Presque les ¾ des chaisses de la Maison du peuple étaient occupées par les militants et militantes de l’URD/MS venus des quatres coins du Burkina. C’était à la faveur de la rentrée politique du parti dirigé par Marie Alphonse Ouédraogo qui a eu lieu le 12 mai dernier. « Remobilisation des militants pour une nouvelle vision du sankarisme », c’est sous ce thème que l’URD/MS a tenu sa rentrée politique. De l’avis de son président, Marie Alphonse Ouédraogo, cette rentrée politique est spéciale car dit-il qu’à peine créé, il y a six mois soit excatement le 28 novembre 2011, ce parti est arrivé à sonner la mobilisation de ses militants. Marie Alphonse Ouédraogo a souligné que cette rentrée politique servira d’occasion pour le lancement officiel du parti sur la scène politique nationale et le point de départ de ses activités en vue des élections couplées de décembre 2012.

A l’adresse de ses militants, le président a lancé cette phrase : « nous préférons un sankarisme par les actes qu’un sankarisme par les paroles ». Il poursuit que l’essentiel n’est pas de se ploclamer sankariste mais de poser des actes qui le prouvent. Marie Alphonse Ouédraogo a mentionné que le grand défi du parti dans les mois à venir sera de travailler à la conceptualisation du sankarisme. Il précise que cela demande un travail permanent afin d’amener les militants à comprendre le nouveau sankarisme que le parti entend prôner pour bien affiner les échéances électorales. Il explique que la conceptualisation est le fait de se doter d’un réferentiel ou le projet politique qui sera élaboré sera mieux explicite. L’URD/MS est-elle prête à faire des alliances avec d’autres partis politiques pour conquérir des places de députation ou d’élus locaux ?

A cette question, Marie Alphonse Ouédraogo a declaré que son parti est ouvert à d’autres formations politiques qui épouseraient leur projet de société. Il a confié que son parti entend amener les Burkinabè à prendre leur destin en main pour leur bien–être. A l’ensemble de ses militants, Marie Alphonse Ouédraogo a appelé à une forte mobilisation le jour du scrutin. Mais avant cela, il leur a demandé d’aller se faire enrôler pour obtenir leurs cartes d’électeur.

Ambèternifa Crépin SOMDA

Le Pays