LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

Publié le mardi 19 juin 2012 à 01h36min

PARTAGER :                          

La journée du mercredi 06 juin 2012 a été mouvementée à Karpala et sur l’axe menant à l’échangeur de Ouaga 2000. Une foule manifestait son mécontentement suite à la mort d’une fille de 14 ans du nom de Aïcha Tassembédo, tuée par une balle dans la tête par un militaire du Régiment de sécurité présidentielle. L’auteur de ce drame serait aux arrêts pour les raisons de l’enquête. Mais les circonstances du drame soulèvent plus de questions qu’elles n’y répondent.

L’ambiance était électrique à Karpala. Jeunes, femmes et personnes âgées se sont massées autour de la cour où a lieu le drame. L’indignation était générale pour deux raisons. La première, les principaux concernés, les parents de la victime n’ont été informés de la mort de leur fille que pratiquement en milieu de journée pour un drame qui s’est déroulé au cours de la nuit. La deuxième raison, ce sont les circonstances du drame.

De temps à autre, le ton monte dans la foule entre d’une part, certains hommes qui laissent entrevoir qu’il est préférable de s’atteler à creuser la tombe et d’autre part les femmes et les jeunes pour qui aucun ne mettra le pied au cimetière s’ils ne savent pas exactement les circonstances exactes de la mort de la fille. Les femmes menaçaient d’incendier la cour où le drame s’est produit. La cour en question est un célibatorium de 4 maisons aux portes vitrées et alignées à gauche. A droite, il y a une grande maison inachevée.

La deuxième maison de cette cour, fermée, comme d’ailleurs toutes les autres, est envahie par la foule. C’est à l’intérieur que le drame se serait produit. Une ouverture sur la vitre à moins d’un mètre de hauteur du sol nous est présentée comme ayant étant provoquée par la balle qui a atteint mortellement Aïcha. Un autre impact sur la maison en construction nous est également présenté comme le lieu où la balle assassine a terminé sa trajectoire mortelle. Un objet anodin nous a été également présenté : la poubelle. Outre des ordures, il y a du sable qui aurait servi à débarrasser la cour des traces du drame, notamment du sang de la victime. Le père de la victime n’a pas pu échanger des mots avec nous.

A l’entame de la conversation, ses sanglots nous ont amené à arrêter l’entretien. C’est l’oncle de Aïcha, Tassembédo Lassané qui s’est exprimé. Selon ses dires, dans la matinée, l’iman et les vieux du quartier ont demandé à les rencontrer. Ils y sont allés et ont trouvé des militaires sur place. Ils ont été informés du drame. Ils y ont été également informés que la gendarmerie a fait le constat et le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. La famille de la victime a protesté contre le fait qu’elle soit informée maintenant. Elle a exigé d’être conduite sur le lieu du drame pour qu’on lui explique comment le drame a pu se produire. Ce qui fut fait.

La scène du drame

Selon les informations recueillies, le film du drame serait le suivant : Aïcha Tassembedo une élève de 14 ans en classe de 5ème au complexe scolaire le Rônier travaille comme domestique chez un militaire du Régiment de la sécurité présidentielle. Elle travaillait comme aide nourrice auprès de la femme du militaire voilà près de trois jours. Bien que ses parents habitent dans le même quartier, elle dormait chez ses employeurs. Dans la nuit du mardi 05 à mercredi 06, vers 2 heures du matin, Aïcha serait sortie pour se soulager. Le militaire qui se plaignait de recevoir des visites de voleurs, aurait entendu des bruits. Il a demandé qui est-ce. Mais la fille n’avait pas repondu. C’est alors qu’il aurait allumé la lumière et croyant à un voleur, il aurait tiré avec son arme. La balle aurait touché mortellement Aïcha, brisant la vitre de la porte à une hauteur de moins d’un mètre du sol avant de finir sa course sur la maison en construction.

La brigade de gendarmerie de Kossyam aurait donc été alertée. Au cours de la même nuit, elle se serait déplacée pour faire les constats d’usage. Cependant, à en croire les informations que nous avons pu recueillir, les limiers de la recherche auraient fait leur constat à huit-clos. Les parents de la victime dont le domicile ne peut être ignorée par les employeurs n’ont même pas été informés. Après le travail de la gendarmerie, le service des pompes funèbres, Burkina SEP a transporté le corps pour la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo vers 4 heures du matin. Après le levé du jour, le militaire à l’origine du drame avait pris contact avec un de ses voisins. Il aurait été en compagnie d’autres militaires, probablement sa hiérarchie et ses parents. Leur objectif etait de pouvoir rencontrer les vieux du quartier afin de les tenir informer du décès de la jeune fille afin qu’ils puissent à leur tour informer les parents de la victime.

Morte d’une balle dans la tête tirée à moins d’un mètre au sol

Pour les parents de la victime et la foule massée sur le lieu du drame, si c’est la balle qui a brisé la vitre de la porte et a fini sa course dans la maison en construction, qui a atteint leur fille, il n’y a pas lieu qu’elle décède. Elle aurait été blessée à la jambe.

Les explications sur le drame n’ont donc pas convaincu la population en colère qui a occupé l’axe menant à l’échangeur de Ouaga 2000.

Pendant que les jeunes manifestaient dans la rue, à la morgue de l’hôpital Yalgado, une délégation de la famille de la victime s’y est rendue pour voir le corps. Elle était accompagnée de deux gendarmes. Ce ne fut pas facile, tant ont été les rebondissements et l’entrée de nouveaux acteurs telle une scène de théâtre à plusieurs actes.

Acte 1 : l’agent de service fait savoir à la délégation de la famille que le corps est dans la chambre froide. Comme la climatisation est défaillante, la chambre ne peut être ouverte pendant longtemps, sinon le corps risque la décomposition. Par conséquent, il est demandé à ceux qui connaissent bien la victime de venir l’identifier.

Acte 2 : l’agent ouvre la chambre. Le corps est couvert d’un pagne. Seule la tête est visible. La famille insiste pour voir le corps en entier et sans sa couverture. Mais l’agent refuse en avançant les risques de décomposition du corps. La famille insiste. Il referme la chambre.

Acte 3 : face à l’insistance de la famille, l’agent dit aller en référer à sa hiérarchie.

Acte 4 : après quelques minutes, l’agent revient accompagné d’un monsieur qui serait son supérieur. Ce dernier avance les mêmes arguments que l’agent. Mais la famille maintient son intention de voir en entier le corps de leur fille.

Acte 5 : L’un des gendarmes informe leur commandant de la situation. Celui-ci dit d’entamer des négociations si cela est possible.

Acte 6 : la solution suivante est proposée à la famille : le corps sera exposé en entier à la condition qu’après cela, elle emporte le corps. Refus de la famille qui veut également une autopsie.

Acte 7 : la délégation est informée que les autorités de la mairie de Bogodogo sont en route pour la morgue.

Acte 10 : les négociations aboutissent. Il est décidé d’exposer le corps. En apparence, il n’y a pas de traces de violence sexuelle sur la victime. Sur le côté gauche de la tête, une blessure est visible et serait la cause du décès de la fille. En apparence donc, la petite Aïcha est morte d’une balle dans la tête, tirée de l’intérieur d’une maison suivant une trajectoire de moins d’un mètre du sol.

Acte 11 : les autorités municipales font leur entrée à la morgue. Elles constatent le corps sans vie de la fille.

Acte 12 : la délégation de la famille est partagée entre laisser le corps à la morgue et commencer à se mobiliser pour le cimetière ou emporter le corps.

Acte 13 : certains exigent une autopsie, car pour eux, seule une autopsie pourrait dire véritablement la cause du décès de la fille.

Ce fut donc une journée chaude à Karpala ce mercredi 06 juin. Aux explications données, on ne peut que se demander ce qui s’est réellement passé dans la nuit du mardi à mercredi. Il faut également expliquer comment la balle qui a atteint la tête de la petite fille a fini sa course dans un mur. Y a-t-il eut plusieurs coups de feu ? (Lire encadré). Le plus stupéfiant, c’est tout le temps mis avant d’informer la famille de la victime. En somme, il y a encore des points d’ombre à élucider dans cette affaire.

Par Jean-Paul BAMOGO


La difficile autopsie du cadavre

L’autopsie du corps de Aicha demandée par sa famille dans le seul but de déterminer les circonstances exactes de sa mort, devrait avoir lieu le jeudi 07 juin 2012 à 18h à la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. A l’heure de l’autopsie, les médecins commis à cette tâche ainsi que des éléments de la gendarmerie et des représentants de la famille de la défunte étaient présents. L’ambiance était très tendue dans la cour de la morgue. Le corps médical demanda que la famille désignât une personne, un médecin de la famille tout particulièrement pour assister à l’opération. Or, ce n’était pas l’information qui avait été portée à la famille dans la matinée. On lui avait demandé seulement d’envoyer des représentants pour y assister. Devant cet imbroglio informationnel et communicationnel, les représentants de la famille étaient presqu’ aux bords des nerfs, car estimant que les médecins et la sécurité veulent les rouler dans la farine. Les gendarmes sur place, le Commandant de brigade en particulier tenta de rassurer qu’il n’y avait rien de « louche » dans la démarche.

Pour rassurer les représentants de la famille que le corps de l’enfant n’a pas été touché, on les invita à désigner quelques uns pour constater le corps. Les membres de la famille qui ont constaté le corps ont témoigné qu’il était « normal » ; en tout cas, ils n’ont rien vu de suspect si l’on en croit leurs propos. Sur ordre du procureur, on fixa l’opération d’autopsie pour le vendredi matin à 8h ; le temps pour la famille de se trouver un médecin qui puisse la représenter. Le Commandant de brigade insista pour que les représentants de la famille restituent le message et les explications données justifiant le report de l’autopsie. Ainsi fait, la morgue se vide de ses occupants d’un soir.

Dans la famille de la défunte à Karpala, c’était toujours l’émotion, la colère et des discussions vives. On écoutait tous les commentaires, tous les arguments, toutes les conclusions et toutes les récriminations. On suspectait même presque toutes les personnes inconnues qui s’étaient retrouvées dans la famille de la défunte cette nuit du jeudi car les habitants estimaient que les forces de l’ordre avaient infiltré la famille et ceux qui la soutiennent dans l’épreuve, pour avoir des informations. Le journaliste qui a écrit ce papier a dû expliquer qu’il n’était pas un élément infiltré mais un employé qui ne fait que son boulot. Il nous a fallu recourir à nos contacts dans la famille pour rassurer les uns et les autres mais déjà, nous étions très embarrassés par la situation. Dans tous les cas, c’est le métier et il fallait faire avec. C’est vers 22 heures que les discussions ont pris fin et le rendez-vous était pris pour le vendredi pour voir la suite des événements. La famille a pu identifier celui qui devrait la représenter à l’autopsie ; faute d’un médecin, elle a pu mettre la main sur un attaché de santé avec cette hypothèse que le Professeur qui va réaliser l’autopsie refuse le représentant du fait qu’il n’est pas médecin.

Le vendredi matin à 8h, les gendarmes, les représentants de la famille, presque tout le monde, étaient au rendez-vous sauf le représentant de la famille qui a annoncé entre-temps avoir eu une panne de moto. Deux représentants du ministère de la Justice étaient également présents. Les gendarmes s’impatientaient car le représentant de la famille tardait à arriver. Pour le reste, c’était le silence mis à part les coups de téléphone. A 8h 24 mn, celui attendu arriva enfin. L’autopsie pouvait commencer non sans la précision que l’attaché de santé n’était pas le profil voulu.

Vendredi après midi, alors que nous bouclions notre édition, nous apprenions la fin de l’opération d’autopsie qui aurait révélé que la fille de 14 ans a reçu deux balles. La famille s’affairait pour son enterrement aux cimetières de Karpala.

Par Michel NANA


Cela s’appelle « mépris » !

Voyez-vous : il a suffi à notre cher soldat du Régiment de sécurité présidentiel, deux semaines de résidence dans sa nouvelle maison et dans son nouveau quartier pour commettre un meurtre. Il n’a pas eu le temps de faire connaissance avec les gens du quartier. Et si l’on tente de comprendre les raisons qui ont poussé le soldat à tirer, les voleurs de quartier de Karpala circulent à 21 heures ; et à 21 heures on devrait abattre tout ombre qui pourrait circuler autour des murs ou dans les cours. Ce sont ses principes et on ne peut que les lui concéder.

Mais après avoir commis une telle forfaiture, ce soldat devrait-il s’enfermer dans sa cour, appeler ses collègues soldats qui partent avec des véhicules et prendre position dans des endroits stratégiques du quartier ; appeler la gendarmerie pour faire des constats d’usage ; transporter le corps à la morgue,…pendant que la famille de la défunte est à quelques pas de là sans être informée de quoi que ce soit ? N’est-ce pas un mépris que d’avoir gardé la famille sous informée alors qu’elle a une enfant tuée ?

Il y a des comportements dans ce pays, que nos braves « Rambo », ceux là qui ont le monopole des armes et des tenues doivent apprendre à méditer sinon à abandonner car ce qui s’est passé à Karpala est indigne de la décence sociale et de la philosophie de nos us et coutumes. Les Forces de défenses et de sécurité ont donné l’impression à la population qu’elles protégeaient le soldat et c’est cela qui a fâché. Cette impression fait croire aux habitants du quartier et aux parents de la fillette en particulier, qu’ils étaient ou sont en face d’un monstre avec qui ils ne peuvent pas rivaliser et donc qu’il faut confier tout à Dieu ; sans attendre une quelconque justice à laquelle ils ne peuvent prétendre.

Simple coïncidence, le jeudi 07 juin alors que nous étions à la porte de l’hôpital Yalgado, nous avons vu un convoi militaire qui a forcé le passage au niveau des feux tricolores (en rouge) de l’hôpital pendant que la circulation est mieux régulée à cet endroit pour permettre un meilleur traitement des malades. Cela aussi, ressemble à de l’indécence.

Les évènements de Karpala reposent une problématique qui a été soulevée en 2011 ; celle des relations entre les civiles et les militaires. On croyait les démons passés mais on se rend compte aujourd’hui que les habitudes ont la peau dure. Nous avons eu pitié de ces gendarmes qui tentaient, dans un esprit de désespoir, de raisonner les représentants de la famille qui ont fait le déplacement de Yalgado, sachant que tout mauvais geste peut conduire au pire.

Dans tous les cas, face à la douleur et à la colère, que peut-on faire ? Nos écrits et nos pleurs, nos mots et notre compassion ne peuvent faire revenir Aïcha à la vie ; ils ne peuvent consoler la famille Tassembédo. Il nous reste seulement à souhaiter que la terre soit légère à la défunte, que la douleur des parents soit apaisée et que surtout justice soit rendue.

Par Michel NANA

Par Bendrè

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 19 juin 2012 à 09:29 En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    Il me semble que la version ait un peu changé : la fillette rentrait tard, maintenant elle revenait des toilettes exterieures : donc le militaire savait que quelqu’un était sortie de la chambre d’autant plus qu’il sait que les toilettes sont sont à l’exterieur et lui-meme a du sortir durant la nuit. Et puis sa femme on n’en parlememeplus. Cela donne le malaise dans cette affaire : de toutes facons nul n’est naif !!!

    Si meme la gendamerie est devenue aussi pourrie, vraiment !!! Ce qui est surprenant c’est l’attitude de certains membres de la famillle avec de hautes autorités de la gendarmerie pour finir par ceder a chaque fois Il y a des complices et pourquoi ? Sont-ils medecins pour savoir que le corps est normal ? Et puis, decouvrir un corps 2secondes deteriore le corps !Quelle logique !! A partir de la il est clair que la famille ne devait plus rien accepter.

    Et puis est ce qu’il manque des medecins a ouaga pour assister une famille pour se rabattre sur un assistant de sante ? Le medecin legiste semble professionnel en mettant des reserves sur les conditions dans lesquelles il va faire l’autopsie.

    Et puis il n’est meme pas fait mention de la reaction des voisin du militaire apres les coups de feu. Apparemment il n’etait seul dans le celibatorium : les voisins n’ont rien entendu, rien vu, rien fait. Lui non plus il ne les a pas informés de l’accident, ni n’a demandé de l’aide pour transporter la victime a l’hopital en urgence a defaut d’appeler les pompiers, meme s’il savait qu’elle etait deja morte.

    Et pourquoi appeler ses superieurs et pas la police qui n’a pas existé dans cette affaire. Encore meme pas les premiers concernés : la famille, qui n’a été informée que 12 heures apres !! pourtant ils sont dans le meme quartier !
    SOME

  • Le 19 juin 2012 à 10:10, par Conscience du Faso En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    Je parie que le militaire a violé ou a tenté de violer la jeune fille de 14 ans. Et pour la faire taire à jamais, il a monté ce coup en la tuant cruellement.
    Il parle de voleur, c’est comme cela qu’on tire sur un voleur ? Pendant sa formation militaire, c’est comme cela on lui a appris à tirer sur ces ennemis ? Si c’est le cas, alors il va tirer sur ces partenaires le plus souvent. C’est qui on veut endormir avec cette affaire de croire que c’était un voleur ? C’est vraiment cruel de prendre son temps tuer une jeune fille pour couvrir un acte ignoble et venir dire qu’on pensait à un voleur. Tout se paie ici bas, tôt ou tard ce militaire paiera d’une manière ou d’une autre pour cela. Paix l’âme de Aïcha et courage à ses parents, amis et connaissances.

  • Le 19 juin 2012 à 10:13, par Indigné En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    Les autorités passeront présenter leurs condoléances à la famille et promettront faire toute la lumière sur cette affaire.Cela est désormais une rétorique. Ceux qui manifestent ou écrivent sur cette affaire sont une fois de plus contre la république.Pauvres de nous !
    Paix à l’âme de Aïcha !

  • Le 19 juin 2012 à 10:35, par Richie En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    Dommage qu’une fille perde sa vie pour une sale histoire avec encore un Militaire. Paix a son ame !
    Pourquoi les militaires de chez nous n’ont aucune notion d’utilisation des armes ?
    Ils reglent tout leurs problemes par les armes tout comme un docteur soigne tout par la medecine et les produits ; mais les militaires semblent utiliser les armes sans connaitre ni les indications-contre indications-mode d’emploi et surtout ils semblent ne meme pas connaitre l’existence d’une notice d’utilisation des armes...
    Les militaires n’ont qu’a faire pardon et essayer de ne pas se faire parler d’eux pour quelques temps... On en a marre

  • Le 19 juin 2012 à 12:12 En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    Jean-Paul BAMOGO, votre article est autant incohérent que l’histoire elle même.

    1- vous dites : "La première, les principaux concernés, les parents de la victime n’ont été informés de la mort de leur fille que pratiquement en milieu de journée pour un drame qui s’est déroulé au cours de la nuit". ensuite vous dites : "l’oncle de Aïcha, Tassembédo Lassané qui s’est exprimé. Selon ses dires, dans la matinée, l’iman et les vieux du quartier ont demandé à les rencontrer. Quand quelqu’un meurt dans des circonstances pareilles, pensez que c’est de la décence d’aller directement donner l’information à la famille ? non, il faut user de stratégie pour amortir le choc. au lieu de ça, vous écrivez ceci :"Le plus stupéfiant, c’est tout le temps mis avant d’informer la famille de la victime.

    2- vous dites : "Dans la nuit du mardi 05 à mercredi 06, vers 2 heures du matin" et plus tard, vous écrivez : "et à 21 heures on devrait abattre tout ombre qui pourrait circuler autour des murs ou dans les cours. Ce sont ses principes et on ne peut que les lui concéder".

    3- nous avons vu un convoi militaire qui a forcé le passage au niveau des feux tricolores (en rouge) de l’hôpital pendant que la circulation est mieux régulée à cet endroit pour permettre un meilleur traitement des malades. Cela aussi, ressemble à de l’indécence. Ah bon ! vous êtes fort.

    4- Vous trouvez anormal, qu’on exige que ce soit un médecin qui participe à l’autopsie ?

    Je suis vexé par ce qui est arrivé, mais de grâce, relatez simplement ce qui s’est passé sans jugement de valeur, le lecteur pourra se faire une idée.

  • Le 19 juin 2012 à 12:43, par bendatoega En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    Cet écrit est incendiaire et à la limite insensé. Où se trouve la moralité d’un tel écrit. Le soldat, n’est-il pas un être humain. Ne peut-il pas commettre une erreur comme vous et nous ? Vous croyez qu’il aurait délibérément tiré sur sa bonne ? Faites des écrits d’apaisement en mettant en exergue vos compétences de journalistes sinon vous ferez mieux de rejoindre radio mille collines !
    Des journalistes incendiaires on n’en veut pas.
    Paix à l’âme de cette jeune fille ;
    Si vous espérez un galian avec ce article ? Non mon frère le CSC doit vous poursuivre !

  • Le 19 juin 2012 à 13:02, par complo_002@yahoo.fr En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    Vivement que justice soit rendue à cette famille éplorée. Décidement on se croirait à la jungle ou les plus forts tuent les faibles sans raison apparante. A t’on le droit de tirer à deux reprises sur la tête d’une personne et d’aller se refugier ????
    Que le tout puissant sauve le Burkina.

  • Le 19 juin 2012 à 13:25, par lesage En réponse à : Le militaire tire et tue sa bonne : Deux coups de feu arrêtent la vie de la petite Aïcha

    la nature ferra sa propre justice !!!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND