Où est passée la V8 de la fondation Tierno et Mariam ? ?

Kantigui a ouï dire que les parents d’enfants handicapés de la fondation Tierno et Mariam ne savent plus à quel saint se vouer pour retrouver la jeep V8 offerte à la fondation par l’UNICEF. Ce véhicule avait été affecté au transport d’enfants handicapés de la ville de Ouagadougou vers le centre Fitima. Les parents doivent maintenant se débrouiller pour assurer le transport journalier de leurs enfants, compliquant ainsi leur tâche. Selon les sources de Kantigui, ce don de l’UNICEF a été transformé en une propriété privée de la présidente du centre Fitima au détriment des enfants. Aux dernières nouvelles, le véhicule aurait quitté le territoire burkinabè. L’UNICEF et le ministère en charge de l’Action sociale sont-ils au courant de ce détournement ? ? S’interrogent les parents d’élèves. Kantigui souhaite que des actions soient engagées pour permettre de rendre ce véhicule aux enfants handicapés du centre Fitima.

Le Burkina et Taïwan se concertent, les 7 et 8 juin prochains à Ouagadougou

Il est parvenu à Kantigui que dans le cadre de la coopération bilatérale, la neuvième session de la commission mixte Burkina-Taïwan se tiendra, les 7 et 8 juin 2012 à Ouagadougou. Selon ce qui se dit, plusieurs activités sont inscrites au programme de cet important rendez-vous. Ainsi, la rencontre s’ouvrira dans la matinée du jeudi 7 juin prochain au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, suivie à 20h d’un échange de toast à l’Hôtel Azalaï. Kantigui a ouï dire que dans l’après-midi du vendredi 8 juin, cette neuvième session va clore ses portes là où elle a été ouverte, avec de fortes décisions en faveur du développement des deux pays.

Triste rivalité entre deux structures associatives

Kantigui a été ahuri de constater, le vendredi 25 mai 2012, à l’occasion de l’inauguration du lycée communal de Saaba, situé à quelques encablures de Ouagadougou, que les responsables de deux structures associatives ont failli en venir aux mains en présence des autorités.
La raison, les membres de la première association dénommée Coordination des mouvements et associations de jeunesse de Saaba (CMAJS) se considérant natifs de la commune ont réclamé l’exclusivité de l’organisation de la cérémonie d’inauguration. Décision que les membres de la seconde structure, précisément la Fédération des mouvements et associations de développement (FEMAD) qui regroupe en son sein, environ 70 associations réparties dans toute la ville de Ouagadougou et même au-delà, n’ont pas voulu entendre de cette oreille. Et pour battre en brèche cette décision, les membres de ladite structure, se sont rendus le jour "J" sur les lieux de la cérémonie, vêtus de tee-shirts estampillés du logo de leur association. Chose qui n’a pas été du goût de la CMAJS. Ainsi, menaces et invectives ont fusé de partout au point de mettre mal à l’aise les autorités présentes à la cérémonie. Kantigui estime que le développement d’une commune ne saurait être l’affaire d’une seule association et de surcroît originaire de la commune.

Le développement n’ayant pas de frontière, la rivalité entre ces deux associations doit se traduire par des actions de développement sur le terrain et non par des combats. Chose qui serait profitable aux premières autorités de la commune et partant