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Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

Publié le vendredi 27 juillet 2012 à 00h51min

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Depuis vingt-trois ans, il est le conseiller économique de Blaise, son frère aîné. Mais qui connaît François Compaoré ? Aussi puissant que discret, il a fait son entrée au sein du bureau politique du parti au pouvoir. Une arrivée remarquée qui alimente les spéculations sur la succession du chef de l’État.

Ouagadougou, le 12 mai. Face aux rumeurs incessantes qui voudraient faire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) un parti en voie d’implosion, le nouveau patron, Assimi Kouanda, se voit contraint de rassurer ses ouailles. « Le parti se porte bien, contrairement aux rumeurs véhiculées par une catégorie de politiciens. »

Les politiciens en question, ce sont ceux que l’on appelle au Burkina « les éléphants » depuis qu’un cimetière politique leur a été creusé, il y a quatre mois. Ce sont les historiques : Salif Diallo, qui fut longtemps le bras droit du chef de l’État, Blaise Compaoré ; Roch Marc Christian Kaboré, l’ancien numéro un du CDP, dont les semaines à la présidence de l’Assemblée nationale sont comptées ; Simon Compaoré, le maire de la capitale... Pour ne pas les froisser, on les a nommés « conseillers politiques nationaux », mais personne n’est dupe : c’est un placard.
Depuis le 4 mars et l’élection du nouveau bureau exécutif du CDP, le parti présidentiel est en ébullition. Pas une semaine sans qu’un des journaux de la place évoque une sécession des « anciens ». Les intéressés rasent les murs, mais dénoncent en privé la nomination d’un « pion [Assimi Kouanda, NDLR] qui obéit à Blaise au doigt et à l’oeil ». Ils critiquent l’« OPA hostile » lancée contre le parti par la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (Fedap-BC), qui a placé une dizaine de ses membres dans le bureau.

Ils pointent du doigt enfin le chef d’orchestre présumé de l’opération : François Compaoré - « Monsieur frère » pour la presse. Le 4 mars, lorsqu’il s’est agi de féliciter le nouveau boss du parti à la fin du congrès, ce n’est pas la main de Kouanda que les cadres sont allés serrer, mais celle du frère cadet de Blaise. Avec Antoinette - la soeur -, que l’on dit toute-puissante dans le fief familial de Ziniaré, François est l’un des rares de la fratrie à avoir pris la lumière.

Pourrait-il succéder à Blaise, dont la fin du règne, débuté en 1987, est prévue en 2015 (l’article 37 de la Constitution lui interdit de se représenter) ? L’hypothèse n’est pas nouvelle. Il y a quatre ans déjà, tout le monde en parlait. Un diplomate en poste à Ouaga, qui ne tarit pas d’éloges sur François Compaoré (« un personnage fin et compétent »), reste sceptique. « Ce serait difficilement réalisable », dit-il. Pour les proches de l’intéressé, « ce n’est pas dans ses projets ». Mais les opposants, et désormais une frange du CDP, y croient de plus en plus. Certains signes les y encouragent. Le plus significatif : pour la première fois, François a intégré le bureau politique du CDP, le 4 mars.

Son poste (secrétaire chargé du mouvement associatif, le onzième dans la hiérarchie) peut paraître anodin. Il est en fait « essentiel pour gagner en popularité et tisser sa toile » auprès des grands électeurs, estime un observateur. Tisser sa toile ? Disons plutôt la fignoler. Car François Compaoré s’est constitué au fil des années un réseau extrêmement efficace.

"Petit président"

« L’homme le plus puissant du pays, après Blaise, c’est lui », affirme un important opérateur économique. François, qui a ses bureaux à la présidence, « c’est l’homme-orchestre. La longévité du régime dépend de lui. Il est calme, très réfléchi. Il a une grande influence sur Blaise ». « Ils sont très soudés, confirme un ministre de haut rang. L’un et l’autre se consultent sans cesse. François a la confiance du chef. » Et cela ne date pas d’hier. Sous la révolution déjà, entre 1983 et 1987, il avait l’oreille de Blaise, chez qui il logeait.

Hormis la taille (François est plus petit), leur ressemblance physique saute aux yeux. Même nez, même regard, même sourire. Même réserve aussi. Ce qui les différencie ? « Blaise est un charmeur. Il veut toujours séduire son auditoire. Pas François, qui a le cœur dur comme une pierre », analyse un ancien compagnon de la révolution. Tous deux partagent en revanche le culte du secret.

« Petit président » (l’autre sobriquet dont l’a affublé la presse) fuit les journalistes et les caméras (il n’a répondu à aucune de nos sollicitations). « J’ai toujours été discret et c’est tant mieux ainsi, au regard de ma position particulière et des missions qui me sont assignées. Ceux qui me connaissent depuis l’enfance pourront témoigner que je n’ai jamais été excessif ni exubérant », déclarait-il en 2005, à l’occasion de l’une des (rares) interviews accordées à un journal burkinabè (L’Observateur Paalga). « On imagine qu’il ne doit pas être facile d’être le frère du président », lui avait-on alors demandé. « Oh que non ! avait-il répondu. Je suis souvent la cible d’attaques violentes et injustes dans le but d’atteindre mon frère et de déstabiliser le régime. »

Pour le voir, il faut fréquenter les stades, notamment celui de l’Étoile filante de Ouagadougou (EFO), l’un des clubs de foot les plus titrés du pays, dont il est le conseiller technique et qu’il aide, par son entregent, à trouver des sponsors. Le sport est la seule passion qu’on lui connaisse. Ses rares apparitions en public, il les fait dans le cadre de l’Union des sports scolaires et universitaires du Burkina Faso (Ussu-BF), dont il est le président d’honneur.

Cette discrétion lui a valu un long anonymat. Il y a quinze ans, qui avait entendu parler de ce technocrate ? Qui savait qu’il était né en 1954 à Ziniaré, trois ans après Blaise, et que, comme lui, il est catholique ? Qu’il avait fait des études d’économie en Côte d’Ivoire et aux États-Unis avant de rentrer au pays sous la révolution pour intégrer le Fonds de l’eau et de l’équipement rural ? Que c’est Blaise qui avait financé ses études ? Qu’il était, depuis la fin des années 1980, son conseiller économique ?

L’affaire Zongo

Chez les initiés, c’est en 1994 qu’il apparaît, lorsqu’il épouse en secondes noces Salah, la fille d’une grande commerçante, Alizéta Ouédraogo, qui lui donnera quatre enfants. Mais la plupart des Burkinabè découvrent son existence quand éclate l’affaire David Ouédraogo. En décembre 1997, l’épouse de « Monsieur frère » accuse Ouédraogo, qui est alors le chauffeur de François, de leur avoir dérobé 30 millions de F CFA (45 000 euros). L’accusé et deux autres domestiques se retrouvent dans les geôles de la sécurité présidentielle. Un mois plus tard, passé à tabac, il meurt à l’infirmerie de la présidence.

Le journaliste Norbert Zongo révèle l’affaire. Pour la première fois, François Compaoré sort de l’ombre. Un an plus tard, le 13 décembre 1998, sur une route du sud du pays, Zongo, parti chasser, mourra dans l’incendie de sa voiture. Une enquête indépendante a conclu à un assassinat pour des motifs politiques et fait le lien avec la mort de Ouédraogo. François Compaoré a bien été inculpé pour « meurtre et recel du cadavre » de Ouédraogo, mais la chambre d’accusation de la cour d’appel a renvoyé l’affaire devant un tribunal militaire, qui n’a retenu aucun chef d’inculpation. Dans l’affaire Zongo, un non-lieu général a été retenu en 2006.

Cette exposition lui a valu bien des inimitiés dans l’entourage présidentiel. Dès 2000, Salif Diallo, alors tout-puissant bras droit de Blaise Compaoré, avait demandé sa tête, sans succès. Diallo n’a cessé, durant la dernière décennie, de s’ériger en sentinelle face aux ambitions présumées du frère. Mais, à ce jeu, il a perdu. En 2008, il est envoyé très loin, à Vienne, en Autriche, où il est nommé ambassadeur. Il y restera trois ans. Depuis son retour, Diallo n’a pu que constater la mainmise accrue de son ennemi.

C’est François, dit-on, qui fait et défait les ministres. Dans le gouvernement de Luc Adolphe Tiao, plusieurs de ses proches occupent des postes stratégiques : Lucien Marie Noël Bembamba (son beau-frère) à l’Économie et aux Finances ; Jérôme Bougouma (un cousin) à l’Administration territoriale et à la Sécurité ; Lamoussa Salif Kaboré (un vieil ami) aux Mines et à l’Énergie... D’autres de ses lieutenants jouent un rôle prépondérant au CDP depuis mars. Assimi Kouanda en est donc le patron officiel.

Jean-Christophe Ilboudo est chargé des structures du parti et de la mobilisation des cadres. Gaston Soubeiga est le secrétaire administratif adjoint. Tous viennent de la Fedap-BC.
Comme l’EFO, la Fedap-BC permet de juger de l’influence de François Compaoré. Étudier les listes de leurs dirigeants revient à parcourir le bottin des hommes et des (rares) femmes qui comptent au Burkina. Le président de l’EFO, Lazare Banssé, est un patron influent. Il fut le président du Lion’s Club Ouagadougou Étoile.

Le premier vice-président, Apollinaire Compaoré, est l’un des hommes les plus riches du pays. Il est à la tête de l’opérateur téléphonique Telecel et de l’Union des assurances du Burkina Vie (UAB).
Le bureau de la Fedap-BC comporte des noms plus connus encore. Les six présidents d’honneur sont tous de richissimes hommes d’affaires. Jusqu’à sa mort, en octobre 2011, on y trouvait Oumarou Kanazoé, véritable parrain du secteur privé pendant trois décennies. Il y a aussi Lassiné Diawara, l’homme du groupe français Bolloré dans la région, qui a fait fortune dans le tabac et la finance, ou encore Alizéta Ouédraogo, présidente par intérim de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et belle-mère de François Compaoré... « Les opérateurs économiques ont compris que ce n’est qu’en période de paix que l’on peut faire des affaires, explique Gaston Soubeiga.

Ils nous apportent leur soutien moral, physique et financier. » Depuis vingt-trois ans qu’il est le conseiller économique du président, François Compaoré a eu le temps de se faire des amis dans le milieu. « Tout gros contrat passe par lui », constate un ministre.

"François a du poids"

Si l’on excepte l’armée, François Compaoré est au cœur de tout ce qui compte au Burkina : les affaires, donc, mais aussi la franc-maçonnerie et les chefferies traditionnelles. Parmi les présidents d’honneur de la Fedap-BC figure Victor Tiendrébéogo, dit Larlé Naba, un haut dignitaire du royaume mossi, proche du roi Naba Baongo II et membre du CDP. « François a du poids, convient Fidèle Toé, un opposant sankariste. Mais pas dans l’opinion. » C’est son talon d’Achille. Dans un câble diplomatique révélé par WikiLeaks, daté du 6 mars 2009, un diplomate américain résumait ainsi la situation : « Bien que François Compaoré soit un économiste bardé de diplômes, il n’est pas du tout populaire [...] à cause des accusations qui planent sur lui [dans les affaires Zongo et Ouédraogo].

Il est aussi accusé de corruption. »
Et puis, il y a cette proximité avec « la belle-mère nationale », la mère de son épouse Salah : Alizéta Ouédraogo. Une femme affable et souriante, mais qui ne répondra à nos questions que par écrit après nous avoir reçu dans son bureau. À 30 ans, elle était secrétaire dans une agence des Nations unies. Aujourd’hui, à 61 ans, c’est la femme la plus prospère du pays. Elle possède plusieurs sociétés et touche à tous les secteurs porteurs : l’immobilier, le cuir, la construction... Elle pourrait bientôt briguer la présidence de la CCI, dont elle a pris les rênes à la mort du « vieux » Kanazoé. « C’est une boulimique. Elle veut tout ! » peste un proche du président. Et « elle joue avec plus ou moins de finesse de son statut de belle-mère nationale », ajoute un ministre.

L’ascension fulgurante d’Alizéta Ouédraogo coïncide avec la rencontre de sa fille avec François Compaoré, au début des années 1990. À cette époque, le Burkina, pris dans la nasse des programmes d’ajustement structurel, se voit contraint de privatiser ses entreprises. Alizéta Ouédraogo, qui s’est lancée dans le commerce du cuir, hérite pour une bouchée de pain des deux fleurons publics de ce secteur. En 1995, alors qu’elle vient d’ouvrir une unité de traitement des peaux, elle bénéficie d’une loi interdisant l’exportation des peaux brutes - une entorse à l’orientation libérale du régime.

Quelques années plus tard, elle hérite - là encore pour trois fois rien et malgré une virginité totale dans ce secteur - de la Société de construction et de gestion immobilière du Burkina (Socogib), une entreprise d’État créée pour gérer le parc immobilier. Depuis, elle a monté une autre société immobilière, s’est lancée dans le bâtiment et dans la fourniture de moustiquaires imprégnées... À chaque fois, le succès est au rendez-vous. Bénéficie-t-elle de l’influence de son beau-fils pour mener son business ? La rue en est persuadée. Les journalistes aussi, qui s’amusent à recenser les comptes rendus des Conseils des ministres au cours desquels des marchés lui sont attribués. « François a su rester indépendant d’Alizéta », tempère un habitué de Kosyam. Mais les soupçons sont inévitables. « Ces intérêts qui se mêlent, c’est tout de même choquant », admet un gros entrepreneur.

Par Rémi Carayol, envoyé spécial

Jeune Afrique

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Vos commentaires

  • Le 27 juillet 2012 à 01:48, par GS En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Tres bel article. Continuez d’enseigner l’histoire du Burkina sous l’ere Compaore. Apres tout c’est tout ce qu’on en retiendra de cette periode.

  • Le 27 juillet 2012 à 02:39, par L’Africain En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Seigneur que ces journalistes nous servent des questions fondamentales de developpement et laisser ces petits commentaires sur des personnes que l’on veut transformer en vedette et qui n’en sont pas. Francois, Francis ou Francais, les familles veulent la tranquilite et que ceux qui veulent se convaincre de sucession dynastique se masturbent les meninges jusqu’a l’heure de verite. Wade n’avait-il pas dit que "les Africains n’acceptent pas le parricide et qu’a cause de ce principe le peuple ne saurait voter pour un de ses anciens premiers ministres qu’il considerait comme ses enfants ? L’histoire a parle et tout le monde s’est tu. Chers journalistes servez-nous des analyses qui mettent en avant des programmes de developpement pour les peuples. Merci beaucoup

    • Le 27 juillet 2012 à 09:28, par sountogo ouiii En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

      Hey l’Africain, les questions fondamentales de développement c’est de la théorie.Cet article décrypte une situation et permet au lecteur de mieux comprendre les tenants et aboutissants.L’avenir du Burkina se joue actuellement et François est probablement un des principaux acteurs.Comprendre les enjeux actuelles et futurs passe par l’analyse des faits antérieurs.

    • Le 27 juillet 2012 à 12:20, par L’Africain En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

      Salut l’Africain, on a le même pseudo apparemment, ça fait plaisir, bien que cela m’inquiète. Mais j’apprécie moins ton commentaire.En fait, cet article est bien écrit et dévoile une bonne facette de la gouvernance Compaoré. De la même manière, j’ignore comment un tel régime décrit comme en l’état, peut mettre en place une bonne politique économique qui conduira au développement à travers une réponses aux questions fondamentales que tu désires voir. Cette vision des choses est toutefois très appréciable car la qualité des mesures prises seraient très intéressantes pour l’analyse des causes et des conséquences.
      Pour revenir à la question de l’article ci-dessus, l’auteur a fait un excellent travail et je le félicite sincèrement. C’est un journaliste intègre, il dépeint sans aucun doute une vérité claire et à partager. Ceci vient confirmer le franc parler de Laurent BIGOT, que la classe politique a essayé de contredire. Il parlait de patrimonialisation du pouvoir par les proches du Président. Avait-il tort ? Non, voici une vérité aussi vraie que les autres éléments de son analyse. Quand un Etat mendie, il ne peut qu’espérer être traiter de la sorte. Les raisons de notre misère se trouve même au sein de notre modèle politique qui est à réviser dans le sens du peuple et non dans le sens des politiques comme une fameuse loi d’amnistie.
      J’espère que nous continuerons donc à échanger ensemble et qu’il y’aura de plus en plus d’Africains sur ce site qui veulent un vrai changement, pas celui de facade qu’on espère nous servir et nous faire avaler en 2015

    • Le 27 juillet 2012 à 15:54, par OUEDRAOGO En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

      Que le fure président soit François ou une autre personne qu’il faille à protéger l’intégrité du Faso. François est un citoyen comme les autres. Que la personne revois la manière de gérer le Faso notamment réduire l’arogance des riches, veuiller à la santé des population , l’éducation et j’en passe. François brigue la magistrature du pays et revois les salaires des fonctionnaires. Zongo avait dit que les fonctionnaires n’ont qu’a marcher aller à la mecque qu’il n’y aura pas d’indimnité. Tiao l’a fait le pays avance toujours ou pas. Mon chère président faite attention à vos ministres car il vous induiront en erreur

  • Le 27 juillet 2012 à 04:37, par tiger En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    très bel article : baucoup de courage a vous journaliste et qallah reste votre guide afin que vous puissiez nous enseignés le passer ,et ces salles jeux que nos dirigeants africain nous fonts ! L’ARTICLE RELATE VRAIMENT LA LUMIERE DANS CES TROIS DECENNIE DE TENEBRES !!!!!

  • Le 27 juillet 2012 à 06:09, par Yassaf En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    C est bien de se cacher derrière l’anonimat sous prétexte de protéger les personnes interviewées, mais rien ne prouve que ces citations n aient été montées de toutes pièces par l auteur de cet écrit pour donner du poids à son écrit. Si vous êtes du côté de la vérité, prenez votre responsabilité et allez jusqu au bout de vos assertions. Autrement, n’importe qui peut bien citer n’importe qui pour faire croire en la vérité de ses propos. C’est le seul écueil que je trouve dans cet article.

  • Le 27 juillet 2012 à 07:19, par Moi même En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Que Dieu protège mon pays...

  • Le 27 juillet 2012 à 07:38, par cdp En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    merci mr le journaliste de nous avoir informe sur les compaores je prenais blaise pour enfant unique.

  • Le 27 juillet 2012 à 07:58 En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Cet article ne dit rien de nouveau de ce qui se dit de François Compaoré au BF. Cet article tombe à un moment où Laurent Bigot fait une critique violente sur la situation politique, économique et sociale au BF qu’il place sur le prochain pays qui s’effondrera après le Mali.

    Le journaliste veut-il appuyer les arguments de Laurent Bigot lorsque ce dernier dit que le pouvoir appartient à un clan et que l’économie est entre les mains de ce même clan ? Si tel est son objectif, qu’il le dise ouvertement.

    S’il plaît à Dieu, le Burkina Faso ne s’effondrera jamais.

    Merci

    • Le 27 juillet 2012 à 15:37 En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

      Toi là, dit moi est-ce qui est écrit dans l’article est faux ? Quel est ton problème ? Ou bien tu ne veux que le monde entier apprenne ce qui ce passe réellement au BF ? Si c’est cela ton intention, il ne faut plus te fatiguer car tout le monde est au courant de tout. Donc il faut arrêter de te voiler la face, mêmes les enfants entendent leurs parents en parler devant la télé. Y a en marre !!!!!!!

  • Le 27 juillet 2012 à 08:10 En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Courage Mr le journaliste.Merci.
    Un conseil:spécialisez-vous dans le journaliste d’investigation sur les personnalités.Cela éclairera les decisions de nos compatriotes en bien de choses

  • Le 27 juillet 2012 à 08:10 En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Courage Mr le journaliste.Merci.
    Un conseil:spécialisez-vous dans le journaliste d’investigation sur les personnalités.Cela éclairera les decisions de nos compatriotes en bien de choses

  • Le 27 juillet 2012 à 08:18, par Hamane En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Après Ismaël, le "fils" de Sankara, JA revient avec cet article. j’espère que cette fois-ci vous avez fait une bonne enquête.

  • Le 27 juillet 2012 à 08:24, par basga En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    que vient faire dieu dans tout ça

  • Le 27 juillet 2012 à 08:27, par La verite En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Tout ce ramdam pour tenter d imposer un frere a la place de l autre au sommet de l Etat mais les Burkinabe ne sont pas dupes. Si c est la monarchie,qu on recherche les Rois traditionnels pour regenter. Gare a vous si vous essayez ! Le peuple saura vous donner une replique cinglante. Partez dignement et le peuple vous sera magnanime. Toute autre tentative sera vouee a l echec et meme suicidaire. On devrait meriter de tout, lheritage etant une exception. Dieu sauve le Burkina.

  • Le 27 juillet 2012 à 08:30, par Oumou Dilli En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    François président en 2015 ! Pourquoi pas ? On a eu une grande stabilité depuis 1987, continuons donc jusqu’en 2023 avec la famille Compaoré !

  • Le 27 juillet 2012 à 08:52, par mè mako En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    L’histoire c’est le récit des événements passés. Un jour tout cela rentrera dans l’histoire et........................ ça n’arrive pas qu’aux autres.

  • Le 27 juillet 2012 à 09:45 En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    ET c’est lui qui veut nous gouverner après Blaise.
    Conseiller économique bardé de diplômes et conseiller depuis 30 ans et le Burkina ne fait que sombrer, immerger, se classer avant dernier dans le monde.
    Faso fani fermé alors que nous exportons le coton,
    Dafani, fermé entre temps en ballotage,
    Jumbo, Ray’s et bien d’autres fermés,
    les mines données à 10% à des exploitants non nationaux.
    Ouedraogo David, Norbert Zongo et ses compagnons morts.
    Ok, votez-le si vous voulez.

  • Le 27 juillet 2012 à 09:49, par Yobi En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Très bel article.
    Avec tout ça, le Ministère des affaires étrangères rejette en bloc les propos de Laurent Bigot. Mais c’est de bonne guerre, il est dans son bon rôle. Pour celui qui suit les choses au BF ne peut que trouver juste ce que Bigot a dit.
    Je sais une seule chose ; François ne deviendra jamais président de ce pays. Qu’il l’essaie, cela précipitera la révolution.

  • Le 27 juillet 2012 à 11:29, par jp-newlook En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    cet article nous permet de comprendre beaucoup de choses sur la vie polique du pays.Merci à ce journaliste de nous avoir éclairé."Ce qui arrive aux autres doit nous servir de leçon".

  • Le 27 juillet 2012 à 12:27, par kaskas le corbeau En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    oumou,toi tu n’as jamais rien compris.tu penses que les choses sont aussi simple comme tu le pense ?Il s’agit du destin de tout un peuple.

  • Le 27 juillet 2012 à 14:10, par Win En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    J’attends la réaction du MAECR ou de la famille présidentielle. Bigot, moi je t’aime comme dirait l’autre !

  • Le 27 juillet 2012 à 14:53, par SAGE En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Bonsoir à tous.
    Merci au journaliste pour cet article.
    Je pense que nous assistons doucement mais surement à un transfert de pouvoir (de gré ou de force) de Blaise à François. Je me demande même si notre Président n’est pas pris en otage par son frère et son clan de belle famille ambitieuse, d’opérateurs économiques pourris et de cadres corrompus..... Le pouvoir économique est monopolisé par François et son clan et maintenant il s’accapare du pouvoir politique en infiltrant le CDP avec ses lieutenants.Le Premier ministre actuel a été nommé sur ordre de François car il fait partie du clan. Ainsi, aujourd’hui le Président Blaise n’est que l’ombre de son titre.. C’est dommage mais je pense qu’il est dépassé par les événements qu’il ne maîtrise plus.
    Au Burkina tu ne trouves plus un opérateur économique (la belle-mère, Mr Compaoré, Mr Diawara...) , un directeur de sociétés publiques (Mr Banssé, ...), para-publiques ou privées (Kombéogo...),de ministres importants( dont le premier,...)qui ne font pas partie du clan COMPAORÉ François. Après s’être accaparé de l’économie, il s’accapare maintenant du politique et en dernier ressort il prendra le pouvoir militaire. En ce moment, le peuple Burkinabè n’aura que des larmes à verser ou de se lever comme "un seul homme" pour dire non et anéantir ce clan . Nous avons la capacité, que Dieu nous donne le courage. Amen...
    Que la terre de nos ancêtres nous soit prospère....

  • Le 27 juillet 2012 à 14:58, par Fou En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Si on ne vote pas une loi qui va protéger Blaise et François, en tout cas je vote pour François en 2015 ou 2020 et je serai le président de campagne pour Djamila en 2020 ou 2025. Nous allons ensemble bien nourrir les burkinabé et faire développer le pays. Que Dieu accompagne Blaise dans sa recherche de paix car le royaume des cieux est pour ceux qui cherchent la paix et ensemble au paradis encore, nous allons voir les rancuniers de l’autre côté

  • Le 27 juillet 2012 à 16:06, par TOURE En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    tu es vraiment FOU le fou tu n’as pas volé !! bel article de la part du journaliste ya plu rien a ajouter com dirait l’autre car tout est dit il est temps qu l’on prenne nos responsabilités parce que personne ne viendra le faire a notre place. Ce pays va tout droit au mur

    • Le 28 juillet 2012 à 14:06, par Fou En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

      La folie est la chose la plus partagée au monde. Salut donc mon collègue fou. Il y a quoi de mal que Djamila dirige le pays ? Ce n’est pas une question d’âge. Donnez lui la chance de diriger et vous verrez. Elle vous surprendra par ses capacités et qualités à bien diriger le pays. En plus, les femmes gèrent bien. Il faut faire le tour de l’Afrique, tu comprendras que Burkina est mieux. Et puis dis moi la vérité, si aujourd’hui Djamila te dit une fois au pouvoir elle va augmenter ton salaire de 20% ; est ce que tu ne seras pas le premier à battre campagne pour elle. On ne peut rien faire sans la paix. Je t’aime

  • Le 27 juillet 2012 à 16:23, par yeral dicko En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Eyadéma pere et fils,kabila pere et fils,bongo pere et fils,bush pere et fils,les ping-pong de Poutine,Castro et frere ,jeans sarkozi et karim wade aux aguets sans parler de la corée du nord et les monarchies arabes !!!!!! Si vous, vous pensez que le burkina est sur une autre planète ça vous regarde !

    • Le 27 juillet 2012 à 21:30, par djomgonga En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

      Mr le journaliste n`a fait que son travail, celui de livrer l`information apres des enquetes qui se reveleraient vraies. A chacun de faire son commentaire mais de grace ne lui en voulez pas d`avoir bien fait son travail. C`est comme le policier qui arrete un usager pour avoir violer les regles de la circulation routiere. a chacun de bien faire son travail et le burkina se portera mieux. tchiao

  • Le 27 juillet 2012 à 18:31, par Le Pionnier En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Svp,faites nous de bons reportages. Il n’ya rien de captivant...

  • Le 27 juillet 2012 à 21:43, par Le messager En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Trop de gens qui parlent comme si on leur donnait la presidence ils feront mieux que le president compaoré.On se connais tous ici les gars.Une fois au pouvoir, on cherchera a se remplir le ventre, on consacrera toutes nos forces pour asseurer notre place a la presidence, on placera nos amis et nos familles dans des postes strategiques, pendant que le peuples sera entrain de souffrir.Une fois avoir réglé ses propres soucis, on pensera maintenant au peuple mais 10 ans au moins seront passé.Le peuple aura le temps de se rendre compte quils ont fait une erreur en nommant un nouveau president.Et pendant ce temps la encore, les opposants qui n’auront pas eu la presidence feront encore tout pour destabiliser le regime en place en racontant du nimporte quoi au peuple et on se retrouvera encore dans la situation actuelle ou lon dit que : non, il faut quon pense au developpement du Faso.Ceux qui sont au pouvoir ne foutent rien.ils font ci, ils font ca..etc.30 ans au moins auront passé et le Burkina ne fera que sombrer dans le desepoir.Blaise a acquit une certaine experience dans son travail.Il sait ce qui est bon pour son pays alors laissez le faire ce qu’il a à faire.Le pays est paix et on aimerai que ca continu ainsi.Je ne le souhaite pas mais le jour ou ce gar la va descendre, les opposants ne feront que se faire la guerre pour avoir le pouvoir et ce jour là on dira tous, si on savait mais il sera trop tard.parole du messager.

  • Le 28 juillet 2012 à 01:05, par le Consultant En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Quelque soit le prochain président, le sort des Burkinabé est dans la main des Burkinabé.

    Si chaque peuple mérite ses dirigeants, les Burkinabés méritent tout cela !!! et peut être méritera François en 2015 si rien n’est fait.

  • Le 28 juillet 2012 à 09:15, par Joseph En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    Cessez d’attiser la haine, d’invoquer l’apocalypse sur notre pays. François ne vous a jamais dit qu’il voulait être président. Pourquoi tirer à hue et à dia sur un homme dont le péché est d’être le frère du président. On dit beaucoup de méchancetés sur certains hommes tout simplement par ce qu’on ne les connait pas ; s’il nous était donné l’occasion de les approcher, nous nous rendrions compte qu’on peint des anges en démons. François n’ayant pas été déchu de ses droits civiques,je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas se présenter à une compétition élective : député, maire, président de la république... Etre frère du président ne fait pas de lui un demi citoyen.Alors acceptons que Hermann YAMEOGO, François COMPAORE et bien d’autres puissent prétendre à l’onction populaire, s’ils le veulent bien !

  • Le 28 juillet 2012 à 13:08, par DERNIER SECOUR En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    DANS LE PIRE,ON MEURT POUR L`IDEAL ET LE CIEL NOUS RECEVRA.ON A RIEN,ON EST RIEN ET SI ON SE BAT PAS ON SERA RIEN.PLUS QU`ON PARLE PLUS QU`ON S`ENERVE

  • Le 28 juillet 2012 à 17:33, par say En réponse à : Burkina Faso : François, l’autre Compaoré

    les elections législatives sont la François sera le président de l,assemblée nationale je vous assure

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