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LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

Publié le vendredi 8 juin 2012 à 02h07min

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Décidément, certains transporteurs n’ont pas encore compris le danger qu’ils courent en se perchant sur les cars. C’est le cas de cet apprenti chauffeur qui, faute de place à l’intérieur du minicar, n’a trouvé de solution que de s’asseoir sur les bagages suspendus à la toiture du véhicule roulant à vive allure, sur la nationale 1. Comme si cela ne lui suffisait pas, il prend le malin plaisir de manipuler son téléphone portable. Vivement que les recommandations (les sanctions) du forum national sur la sécurité routière tenu en mai dernier entrent en vigueur, pour rappeler à ces indélicats que de tels comportements sur les routes sont interdits. L’Office national de sécurité routière (ONASER) est une fois de plus interpellé à redoubler de vigilance sur nos routes.


Les rues de Ouagadougou de plus en plus dangereuses

Avant de lire les lignes qui suivent, une pensée pieuse pour ce citadin ayant péri à Ouagadougou, lundi dernier dans la matinée, écrasé sous les roues d’un taxi sur l’avenue Charles-de-Gaulle, à l’ouest de l’hôtel des finances. Mettant ainsi en émoi les passants et les riverains de cette zone de la cité.

C’est le énième décès dû aux utilisateurs de charrettes à traction asine dans la ville. Sorti le matin sans se douter qu’il n’allait plus revenir à la maison, l’infortuné circulait sur une grosse moto-homme, de marque Sanili. Au niveau du pont jouxtant l’hôtel des finances, il est rattrapé par un taxi. Au moment où il tentait de dépasser une charrette chargée de bidons de dolo (bière de mil), le pose-pied droit heurte la roue gauche. Il perd l’équilibre et culbute alors qu’il est suivi de près par le même taxi. Et l’inévitable se produit. Avant de choir sur le goudron, le taxi lui passe dessus, précipitant ainsi la fin de sa course et sa vie dans la cité. Il git dans une mare de sang à l’arrivée des sapeurs-pompiers qui n’ont pu faire que constater sa mort.

Certes, nombre de citoyens ont déjà eu recours au moins, une fois, à la charrette pour transporter, sable, bois de chauffe, ou tout simplement aider à déménager. Au regard donc du niveau de vie actuel de notre pays, l’on ne peut guère s’en passer mais, la présence de ces moyens de transport dans les rues à des périodes de grande affluence, est source d’énormes dégâts.

Le temps est donc venu de donner le "la" afin que des mesures soient prises, à l’image de ce qui se passe dans certains pays de la sous-région où des horaires sont définis pour la mise en service de ce genre de moyens de transport.
Des rues plus sûres pour que la cité se sente mieux !


Le tour de garde de la pharmacie Keneya dans le groupe V

Ceci est un communiqué des responsables de la pharmacie Keneya indiquant la nouvelle position de leur officine, que nous livrons, en intégralité, aux lecteurs, dans les lignes qui suivent : « J’ai le plaisir de porter à votre connaissance que suite au transfert de la pharmacie Keneya sur l’avenue Oumarou Kanazoé, côté ouest du lycée municipal Bambata et en accord avec le président du conseil régional de l’Ordre des pharmaciens, nous prendrons notre tour de garde désormais dans le groupe V, numéro de téléphone, 50 46 82 47 ».

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 8 juin 2012 à 14:11, par TENGEMBIIGA En réponse à : LE POULS DE LA CITÉ : Image de la cité

    Je présente mes condoléances à la famille du défunt. Qe la terre lui soit légère et quele Seigneur console et protège ceux qu’il laisse derrière lui.
    Je souhaiterais m’exprimer sur cet article car je pense que le récit engage la responsabilité de la charette (ou du charrettier). A ce que je sache, l’usage de ces machine n’est pas interdite. Et leur circulation sur l’avenue Général De Gaulle non plus n’est pas interdite non plus. Par ailleurs, dans le récit, il n’est nullement fait cas d’une manoeuvre (arrêt brusque, changement brusque de direction, eccart, etc.) Vous dites précisément ceci : "Au moment où il tentait de dépasser une charrette chargée de bidons de dolo (bière de mil), le pose-pied droit heurte la roue gauche". Une analyuse, même sommaire fait ressortir le fait que vous tirer une mauvaise conclusion après avoir relaté la survenue de l’accident. En effet, vous incrimninez la charrette, alors que toute analyse objective devrait pointer la manoeuvre de dépassement. Que la charrette se soit trouvée en ce lieu en ce moment, cela ne fait pas de lui le responsable de ce qui a pu adevnir "derrière" lui (au figuré comme au propre). Il y a des règles à observer dans une manoeuvre de dépassement et ce sont les usagers qui effectuent la manoeuvre qui doivent s’assurer que les conditions s’y prêtent. Apparement, le motocycliste a voulu effectuer ce dépassement alors que lui même était en train d’être dépassé par le taxi, ce qui ne lui a pas permis d’observer la distance minimale de dépassement. Le reste, tout les lecteurs le savent... J’invite donc les auteurs de ce type d’article de faire preuve d’un minimum d’objectivité, de professionnalisme et d’esprit d’analyse afin d’éviter d’induire les lecteurs en erreur...

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