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PROGRAMME SPÉCIAL DE CRÉATION D’EMPLOIS : Une grande implication des gouverneurs est attendue

Publié le mardi 10 juillet 2012 à 00h28min

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Au cours d’un conseil d’orientation du Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes, tenu le 10 juillet 2012 à Ouagadougou, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a demandé aux gouverneurs des régions, réunis pour la circonstance, un plus grand engagement et une plus grande implication dans la mise en œuvre et le succès de ce programme du gouvernement burkinabè.

A l’effet de permettre une mise en œuvre plus efficiente du Programme spécial de création d’emplois (PSCE), de nouvelles orientations ont été données à l’issue d’une rencontre entre le Premier ministre et les 13 gouverneurs de régions, le 10 juillet 2012 à Ouagadougou. Il s’agit de la poursuite des activités de placement des jeunes et leur mise en position de stage et la formation à l’ entreprenariat de façon déconcentrée, l’organisation dans les meilleurs délais, par les différentes communes, des activités à haute intensité de main d’œuvre.

De même, il y a la formation à l’entreprenariat avicole, au cours de ce mois de juillet de 10 jeunes par commune, le renforcement de la procédure pour l’acquisition de la petite technologie de transformation et de conservation et des plateformes multifonctionnelles pour les femmes, l’accélération de la mise à la disposition des moyens financiers des acteurs pour plus d’efficacité sur le terrain.

Ces nouvelles orientations sont apparues nécessaires, au regard des difficultés que rencontrent les acteurs de la mise en œuvre du PSCE sur le terrain, depuis son lancement, il y a quelque 5 mois. Elles sont essentiellement, liées à la longue procédure de décaissement des ressources budgétaires de l’Etat et à un déficit d’information et de communication. Pour sa part, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a indiqué que le gouvernement prendra les dispositions idoines pour lever les goulots d’étranglement.

Aux gouverneurs de régions, acteurs- clés de la mise en œuvre du PSCE, le chef du gouvernement a demandé un engagement sans faille et une plus grande implication, en synergie avec tous les partenaires, afin d’offrir toutes les opportunités d’emplois aux jeunes. « D’une part, il vous faudra développer toutes les énergies nécessaires à renforcer et améliorer l’information et la sensibilisation des acteurs des structures déconcentrées et décentralisées, en vue de leur implication maximale, tant pour identifier et offrir des opportunités aux jeunes que pour contribuer à l’information et à la mobilisation.

D’autre part, votre engagement doit porter sur l’information optimale des groupes-cibles bénéficiaires que sont les jeunes et les femmes dans vos régions respectives », a expliqué le Premier ministre aux gouverneurs, par ailleurs présidents des comités régionaux de suivi du PSCE. Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Achille Tapsoba, a salué le partenariat déjà entretenu avec les gouverneurs qui a permis les quelques avancées et compte toujours sur la disponibilité des premiers responsables de régions. « Nous réitérons notre attachement en matière de coordination et nous vous assurons de notre disponibilité », a ajouté le ministre Tapsoba.

Mis en place par le gouvernement en novembre 2011 et lancé en mars 2012, le PSCE a pour objectif de contribuer à réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes. Sa mise en œuvre devrait générer 54 209 emplois, créer 10 000 occupations et former 45100 jeunes diplômés et ruraux en moyenne par an.
Et les bénéficiaires sont les jeunes diplômés, les jeunes déscolarisés et non scolarisés, les jeunes urbains et ruraux, les femmes, les petites et moyennes entreprises. D’un coût annuel d’environ 11 milliards de FCA (budget de l’Etat), le PSCE est étalé sur trois ans (2012 - 2014) et intervient dans les 13 régions du Burkina.

Gabriel SAMA & Mamadou DEMBELE (stagiaire)

Sidwaya

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