856 423 000 000 F CFA. C’est le montant des contributions annoncées au cours de la table ronde par des bailleurs. Ce montant comprend également les financements des projets en cours d’exécution et représente 52% du coût total du PIP estimé à plus de 1 647 milliards de francs CFA. Le chapitre des engagements n’est pas fermé avec la fin de la table ronde. En effet, en raison des différents de programmation en cours au niveau de la plupart des partenaires, certains n’ont pas été en mesure d’avancer sur place des engagements et ont donc lié leurs annonces de financement au dénouement des processus de programmation en cours.

Le Programme d’investissements prioritaires de la stratégie du secteur des transports couvre la période 2011-2016.
La présente rencontre constitue, selon le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noel Bembamba, une suite logique de la Conférence internationale sur le financement de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) tenue du 1er au 3 février 2012 à Paris, en France.

La table ronde des bailleurs de fonds revêt, dit-il, une importance capitale en ce sens qu’elle vise la mobilisation des ressources nécessaires devant contribuer à l’opérationnalisation de l’axe 1 de la SCADD, à savoir le développement des piliers de la croissance accélérée dont font partie les départements sectoriels des transports. Le PIP est une composante de la stratégie nationale des transports adoptée le 21 décembre 2011 par le gouvernement pour la période 2011-2025 et pour coût de 3 101 milliards de francs CFA.

Ce mardi, c’est le financement de l’Aéroport de Donsin qui sera au menu des discussions des acteurs de la présente table ronde des bailleurs. Outre le ministre de l’Economie et des Finances, l’on notait pour la partie nationale, la présence du ministre des Transports, des Postes et de l’Economie numérique, Gilbert Noël Ouédraogo ; du ministre des infrastructures et du Désenclavement, Jean Bertin Ouédraogo ; et bien d’autres membres de l’équipe Tiao.

Etaient également de la partie les gouverneurs, les présidents des conseils régionaux, des parlementaires, ainsi que des représentants du secteur privé, de la société civile et d’organisations socioprofessionnelles.
Au titre des partenaires techniques et financiers, il y avait les partenaires multilatéraux et bilatéraux ; les Organisations intergouvernementales africaines et les Organisations non gouvernementales internationales.

Grégoire B. BAZIE
Ph. Bonaventure PARE

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