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La Chambre des mines visite le site de Taparko

Publié le vendredi 27 avril 2012 à 01h52min

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« D’une pierre deux coups ». C’est ce qu’a fait la Chambre des mines du Burkina, le 24 avril dernier, en tenant son conseil d’administration à Taparko, site minier situé à 200 km au nord de Ouagadougou. Profitant de l’occasion, les administrateurs ont visité les installations du site.

Arrivés aux environs de 10h, Justin Elie Ouédraogo, président de la Chambre des mines et la délégation qui l’accompagnait, ont été accueillis par les responsables du site minier de Taparko. La visite des installations et la tenue du Conseil d’administration ont meublé leur journée.

Installée en 2007, la mine emploie plus de 600 personnes. Sa production annuelle connait une croissance constante depuis son ouverture. En 2009, la mine a produit 99337 onces d’or, en 2010, elle en a fabriqué 127 692 onces. Pour 2011, elle a recueilli 129 523 onces du métal jaune et les prévisions donnent 147 861 onces pour 2012. La mine compte cinq fosses en exploitation et respecte, selon son directeur général, Marco Kelly, les normes internationales dans la construction des installations.

Faisant de la santé des travailleurs une priorité, la direction de SOMITA, du nom de la société qui exploite la mine, a créé dès l’ouverture du site, un département de formation et de développement. Selon M. Kelly, ce département a permis à sa structure d’effectuer « plus de 3 millions d’heures de travail sans accidents avec perte de temps. »

Résolument décidés à jouer leur partition pour le développement social de la localité qui abrite la mine, les responsables de SOMITA ont réalisé un forage au profit des habitants de Taparko, construit trois salles de classe, un magasin et un bureau pour l’école du même village et réfectionné le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Taparko. Ils ont aussi offert une ambulance de près de 24 millions de francs CFA au CSPS de Yalgo et réalisé d’autres projets pour Boroum, village situé à proximité de la mine.

Selon Halidou Bocoum, directeur des Relations publiques de High River Gold Africa Management, d’autres projets seront encore réalisés en partenariat avec les populations. Bien que satisfaits des réalisations, les habitants de Taparko demandent à SOMITA de leur venir en aide avec une ambulance.

A l’issue de la visite, le président de la Chambre des mines, Justin Elie Ouédraogo s’est dit satisfait du travail qui est abattu par SOMITA. Il s’est également réjoui de la tenue du Conseil d’administration au cours duquel sept commissions spécialisées ont été mises en place pour permettre aux sociétés minières de remplir leurs engagements vis-à-vis de l’Etat et des populations. En se quittant, les administrateurs se sont donné rendez-vous le 25 mai prochain sur le site aurifère de Youga pour un autre Conseil d’administration.

JTB

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2012 à 11:41 En réponse à : La Chambre des mines visite le site de Taparko

    pitié pour mon pays,c’est du massacre environnemental et il y en a des milliers de cratères comme ça à travers tout le pays sans oublier ces déchets toxiques.
    c’est un scandale et la facture sera lourde dans quelques années surtout que nous ne voyons pas la couleur de l’or,c’est un pillage organisé avec chaque fois des ballets des hélico emportant des malettes sur tous les sites.
    c’est du ni vu ni connu comme vol

  • Le 27 avril 2012 à 20:20, par l’eclaireur En réponse à : La Chambre des mines visite le site de Taparko

    vraimant il faudrait que le pays ouvre l’oeil et surtout le bon. ce que les burkinabes ne savent pas c’est que ces compagnies ont responsablisé certains nationaux dont le role c’est de faire du lobbing au pres de l’etat, ces derniers occupent des postes soit disant directeur des relations publiques, directeur national ... en realité ce sont des marionnettes, ils n’ont aucun pouvoir de decison en faite a l’interieur de l’entreprise , leur role c’est de contribuer a exploiter les travailleurs et a brader les richesses de leur propre pays. Ce sont eux qui courent voir un tel ministre , une telle autorite, maquiller la situation et appeler la televison nationale pour filmer, c’est ca le vrai probleme, a bon attendeur salut.......

  • Le 27 avril 2012 à 20:58, par Man En réponse à : La Chambre des mines visite le site de Taparko

    Franchement, ça fait pitié quand on connait les réalisations comparativement au quantité d’or qui sort. Actuellement même les conséquences sont innombrables, n’en parlons pas de l’avenir et les populations sont impuissantes. Seulement, souhaitons que Dieu protège les villages qui abritent les sites miniers au Burkina Faso !

  • Le 27 avril 2012 à 23:32 En réponse à : La Chambre des mines visite le site de Taparko

    Les réalisations sont maigres. Ca fait pitié.
    Taparko ne peut pas faire mieux ?

  • Le 28 avril 2012 à 02:20, par damso En réponse à : La Chambre des mines visite le site de Taparko

    Un jour viendra que nous allons a tous ceux aident la famille compaoré à nous voler notre or et qui se contente de construire des écoles

  • Le 29 avril 2012 à 03:22, par bemsy En réponse à : La Chambre des mines visite le site de Taparko

    Malheur à notre pays ! la mine de Taparko n’a rien fait du bon pour les populations environnantes ; le village taparko est parsemé de taudis et sans électricité ni eau potable pour les employés vivant au village. car 90 pr 100 d’eux ne sont pas logés par la mine.tandis que des catastrophes environnementales se dressent à côté de ces villages. le jour que toutes ces mines vont fermés ces blancs s’en iront et ces marionnettes de petits directeurs nationaux et chefs de service connaitrons la foudre de ces personnes victimes des conséquences de leurs actes.

  • Le 29 avril 2012 à 03:39, par bemsy En réponse à : La Chambre des mines visite le site de Taparko

    Autres réalités que connait BISSA Gold qui appartient au même groupe que la mine de taparko.Les responsables de BISSA viennent de Taparko. ET ce sont ces mêmes personnes (petits chefs ou directeur ) marionnettes qui ne sont rien en réalité devant les responsables comme des jouets qui sèment la merde pour protéger leurs intérêts. imagines que pour éviter de gérer les problèmes posés par l’employeur nos frères noirs petit chefs marionnettes de Bissa ont conseillés de confier la gestion du personnel à un bureau d’étude même problème que connait YOUGA.l’avenir de vos petits enfants vous importe !

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