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SIAO : l’Afrique du Sud en bonne vitrine

Publié le jeudi 4 novembre 2004 à 07h20min

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L’Afrique du Sud, un habitué du Salon, a encore fait le déplacement de Ouagadougou avec une quinzaine d’exposants. Le stand de l’Afrique du Sud, un modèle de propreté et d’ordre.

Le stand de la nation arc-en-ciel se caractérise surtout par la miniaturisation des objets exposés. Ce sont surtout des perles, des bracelets, des calebasses décorées, des sacs, fruits d’un artisanat qui renaît de ses cendres après avoir hiberné pendant les longues années d’apartheid. Aussi cette participation au SIAO a-t-elle été conçue par le gouvernement Mbeki comme partie intégrante de la célébration des 10 années de liberté qu’a connu le pays de l’icône Mandela.

Cette renaissance de l’artisanat et de la culture de l’Afrique du Sud multiraciale est soutenue par une politique vigoureuse visant à redonner aux artisans et aux artistes, la majorité desquels vivant en zone rurale, un espace pour s’exprimer librement. C’est ainsi que le ministère des Arts et de la culture sud-africain a mis à la disposition d’une quinzaine d’exposants ce stand au pavillon des exportateurs. De plus, le transport, l’hébergement et le séjour sont pris en charge par ce département.

En dépit de ce soutien, les artisans sud-africains arrivent difficilement à vivre de leur art, dans le pays le plus industrialisé d’Afrique, comme l’a indiqué à Sidwaya Godfrey Bopape : "En général les artisans vendent leurs produits dans les grandes villes comme Johannesburg ou Pretoria’’. Bopape, résident de la province du Limpopo, est un artisan polyvalent navigant entre la peinture, la poterie et l’art décoratif. Bopape s’occupe également d’un centre qui forme des jeunes artisans handicapés d’Afrique du Sud.

"Les artisans sud-africains n’ont pas de débouchés pour écouler leur production"", indique Bopape. Pour lui, le SIAO offre un cadre unique d’échanges dont les artisans de son pays tirent profit à chaque édition. "Nos artisans ont besoin de rencontres internationales comme le SIAO pour marketer leurs produits et les vendre à des prix acceptables."

Nonobstant la rude concurrence imposée par les produits manufacturés, l’art sud-africain ne mourra pas, bien au contraire.

En rencontrant les artisans d’autres pays, les sud-africains développeront des idées fécondes qui leur permettront de transcender les difficultés de l’heure. Le SIAO, c’est aussi s’inspirer des expériences réussies des autres.

Abdoulaye GANDEMA


Stand du Nigeria

Il y a des pays qui sont des habitués du SIAO. C’est le cas du Nigeria qui est présent à la 9e édition du Salon avec une délégation d’une trentaine de personnes. Son stand installé dans le pavillon climatisé est à l’image du pays : grand et culturellement diversifié. Pays à l’artisanat très développé, le Nigeria est présent à cette édition du SIAO avec des produits de la maroquinerie, de la teinture, de la bijouterie, de la peinture, du tissage etc.

Hadja Talatou Moustapha qui vient au SIAO pour la première fois se montre enthousiaste : "On ne se plaint pas beaucoup car nous arrivons à vendre. Les artisans rencontrent des problèmes de débouchés et le SIAO offre des opportunités d’affaires pour nous. Le SIAO permet aussi des échanges entre artisans. Nos produits ne sont pas cher. L’artisanat occupe une place très importante au Nigeria car c’est la principale source de revenus des populations".

HN


Le stand de l’Algérie : Les merveilles du Maghreb

L’artisanat maghrébin est présent pour la troisième fois consécutive au SIAO. Après avoir participé à la 7e et 8e édition, l’Algérie expose dans le pavillon des exportateurs, une large gamme d’œuvres de dinonderie (travail du cuivre), du tissage, de la tapisserie des différentes régions du pays. A côté de la céramique d’art, de celle traditionnelle, des tableaux en sable ainsi que des panneaux (carreaux) sont disposés des luminaires décoratifs de style maghrébin avec toutes les richesses de l’art arabesque. Messieurs Kachroud et Guiz représentants de l’agence nationale de l’artisanat traditionnel sont séduits par l’envergure de ce 9e Salon. "Depuis l’ouverture, nous avons enregistré une clientèle moyenne composé d’acheteurs professionnels.

Notre stand fait également l’admiration des visiteurs’’, affirme Kachroud. Vivement satisfaits, ces exposants algériens ont noté des progrès remarquables dans l’organisation des stands au cours de cette 9e édition. "C’est bien organisé ! et cela n’a rien à envier aux grandes foires et expositions internationales européennes’’ s’est exclamé Kachroud. Il affirme cependant que l’artisanat africain en général est émergent, riche et très varié. "Nous avons foi en la capacité et aux talents des artistes africains, qui font honneur à leur continent le SIAO va aider à promouvoir davantage ces talents’’, conclut le chef de la délégation algérienne.

Privat OUEDRAOGO


La teinture indigo Afric de Somkeita émerveille

Il s’appelle Somkeita Innoncent Ouédraogo, artiste-teintrier, il est aussi le créateur de "l’indigola" une technique de teinture faite de mélange de matériaux locaux (écorces, feuilles et de produits chimiques importés). Ce mélange du traditionnel et du moderne détermine l’originalité de cette teinture que l’auteur dédie à son Burkina natal. "J’ai débuté ma carrière de teinturier avec des professionnels. Huit (8) ans après, s’inspirant de l’expérience des autres, j’ai entrepris des recherches pour améliorer la qualité de mes œuvres" affirme Somkeita Innocent Ouédraogo.

C’est ainsi que la technique de "l’indigola" vît le jour. L’artise expose ses œuvres dans le stand du village artisanal de Ouagadougou, situé à l’entrée du Pavillon climatisé du SIAO. Le rayon "indigola Afric" présente une gamme très variée d’articles teints : couvertures, couvre-lits, tapis muraux, pagnes, écharpes, tenues pour enfants, inspirés des modèles traditionnels authentiques des pays mossis, gourounsi, dagaras, et samos...

Là où il y a de la beauté, il y a de la recherche

Les thèmes qui déterminent le travail de l’artiste, s’inspirent d’une philosophie sur la régence des Moro-naba. 333 signes correspondant à 333 sujets intronisés. Ces motifs représentent des symboles de la culture burkinabé. Le message de l’artiste signé dans le livre d’or, traduit tout l’intérêt qu’il porte à sa patrie. "Je médite souvent seul, ou avec mes apprentis sur le chemin parcouru. Et je vois en face de moi la chance que m’a accordé cette patrie" affirme Somkeita. Sa teinture a fait une percée triomphale dans le concert des expositions, et dans l’univers artisanal. En 1999, il expose dans la région parisienne et dans plusieurs villes de France.

En 2001 il expose au Luxembourg et émerveille de nombreux acheteurs professionnels. Il a entrepris également des voyages d’échanges avec d’autres artisans à travers plusieurs nations du monde. "Nous avons essayé d’innover pour répondre aux goûts de la clientèle pendant ce 9e SIAO. Il va de soi que les motifs soient attrayants pour les visiteurs et acheteurs. Mais c’est très dommage que les gens confondent l’indigola au bogalan deux styles jumeaux, mais avec des techniques totalement différentes." souligne enfin l’artiste. L’indigola est jeune, mais présente de meilleures perpectives pour la conquête de nouveaux marchés sur le continent américain.

Privat OUEDRAOGO


Peinture : Christine Gaussen fait la promotion de peintres africains

Marie Christine Gaussen de son nom d’artiste Maikig est artiste-peintre de nationalité française qui réside à Paris. Participant pour la première fois au SIAO, elle fait la promotion de peintres africains. Dans son stand au Pavillon climatisé, Maikig expose des tableaux et des toiles en peinture acrylique. Ses thèmes s’inspirent des scènes de la vie quotidiennes en Afrique. "En Afrique, on aime beaucoup les couleurs et les décors. Mes peintures se retrouvent dans l’univers des couleurs chaudes d’Afrique telles que : le sable ocre, le rouge pourpre du soleil, et les couleurs de femmes comme le vert de la savane et de la brousse", explique l’artiste.

Ses œuvres sont beaucoup plus stylisées avec ses propres sensations de la vie (plus d’émotions, plus de satisfactions). Maikig s’est déjà fait une idée du SIAO, et de l’hospitalité légendaire des Burkinabè dont on parle tant. Elle dit apprécier l’esprit d’ouverture des artisans locaux et la spontanéité avec laquelle les gens ici, manifestent souvent l’envie de connaître, de comprendre ce qu’elle fait. L’idée principale exprimée à travers ses toiles, c’est le rêve et l’imaginaire qui sont les sources de l’âme d’un artiste. Pour l’artiste, l’Afrique est attirée par tout ce qu’il y a de beau.

Marie Christine Gaussen se dit ambitieuse et veut s’installer au Burkina Faso pour réunir des peintres talentueux burkinabè en vue de leur regroupement en un club d’artistes-peintres. Son objectif : faire émerger leurs œuvres, favoriser leurs exportations partout ailleurs à travers le monde. Dans son stand, au milieu de ses toiles, sont accrochés des tableaux de peintres africains. Koffi Obese du Ghana et Chic Mama du Bénin. Elle expose également à ce IXe Salon, des cadres pour tableaux de meilleurs qualités qui coûtent des fortunes en Europe. "Plus l’art se doit à l’imagination plus il cherche à faire passer pour naturelle sa fiction", affirme Maikig. Elle qui dit n’avoir jamais vécu de son art, peint pour son propre plaisir. Son atelier complet arrivera par containers dans les prochains jours qui suivent la clôture du SIAO.

Dans sa note de présentation, elle signe ceci : "l’art doit faire rêver, ouvrir nos imaginaires, susciter des émotions, révéler tout ce qu’il y a de bon en nous, reposer notre regard sur la vie quotidienne".

Privat OUEDRAOGO


Restauration au SIAO : La bière à gogo mais...

S’il y a un pavillon qui connaît une certaine affluence au SIAO, surtout à partir de 17 heures, c’est bien le pavillon des buvettes et restaurants. Dans ce pavillon très animé, et après le tour des stands, les visiteurs se retrouvent entre amis, en famille ou en bonnes compagnies où la bière, le dolo et autres boissons coulent à flôts au fur et à mesure que les brochettes de moutons ou de bœufs se dégustent à loisir. Les prix, on ne semble pas s’en plaindre : 600 à 800 F la bière, 100 F la brochette et 250 F le plat de riz. L’essentiel étant de vivre au rythme du SIAO, dans une ambiance conviviale. Qu’à cela ne tienne ! L’affluence ne semble pas répondre aux attentes des tenanciers de buvettes et restaurants. En témoignent ces propos du gérant de Delocia services : "Par rapport au SIAO 2002 on ne peut pas dire que ça va. Les charges sont trop élevées. 500 000 F pour la location du stand. 2 000 F par jour et par serveuse (nous en avons recruté une dizaine). Et puis, les coupures intempestives du courant qui ne permettent pas à la boisson de bien se rafraîchir. On n’est pas certain de pouvoir rentrer dans nos fonds". Pour Paul Guigma (un vendeur de brochette "ça ne marche pas comme on l’aurait voulu. L’affluence n’est pas au top. Par jour on ne vend pas plus de 7 kg de viande. Or nous avons déboursé 50 000 F pour l’occupation de l’espace. Mais on espère que d’ici à la fin du SIAO, les choses s’amélioreront".

Dans le maquis chez Awa, les affaires ne semblent pas bien meilleures. A preuve, "ce n’est pas encore la ruée vers les buvettes. Le tarif d’entrée au SIAO est un peu élevé. D’où le fait qu’il n’y a pas d’affluence cette année. Il est encore temps de revoir ce tarif à la baisse".

En attendant l’affluence escomptée par les gérants des différents maquis installés au SIAO, ce sont des nuages de fumée, d’odeurs et de sonorités qui envahissent l’atmosphère.


De meilleures recettes à l’entrée de cette édition

Le SIAO bat son plein. A mi-parcours de cette biennale de l’artisanat, Sidwaya a rencontré le président de la section finances et DAAF du SIAO, M. Mohamadi Kaboré pour faire le point des recettes à l’entrée du SIAO.

Sidwaya (S.) : Quel bilan peut-on déjà faire des entrées à cette édition du SIAO ?

Mohamadi Kaboré (M.K.) : Six jours après l’ouverture du salon, la section finances se sent très satisfaite. Malgré l’augmentation du prix d’entrée au SIAO, la tendance est bonne. Les week-end sont les périodes pendant lesquelles notre commission encaisse le plus d’argent. Pendant les jours ouvrables par contre, nous n’enregistrons pas beaucoup d’entrées. Et cela s’explique par le fait que les travailleurs sont fatigués une fois qu’ils rentrent à la maison après la journée continue.

S : Les prix d’entrée qui ont été revus à la hausse n’ont-ils pas influé négativement sur vos recettes ?

M.K. : Aucunement. Les recettes à mi-parcours de la présente édition du SIAO dépassent largement celles de 2002 à la même période. Malgré le prix d’entrée qui a été revu à la hausse, nous sommes satisfaits. Si le rythme se maintient jusqu’à la fin, nous atteindrons 80 000 000 FCFA de recettes. Dans ce cas, "je serai un président comblé" comparativement à l’édition 2002 où la totalité des recettes était de 60 000 000 FCFA.

S. : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

M.K. : Au niveau des entrées, nous n’avons pas beaucoup d’agents de sécurité pour assurer individuellement la sécurité des vendeuses de tickets. C’est notre principale difficulté. Ainsi, nous sommes obligés de rester tardivement sur le site (entre 23h et 24 h) pour pouvoir par la suite faire le point des recettes journalières. On aurait pu faire plus tôt les comptes si la commission disposait de plus d’agents de sécurité.

En outre, beaucoup d’enfants essayent d’escalader le mur pour rentrer. Mais la police s’attelle quotidiennement à minimiser ce phénomène.

Propos recueillis par Aïssata BANGRE


La douane soutient les artisans

Comme à chaque édition de la biennale de l’artisanat africain à Ouagadougou, un magasin sous douane est ouvert sur le site du SIAO. Son responsable M. Casimir Ouédraogo, inspecteur divisionnaire des douanes nous a confié que l’objectif poursuivi à travers la démarche participative de la douane aux côtés des artisans est de faciliter sur place les opérations de dédouanement.

Tous les colis des chefs de délégation et des artisans étrangers prenant part au SIAO sont convoyés par des éléments du service des douanes jusqu’au magasin basé sur le site de la manifestation artisanale. Une taxe de 10% est prélevée sur la valeur des marchandises au regard de la liste de colisage remis par l’artisan.

Selon l’inspecteur Ouédraogo, "cette taxe de 10% qui est en dessous de la taxe sur la valeur ajoutée (15%), témoigne de la volonté des autorités politiques burkinabè de soutenir à travers la douane le secteur de l’artisanat qui dit-on est un secteur émergent".

Des facilités, sont également accordées à certains chefs de délégation et artisans qui habituellement paient la taxe de douane après avoir exposé leurs produits.

Pour des problèmes de fret aérien, M. Ouédraogo a indiqué que certains exposants n’ont pas encore reçu la totalité de leurs colis. D’autres par contre sont entrés en possession des leurs, mais n’ont pas de stand pour exposer. A ce niveau, a-t-il précisé, la douane rencontre des difficultés pour l’application de la taxe de dédouanement. Certains exposants, sont aussi étonnés du paiement d’une taxe de douane du fait qu’ils n’ont pas été d’avance informés. Là également, le chef du magasin sous douane prend des initiatives en vue de permettre le bon déroulement du SIAO et partant, procéder au recouvrement.

A la date du 2 novembre 2004 a indiqué M. Ouédraogo, ce sont environ 2 millions de francs CFA qui ont été encaissés au titre des frais de dédouanement. Certains colis en attente d’être enlevés sont toujours sous magasin et M. Ouédraogo se dit confiant quant à la bonne issue des opérations en faveur de l’artisanat africain.

Trabzanga ZOUNGRANA


Campi Djénébou Sanou Saka, acheteuse professionnelle du bogolan

Espagnole par les liens de mariage, Burkinabè d’origine, Mme Campi Djénébou Sanou Saka est l’une des quelques 200 acheteurs professionnels qui apprécient le SIAO en fonction des bonnes affaires qu’ils peuvent en tirer. Habituée du SIAO, Mme Campi parle de ses centres d’intérêts et apprécie le déroulement de la 9e biennale de l’artisanat africain.

Sidwaya (S). : Qu’est-ce qui vous intéresse au SIAO ?

Mme Campi Djénébou Sanou (CDS). : Je suis venue au SIAO pour acheter des bijoux, du bogolan et un peu de produits alimentaires.

S. : Combien de francs avez-vous prévu consacrer à ces achats ?

CDS. : Ça dépend. Il y a deux ans j’étais là, mais cette année le SIAO a changé. Ça dépend. Beaucoup de choses ont changé.

S. : Les articles sont-ils devenus plus chers ou ne sont-ils pas disponibles ?

CDS. : Il y a la présentation, beaucoup de stand sont fermés. Moi je m’intéresse à la bijouterie africaine. C’est pas facile à trouver, il faut chercher. Je ne comprends pas ce qui se passe cette année.

S. : La bijouterie c’est le Sénégal, le Niger, le Mali, est-ce-que ces pays sont absents ?

CDS. : D’habitude les stands bijouterie étaient regroupés. Mais cette année, il faut chercher. Ça c’est l’organisation.

S. : Votre souhait est-il que les objets soient présentés par catégories ?

CDS. : C’est mieux de les présenter par catégories. Quand les Européens viennent, ils ont l’idée fixe qu’on trouve des stands bijouterie, bogolan...au lieu d’un mélange qui rend la recherche difficile.

S. : Votre centre d’intérêt porte sur le bogolan, la bijouterie, en fait l’artisanat vestimentaire. Qui achète vos produits en Espagne ?

CDS. : Pour les produits alimentaires, les acheteurs sont les communautés africaines vivant en Espagne (Gambiens, Sénégalais et Maliens). Côté bijouterie, la clientèle est européenne (Espagnol, Catalans).

S. : Et les Africains ?

CDS. : Eux non. Ils disent qu’ils en trouvent au pays.

S. : Quelle appréciation faites-vous par rapport à la rentrée sur le site dont le prix est de 500 F CFA ?

CDS. : Avec une entrée fixée à 500 F, me viennent à l’esprit mes parents vivant ici. Comment pourront-ils s’acquitter d’une telle somme ? C’est trop cher.

S. : Ces parents peuvent-ils acheter un objet au regard de leur dénouement ?

CDS. : Même s’ils ne peuvent pas acheter, ils sont dans leurs pays et ils ont ce droit de venir visiter. Il y a des objets moins chers qu’ils peuvent acheter ainsi. Il faut mettre un prix raisonnable pour le public.

Propos recueilli par Oumarou Saïdou CAMARA
Sidwaya

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