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Tour du Faso 2004 : Deux semaines pour avaler 1240 km

Publié le mercredi 27 octobre 2004 à 07h32min

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C’est ce mercredi 27 octobre que débute le 18e tour du Faso, organisé conjointement par la Fédération burkinabè de cyclisme et Amaury Sport organisation (ASO) sous les réglements de l’Union cycliste internationale (UCI).

Après la cérémonie d’ouverture, suivie de la présentation des équipes, hier à la Maison du peuple de Ouagadougou, place à la compétition. A l’issue de l’épreuve, qui succédera à Tjallingii Maarteen ?

Au moment où nous bouclions la présente édition, la Côte d’Ivoire et le Cameroun étaient encore en route. Ce matin, à la signature, de7 h 20 à 8 h 20, on sera situé sur leur participation avec la première étape Kokologo- Boromo, longue de 136 Km.

Les enjeux de la course sont :
- le classement général aux temps, maillot jaune
- le classement général aux points, maillot vert
- le classement général des sprints intermédiaires, maillot rose
- le classement général du meilleur jeune, maillot blanc
- le classement général UEMOA, maillot vert clair
- le classement du premier Africain, maillot bleu
- le classement général du plus combatif, maillot rouge
- le classement général des équipes, casquettes jaunes.

Comme l’année dernière, c’est 20 500 000 FCFA au total que les coureurs auront à se partager pour ces différents classements.

Les prix aux étapes sont de 9 900 000 FCFA, au classement général individuel, de 3 400 000 FCFA, au classement par points, de 1 450 000 FCFA, aux sprints intermédiaires, de 1 150 000 FCFA, du meilleur jeune, de 385 000 F CFA, du meilleur des pays de l’UEMOA, de 385 000 FCFA, du meilleur Africain, de 472 000 FCFA, de la combativité, de 575 000 FCFA, du classement par équipes, de 1 683 000 FCFA et des écharpes, de 1 100 000 FCFA.

Depuis l’arrivée de la société du tour de France en 2001, les choses se sont beaucoup améliorées et le professionnalisme est de rigueur. L’organisation est parfaite et les pays invités ne viennent plus à l’aventure d’où ils repartaient avec des primes impayées.

Le temps où les coureurs burkinabè faisaient des sit-in au ministère des Sports et des Loisirs est révolu. Aujourd’hui, tout le monde est en confiance et le tour du Faso a gagné en crédibilité.

L’autre innovation, c’est au niveau de la restauration, où il y a eu aussi beaucoup de l’amélioration : il y a cinq ans, les coureurs se retrouvaient dans des lieux mal famés pour se restaurer ; les repas qu’on leur servait étaient préparés dans la précipitation et le riz, souvent mal cuit ; depuis quatre ans, la Société du tour de France a mis fin à une telle pagaille.

Pour permettre aux cyclistes de reprendre des forces après les efforts fournis sur les pistes, elle a fait appel à l’hôtel OK INN pour s’occuper de la restauration. Quand il y a un bivouac dans une ville étape, la propreté ne passe pas inaperçue. La nourriture, qui est de qualité, est variée, et sur la table des coureurs on trouve des pâtes, des frites, des salades, des fruits, etc. Les camions- cuisines sont spécialement conçus pour ce genre d’événement. Au total, c’est un convoi de 11 camions qui suit la caravane.

Qui endossera le maillot jaune ?

Ce matin, les concurrents iront à l’assaut du maillot jaune, le plus convoité du tour. Créé en 1919 pour distinguer le premier de l’épreuve, il est devenu synonyme d’excellence.

Le classement général individuel au temps est établi par l’addition des temps enregistrés dans chacune des étapes en tenant compte des bonifications et pénalisations, comme le veut l’article 2. 6. 014 de l’UCI.

En cas d’égalité du temps au classement général, il est fait appel à l’addition des places obtenues à chaque étape et, en dernier ressort, à la place obtenue dans la dernière étape disputée, conformément à l’article 2.6.015 de l’UCI. Le leader du classement général au temps porte le maillot jaune.

Pour cette première étape, Kokologo- Boromo, le vainqueur endossera le maillot de leader. L’année dernière, c’était la troisième étape, remportée par le Belge Guylits Gunther (Aliplast) en 3 h 24’ 14’’ soit une vitesse moyenne de 39, 954 Km. Le deuxième, c’était Tjallingii Maarteen, le détenteur du maillot jaune. Lors de cette étape, les Burkinabè Laurent Zongo et Saïdou Rouamba avaient occupé respectivement les 8e et 9e places au classement.

L’entrée en matière promet d’être belle et on essaiera à coup sûr de mettre en place des stratégies sur ce parcours sans obstacle pour gagner.

L’autre maillot le plus important, c’est le vert, celui du classement général individuel. Le classement général individuel par points est établi par l’addition des points obtenus à l’arrivée de chacune des 11 étapes suivant l’article 2.6.016 bis de l’UCI. Il est attribué du 1er au 20e coureur classé : 30, 27, 25, 23, 21, 19, 17,15, 13, 11, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 points.

Le leader du classement général individuel aux points porte le maillot vert. Les Burkinabè, depuis 1997, n’ont pas remporté le tour. Lors de la 17e édition, ils étaient encore passés à côté du sujet. Cette année, on attend d’eux qu’ils accrochent l’un des deux maillots pour terminer l’épreuve en beauté.

Justin Daboné
L’Observateur

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