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ON MURMURE : La crise de 2011 servira-t-elle un jour de leçon  ?

Publié le mardi 17 juillet 2012 à 22h59min

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« Je ne suis pas un voleur  ! Ne me faites pas ça  ! Attention, j’ai plus de deux millions sur moi  !  » Ce sont ces cris qui ont détourné Kantigui de ses ballades à Kaya, ce soir du 16 juillet 2012 autour de 19 heures. Un attroupement s’était formé devant l’un des bars de la ville. Au milieu, un jeune homme menotté était à terre sur le ventre. L’infortuné qui craignait plus pour sa fortune clamait son innocence, mais recevait sans cesse des coups de bottes. Ni ses cris ni les pleurs de certaines filles du bar, encore moins les supplications de certains curieux, n’ont pu empêcher les hommes de tenue, en mission, de s’offrir en spectacle. La maltraitance et l’humiliation dureront 20 à 30 minutes avant que le pauvre ne soit embarqué pour la gendarmerie. Selon certaines sources, il serait un orpailleur et était quelques instants plus tôt dans le bar en compagnie d’amis. Qui est ce jeune homme  ?

De quoi lui reproche-t-on ? Ne bénéficie-t-il pas de la présomption d’innocence ? Sera-t-il dédommagé de ces maltraitances et de l’humiliation publique s’il est, par la suite, innocenté de ce qui lui est reproché ? Autant de questionnements sans réponses évidentes. Quand on pense aux origines de la crise qu’a connue le Burkina Faso, en 2011, de tels comportements ne risquent-ils pas d’annihiler les nombreux efforts consentis pour ramener la paix au Faso ?
Le respect du minimum des droits humains et de la présomption d’innocence interpellent tout le monde.


Courses hippiques ? : un « vrai-faux » millionnaire

Kantigui a eu vent d’une histoire assez rocambolesque qui a eu cours, sinon qui est toujours en cours, dans une des provinces de la région du Centre-Nord et qui risquerait d’être tranchée devant les juridictions régionales. C’est l’histoire d’un jeune parieur aux courses hippiques qui aurait trouvé la juste combinaison lors du quarté du 25 juin 2012. Mais, seulement, il y a un hic… En effet, dans certaines zones rurales du pays, la Nationale des jeux permet aux parieurs de tenter leur chance en jouant sur place, quitte à faire enregistrer les paris dans des kiosques agréés, notamment dans les centres urbains les plus proches. C’est ce qui se fait d’habitude, a-t-on laissé entendre à Kantigui.

Ainsi, quand on joue dans ces localités, les gérants de kiosques de pari communiquent les combinaisons de leurs clients à leurs correspondants en ville, à charge pour eux de reproduire ces combinaisons dans le circuit officiel. Kantigui a appris que le joueur « malchanceux » a parié dans un kiosque à Yalgo, où il réside. Quand les résultats de la course en question sont tombés, le jeune parieur a été informé par le gérant du kiosque de ce qu’il a gagné le pari dans l’ordre ? : un million de FCFA au moins. Mais quelle ne fut sa surprise quand il s’est rendu à Dori (ville où le gérant du kiosque envoie les paris de Yalgo pour être officiellement enregistrés) afin d’entrer en possession de son gain, de se faire dire que les combinaisons issues de son village n’ont pas été jouées ! De tergiversations en tergiversations, le "vrai-faux" millionnaire et ses protagonistes se trimbalent à la gendarmerie… Puis au tribunal. Kantigui a ouï dire que l’affaire serait présentement entre les mains d’un huissier et si un terrain d’entente à l’amiable n’est pas trouvé dans les jours à venir, le dossier pourrait être appelé devant le juge. Kantigui espère bien que cette affaire trouvera un dénouement heureux.


L’ISTIC met des compétences sur le terrain

Kantigui a ouï dire que la 24e promotion des élèves de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) sont prêts pour affronter le terrain de l’emploi. En effet, ce jeudi 19 juillet 2012, à partir de 10 heures, l’institut mettra à la disposition du ministère de la Communication, en particulier, et du monde des médias, en général, de nouvelles compétences. Kantigui a été informé que la cérémonie de sortie est placée sous la présidence du ministre la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré et sous le parrainage du président du Conseil économique et social, Paramanga Ernest Yonli. Le thème de la sortie est : « L’ISTIC en quête d’excellence ». L’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication, c’est 38 ans au service des médias publics et privés.


Gorom - Gorom ? : un centre de lecture cherche lecteurs

Kantigui a ouï dire que le Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC) de Gorom-Gorom est très peu fréquenté. En effet, seul lieu de documentation dans la localité, ce centre n’intéresse malheureusement, ni les élèves ni les fonctionnaires. Car ceux-ci ne manifestent aucun intérêt à visiter l’espace, ne serait-ce qu’un bout de temps. Pourtant, le centre contient une multitude de documents prêts à être « consommés ». Et c’est le gestionnaire du CELPAC de Gorom-Gorom qui, à son corps défendant, se tourne les pouces à longueur de journée. Kantigui déplore cet état de fait et pense que les uns et les autres gagneraient à revoir leurs copies, quand on sait que l’importance de la lecture n’est plus à démontrer.


L’Organisation des femmes africaines célèbre ses 50 ans

Il est parvenu à Kantigui qu’à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de l’Organisation des femmes africaines (OPF), le bureau national de la structure est en action. En effet, il est prévu l’organisation d’une conférence de presse, le lundi 30 juillet 2012, à 10 heures. La rencontre se déroulera au siège de l’organisation, au secteur n°9 de Ouagadougou. Elle sera suivie de la réalisation et de la publication d’interviews des pionnières de l’OPF.


L’Amicale des anciens élèves de la Sainte famille se préoccupe de la citoyenneté

Kantigui a ouï dire que l’Amicale des anciens élèves de la Sainte famille s’intéresse à l’éducation à la citoyenneté. Ainsi, la structure prévoit, sous le co-parrainage du ministre des Enseignements secondaire et supérieur et du ministre des Droits humains et de la Promotion civique, organiser un forum d’éducation civique, du 26 au 28 juillet 2012. Selon les sources de Kantigui, ce forum aura lieu au palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané (sis à Cissin) sous le thème : « L’éducation de la jeunesse au civisme et à la citoyenneté : une condition nécessaire pour un développement intégral ». La cérémonie officielle d’ouverture est prévue, le jeudi 26 juillet 2012 à 8 heures et la clôture, le samedi 28 juillet à 11 heures.


La CENI à la rencontre des populations des régions du Centre et des Hauts-Bassins

Il est parvenu à Kantigui que dans le cadre de sa tournée d’information et d’échanges sur les enjeux de l’enrôlement biométrique des électeurs débuté le 1er juin 2012, le président de la CENI, Barthélemy Kéré, rencontrera successivement, les forces vives des régions du Centre et des Hauts-Bassins. Pour ceux du Centre, ce sera à Ouagadougou, le jeudi 19 juillet 2012 à 10 heures, dans la salle de conférence du CBC. Quant aux populations des Hauts-Bassins, la rencontre est prévue à Bobo-Dioulasso, le samedi 21 juillet 2012, à 10 heures, dans la salle de ciné Sayon.


Kanis International offre 1000 tonnes de vivres au gouvernement

Depuis la campagne agricole désastreuse qu’a connue notre pays en 2011, Kantigui qui a de bons amis, a tout de même de quoi se nourrir et collecter l’information pour les citoyens burkinabè. Il suit d’ailleurs avec précaution, toutes les mesures gouvernementales prises pour résorber la crise alimentaire. C’est ainsi qu’il salue à sa juste valeur le geste d’un fils de la Nation en la personne de El hadj Inoussa Kanazoé, P-DG de Kanis International. Celui-ci, au cours de l’inauguration du CICO à Ziniaré, a offert 1000 tonnes de vivres au gouvernement afin permettre la gestion de la période de soudure. Kantigui a eu du baume au cœur en entendant cette nouvelle d’un geste qui coûte la bagatelle de 220 millions de francs CFA. Kantigui se réjouit de voir ces compagnons d’opérateurs économiques emboîter le même pas avec l’opération « Song-taaba » qui permettra de soulager plus d’un million de personnes vulnérables recensées sur le territoire national.

Kantigui

Sidwaya

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