Le plus récent des cas est celui du joueur de Bolton en première division anglaise, Fabrice Muamba qui s’est évanoui sur le terrain lors d’un match de coupe d’Angleterre. Sans l’intervention médicale que serait-il devenu ? On ne peut nier que pour une bonne pratique du sport, il faut bien l’associer à la médicine. C’est une interrogation qui donne long à penser sur la pratique du sport au niveau national. Il y a deux semaines de cela, c’était lors du championnat national de basket-ball de première division que nous relevons le manque de service de santé sur les terrains. Cette fois-ci, c’est au niveau des finales de l’Union sportive des scolaires et universitaires du Burkina Faso.

Comment comprendre, que lors des matchs de la finale de l’USSU-BF 2011-2012, sur certains terrains de compétition, il n’y avait pas non seulement une boîte de pharmacie, mais non plus un médecin. C’est le constat que l’on a pu faire en allant suivre les matchs de handball sur le Plateau Simon Compaoré. Sur ce plateau, on pouvait aussi remarquer l’absence des services de santé, mais aussi des forces de sécurité, tout comme sur d’autres terrains.

Ainsi sur les tatamis du judo comptant pour les finales de cette saison, une combattante s’est facturée le bras, lors des compétitions. Elle a dû attendre de longs moments avant d’être secourue. Il faut aussi souligner que la présence de service de santé sur les terrains de sports est bien un gage de sécurité pour les sportifs et les galvanise davantage. Lorsque le sportif n’a pas de sécurité dans la pratique du sport, cela peut réduire ses chances de performance.

Firmin OUATTARA

L’Express du Faso