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APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

Publié le mercredi 23 mai 2012 à 03h16min

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Tous les Burkinabè veulent bénéficier du jus de la Sonabel. Toutefois, son accessibilité demeure toujours difficile et cela, au regard du coût très élevé du branchement. C’est pourquoi, le gouvernement a décidé de poursuivre le désenclavement des zones rurales à travers l’extension des réseaux et la pré-électrification afin d’atteindre 60% de taux de couverture nationale en 2015. Mais au-delà de cette politique volontariste, que renferment les notions telles que le taux de couverture du territoire en électricité, le taux d’accès de la population ? Quels sont les chiffres exacts de ces différents taux à ce jour ? Sur quels indicateurs ces chiffres sont-ils obtenus ? Comment la Sonabel explique-t-elle le déphasage entre les chiffres donnés et la réalité sur le terrain ? Quelle est la politique de l’électrification rurale ?

C’est pour répondre à toutes ces questions auxquelles s’ajoutent celles liées aux délestages que nous avons approché le directeur général de la Sonabel, Apollinaire Siengui Ki. C’était le mardi 15 mai 2012 dans son bureau à Ouagadougou.

Le Pays : On entend souvent parler de taux de couverture du territoire en électricité et du taux d’accès de la population à l’électricité ; que renferment ces deux notions ?

Apollinaire Siengui Ki : Il faut préciser qu’il y a trois ratios qui sont généralement utilisés et cela, en fonction des objectifs qu’on se serait fixés. On met en avant l’un ou l’autre de ces taux. Il y a d’abord le taux d’électrification qui se résume au nombre de personnes, d’individus ou d’habitants qui ont le courant à domicile, divisé par la population totale du pays multiplié par cent. C’est un taux qui donne une idée du pourcentage d’habitants qui disposent effectivement de l’électricité chez eux. Ensuite, le taux de couverture, lui, donne une indication sur la couverture nationale en électricité. Ce taux est calculé par le nombre de personnes ou d’habitants qu’il y a dans les villes électrifiées sur la population totale. Cela veut dire que si vous êtes dans une ville qui est électrifiée, même si vous n’avez pas le courant chez vous et que vous n’êtes pas un abonné, il y a cependant des services dont vous bénéficiez, comme l’éclairage public et bien d’autres services qui sont possibles à cause justement de l’électricité. C’est ce taux de couverture qui donne le ratio entre les populations des villes électrifiées sur la population totale.

Enfin, il y a le troisième ratio qui s’appelle taux de désert ou parfois taux d’accès. Ce taux, permet de dire, si vous êtes dans une ville qui a été électrifiée, combien de personnes dans cette ville sont raccordées au courant électrique. Cela permet de savoir dans une ville, quel est le pourcentage de personnes qui disposent du courant électrique. C’est le nombre de personnes qui ont l’électricité chez elles, divisé par la population des villes électrifiées. En fonction des objectifs que vous vous êtes fixés, vous choisissez un taux. Au Burkina Faso, la couverture nationale est insuffisante ; on veut faire en sorte que l’électricité puisse aller le plus loin, c’est-à-dire même dans les plus petits hameaux. Le taux qui répond à cela, c’est le taux de couverture. Sur ce, vous vous rappelez l’engagement du président du Faso qui a demandé que toutes les communes rurales et les chefs-lieux de département soient électrifiés.

Est-ce qu’on peut avoir une idée réelle des chiffres disponibles de ces différents taux cités ?

Nous obtenons ces chiffres à partir des données du dernier recensement de la population qui a eu lieu en 2006. C’est à partir de ces chiffres que nous faisons des extrapolations sur la population totale et sur le nombre de villes qui sont électrifiées au fur et à mesure. Ce calcul fait que souvent, nous avons des taux qui sont différents. Sinon, dans le cadre du rapport d’exécution de la SCADD 2011, les services du ministère en charge de l’énergie et les directions rattachées se sont retrouvés dernièrement pour essayer d’harmoniser tous ces taux et le résultat qui a été obtenu pour 2011 fait ressortir des taux de couverture de 27, 42%. Pour ce qui est du taux d’électrification, nous sommes à un taux de 15,59% et pour le taux de désert, nous sommes à 56,86%. Voilà les derniers taux qui ont été calculés et qui ont été harmonisés il y a juste deux semaines. Dans le rapport de la SCADD, c’est ce taux qui sera affiché et fera office de taux officiel. Vous avez entendu parler des taux qui sont différents, tout cela traduit le fait que les sources ne sont pas parfois les mêmes. C’est un problème d’évaluation et d’estimation de projection de la population qui fait qu’il y a cet écart.

Sur quels indicateurs, vous obtenez ces différents taux ?

Nous avons d’abord le recensement de la population générale, ensuite le nombre d’abonnés de la Sonabel. Une fois que nous avons le nombre d’abonnés, il y a un indicateur qu’on applique à cela qui s’appelle la taille de ménage ; c’est-à-dire dans un foyer moyen dans la ville de Ouaga, il y a combien d’habitants. Si on fait ce calcul, le nombre d’abonnés multiplié par sa taille de ménage et on divise par le nombre de la population de Ouaga, nous avons le taux de désert de la ville de Ouaga. Cet exercice est appliqué à toutes les communes du pays.

Quel est le nombre total d’abonnés de la Sonabel à ce jour ?

La Sonabel, en fin 2011, avait 401 000 abonnés sur l’ensemble du territoire et nous pensons, d’ici à fin 2012, atteindre 420 000 abonnés.

Comment expliquez-vous le déphasage entre les taux qui sont donnés et la réalité sur le terrain ? Ou, est-ce des taux faits pour appâter les bailleurs de fond ?

(Rires) ! Vous savez, les bailleurs de fonds n’attendent pas que nous calculions les chiffres pour les leur communiquer. Ces derniers ont leurs propres circuits pour avoir leurs taux. Je ne crois pas que nous manipulons les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds. Nous ne pouvons pas leur mentir car ils connaissent très bien le terrain. Les chiffres donnés sont souvent des prévisions, ce ne sont pas des taux inventés. Il peut y avoir des erreurs d’appréciation liées à l’estimation des chiffres. Dire que ce n’est pas en adéquation avec la réalité, je ne suis pas d’accord. Quand nous vous disons qu’aujourd’hui, nous sommes à un taux de désert de 56,86%, c’est la vérité. Il faut retenir que vu les chiffres que je vous ai communiqués, il est clair que le service d’électricité a un grand potentiel de développement au Burkina.

Dire qu’en fait, notre taux de couverture, d’électrification et d’accès est toujours à un taux bas, il n’y a pas de quoi être fier et nous cherchons à les améliorer pour atteindre un taux de couverture satisfaisant. Cependant, il faut saluer les actions qui sont en cours actuellement. En 1988 où nous avions mis en service notre premier barrage, celui de Kompienga, on était à peu près à 52 localités électrifiées quand on pense que l’électrification a commencé en 1954. Aujourd’hui, en fin 2011, nous sommes à 229 localités électrifiées. La Sonabel seule est à 170 localités, vous voyez l’écart qu’il y a. Cela prouve qu’il y a quelque chose qui est fait. C’est encore insuffisant, nous le reconnaissons.

Le problème, en réalité, c’est l’électrification rurale qui n’est pas beaucoup avancée, sinon les grandes villes sont alimentées. Pour avancer dans la couverture du pays, il faut aller maintenant dans les zones semi-urbaines et dans les zones rurales. Or, l’investissement n’est pas rentable car vous allez faire des lignes sur quelques kilométres pour récolter quelques abonnés. Et ces abonnés, leur consommation n’a pas une part importante ; donc l’investissement est cher et vous n’avez pas un bon retour sur investissement. C’est plus difficile et c’est là qu’il faut saluer l’engagement du gouvernement, parce que si on devait laisser la Sonabel seule faire cela, elle serait tout temps déficitaire.

Le dernier élément dans ce domaine qui est celui d’électrifier toutes les localités du pays, nous avons fait un point et ce que nous avons prévu électrifier au niveau de la Sonabel et au niveau du Fonds d’électrification de développement (FED), il restait un gap de 87 localités qui n’avaient pas de financement et l’Etat a décidé de prendre cela en charge et cela, sur les trois années à venir. Il y a une première source de financement qui a été mise à notre disposition. On va aller par tanche pour couvrir les 87 localités. En plus de l’Etat, il y a le FED qui est financé par les ventes sur le kilowattheure de la Sonabel, et qui permet d’électrifier les zones rurales.

On peut dire que c’est compliqué mais, avec la volonté politique de l’Etat qui entend électrifier tout le pays, on a compris qu’une fois que l’électricité est dans un village, cela permet de booster tous les secteurs de l’économie et partant, permettre d’accroître la richesse de ce village. Cela permet le développement du pays et d’atteindre les objectifs de la SCADD en ayant un taux de croissance à deux chiffres.

De nombreux citoyens veulent se raccorder au réseau électrique de la Sonabel mais se plaignent du coût très élevé de branchement ?

(Rires) ! Je suis parfaitement d’accord avec vous que le coût de l’électricité est relativement cher. Dans une zone urbaine, on vous demandera en moyenne 200 000 F CFA où légèrement moins. Dans les zones rurales, ce prix est plus bas soit 30 000 à 50 000 F CFA. C’est quand même élevé, mais je vous ferai remarquer une chose : le matériel utilisé pour l’électrification, à savoir les poteaux, le câble, le fer, n’est pas fabriqué ici. Tout est acheté à l’extérieur et cela a un coût. Si on a pu payer aujourd’hui, il faut permettre qu’on puisse payer demain pour d’autres abonnés.

Les abonnés doivent savoir que le matériel utilisé pour le raccordement a connu une flambée de prix sur le marché. Si vous voyez le bordereau des prix de la Sonabel, les prix des branchements, cela n’a pas varié depuis 2004. Par contre, le prix des matériaux de construction a connu une flambée. Si la Sonabel était une société privée, le coût du branchement ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. C’est parce que l’Etat subventionne que les abonnés le gagnent à ce prix. Sinon, le prix devait dépasser cela. L’Etat le fait pour pallier le manque de moyens des citoyens. Le branchement est cher mais on ne peut pas faire autrement. Le prix actuel ne peut pas être baissé car nous avons besoin d’un retour sur investissement pour couvrir les autres localités.

Certains citoyens suggèrent que la Sonabel s’associe aux mairies dans le volet lotissement de sorte que les poteaux électriques soient implantés devant chaque parcelle ?

C’est bien si les mairies et la Sonabel peuvent travailler dans ce sens. Toutefois, il faut que les mairies disposent de l’argent pour le faire. Sinon déjà, nous avons une grande expérience avec les agences immobilières. Dans le volet aménagement, il y a celui de l’électricité. On fait un devis et la personne prend en charge le coût du branchement. Nous sommes disponibles à travailler avec les mairies qui ont les moyens (rires). Notre souhait, c’est de collaborer le plus possible avec les mairies pour le plus grand bien des populations. Les cités sont des zones de concentration, donc de grande consommation et cela est très rentable pour nous. Nous tirons de très bonnes recettes avec les cités. Maintenant, il faut reconnaître que compte tenu du coût du matériel dont je vous ai parlé, le budget annuel 2012 de la Sonabel ne permet pas d’électrifier partout et en même temps ; ce qui fait que nous essayons d’avancer tout doucement pour atteindre nos objectifs dans les villes où nous sommes.

Les Ouagalais ont constaté quelques délestages ces derniers jours. Or, l’assurance leur avait été donnée qu’il n’y aurait pas de délestages cette année. Qu’est-ce qui explique cela ?

(Rires) ! Le délestage, c’est un mot qu’on entend. Dès qu’il y a une coupure, on dit qu’il y a délestage. Alors, il faut expliquer le délestage. Le délestage, c’est quand vous êtes dans une situation où la demande de courant est supérieure à l’offre de courant. Quand vos abonnés font un appel et que vos sources de production qui sont derrière pour supplier cet appel sont insuffisantes, vous délestez une partie de vos abonnés, vous refusez volontairement d’alimenter une partie de vos abonnés pour permettre d’avoir une production et une demande égale. Sinon, si vous ne faites pas cela, tout votre système s’écroule et vous êtes dans le black– out. Maintenant, à quel moment il y a délestage ?

Cela peut arriver quand, par exemple, vous avez une offre qui croit brutalement et que l’énergie disponible est insuffisante (…). Ce type de figure est appelé délestage automatique car, cela ne dure pas longtemps et le courant revient. En plus, il y a le délestage programmé ou tournant. Cela consiste à faire tourner le courant de quartier en quartier, le temps qu’on trouve la solution à une panne. A ces deux faits, s’ajoutent les coupures souvent observées par la population. Cela peut être provoqué par un charognard ou une branche d’arbre que le vent à charrier qui vient se placer sur une ligne électrique. Quand cette situation se présente, c’est un court- circuit. Mais que les gens se rassurent, une fois que des cas comme ceux-ci arrivent, nos automates les détectent automatiquement et cela permet ainsi à nos techniciens de les réparer.

Ceci n’est pas un délestage mais une panne survenue sur une de nos lignes électriques. Nous avons fait un communiqué pour dire que nous sommes dans une situation de quasi-équilibre. Cela veut dire que nous avons les équipements suffisants pour satisfaire la demande avec même une petite marge. Maintenant, vous savez que l’homme propose et Dieu dispose. Pour vous dire qu’avec la technique, des petites pannes surviennent sans pour autant constituer des cas de délestage. Depuis le début de la saison, nous n’avons pas été obligés de faire un communiqué pour dire que des quartiers seront sans courant car nous n’avons pas été dans une situation de dix voire vingt jours en manque de puissance électrique. Sinon, sachez que le délestage fait partie intégrante de la régulation normale du courant électrique. Cette année, nous n’avons pas connu de délestage tournant ; c’était juste de petits délestages dus à de petites pannes techniques. Les délestages surviennent au moment des périodes de pointe où la demande d’électricité est forte.

On constate qu’il y a beaucoup de taxes qui sont prélevées sur la facture d’électricité ; qu’en dites-vous ?

(Rires) ! Il faut savoir que la Sonabel est une société d’Etat et non privée et dans ce cadre, nous collectons des taxes pour l’Etat. Le gouvernement a défini une assiette, si cette assiette s’applique à notre frange de clientèle, nous allons collecter pour ensuite la reverser à l’Etat. Ce ne sont pas des taxes qui rentrent dans le compte de la Sonabel. L’Etat nous a désignée en tant qu’une de ses structures pour faire ses collectes.

Qu’avez-vous à dire pour rassurer votre clientèle ?

Je voudrais dire à notre clientèle que ce n’est pas facile, le service public. Les clients vivent difficilement les difficultés que nous rencontrons telles que les coupures d’électricité dues à des pannes ou situations de déficit de courant. Je profite de l’occasion pour demander leur indulgence. Nous, en tant que société publique dans des pays en voie de développement qui n’ont pas beaucoup de moyens, nous avons d’abord à faire face au développement de notre réseau pour que la majorité des citoyens aient le courant chez eux. Et en même temps, investir pour assurer la qualité du service. Aussi, nous leur demandons de nous faire des critiques constructives car c’est la seule façon pour nous de les satisfaire au mieux. Nous travaillons en ce moment sur la gestion de la clientèle pour faciliter le payement des factures en vue de désengorger les longues files d’attente au niveau des guichets.

Ambèternifa Crépin SOMDA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 23 mai 2012 à 09:58, par yamtaabo En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds ». D’accord Mr le DG, alors dites nous vous les manipulez pour plaire à qui ?

  • Le 23 mai 2012 à 10:02 En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Il ne fait que rire ce Mr là ! Qu’il nous prenne au sérieux.

    Vos chiffres sont-ils justes ? Autour de 400 000 abonnés ? Ouagadougou seul compte combien de millions ? Vous voulez dire que le 5è de la population ouagalaise n’a pas le jus précieux ? Alors que fout la Sonabel ? OK s’il n’y a pas assez d’énergie thermique, mais le foutu soleil qui nous brûle à longueur de journée, vous en faites quoi dans la vrai réalité ?

  • Le 23 mai 2012 à 10:07 En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Nous travaillons en ce moment sur la gestion de la clientèle pour faciliter le payement des factures en vue de désengorger les longues files d’attente au niveau des guichets.

    Tout ça n’est pas un problème, c’est le courant on veut !

  • Le 23 mai 2012 à 10:47 En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Juste dire que "c’est bien mais c’est pas arrivé"
    on parle d’électrification rurale, bonne chose mais il faut aussi penser à ceux qui sont en ville (ouaga par exemple) et qui ne peuvent pas avoir le courant même pas un devis.
    La section 504 de NAGRIN est une zone non électrifiée au milieu de plusieurs zone électrifiée.
    Est ce normal ? Qu’est ce qui est prévu ?

  • Le 23 mai 2012 à 11:50 En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    j’ai demandé un branchement à domicile qui necessite un seul poteau quand les techniciens de la sonabel sont venus ils me parlent de quatre poteaux alors que c’est la voie qui me separe de la ligne qui alimente mon voisin.Le devis qu’ils m’ont proposé s’elève à plus de 700.000f pour quatre poteaux disent-ils.Je trouve excessif ce devis pour un pauvre salarié de ce pays alors que dans la zone en face des poteaux surplombent des terrains inhabités.Difficile à comprendre de la part de la sonabel.Je voudrais des conseils auprès de la sonabel.

  • Le 23 mai 2012 à 12:12, par Etia Orianne En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    salut, je crois que le conte que le Directeur actuel de la sonabel nous racontre avait été déjà fait par le ministre actuel en charge de l’énergie. les sociétés qui fournissent des efforts au Burkina, on les connait. Je félicite en passant l’onéa, elle au moins peut dire qu’elle fait des efforts. Monsieur le Directeur, Il faut etre un peu respecteux de l’intelligence des burkinabè, la politique d’ électrification rurale est un moyen pour camoufler l’insuffisance de la sonabel. comment pouvonss nous comprendre que dans une zone viabilisée depuis plus de 8 ans sur l’axe ouaga-Fada,en plein ouaga, alors que l’eau courante existe depuis belle lurette, la sonabel est incapable de fournir de l’électricité aux citoyens alors que le dernier poteau se trouve tout au plus à 200 metres de la première concession demandeuse. Quelle politique menez vous ? Vous fournissez non seulement une mauvaise qualité de service aux gens, avec des cassières insolentes, des depanneurs suffisants et malgré tout, vous trouvez le moyen de faire souffrir des enfants(étudiant dans le noir) sous pretexte que vous n’avez pas la somme nécessaire pour brancher tout un quartier qui ne demande qu’à être éclairé pour vivre comme tous les ouagalais et développer leur commerce.
    Arrêtez donc monsieur le directeur de relire les discours de votre prédécesseur, tous les burkinabè s’en souviennent.Changer un peu, quelque soit le prix, ( parce que les gens du quartier dont je parle ont tous de quoi payer vos services) une personne vivant aujourd’hui à ouaga devrait avoir accès à l’électricité meme de mauvaise qualité comme celle de la sonabel, j’espère vraiment que vous allez prendre au sérieux les demandes du peuple et arrêter de faire des sorties qui ne servent à rien. Seule la population du burkina peut vous dire si vous fournissez des efforts ou pas, mais sachez que pour le moment, sur un échelle de 1 à 10, je vous donne et je sais que beaucoup de burkinabè seront d’avis avec moi, je donne donc à votre structure 1.5 point.Vous avez du chemin à faire. En tout cas bon courage même si je sais que cela ne servira à rien. Pour la sonabel, le chien aboît et la caraval passe.

  • Le 23 mai 2012 à 12:34 En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    NOUS DANS LA ZONE DE TANGHIN PORTION DERRIERE LES RAILS DE KAYA JUSQU’A LA LIMITE DES LOGEMENTS SOCIAUX SUR LA ROUTE DE KAMBOINCIN NE SAVONS PAS EN QUELLE ANNEE LA SONABEL SONGERA A NOUS.PAS DE DATE PROBALE D’ELECTRIFICATION.Y A T IL DEUX FACON DE TRAITER LES CITOYENS DE CETTE VILLE.SUIS VRAIMENT DESOLE DE LA SONABEL. BRAVO A L’ONEA QUI NOUS PERMET AU MOINSD’AVOIR L’EAU COURANTE POUR LA MAJORITE DES HABITANTS DE CETTE ZONE.JE NE COMPRENDS PAS Q’HABITANT OUAGA JE N’AI PAS DE COURANT ET JE ME RENDS DANS MON VILLAGE OU LA FAMILLE DISPOSE DE CE MEME JUS.EXPLIQUE MOI CETTE DISTORSION. SUIS NAVRE ET MECONTENT DE LA SONABEL.

  • Le 23 mai 2012 à 12:34 En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Monsieur le directeur,

    Nous avions porter espoir dès votre nomination afin de donner une autre image de la SONABEL ; Curieusement pas de changement notable. Les mêmes pratiques de corruption continuent ;J’ai réalise par camera caché durant le mois de janvier à février 2012 ,un document sur la corruption que je publierais bientôt.
    Y’a t-il quelqu’un qui s’occupe de l’image de la SONABEL ?
    Si vous vous rendez à l’agence SONABEL de TANGHIN, vous êtes sidérés par le délabrement intérieur du bâtiment construits il n’y a pas très longtemps ; Portes rouillées, murs sales et dépeints,guichetier souvent seul ;
    Pire à l’agence SONABEL DE BENDOGO,ou regne la loi de la corruption.

  • Le 23 mai 2012 à 12:39, par SIMIEN En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    bonjour mr le DG
    J4AIMERAI SAVOIR A QUAND L4ELECTRIFICATION DES QUARTIERS COMME BONHEUR VILLE BELLE VILLE SUR LA ROUTE DE BRAFASO DONT LE LOTISSEMENT EST FAIT IL YA PLUS DE 5 ANS
    NOS ELEVES ETUDIENT AVEC DES LAMPES COMME AU VILLAGE
    NOUS SOMMES TRES IMPATIENTS CAR ON EST TRES FATIGUES DE RESTER DANS L4OSCURITE

    MERCI DE REPONDRE A CE MESSAGE QUI EST UN CRI DE COEUR

  • Le 23 mai 2012 à 13:25, par Jeveuxlecourant En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Nous citoyen nous pensons que la SONABEL a beaucoup d’effort à faire comparé à l’ONEA. Aujourd’hui dans tous les quartiers nouvellement lotie (plus de 6 ans déjà)il y a l’eau depuis longtemps et toujours pas d’électricité. Le groupe de komsilga qui semblait être la solution à tous nos problèmes d’électricité, n’a pas été à la hauteur de nos attentes.
    Vous faites des efforts mais faites en encore et encore, tous les quartiers de ouaga quelque soit la date de lotissement veulent le jus. Merci de nous entendre M. le DG

  • Le 23 mai 2012 à 13:42, par un médecin en privé En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Bonjour.
    on aurait encore aimé que le responsable à la communication de la sonabel intervienne sur le forum comme il l’avait déja fait dans le passé et que nous avions salué.
    Messieurs de la sonabel, électrifiez les villes pour avoir des ressources afin d’aller au village.

  • Le 23 mai 2012 à 14:08, par Jeveuxlecourant En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Du courant au niveau des zones loties sur la route de BRAFASO. Merci DG

  • Le 23 mai 2012 à 14:27, par BOULAYE En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    "Sinon, sachez que le délestage fait partie intégrante de la régulation normale du courant électrique. Cette année, nous n’avons pas connu de délestage tournant ; c’était juste de petits délestages dus à de petites pannes techniques". VOUS VOUS MOQUEZ DES GENS OU QUOI. EN QUOI LE DELESTAGE FAIT PARTIE DE LA REGULATION NORMALE DE COURANT ELECTRIQUE ? SI VOUS RAISONNEZ COMME CELA, VOUS NE TROUVEREZ JAMAIS UNE SOLUTION DEFINITIVE AU NOMBREUX DELESTAGES AVEC DES CONSEQUENCES INCALCULABLES ET INSOUPSONNEES QUE VOUS IMPOSEZ AUX ABONNES, MAIS QUE VOUS QUALIFIEZ DE "PETITS DELESTAGES"

  • Le 23 mai 2012 à 14:48, par tibo En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    En 2011 la route qui mène vers brafaso quartier bonheur ville un bandit armé etait en train de semer la terreur et nous avons fait appel à la sécurité qui nous a tous simplement répondu qu’il fait très noir dans ce quartier et par conséquent elle ne peut faire un déplacement.
    Nous sommes à la périphérie de la centrale de Komsilga. Nous signalons à la Sonabel que l’on ne nous survole pas pour aller desservir une autre localité. Nous attendons de pieds fermes ces techniciens. Nous n’avez pas dit que quand les populations ne se lèvent vous n’avez pas de solutions. Bonheur ville , Belleville,wapassi,nangrin ne vont pas manquer de repeter le credo. Pourquoi ne voulez vous pas dire la vérité au peuple !
    sachez que l’ONEA Y EST PRESENTE DEPUIS 2005
    C’est une société d’était comme vous !
    Ngaaoon !

  • Le 23 mai 2012 à 17:24, par calao En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    je suis moi-même un client de la sonabel en attente d’un devis de branchement depuis plusieurs semaines déjà.cependant, il faut reconnaitre que beaucoup d’efforts,que dis-je, de prouesses, sont tout de même réalisés.En effet,il suffit de constater que des pays mieux lotis, et par la nature, et par leurs richesses, connaissent des délestages, des vrais et de façon chronique. Du reste,même les pays dévéloppés n’échappent pas à la problématique de l’énergie : le débat sur le "pour ou contre le nucléaire" qui fait rage surtout après Fukushima l’atteste.ceci dit, je reconnais,comme beaucoup d’internautes que le problème de la corruption des agents est vraiment inquiétant, voir intolérable et quelque chose doit être fait. cela est aussi à l’image du Burkina d’aujourd’hui

    • Le 25 mai 2012 à 22:06 En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

      Ils sont tous pareils ! Il raconte des bobards sur le dynamisme de la SONABEL. Cela fait 5 mois que j’attends l’électricité à Gounguin, alors que j’ai tout payé : les abonnements, les poteaux, les frais de branchement...Tout je dis !
      J’attends toujours. Mieux, je m’entends dire que la SONABEL est en rupture de compteurs électriques. On croit rêver !
      C’est la preuve d’une gestion erratique interne de service. Et c’est à l’image du pays, de l’État, des élites, de tout un fonctionnement.
      Voilà pourquoi, les mots creux de transparence, de bonne gouvernance sont insultant pour nos populations qui méritent mieux que cela (ceux-là).

  • Le 25 mai 2012 à 17:13, par DAMOS En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    eh mon DIEU ! depuis des années que mon quartier est lotis(plus de 8ans) mais pas encore d’electricité et encore dans la capitale politique ! quell honte pour l’Etat burrkinabè.pendant que des villages sont entrain d’être electrifieés c’est d’ailleurs une bonne chose puisqu’ils ont droit aussi au courant mais de grâce, songez a deesrvir toute la capitale.j’habite le quartier de koumdayonré tout juste après RIMKIEMTA.que le PRESIDENT du faso lui même prenne l’affire au serieux pour nous sauver sinon c’est pas ce DG qui ne fait que rire se moquer de la population qui va pouvoir nous aider.

  • Le 20 février 2013 à 10:46, par Abonnée Sonabel En réponse à : APOLLINAIRE SIENGUI KI, DIRECTEUR GENERAL DE LA SONABEL : « Nous ne manipulons pas les chiffres pour plaire aux bailleurs de fonds »

    Bonjour,

    Je voulais que la Sonabel arrête de couper les 2F sur les règlements des factures. Nous vous prions Monsieur le Directeur de mettre en place un système qui permet au moins de mettre les 2F sur le compte de vos clients lorsque le client ne peut pas recevoir les 2 F. Car s’il manque 2F à un client aucun agent de vos guichets n’acceptera la facture.

    Imaginez-vous combien la Sonabel encaisse par jour, semaine, mois, trimestre et années par abonné en plus des 2 000 F CFA pour pénalités de retard. Prière appliquer cette pénalité aux factures en retard de trois mois et non un mois.

    En espérant que mon appel sera entendu, je vous prie de recevoir mes salutations distinguées.

    PS : Équipe de lefaso.net, je vous prie de faire parvenir ce cris de cœur auprès des responsables de la Sonabel, l’article datant de mai 2012. Je vous invite à faire un article sur le sujet des pénalités de retard et les -2, 3, 4, 5 F pour manque de monade le plus souvent. On se dit que c’est pas beaucoup. Mais imaginez vous 2 F chez 10 000 ou 1 000 000 de clients.

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