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Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

Publié le mercredi 11 juillet 2012 à 00h28min

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Lancé le 3 juin dernier, le processus devant conduire aux élections des délégués du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger de France (CSBE) s’est achevé avec la tenue du dernier scrutin, celui de la région Ile de France le 8 juillet. Au total, quatorze (14) candidats dont deux femmes, étaient en lice pour briguer 8 sièges à pouvoir dans 6 régions, dont 3 pour la région Ile de France et 1 siège pour chacune des autres régions. Le scrutin visait à renouveler le mandant de trois ans des délégués sortants, arrivé à expiration depuis 2010.

Après la clôture de dépôt des candidatures, le Comité d’organisation en a enregistrées et validées 2 dans la région N°5 (Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne, Corse), 8 dans la région N°1 (Ile de France) et 1 dans chacune des autres régions.

Si, l’élection n’a été qu’une simple formalité là où il n’y avait qu’un candidat en lice, il en a été tout autrement en particulier en Ile de France où 8 candidats se disputaient 3 sièges. Contrairement aux précédents scrutins, celui de 2012 a suscité un réel engouement et donné lieu à une campagne digne d’une élection présidentielle. Slogan de campagne, programme du candidat, propagande électorale via les associations de Burkinabè, les réunions d’information, les nouvelles technologies de l’information, etc., rien n’a été négligé par aucun des prétendants pour convaincre les électeurs. La campagne s’est en grande partie jouée sur Internet, notamment sur Lefaso.net où la publication du programme de certains candidats a suscité de vives polémiques sur le Forum du site.

Région N°1( Ile de France) Paris : De gauche à droite, Judicaël Compaoré, Sibiri Nabaloum, Philippe Traoré

Ces élections comporteraient-elles des enjeux bien plus importants que la simple désignation des délégués CSBE, une structure admirative rattachée au ministère des Affaires étrangères ? « En tout cas, vu l’engouement et la mobilisation des Burkinabè aujourd’hui, on ne pourra plus nous regarder comme avant », analyse un électeur vivant en France depuis trente, « fier de voter pour la première fois en tant que Burkinabè ». « Il faut qu’on nous écoute et qu’on cesse de nous considérer comme de mauvais Burkinabè ou de simples pourvoyeurs d’argent.

Regardez tout ce monde qui est là, il y a une envie des Burkinabè de la diaspora d’être représentés et associés à la vie du pays », ajoute un autre. « Je suis en France avant même l’existence du bâtiment abritant l’ambassade et je n’ai jamais participé à des élections en tant que Burkinabè. Je suis donc fier de participer à ces élections et j’espère que ce n’est qu’un début » se réjouit Casimir Aiyo, médecin à la retraite.

( Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Limousin) Elu : Paul-Roger Nikièma

La campagne terminée, on a également assisté à un moment de démocratie le 8 juillet dans la salle des fêtes de l’ambassade où était installé le bureau de vote. C’est dans le calme que les Franciliens et Franciliennes ont accompli, dans le secret des urnes, leur devoir de citoyen.

Sur une table, les bulletins de vote des candidats sont séparément posés. L’électeur s’avance, présente au président du bureau, Issa Sory, par ailleurs membre du MBDHP France, et à ses assesseurs, un document attestant qu’il est Burkinabè (Carte d’identité nationale, passeport, carte consulaire, carte de séjour mentionnant la nationalité burkinabè), puis, prend une enveloppe et un bulletin de vote de chaque candidat et s’engouffre dans l’isoloir. Après avoir glissé le bulletin dans l’enveloppe, il en ressort, revient vers les assesseurs, décline son identité et dépose l’enveloppe dans l’urne.

Région N°4 : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon : Elu : Gabriel Sandwidi

« Tout se passe bien depuis ce matin et nous sommes contents du déroulement du scrutin », confie Ambroise Bassolet, délégué sortant ayant décidé de « laisser la place aux jeunes », et membre du Comité d’organisation mis en place le 3 juin. Dehors, dans la salle d’accueil de l’ambassde, les électeurs discutent en petits groupes, pendant que certains candidats, téléphone collé à l’oreille, continuent de mobiliser leurs potentiels soutiens.

« Franchement, je suis surpris par la mobilisation des gens, je ne pensais pas que c’était une affaire aussi sérieuse que ça », confie, frileux, Dieudonné Kaboré. Candidat sortant, Sibiri Nabaloum est aussi un peu surpris par l’engouement que ces élections suscitent et si « tout ce monde est là, c’est aussi parce que les débats étaient chauds sur Lefaso.net », croit-il savoir.

Région N°5 (Rhône-Alpes, Provence-Alpes Cote d’Azur, Auvergne, Corse), Elu : A. Paszisnewendé Yougbaré

L’heure de fermeture du bureau de vote prévue à 17h, est scrupuleusement respectée, au grand désarroi de deux électeurs arrivés avant et qui s’étaient accordés quelques minutes de causerie avec des amis ! A 17h07, le dernier votant déjà dans la salle accomplit son devoir. Le compteur de l’urne affiche 289 votants. On débarrasse la table des bulletins restants. La partie la plus angoissante du scrutin, le décompte des voix, peut commencer. Les huit candidats prennent place face aux membres du bureau. Sous le regard discipliné et attentif du public, on vérifie d’abord que le nombre de votants correspond au chiffre affiché sur le compter de l’urne. Le président du Comité d’organisation et les autres scrutateurs s’y collent. Au bout de cinq longues minutes de comptage, le résultat est bon.

Région N°6 (Champagne-Ardenne, Alsace-Lorraine, Franche-Comté), Elu : Paul Kéré

Applaudissements dans la salle. Le dépouillement peut commencer. Le nom du candidat inscrit sur le bulletin est lu à haute voix et présenté au public. Un silence de cimetière saisit la salle.
Au tiers du dépouillement, quatre noms se détachent, mais le suspense reste total. Au 3/5e, un trio se dessine, mais l’ordre reste incertain. Le dépouillement terminé, on compte les voix obtenues par chaque candidat. Les résultats peuvent alors être communiqués à l’assistance. A 18h37, le président du Comité d’organisation, Jacques Batiéno prend la parole. Tout le monde se met debout. Il rappelle que le scrutin est à un tour et annonce que seuls les trois premiers ayant obtenu plus de voix sont déclarés élus.

Comme pour prolonger l’insoutenable suspense, il racle sa voix, ajuste ses lunettes, puis proclame élus les candidats, Judicaël Compaoré, Sibiri Nabaloum et Philippe Traoré. La salle explose. Cris de joie, embrassades, Youyous pour les uns, déception et grise mine pour les autres. Néanmoins, dans un esprit de faire Play sportif, les perdants félicitent les nouveaux délégués.

Sceptique sur la transparence du scrutin, une dame proteste mollement : « Y a Zambo », c’est-à-dire en mooré, « il y a quelque chose de pas juste dans ces élections ». Un avis bien singulier d’autant que le scrutin s’est déroulé sans entraves, sous le regard de nombreux personnes présentes et qu’aucun candidat n’a émis la moindre réserve sur la sincérité du vote. Certes, de faux électeurs venus de Bordeaux ont été repérés et refoulés alors qu’ils tentaient de voter, et le footballeur Hamadou Kassi Ouédraogo, habitant à Beauvais, dans le département de l’Oise, a réussi à tromper la vigilance des membres du bureau et a voté, mais ces incidents mineurs suffisent-ils à remettre en cause la crédibilité du scrutin ?
Le nouveau bureau du CSBE France qui sera constitué sera à l’image du précédent : 100% masculin, les deux candidates, Raviigi Belemsagha et Lucie Bambio, n’ayant obtenu que de maigres scores, respectivement, 5 et 13 voix.

Déçue mais pas découragée, Lucie Bambio a pris déjà rendez-vous pour 2015 et souhaité que la prochaine fois, « on songe à appliquer aussi le quota genre de 30% comme pour les élections au pays ». Dans la foulée, le Comité d’organisation a procédé au dépouillement des votes des autres régions qui lui ont été envoyés par courrier et par Internet. Et proclamé les résultats, en attendant d’éventuels recours.

Région N°2 (Nord Pas-de-Calais, Haute Normandie, Basse Normandie, Picardie) Elu : Désiré Tapsoba

En sourdine durant la campagne, les résultats du scrutin ont incité certains à s’interroger, auprès de Lefaso.net sur la pertinence du vote des étudiants aux élections des délégués du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger. « Est-ce normal de mettre sur un pied d’égalité le vote d’un étudiant qui sait qu’il va rentrer définitivement en octobre et le vote d’un travailleur qui est là pour longtemps ? », interroge, sous a anonymat, un compatriote résidant en province.

Manifestement, les voix des étudiants semblent s’être massivement portées sur les candidats Judicaël Compaoré et Philippe Traoré et leur ont permis de faire la différence face aux autres concurrents. Le premier réside toujours à « Fessart » la maison des étudiants située dans le 19e arrondissement de Paris, le second l’ayant quittée il y a peu. Reste que le décret du ministère des Affaires étrangères fixant les critères d’éligibilité des candidats ne fait pas de distinction entre étudiants et travailleurs expatriés : « Est éligible, tout Burkinabè âgé de 21 ans au moins, justifiant d’un séjour d’au moins deux ans dans le pays de résidence et jouissant de tous ses droits civiques ».

Joachim Vokouma

Lefaso.net


RESULTATS

REGION 1 - Ile de France :
1 – COMPAORE W Judicaël Aymar
2 – NABALOUM Sibiri
3 – TRAORE Philippe

REGION 2  :
TAPSOBA Désiré

REGION 3 :
NIKIEMA G. Paul Roger

REGION 4  :
SANDWIDI Gabriel

REGION 5 :
YOUGBARE Antoine Pazisnewende

REGION 6 :
KERE Paul

REPARTITION :

REGION 1 : Île-de-France, Centre, Bourgogne, Outre-mer : 3 délégués.

REGION 2 : Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Basse-Normandie, Picardie : 1 délégué

REGION 3 : Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Limousin : 1 délégué.

REGION 4 : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon : 1 délégué

REGION 5 : Rhône-Alpes, Provence-Alpes, Côte-d’Azur, Auvergne, Corse : 1 délégué

REGION 6 : Champagne-Ardenne, Alsace – Lorraine, Franche-Comté : 1 délégué

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Vos commentaires

  • Le 11 juillet 2012 à 08:26, par Tiéfotiè En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    C’est bien beau tout ça mais il reste à révendiquer le droit de vote des Burkinabè de l’étranger aux scrutins nationaux ; que cela soit enfin une réalité. N’est-ce pas qu’ils viennent de démontrer leur capacité à organiser convenablement et dignement des élections sans contestation. Alors, songeons y.

  • Le 11 juillet 2012 à 09:19 En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    C’est pas ça le problème !La candidat Compaore ne devrait même pas se presenter. Le commuté devrait en aucun cas valider sa candidature.Comment , on peut résider à Corrèze , et vouloir ou pouvoir défendre soit disant les burkinabé de Paris Je suis désolée mais c’est pas vrai . Man nagai ka zambo ye .sid balla

    • Le 11 juillet 2012 à 13:01, par L’enfant du NAYALA En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

      C’est au Ministère des Affaires Etrangères de décider du vote des étudiants BURKINABE à l’etranger. Les étudiants ont les mêmes droits que tout BURKINABE qui a la majoriyé légale. Je ne vois pas en quoi on doit les écarter. Aussi rien ne prouve que l’étudiant est là pour 1 ans 2 ans ou une durée T... L’elu COOMPAORE est légitime. Il est étudiant et il capitalisé plus de vote que tous les autres candidats dans tous les régions ; cela veut dire que sans les étudiants cette élection serait aussi nulle en terme de participation que celle des années précedentes.
      Si Mr COMPAORE a un titre de séjour delivré par la préfecture de PARIS, personne ne peut remettre en cause son lieu de résidence. Il y’a des gens qui travaillen à Londres mais qui resident à paris ou qui résident en province et travaillent à Paris. Le lieu de travaille ne determine en aucun cas le lieu de résidence

  • Le 11 juillet 2012 à 09:57, par Gringo En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Mes félicitations à tous les candidats élus, mais suis déçu d’avec le comité de pilotage sur le cas de Judicaël, qui a été élu. La question que je me pose est la suivante :
    1. Est-ce légitime pour un étudiant d’être candidat si nous savons qu’il est là pour un temps T, et qu’il est en principe appelé à retourner au bercail après ses études ? en d’autres termes si Judicaël a une adresse à Fessart c’est qu’il est toujours Étudiant et par conséquent ne devait pas être éligible. Puisqu’un étudiant n’est pas toujours stable dans son parcours.
    2. S’il est en temps plein en Corrèze, donc il ne devait pas se présenter en région 1.
    c’est bien beau qu’il soit élu, Bravo !!!!!!!!!! cela montre à quel point la jeunesse ne veut plus rien lâcher et veut la changement. Bravo Judicaël j’ai rien contre toi mais j’adresse un carton rouge au comité de pilotage qui n’a pas été vigilant ou qui a été laxiste dans la validation des candidatures.
    J’espère pour 2015 les choses vont être autrement surtout que le comité n’a pas accepté cette année les procurations.

    • Le 11 juillet 2012 à 11:44 En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

      Mais monsieur vous avez une haine viscérale contre ce monsieur COMPAORE. Pour une fois prenez de la hauteur les burkinabè ont voté et l’ont élu respecter leur choix aumoins. Maintenant consernant les etudiants vous n’aimez pas les etudiants ou quoi ? si c’est pas un etre naif personne ne peut dire de nos jour ou il sera dans 3ans avec tous ces licencements et cette crise.

      C’est des gens comme vous qui ont été à la manoeuvre en cote d’ivoire avec des "et/ou" laissé sa tous les Burkinabè etait eligible il faut resider en france. Je vous demande de ne pas vous laissé aveugler par la haine et souhaiter bonne chance à tous les deleguer élu.

      PS : il fallait vous présenter GRINGO vous alliez etre battu platement surrement LOL.

    • Le 11 juillet 2012 à 12:59, par L’oeil percé au gringo fou En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

      Mais monsieur vous avez une haine viscérale contre ce monsieur COMPAORE. Pour une fois prenez de la hauteur les burkinabè ont voté et l’ont élu respecter leur choix aumoins. Maintenant consernant les etudiants vous n’aimez pas les etudiants ou quoi ? si c’est pas un etre naif personne ne peut dire de nos jour ou il sera dans 3ans avec tous ces licencements et cette crise.

      C’est des gens comme vous qui ont été à la manoeuvre en cote d’ivoire avec des "et/ou" laissé sa tous les Burkinabè etait eligible il faut resider en france. Je vous demande de ne pas vous laissé aveugler par la haine et souhaiter bonne chance à tous les deleguer élu.

      PS : il fallait vous présenter GRINGO vous alliez etre battu platement surrement LOL.

    • Le 11 juillet 2012 à 15:20, par AKILIMASSA En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

      Gringo tu as mis le doigt sur les questions que bcp se posent ! ( ce n’est pas de la haine - loin de là - )Bref les élection sont passées ! félicitations aux Docteurs et à Nabaloum !
      veillez à travailler de concert ! vous avez trois pour donnez raison ou tord à vos electeurs

  • Le 11 juillet 2012 à 10:33 En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    A quoi serve t il ?

  • Le 11 juillet 2012 à 11:04, par bilgo En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    la voie des burkinabés a encore triomphé une fois de plus. fellicitaion a tous les candidats élus. vous etes le fruit d’une confiance que les burkinabés on mis en vous et nule personne, mis a part les envieux, les désespérés de leadership et les haineux, ne peuvent le contester.
    je vous invite aux taches qui vous sont dès à présent obligatoire
    les Burkinabés qui vous ont élus attendent beaucoups de vous.
    Courage et bonne chance

    • Le 11 juillet 2012 à 11:35 En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

      De grâce, M. Issa SORY (à qui je tire mon chapeau pour sa rigueur pendant le scrutin et aux autres membres du comité d’organisation) était juste un simple observateur du scrutin et non le président du comité ; l y a représenté le MBDHP. Juste relever une erreur.

  • Le 11 juillet 2012 à 11:20, par sread En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Mes félicitation à tous les candidats.
    Je pense qu’il est tout à fait normal de considérer le vote ou la candidature des étudiants de l’extérieur au m^me titre que les travailleurs ; en effet, rien ne dit que l’étudiant rentrera immédiatement au pays après la fin de ses études, et rien ne dit que le travailleurs ne rentrera pas six mois après les élections suite à un évènement donné.
    L’étudiant est bien le future travailleur. encore plus que pour le candidat "Judicaël" dont il est question est un médecin en fin de spécialisation et non un étudiant de première ou deuxième année.

    Les jeune se sont retrouvé en ces étudiants, quoi de plus normal.

  • Le 11 juillet 2012 à 11:39, par L’oeil. En réponse à : Félicitations aux nouveaux délégués

    L’objet de la polémique...

    Nous avons voulu attirer l’attention et nous avons été traités de tous les noms d’oiseaux, pire un appel solennel et même des invites à des débats qui n’ont pas raison d’être.
    Il a été question de médisance ou de propos diffamatoires émanant de nos écrits. Il nous a même été demandé quel droit nous nous accordons pour juger de la crédibilité des candidats.
    Nous avons dit " avoir perçu une entorse à ligne de conduite et nous la dénonçons, tout en reconnaissant que parce qu’ " humain" que " perfectible".

    La polémique est passée, les élections se sont bien déroulées.Mes sincères félicitations aux nouveaux délégués et du courage aux autres candidats.

    Pour ceux également, qui ont cru que nous nous acharnions sur des candidats, nous avons eu l’occasion de rappeler que " le CSBE est une émanation du ministère des Affaires étrangères, pour soit dit en passant fait pour la diaspora sans la diaspora." Et M. Vokouma vient de si bien le souligner en ce qui concerne le décret d’éligibilité par exemple (...le décret du ministère des Affaires étrangères fixant les critères d’éligibilité des candidats ne fait pas de distinction). Ceux qui sont à l’extérieur connaissent mieux les réalités que ceux qui sont dans les bureaux climatisés à Ouaga. D’ailleurs, c’est le rôle des délégués CSBE d’être la bonne interface entre la diaspora et l’administration. Nous connaissons comment les préfectures stressent certaines personnes.

    Nous avons par la même occasion appelé des personnes ressources à nous éclairer sur le rôle exact de ce Conseil des burkinabè de l’extérieur :" CSBE, quels intérêts pour la diaspora ? Rôles et limites" afin de mettre tout le monde au même niveau de compréhension.
    Ceci pour dire que le fond nous intéresse également.

    Les débats d’idées et les points de vues donnés ne sont pas synonyme d’inimité en toute honnêteté. L’époque des béni oui-oui est révolue (c’est ce que nous avons cru, jusqu’à ce que les étudiants nous prouvent le contraire).

    L’occasion est maintenant donnée aux nouveaux délégués de mettre en oeuvre les programmes si bien élaborés.

    Encore une fois félicitation aux nouveaux délégués et courage dans la mise en oeuvre des programmes d’action.

    L’oeil.

  • Le 11 juillet 2012 à 11:49, par Salomon Barry En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    La campagne est terminer maintenant nous les burkinabè de france demandons de laisser nos élus travailler ceux qui veullent continuer la campagne il vaut aller au burkina il y’a les elections couplé.
    Bonne chance au délégués élus et je les assures de mon soutient.
    vive la democratie !

  • Le 11 juillet 2012 à 12:24, par M. X En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Très bien, on attend aussi profiter de l’expérience de certaines personnes comme Philippe que je connait bien à l’UO. en sont temps il a valider en une année 2 années universitaire (en médecine et en bio). vivement que nos autorités soit reconnaissant envers ce genre de personnes afin qu’ils rentrent travailler au pays. ils sont tellement nombreux ces crânes qui tournent à l’étranger !

  • Le 11 juillet 2012 à 15:52, par Sitnaba En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Bonjour la communauté !
    Bravo à tous les elus et j’espère qu’ils travaillerons pour le rayonnement de notre cher Faso et surtout pour les burkinabé residant en france et non pour eux même.
    Pour revenir à la situation du sieur Compaoré ! personne n’est contre lui mais j’aimerai bien apporté ma contribution. Monsieurs Compaoré est fière de travailler comme medecin à temps plein en corrèse donc perçois un bon salaire !!! alors que fait il à FESSART qui est reservé aux etudiants boursier et à ceux n’ayant pas de moyen. Je pense que le Seiur compaoré a les moyens de se payer un loyer puisqu’il travail à temps plein ; pourquoi alors occuper une place à FESSART qui pourrait servir à un etudiant qui n’a pas assez de moyen financier ?
    Je me pose des questions consernant la gestion de fessart car on retrouve souvent des personnes qui ne devrait pas être à FESSART. Si Mr COMPAORE veux briguer son mandat dans la justice, en tant que medecin il doit ceder sa place à un etudiant. Je connais le salaire d’un medecin temps plein aux urgences alors il peut se loger à moins qu’il ne veut faire des economies au detriment des autres !! ce qui est regretable.
    Je lui souhaite bon courage et qu’il pense à quitter FESSART si non l’histoire lui donnera tort.

  • Le 11 juillet 2012 à 17:13 En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Bonjour,
    Je voudrais féliciter Mme Savadogo Rasmata, Mr Sory Issa et une 3ème personne (dont je ne connais pas le nom) qui ont prêté main forte au comité et ont tenu avec rigueur le bureau de vote de Paris.
    A la vue de ses trois personnes, nous avons été nombreux à être rassurés.
    Bravo à tous

    Marie

  • Le 11 juillet 2012 à 17:59, par Tiraogo En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Bonjour à tous,
    quelqu’un peut-il me renseigner sur le nombre de Burkinabè dans la région 6 en droit de voter, et le nombre de participants à ces élections ? Combien de bureaux de vote y-a-t-il eu et dans quels centres ? Loin de vouloir vous embêter, j’aimerai juste en savoir avant d’envisager des propositions d’améliorations : notamment demander l’augmentation du nombre de candidats pour cette région. J’attends cette réponse du Fasonet. Merci et à bientôt

  • Le 11 juillet 2012 à 22:11, par Bambio lucie En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Bonjour !tout d’abord je remercie le fasonet,les internautes et tous les candidats qui ont participé à l’élection du CSBE.mes félicitations vont particulièrement aux trois élus et je leur souhaite un bon mandat.Je reste disponible pour la bonne marche du CSBE en tant que Burkinabè vivant en France.Je termine en disant un grand merci à tous ceux qui m’ont porté leur confiance par leur vote, intervention sur le net,par mails,appels ou autres.Excellente journèe et vive le Burkina émergent pour un faso meilleur.Lucie BAMBIO

  • Le 12 juillet 2012 à 15:44, par Ange En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    ce qui m’étonne moi c’est l’absence de femme parmi tous. Pourquoi ? Ne sont-elles pas capable ?

  • Le 18 juillet 2012 à 22:51, par AKENDENGUE SAINT-MAUR En réponse à : Diaspora : Le nouveau visage du CSBE France

    Mon Message de Felicitation.
    A PAUL KERE ET PAUL ROGER NIKIEMA.
    Je ne pouvais rester insensible à cette grande occasion. Le nouveau visage du CSBE France.
    Pour la Région N°6 (Champagne-Ardenne, Alsace-Lorraine, Franche-Comté), Elu : Paul Kéré
    Pour la ( Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Limousin) Elu : Paul-Roger Nikièma
    Délégués du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger de France (CSBE)

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