C’est un présidium fort de 7 personnalités, composé des membres de la fédération burkinabè de cyclisme, des représentants du ministère des Sports et des Loisirs et du promoteur du Grand prix de l’impossible, qui était face à la presse hier, 5 juin 2012, à Excellence hôtel. Au menu des échanges étaient inscrits les préparatifs de la troisième édition de la plus longue course cycliste « non stop » au monde sur le sol africain, le Grand prix de l’impossible, le bilan de l’année 2012 en cyclisme et les préparatifs du championnat d’Afrique d’athlétisme. Le président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Alassane D. Ouangrawa a, d’entrée de jeu, déploré le report de la 8e édition de la boucle du coton dû à des contraintes financières.

Un langage diplomatique, selon le promoteur Francis Ducreux, puisqu’il fera savoir par la suite que l’édition 2012 de la boucle du coton n’a pas été reportée mais plutôt annulée parce que la Société des fibres et textiles du Burkina (SOFITEX), principal partenaire de la course, traverse actuellement des difficultés financières. Une nouvelle qui vient donc lever le doute dans la tête des cotonculteurs qui attendaient la course à eux dédiée, avant de rejoindre les champs. Certains d’entre eux qui se trouvent sur le tronçon Niamey-Ouagadougou pourront un tant soit peu se consoler avec la troisième édition du Grand Prix de l’impossible qui, lui, aura bel et bien lieu du 22 au 23 juin 2012. Une course à laquelle participeront une vingtaine de coureurs venus de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, du Togo, du Niger, du Sénégal et probablement du Ghana et du Nigeria. Au niveau national, Alassane D.

Ouangrawa a confié que 3 étalons cyclistes au lieu de 6 pendant les éditions précédentes, défendront les couleurs du Burkina Faso, à savoir Rasmané Ouédraogo, Hamidou Yaméogo, qui sont tous deux détenteurs du trophée respectivement de la première et de la deuxième édition et Tall Mamadou. Des choix faits, selon le directeur technique national Martin Sawadogo, sur la capacité d’endurance des cyclistes. Les autres pays participeront avec deux cyclistes. La course est prévue pour débuter le 22 juin mais, selon les organisateurs, les cyclistes partiront en caravane le 16 juin prochain à Niamey où ils prendront part dans la journée du 17 juin au circuit des AS du Niger. Histoire de se dégourdir les jambes avant la grande messe. Niamey- Ouagadougou fait normalement 495 km. Francis Ducreux a indiqué que pour permettre au public de vivre la course, l’arrivée ne se jugera pas à la place de la Nation comme à l’accoutumée mais sur l’avenue Charles de Gaulle où les cyclistes feront quelques tours de 10 km.

Ce qui portera la distance totale de la course à 505km. La troisième édition du Grand prix a été rendue possible, selon le promoteur, grâce au soutien des partenaires et sponsors. Il cite, entre autres, la LONAB qui parrainera le maillot du vainqueur et des points chauds ; XXL, le maillot par points ; SAPHYTO, celui du plus jeune ; la SOGEA SATOM, le maillot de la combativité ; la BOA, le maillot du 1er Burkinabè ; LIPTON, celui de la plus grande remontée, KAIZER le maillot du classement par équipe ; ERRI BF, le maillot du 1er des invités ; MOOV, le maillot du 1er Nigérien ; BOLLORE AFRICA LOGISTICS, le maillot du meilleur équipier. Le premier des cyclistes à franchir la ligne d’arrivée à Ouagadougou repartira en plus du trophée, avec la somme de deux millions de F CFA sans compter les prix spéciaux qui seront remis par les partenaires et les sponsors.

En plus de cette information, les responsables de la Fédération burkinabè de cyclisme ont fait savoir qu’en plus du Tour du Faso qui se déroulera du 19 au 28 octobre 2012, la capitale du Burkina Faso accueillera le championnat d’Afrique de cyclisme du 7 au 11 novembre prochain. Un championnat dont les préparatifs vont bon train, selon eux. Avant ces dates, les amoureux de la petite reine pourront vivre sur l’avenue Charles de Gaulle à Ouagadougou le championnat B le 9 juin et le 10 juin le championnat A qui sera couru de Ouaga-Mogtédo-Ouaga et dont l’arrivée se jugera sur l’avenue Charles de Gaulle

Yannick SANKARA

Le Pays