkina Faso et la France se portent bien et la visite, ce jour 27 juillet de son homologue français, Laurent Fabius, est une occasion de revisiter et d’intensifier ces liens d’amitié et de coopération.

Au cours du point de presse, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a également évoqué la contribution des partenaires extérieurs au développement du Burkina Faso ; cette coopération bilatérale et multilatérale a atteint 568 milliards de FCFA en 2010. « Il y a des dons, des prêts. Et l’appui budgétaire qui est la forme la plus achevée de notre partenariat, puisqu’elle suppose une confiance absolue des partenaires dans notre processus de gouvernance », a-t-il mentionné, avec satisfaction.

Bachirou NANA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 juillet 2012 à 04:30, par Oumou Dilli En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    Relation Burkina MNLA pas Claire pour les maliens !
    Recuperation par helico des blessés mnla de Gao. Réunion de Mnla à Ouaga !
    Demain quelqu’un pourrait financer la revolte Peulh ! (par exemple)

  • Le 27 juillet 2012 à 07:36 En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    Le Burkina est très mal placé pour être médiateur dans cette crise malienne avec ces relations troubles avec pas mal d’acteurs !
    Bigot a eu au moins le mérite de dire vrai ce que la plupart des burkinabè pensent tout bas en n’utilisant pas pour une fois le langage diplomatique. Qui aurait pu prédire la crise malienne, il y a un an alors que tout le monde vantait la démocratie malienne alors que des experts savaient déjà que le Mali pouvait à tout moment sombrer dans le chaos ! Bassolé pour une fois devrait regarder le régime actuel au Burkina qui ne fait que s’enfoncer dans la gabégie et la corruption avec les cols blancs qui détournent des milliards.

    • Le 27 juillet 2012 à 15:09, par Jamanatigui En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

      Entièrement d’accord avec toi. Cette médiation est la mal venue. Aucune nation, aucun chaf d’Etat ne detient un monople, ni une spécialisation en médiation et les Burkinabé devraient le savoir.
      Le problème de nos frères maliens est notre, leur souffrance egalement mais vue la renommé"lugubre" du Burkina (Liberia, SIerra leone, Cote d’ivoire, Togo), il devrait adopter un profil et surtout se sconscrer d’avantages aux équations intérieures au lieu de passer le temps à chercher le nom.

  • Le 27 juillet 2012 à 08:14, par L’Africain En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    Arrêtez s’il vous plait d’insulter notre intelligence, le Burkina Faso a quelle souveraineté.
    Si vous en aviez, vous n’iriez pas supplier la France par l’intermédiaire d’Alassane Ouattara (Président de la CEDEAO) de venir vous aidez et vous n’attendriez pas les ordres de Washington et Paris pour soutenir un pays frère, qui a besoin de nous.
    Par ailleurs, il faut accepter votre échec, vous en sortirez grandi et respecté car vous aurez appris de vos erreurs.
    Votre obstination n’a d’égale que votre incompassion, ce puple souffre, a besoin de vous, continue de mourrir, les vols continuent, ... et vous nous parler de gouvernement d’union nationale. Dans tout ça, il faut aussi reconnaitre que l’armée Burkinabé est incapable de lutter contre les groupes islamiques, d’où négociations. Les négociations ne peuvent aboutir, car si vous négocier c’est que vou recnnaissez votre impuissance et jouez sur l’intimidation. Ils ne sont pas dupes, confiez pour votre bien et pour le bien du Mali, la médiation à l’Union Africaine. Ce qu’ils ignorent, c’est que cette médiation peut être la médiation de trop.
    Acceptons notre faiblesse et arrêtons d’être arrogant, le Burkina n’a aucne souveraineté, si un Burkinabé se fait tuer dans un pays, il n’y aura pas d’enquêtes encore moins de plainte, si un français ou un américain se fait tuer, le coupable sera traqué jusqu’au village de naissance de ses parents, votre souveraineté se limite à ce faible pouvoir que vous avez sur le peuple.
    Arrêter de nous mettre des masques sur le visage, cette médiation risque de faire couler le gouvernement Compaoré, cédez pendant qu’il est temps.

  • Le 27 juillet 2012 à 09:19, par yaan sèkamé En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    L’usage de la force, il n’y a que ce langage qu’ils comprennent. Au Mali comme en Syrie et comme dans tous les pays où il y a des tueries et le chaos, il faut arrêter toute médiation, envoi d’observateurs et agir en frontal. A partir du moment où des civils sont tués, on ne discute plus, il faut que ça soit érigé en principe une bonne fois pour toute. On discute avec des personnes qui ont du respect pour la dignité et la vie humaine.Face à des criminels qui détruisent le patrimoine culturel et /ou s’en prennent à des innocents, il n’y a qu’une seule réponse possible la force , la contrainte de manière méthodique. On déplace la population et on va nettoyer le terrain !Il faut que cette action servent d’exemple à tous ceux qui auront l’idée saugrenue de réitérer de tels actes. Parce que force est de constater que déstabiliser un pays et se positionner pour avoir sa part du gâteau, est la méthode plébiscitée. Il faut que ça cesse. Je pense, c’est radical, mais que le Mali devrait être mis sous tutelle avec une équipe nouvelle qui fera le travail le temps que l’on trouve une solution.Tous les acteurs antérieurs deviennent inéligibles et on repart sur de bonnes bases.
    Quant au Burkina Faso, je pense que Bigot n’aurai pas oser tenir de tels propos à Poutine par exemple. Mais il n’en demeure pas moins que ce qu’il a dit est fondé.Il faut bien comprendre les choses, ils s’en prend aux dirigeants de ce pays qui représentent de fait le Burkina. Bien sûr que Djibril va sauter au plafond parce qu’ils sont ^personnellement visés et surtout il s’agit d’une attaque publique !Si le Burkina ne veut pas qu’on vienne lui faire la leçon que l’intégrité, le travail, la justice reprennent tout leur sens dans ce pays ! Mais quand je lis l’article sur "François l’autre Compaoré", je me dis ce n’est pas demain la veille.Tout est pourri, les gens se cramponnent à leur privilèges, une fois qu’on a goûté au pouvoir on en veut toujours plus surtout quand on l’a obtenu frauduleusement. A ouaga la règle c’est : tu voles et détournes une grosse somme (milliard) et tu laisse parler les gens.Tu n’es pas condamné, la polémique s’essouffle et tu as assuré les finances de la famille pendant 4 générations au moins.
    Moi je dis attention la colère gronde,quand ça va pété,que Dieu ait pitié de vous.

    • Le 27 juillet 2012 à 14:27 En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

      bonne contribution dans l’ensemble sauf quand tu crois que monsieur bigot a dit sa part de vérité parceque nous sommes un pays faible,pauvre. ce n’est pas vrai car le régime de poutine avec ses oligarques a sa dose de critiques dans les conférences car n’oublie pas que monsieur bigot a dit ce qu’il avait à dire lors d’une conférence à l’ifri mais cela fait tellement mal à nos dirigeants parcequ’ils ont toujours été flattés par les occidentaux pour leurs intérêts et surtout par leurs courtisans griots locaux et comme la vérité leur a rougis les yeux,ils font des sauts de cabri égorgé sinon il n’y avait pas de quoi fouetter un chat puisque c’est de la pure vérité

  • Le 27 juillet 2012 à 09:53, par Le laic En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    Si vous n’avez pas échoué, c’est que vous avez réussi. Et où sont donc les résultats engrangés ?

    • Le 28 juillet 2012 à 01:20, par Tang-boanga En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

      Le problème n’est pas de savoir s’il y’ a réussite ou non. Le problème pour moi est autre.Comme l’autre l’à bien cité, il y’a des pays où le BF a intervenu pour apporter la paix par l’intermediaire du président Compaoré.Je me demande si c’est pas cette vérité de l’adage qui dit :"Le charlatan voit ce qui se passe chez son voisin mais ne sait rien de ce qui se passe chez lui-meme.Blaise par-ci,Blaise par-là.Alors que "la marmite de l’horreur" est en train de bouillir chez lui.S’il ne fait ou bien si on ne fait rien,le couvercle va sauter et se sera le désastre au Faso.Que Blaise vienne d’abord faire la PAIX avec les Burkinabés avant d’aller chez ses voisins éteindre un feu qui s’est allumé avec la benédiction des grandes puissances occidentales et arabes.Ablassé fo vien ché toi e pi on va mangé to-là ensemble.C’è mieu que courir dévan,courir dèrière pour attraper palu.A bon entendeur, salut !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! .

  • Le 27 juillet 2012 à 09:54, par Patriotik En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    Nos voisins sont jaloux du succès du Burkina Faso et tous, sans exception souhaitent qu’on périclite, mais cela n’arrivera jamais si Dieu le veut. Moi ce qui me choque c’est cette bande d’apatrides, mal aimés et frustrés, qui chaque matin souhaitent que le Burkina s’effondre comme s’ils allaient y gagner quelque chose. Soyons positifs. Que les internautes qui en veulent à Blaise aillent à Kosyam lui regler son compte et laissent leurs prédictions d’oiseaux de malheur. Dieu fassent que tout le mal qu’ils souhaitent au Burkina s’abatte sur eux et leur famille.
    Amen

    • Le 27 juillet 2012 à 14:47 En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

      "Dieu", "Dieu" ! Qu’est-ce que "Dieu" vient chercher dans nos affaires au Burkina. Toi-même tu n’es pas conséquent. Pourquoi veux-tu que "Dieu" prenne fait et cause pour toi et punisse les autres burkinabé qui ont une vision différente de la tienne. Je croyais que "Dieu" était pour tout le monde. C’est ainsi que naissent l’intolérance, la "Fatoua", le "Djiatisme", etc.

      Honte à toi !

  • Le 28 juillet 2012 à 07:22 En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    Cette médiation est de trop. Il y a des pays qui qualifient le Burkina Faso d’activiste et cela n’est pas pour redorer le blason si blason existait. Je ne sais pas si ceux qui dirigent le pays aujourd’hui pensent bien de quoi sera fait demain.

  • Le 28 juillet 2012 à 10:55, par Joseph En réponse à : POINT DE PRESSE DU GOUVERNEMENT : « La médiation dans la crise malienne n’a pas échoué »

    Il est vrai que tout n’est pas linéaire dans une négociation,que rien n’est définitivement acquis dans une médiation mais encore faut-il le savoir ! cette médiation n’est pas celle de Blaise COMPAORE mais celle de la CEDEAO qui a désigné Blaise COMPAORE pour la porter. Faut-il encore le savoir ! Je crois que l’équation au Darfour était plus compliquée que celle du Mali mais la patience, l’opiniâtreté et le savoir-faire de Djibrill Bassolé ont fini par payer. C’est vrai le Darfour n’est pas la porte d’à côté,ce qui fait que nous ne nous sommes pas intéressés aux difficultés rencontrées par Bassolé mais nous avons vu seulement le résultat,tandis que le Mali et tout près, c’est un autre Burkina et nous voulons des résultats tout de suite ! Patience ; tout comme au cinéma le "bravo" (le héros) triomphe du "bandit-chef" (le méchant) à la fin du film, nous verrons Blaise COMPAORE debout, le colt fumant tandis qu’Ançardine,le MNLA et autres jonchent le sol. C’est alors que le Mali réunifié retrouvera la démocratie et la lumière reviendra. C’est la fin du film !

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