Au menu de la rencontre et des échanges, une série de success stories, d’exemples de réussite. Des femmes et hommes, partis de problèmes vécus dans leur environnement, ont pensé, imaginé, cherché et ont abouti à des solutions innovantes et adéquates. C’est par exemple le cas de Michael Pritchard qui a inventé le filtre à eau parce qu’il s’est au préalable rendu compte que le problème d’accès à l’eau potable s’était toujours posé avec acuité pendant les catastrophes, même dans les pays développés. L’inventeur s’est ainsi procuré une source inestimable de revenus, en même temps qu’il trouve une solution à un crucial problème de l’humanité.

Pour la directrice de la section diplomatie publique de l’Ambassade des USA à Ouaga, Meg E. Riggs, les jeunes Burkinabè en prenant conscience des atouts et possibilités qu’ils ont, sont aussi en mesure d’innover, de trouver des solutions aux problèmes locaux et de contribuer au développement de leur pays. C’est dans cette perspective que deux jeunes Burkinabè sont en ce moment même aux Etats-Unis pour prendre part aux côtés de leurs pairs du continent à la grande conférence sur l’AGOA qui, faut-il le rappeler, est une loi qui vise à soutenir l’économie des pays africains en leur facilitant l’accès au marché américain s’ils respectent les principes de l’économie libérale.

Dès le retour au bercail des deux jeunes du Faso, l’Ambassade américaine de Ouaga entend, selon Mme Meg, créer des opportunités pour qu’ils puissent partager avec les autres ce qu’ils ont appris au pays de l’oncle Sam. Mais, en attendant, l’on a jugé nécessaire de tenir la conférence express sur le thème : « Exploiter le potentiel économique du Burkina Faso ».

S’adressant aux participants, l’Ambassadeur des USA au Burkina Faso, Son Excellence Thomas Dougherty, a dit ceci : ‘’L’événement d’aujourd’hui est un exemple des efforts constants du gouvernement des Etats-Unis et des partenaires qui ont la même vision d’influencer de façon positive l’économie mondiale et fournissent aux citoyens les outils dont ils ont besoin pour y prospérer’’. Et d’ajouter : « Des institutions économiques fortes renforcent des institutions politiques fortes, et vice-versa. Nous comprenons tous que le monde que nous partageons devient de plus en plus sûr lorsque les gens sont libres, prospères, et ont la possibilité de participer pleinement à l’économie mondiale ».

En recevant ce 13 juin 2012 à Washington les jeunes Africains venus pour participer à la conférence sur l’AGOA, la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a eu pour sa part ces mots encourageants : ‘’Nous parions que vous utiliserez vos talents et vos compétences pour faire connaître la prospérité et un avenir meilleur à ceux qui ont besoin de vous ».

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net