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INSTALLATION DE L’UPC DANS LES HAUTS-BASSINS : Zéphirin Diabré salue la médiation de Blaise Compaoré dans la crise malienne

Publié le mardi 10 juillet 2012 à 00h43min

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L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a installé samedi 7 juillet 2012, ses correspondants pour les Hauts-Bassins et la commune de Bobo-Dioulasso. Devant des militants assoiffés de changement, Mahamoudou Ivo et René Sanou ont promis de faire rayonner cette formation politique dans la région.

Les correspondants de l’UPC dans la région des Hauts-Bassins, Mahamadou Ivo et dans la commune de Bobo-Dioulasso, René Sanou ont été installés le samedi 7 juillet dernier. Ces nominations, selon le président du parti Zéphirin Diabré, ne leur confèrent pas un pouvoir, mais du travail à abattre : superviser les activités du parti du « développement mieux partagé », dans la région et assurer la conquête de l’électorat. Le correspondant régional, Mahamadou Ivo, par ailleurs professeur d’histoire et de Géographie a estimé que la réussite de sa mission demande une union des militants, avec lesquels il compte travailler pour une victoire du parti dans les échéances électorales de décembre prochain.

Les jeunes, les femmes et les anciens ont marqué leur attachement pour les projets politiques de l’UPC, qui, à les entendre, représente leur espoir : quitter le chômage, accéder aux crédits et la formation, dans une société de justice et de démocratie. Les anciens de leur côté ont promis des conseils pour guider le président du parti, tandis que les jeunes ont rejeté les préjugés portés sur eux : « les jeunes de Bobo-Dioulasso ne savent que boire le thé. Ils ne veulent pas travailler. Les jeunes sont-ils différents de ceux des autres régions ? », s’est interrogé Mohamed S. Koné.

Ce jeune militant de l’UPC s’est insurgé contre la délocalisation des industries de la cité de Sya vers d’autres villes. Conséquences selon lui, beaucoup de jeunes bobolais sont aujourd’hui au chômage, et la ville a perdu son appellation de capitale économique. Pour relever le défi du développement, Zéphirin Diabré compte restaurer la démocratie. Cela passera par la réorganisation administrative et politique. Le parti va reconquérir les valeurs culturelles, en se fondant notamment sur l’éducation. « C’est la clé de voûte de tout développement », a fait comprendre M. Diabré.

La sécurité des biens et des personnes, la santé, l’emploi des jeunes sont entre autres des priorités de l’UPC. La rencontre a également été une occasion pour Zéphirin Diabré de demander à chaque militant, un sacrifice personnel, afin que sa formation politique remporte les 2/3 des élus de l’Assemblée nationale. Le premier responsable de l’UPC s’est dit par ailleurs prêt à collaborer avec d’autres partis pour la conquête du pouvoir. Mais pas avec le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), « dont la « maison brûle et dont les militants sont entrain de partir ».

Rabalyan Paul OUEDRAOGO (ouedraogorabalyan@yahoo.fr)


Zéphirin Diabré à propos de la médiation de Blaise Compaoré dans la crise malienne

« J’estime que c’est un honneur pour le Burkina Faso chaque fois que notre pays, à travers son président, est sollicité pour apporter la paix dans un pays où ça brûle. Du point de ce principe, on ne peut que se réjouir de la confiance qui a été placée en lui dans ce domaine et l’encourager à ce qu’il aide les Maliens à trouver une solution à leur problème. Ceux qui l’ont mandaté sont plus aptes que nous à juger la manière dont il conduit le travail qu’on lui a confié. Nous sommes des observateurs qui attendent de voir le résultat, qui est que le Mali recouvre son intégrité territoriale et la démocratie. On ne souhaite pas la même situation pour le Burkina Faso. Le Mali était présenté comme une démocratie modèle. Ça veut dire qu’aucun pays n’est à l’abri de soubresaut tragique. Il faut souhaiter que l’histoire nous épargne ça. Où que lorsque ça arrive, le sens du sursaut national, de l’unité fasse que vous puissiez rapidement faire face à la question et à la difficulté ».

Propos recueillis par RPO

Sidwaya

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