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RETRAITÉS DE LA PRESSE CHEZ LE PREMIER MINISTRE : L’amélioration du statut des journalistes en vue

Publié le lundi 9 juillet 2012 à 01h49min

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L’Association des retraités de la communication et de l’information du Burkina Faso (ARCI-BF), en compagnie de l’actuel ministre en charge du département et ses prédécesseurs, s’est rendue à la résidence du chef de gouvernement, Luc Adolphe Tiao, le 5 juillet 2012. Il s’est agi de le féliciter pour sa nomination et de l’encourager, pour qu’il réussisse la mission que le chef de l’Etat lui a confiée.

Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, continue de recevoir les félicitations et les encouragements de ses compatriotes. Cette fois, c’est l’Association des retraités de la communication et de l’information du Burkina Faso (ARCI-BF), renforcée par une délégation de l’actuel ministre en charge du département et ses devanciers, qui lui a témoigné son soutien, le 5 juin 2012 à Ouagadougou. Pour le président de l’ARCI-BF, Jean Modeste Philippe Ouédraogo, c’est la profession qui a été honorée par le président du Faso en nommant Luc Adolphe Tiao à la tête du gouvernement, Béatrice Damiba, au Conseil supérieur de la communication (CSC) et Baba Hama, au ministère de la Culture et du Tourisme.

« Tout cela fait que nous sommes assez fiers et on tenait à le traduire depuis longtemps, mais c’est aujourd’hui que le Premier ministre, très chargé, a eu le temps de nous recevoir », a-t-il dit. Et le chef du gouvernement de souligner qu’il est heureux de constater que ses aînés partagent avec lui la lourde charge qui pèse sur ses épaules avant de souhaiter qu’ils se rencontrent régulièrement afin qu’il bénéficie de leur sagesse. Pour preuve, il a indiqué qu’il est attentif à toute suggestion que l’ARCI-BF peut lui faire sous la forme qui lui convient. Il a expliqué qu’il les a côtoyés lorsqu’il était journaliste, qu’il sait aussi ce qu’ils valent.

Puis d’avancer qu’ils ont suffisamment d’expériences qu’ils peuvent mettre au service de leurs cadets et de la profession. A son niveau, il a fait comprendre qu’il a œuvré à ce que des projets de loi soient adoptés en faveur de la profession. Il a cité l’exemple de la dépénalisation des délits de presse où il a dû convaincre ses collègues du gouvernement. Luc Adolphe Tiao a confié qu’il va continuer dans cette lancée, afin d’améliorer le statut des journalistes qui exercent un métier « très » exigeant, « très » difficile et « très » ingrat. Raison pour laquelle : « je pense qu’il est bon que nous puissions trouver le minimum de moyens pour que les animateurs des médias, dans leur ensemble, puissent travailler dans de meilleures conditions », a souligné M. Tiao.

Il a en outre déclaré que la création de l’Association des retraités de la communication et de l’information du Burkina Faso (ARCI-BF) est une bonne initiative, dans la mesure où elle va permettre à ceux qui ont travaillé et validé leurs droits à la retraite d’être actifs et d’échanger leurs idées. Tout en marquant sa disponibilité à accompagner la structure, il a reconnu qu’il est indispensable que ses responsables la viabilisent, de sorte qu’elle absorbe du sang neuf avec l’arrivée des nouveaux admis à la retraite, chaque année. Ainsi, il a exhorté qu’elle doit aller au-delà des activités récréatives, des retrouvailles amicales pour imaginer, initier des occupations valorisantes.

Il a, à son tour, encouragé les membres de l’association, en révélant qu’ils sont engagés dans une dynamique « sans doute, l’une des meilleures voies ? » pour cultiver la solidarité professionnelle et humaine. Le président de l’ARCI-BF, Jean Modeste Philippe Ouédraogo, a invité les ouvriers de la plume et du micro en activité, qu’il a désignés comme de futurs retraités, à renforcer la structure. Il a affirmé qu’elle est ouverte, sans exception, aux travailleurs des organes de presse publics et privés.

Adama BAYALA (badam1021@yahoo.fr) et Issiaka NANA
(Stagiaire)

Sidwaya

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