Lefaso.net : Vous organisez les 21 et 22 avril prochains la première édition des journées de l’entrepreneuriat. Quels sont les objectifs desdites journées ?

Philippe Diendéré : L’organisation de ces journées repose sur six objectifs principaux :

  Informer les participants sur les dispositifs d’accompagnement du Ministère de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi en faveur des jeunes ;
  Informer les participants sur les mécanismes de facilitation de la maison de l’entreprise pour la création d’entreprises ;
  Former les participants sur le leadership et l’esprit d’entreprise,
  Former les participants sur la création d’entreprise.
  Crée un cadre d’échange entre les jeunes promoteurs et les porteurs de projet
  Créer un cadre d’échange avec les institutions financières

En quoi ces journées sont-elles indispensables parce que vous auriez pu initier autre chose ?

C’est très vrai. Mais, comme je le disais tantôt, notre vision est : d’ « être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs ». Comment pouvons-nous être de citoyens actifs si nous ne participons pas au mieux être de nos concitoyens et de notre communauté ? Ces journées sont donc indispensables en ce qu’elles constituent une contribution à la résolution de la problématique du chômage dans notre pays. Elles sont importantes aussi par ce qu’elles permettront de renforcer les capacités des jeunes dans le domaine de l’entrepreneuriat.

Concrètement, en quoi va consister la manifestation ?

La manifestation consistera en des communications et des formations. Pour le premier jour, il y aura deux communications : La première sera donnée par le Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Ils communiqueront sur les dispositifs internes prévus en faveur des jeunes pour les accompagner dans la création d’entreprises. La deuxième communication sera donnée par la maison de l’entreprise qui présentera les mécanismes mis en œuvre pour soutenir et accompagner les jeunes dans la création et la gestion d’entreprises. Le dimanche 22 avril, il y aura deux modules de formation animés par des formateurs de la Jeune Chambre Internationale : Le premier module va porter sur ‘’leadership et esprit d’entreprise’’ ; le deuxième est relatif à la création d’entreprise. Tous ces éléments vont contribuer à affiner la vision des jeunes et à leur donner plus de moyens et d’outils pour entreprendre de façon plus sereine.

Quels sont les participants attendus à vos journées ?

Le cœur de cible des formations est constitué par les jeunes de 18 à 40 ans et tous ceux qui ambitionnent de créer une entreprise ou d’acquérir de nouvelles techniques pour la gestion de leurs entreprises. C’est donc des formations ouvertes à tous les publics, sans distinction aucune. Du reste, outre les jeunes porteurs d’idée d’entreprises et de projet d’entreprises, il y aura des managers et chef d’entreprises qui seront là pour partager leurs expériences et pour apporter des témoignages.
Combien de personnes attendez-vous à vos journées ?
En prévision, nous attendons 200 participants. A ce jour, les équipes d’inscription ont déjà enregistré un peu moins de la prévision, donc nous n’allons pas tarder à clôturer les listes. Donc, les personnes intéressées par l’activité peuvent nous joindre au 70 25 01 43 / 78 18 18 83/ 76 61 20 92.

Quelles sont les conditions de participation aux journées ?

La condition principale est de s’inscrire suffisamment tôt pour réserver sa place et de payer la contribution de 5 000 F CFA pour confirmer sa place. Cette contribution prend en compte les deux communications du premier jour, les deux modules de formation du deuxième jour, des pauses café et déjeuner, et des séances B to B. Il faut noter qu’au cours de cette activité il y aura quelques institutions financières qui viendront communiquer sur les types de projets qu’ils sont disposés à accompagner. Il y aura donc des séances B to B entre d’une part entre les porteurs de projets et les institutions financières et d’autre part entre les chefs d’entreprises et les porteurs de projets. L’autre chose à prendre en compte, c’est qu’il y aura à la fin une attestation qui sera cosignée par M. le directeur général du Centre d’Evaluation et de Formation Professionnelle de Ouagadougou.

Quelles sont vos attentes ?

Nos attentes, c’est qu’au sortir de cette formation, chacun des participants puisse déjà savoir ce que c’est qu’une idée d’entreprise, ce que c’est qu’un projet d’entreprise ; ce qu’il faut faire pour monter son entreprise, ce qu’il faut faire pour mettre en place une entreprise prospère qui va pouvoir apporter quelque chose sur l’échiquier économique de notre pays et de savoir aussi faire un plan d’affaire parce que le tout n’est pas d’avoir l’idée mais de pouvoir également se projeter sur une certaine période pour voir quelles peuvent être les retombées et qu’est-ce qu’on peut attendre de son entreprise.

Vous êtes le président exécutif 2012 de JCI Ouaga Golden. Quelles sont les autres actions que vous envisagez sous votre mandat au-delà des présentes journées ?

Depuis le début du mandat, grâce au dynamisme et à l’engagement des membres et membres potentiels de l’Organisation, grâce à la coopération des OLM sœurs du Burkina et de la sous région, grâce à la présence de partenaires comme lefaso.net, nous avons déjà réalisé beaucoup d’activités. Pour ce qui est des mois à venir, nous allons poursuivre les formations au profit des membres et membres potentiels dans plusieurs domaines, nous allons réaliser des projets comme « sécurité routière », « don de matériel à une maternité », « english talk meeting ». C’est donc dire qu’au cours des mois à venir, nous déploierons, conformément aux prévisions de notre plan d’action, des activités qui permettront à chacun de nos membres et membres potentiels d’être meilleurs afin de mieux servir notre communauté, pour contribuer activement à un Burkina meilleur.

Propos recueillis par Grégoire B. BAZIE
Photo : Bonaventure PARE

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