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DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

Publié le mercredi 18 avril 2012 à 02h08min

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Un traitement « inhumain et dégradant ». C’est ainsi que de nombreux travailleurs de la cimenterie Diamond Cement, située dans la périphérie ouest de Ouagadougou, s’accordent à qualifier leurs conditions de travail. Avec des salaires de misère, sans la moindre couverture sociale ni matériel de protection, dans un environnement de travail à risques très élevés d’accidents et de maladies, c’est une véritable vie de damnés que les travailleurs disent mener dans cette entreprise.

Vendredi 17 février 2012. Il est environ 10 heures. Un silence de cimetière règne dans l’enceinte, d’habitude très bruyante, de l’usine de Diamond Cement. Sur les visages des ouvriers, que d’amertume et de consternation. Un des leurs vient de perdre la vie. Il a manqué de peu pour que Sita Kiemtoré, ainsi qu’il s’appelait, ne se retrouve entre les dents de la broyeuse. Cette énorme machine chargée de réduire en poudre de ciment les énormes pierres et le clinker. Selon des témoins, l’infortuné se serait retrouvé, suite à un déséquilibre, sur la bande roulante qui ravitaille la broyeuse. Il a fallu plusieurs heures pour extraire son corps littéralement défripé et coincé dans les sinuosités de la grosse machine. Pour effroyable, cette mort l’était, se souviennent encore les collègues du défunt. Au détour de quelques jérémiades en sourdine, les restes de Sita Kiemtoré ont été vite ensevelis quelque part sous un gros baobab dans les alentours de l’usine. C’était tout.

L’incident est ainsi clos. Il n’y a pas de temps à perdre. Le travail devait reprendre ses droits. Et revoilà l’usine aussitôt en marche… Mais ce n’est pas la première fois que ce genre de scènes macabres se produit à Diamond Cement. A en croire les uns, l’entreprise vit au rythme de ces accidents atroces. Si ce n’est pas un ouvrier qui chute mortellement du haut d’un échafaudage, c’est un bulldozer ou un camion remorque qui en écrase un. Et le cérémonial reste le même. Ne demandez surtout pas si ces victimes ont droit à une indemnité ou quelque dédommagement. Parmi eux, certains ont la chance de survivre. Alassane Koanda fait partie de ces « sacrés veinards ». Il a été victime d’une chute, il y a un peu plus d’une année. Il s’en est sorti avec une double fracture au bras droit. Aucune assistance sanitaire. Il a dû se soigner à ses propres frais.

Au bout de plusieurs mois d’absence pour ses soins, il est revenu à l’usine pour s’entendre dire qu’il n’avait plus de place là-bas. D’ailleurs, on le juge invalide pour continuer le travail, puisqu’à la suite du traitement fait à l’indigénat, son bras est resté tordu. Sans aucune autre forme de procès, Alassane voyait son aventure à Diamond Cement prendre ainsi fin. Dans la douleur et l’amertume. Rencontré dans son village de Darsalam, non loin de l’usine, en ce mois de mars 2012, il est pratiquement sans mot pour qualifier ce qui lui est arrivé. Il s’est finalement reconverti en vendeur de volaille pour survivre. « Ce qui me fait le plus mal, c’est que je suis allé là-bas bien portant, j’en suis ressorti bredouille avec, en prime, un handicap physique à vie. Je laisse ces gens à Dieu. Seul lui saura rétribuer chacun pour ce qu’il a fait », affirme-t-il quelque peu mélancolique. Le cousin d’Alassane, Rasmané Koanda, lui aussi, l’a échappé belle.

Selon ses explications, un jour, il a failli subir le même sort que Sita Kiemtoré. Il a réussi de justesse à se retirer en abandonnant sa chemise dans les griffes de la bande roulante qui voulait l’emporter. Depuis ce jour-là, il a renoncé à l’usine et s’est retrouvé au village. Il dit préférer le chômage à ce travail manifestement « criminel ».

Une sous-traitance fossoyeuse !

Mécanicien de son état, T. S travaille à Diamond Cement depuis 2007. Il n’a ni contrat de travail, ni bulletin de paie, encore moins une déclaration à la Caisse nationale de sécurité sociale. En 2009, il a été gravement blessé. La bande roulante lui a déchiré la main. Il soutient n’avoir bénéficié d’aucune assistance à l’occasion. Couché pendant 5 mois sans salaire ni aucune autre forme de soutien, il a dû se débrouiller tout seul pour se soigner. 5 mois d’enfer, c’est ce que fut pour lui le temps de ses soins. Se souvient-il encore. Depuis qu’il a repris le service, voilà plus de 2 ans, rien ne lui a été accordé à ce propos. Pourtant on lui avait promis une prise en charge. Chaque fois qu’il s’est adressé à ses responsables, on lui a toujours demandé de patienter.

H. R est une autre illustration vivante de cette incurie rampante dans la cimenterie. Inutile de dire que lui aussi n’a aucun statut et ne bénéficie d’aucune couverture sociale. Pourtant, voilà bientôt cinq ans qu’il travaille pour l’entreprise. Rencontré en pleine convalescence à Darsalam, son cas est tout aussi préoccupant. Il est en train de se remettre d’une intervention chirurgicale, subie il y a quelques temps, du fait d’une tumeur au niveau de son abdomen. Sur son lit d’hôpital, à la fin du mois, il envoie son petit frère chercher son salaire pour se soigner. Il s’attendait à avoir 20 000 FCFA, puisqu’il avait travaillé pendant 20 jours dans ce mois-là, avant que la maladie ne le « terrasse ». A sa grande surprise, 5 000 FCFA lui ont été remis. Il a beau insister qu’il avait droit à plus que ça, rien n’y fit. Conséquence, il a dû s’évader de l’hôpital avant la fin de son traitement. Dans son carnet de santé, il ressort que certains examens exigés n’ont pu être réalisés par le patient, faute de moyens. En plus, H. S n’est pas sûr d’être réadmis à son poste, lorsqu’il se remettra de son traitement.

A la direction de Diamond Cement, on tente de se dédouaner. L’entreprise n’a rien à voir avec les conditions de travail et le traitement des ouvriers, affirme Hippolyte Guinguéré, directeur commercial de Diamond Cement. Selon lui, l’entreprise est assurée et, en cas d’accident, l’assurance s’en occupe. Le hic, c’est que le plus gros lot des travailleurs n’est pas couvert par cette assurance. Depuis un certain temps, l’entreprise s’est désengagée de la plupart des travailleurs. Elle ne recrute pas directement les ouvriers. Elle sous-traite avec des individus qui recrutent la main d’œuvre et la place en son sein. Même ceux qui étaient là avant l’instauration de ce système ont été reversés aux mains de ces sous-traitants.

Arbitraire et exploitation sans scrupule !

Pour les travailleurs, ces individus sont des « fossoyeurs ». C’est un véritable traitement de parias qui leur est infligé. Quelle que soit l’ancienneté dans le travail, ils ont un statut de journaliers. A la fin du mois, on totalise les « pointages » de chacun et l’entreprise remet l’argent aux sous-traitants qui, à leur tour, payent les travailleurs. La journée de travail qui dure parfois 12 heures (de 6 heures à 18 heures ou de 18 heures à 6 heures, selon la rotation des équipes) est payée à 1000 FCFA. En dehors de ces 1 000 FCFA, l’ouvrier n’a aucun autre droit. Ni contrat de travail, ni déclaration à la CNSS, ni bulletin de paie, ni matériel de protection, ni assistance sanitaire… Dans ces conditions, libre cours est laissé à l’arbitraire qui règne en maître absolu. Les retenues sur salaires sont monnaie courante.

En cas d’absence d’une journée, même pour cause de maladie, témoigne un ouvrier, au lieu de 1000 FCFA, c’est une retenue de 2 000 FCFA qui est opérée sur le revenu du « contrevenant ». Souvent, il est impossible de s’en sortir avec plus de 15 000 FCFA comme salaire mensuel. Outre les retenues, il faut payer la restauratrice, chez qui l’on s’est nourri à crédit durant tout le mois pour pouvoir travailler. Les ruptures de contrats se font sans aucune autre forme de procédure. L’ouvrier peut arriver un matin et se voir signifier la fin de sa collaboration et cela, sans recours possible. M. Derra fait partie de ces sous-traitants avec qui l’entreprise travaille. A la question de savoir pourquoi ses employés n’ont ni contrat de travail ni couverture sociale, il se défend : « Ce sont des voleurs. Il est impossible de les embaucher car quelques temps après, on est obligé de s’en défaire parce qu’ils vont voler le ciment… ».

En effet, les accusations de vol de ciment sont très fréquentes à Diamond Cement. Et cela donne lieu chaque fois à des licenciements collectifs. Pour les travailleurs, ces accusations sont souvent infondées. Ces vols sont parfois inventés pour se séparer des « indésirables ». L’Inspection du travail effectue souvent des contrôles dans l’entreprise. Généralement informés à l’avance, les responsables trouvent toujours le moyen de cacher la réalité aux contrôleurs. En effet, explique-t-on, en cas de contrôle, on demande aux agents n’ayant pas le matériel de protection requis de s’abstenir d’être sur le lieu de travail, le temps que les contrôleurs s’en aillent. Et le supplice reprend ses droits.

Par Y. Ladji BAMA

Le Reporter

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Vos commentaires

  • Le 18 avril 2012 à 03:14, par honte aux dirigeants En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    mr Hippolyte Guinguéré vous etes un vendu !!exploitation de vos compatriotes pour payer de bell voiture a vos femmes !!les indous nen on rien a foutre du BURKINA mais tout cela aura une fin.il nya pas de PRESIDENT du faso il prefere soccupé de ce ki lui permettra de negocier sa sortie du pouvoir.mais le reveil sera douloureu et tout se paye sur terre,toutes les compromissions se payent ici

  • Le 18 avril 2012 à 04:34, par K. F. En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    ah oui ! c,est ca ! l`enemie numero 1 de l`Afrique ce sont les africains. Pr un profit maximum on sacrifie ses freres humains. et pourtant la demande depasse l`offre !
    Je suis indigne et tres triste ! Bonne chance a vs travailleurs !

    K. F.

  • Le 18 avril 2012 à 09:03, par Mauvaise haleine En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Inspection du Travail corrompue,
    CNSS corrompue
    ces 2 structures sont corrompues de l’agent de liaison au Directeur general en passanrt par les secretaires,..
    je sais ce que je dits, s’ils ne sont pas d’accord, je vais parler avec des noms et preuves

  • Le 18 avril 2012 à 09:26, par le toit En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    On est où là ? C’est l’esclavage des temps modernes. Il faut que l’Etat organise les entreprises intérimaires et que le code du travail soit respecté. Même, une heure de travail doit être déclarée à la CNSS. M. Le ministre, faites respecter la loi.

  • Le 18 avril 2012 à 09:27 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Cet article fait froid au dos. Et cela se passe au Burkina Faso. Le pire, ce sont les dire de M. Derra qui s’exprime en ces termes : « Ce sont des voleurs. Il est impossible de les embaucher car quelques temps après, on est obligé de s’en défaire parce qu’ils vont voler le ciment… ». Une fuite en avant. Un argument insuffisant pour justifier les conditions de travail de ces gens.

    Comment voulez-vous qu’ils ne volent pas dans ces conditions ? Ils sont exploités dans des conditions sans lendemain. Incapables de joindre les deux bouts à la fin du mois, ils sont tentés par le vol du ciment. Améliorer leurs conditions de travail. Etablissez un vrai contrait de contrat qui les couvre. Vous verrez que les vols du ciment s’arrêteront.

  • Le 18 avril 2012 à 09:27, par le toit En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    On est où là ? C’est l’esclavage des temps modernes. Il faut que l’Etat organise les entreprises intérimaires et que le code du travail soit respecté. Même, une heure de travail doit être déclarée à la CNSS. M. Le ministre, faites respecter la loi.

  • Le 18 avril 2012 à 10:40, par Le Juste En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Voila un phénomène que le 1er ministre TIAO doit prendre à bras le corps.Le système de travail doit etre suivi par monsieur SOUNGALO Appolinaire et rendre des disfonctionnements au gouvernement tout entier.Une mafia règne dans le domaine.Je me garde de citer des noms de maisons de placement pour le moment.

  • Le 18 avril 2012 à 10:59, par Lorenzo En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    C’est hallucinant de voir combien dans notre pays on se fout pas mal des droits des petites gens !!! J’ai du mal à croire qu’un responsable de l’entreprise puisse dire qu’ils n’ont rien à voir avec les conditions de travail. Mais dans quel pays est-on à la fin ?J’ai peur pour l’avenir parce que ce genre de situation n’attend qu’une étincelle pour éclater et ce cas n’est qu’un exemple parmi une multitude...

  • Le 18 avril 2012 à 11:09, par zoe WEND En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    L’ETAT doit interdire la sou traitance dans les societés,l’exploitation des agents est abusive surtout dans les banques.si une societe na pas les moyens pour recruter pourquoi soutraiter avec une societe qui exploite abusivement les travailleurs ?Le ministre du travail doit se prononcer imperativement.

  • Le 18 avril 2012 à 11:09, par dz En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    C’est vraiment triste cette histoire c’est parce qu’ils ne sont pas bien traité qu’ils volent donc cette histoire de les traiter de voleurs ne tient même pas. Vous gagnez donc de grâce traiter les biens.

  • Le 18 avril 2012 à 11:52, par dz En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    C’est vraiment triste cette histoire c’est parce qu’ils ne sont pas bien traité qu’ils volent donc cette histoire de les traiter de voleurs ne tient même pas. Vous gagnez donc de grâce traiter les biens.

  • Le 18 avril 2012 à 12:02, par PAPA En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    MERCI POUR CET ARTICLE

    J’AI UN PETIT FRERE QUI A TRAVAILLE DANS CETTE USINE PENDANT LONGTEMPS.

    AVEC UN B.E.P EN MAINTENANCE INDUSTRIELLE IL TRAVAILLAIT JOUR ET NUIT POUR UN SALAIRE DE 1000 FCFA (ENVIRON 1 EUROS 5 CENTIMES) PAR JOUR DE PRESENCE.
    SANS COUVERTURE SOCIAL NI SECURITE MINIMUM DE TRAVAIL SURTOUT LORSQU’IL TRAVAIL LA NUIT (RISQUE DE SOMMEIL AU MILIEU DES MACHINES)

    MALGRE LE MONTANT DU SALAIRE JE LUI AVAIS DEMANDER DE RESTER POUR AVOIR UNE EXPERIENCE PROFESSIONNELLE AFIN DE POUVOIR SE FAIRE RECRUTER AILLEURS.

    QUAND J’AI DECOUVERT LES CONDITIONS DE TRAVAIL PLUTARD JE LUI AI DEMANDER DE QUITTER. MAIS MALEREUSEMENT ILS ONT MEME REFUSER DE LUI DONNER UNE ATTESTATION DE TRAVAIL ET IL A QUITTER AUJOURD’HUI POUR UNE AUTRE USINE OU IL EST MIEUX TRAITE SUR LE PLAN SALARIAL MAIS A CE NIVEAU EGALEMENT IL LUTTE DEPUIS PRES D’UNE ANNEE POUR AVOIR UN CONTRAT DE TRAVAIL EN VAIN.

    LES SOCIETES ETRANGERES AU BURKINA SONT TOUTES LES MEMES AU BURKINA. DIMOND SAIS QU’ELLE N’EST PAS LA SEULE ET DE TOUTE FACON "IL N Y AURA RIEN RIEN".

    LE DIRECTEUR COMMERCIAL N’EST PAS "N’IMPORTE QUI". REGARDER BIEN SON NOM DE FAMILLE DANS L’ARTICLE.

    LORSQUE CES SOCIETES ETRANGERES S’IMPLANTENT AU BURKINA ELLES ACCEPTENT AU DEPART TOUS LES TEXTES ENSUITE ELLES TROUVENT DES PERSONNES INFLUENTES DANS LA DIRECTION OU DANS LE CONSEIL DE DIRECTION ET ENSUITE ELLES BALANCENT NOS TEXTES POUR LE PROFIT MAXIMUM.

    DES QUE VOUS LES TRAINER EN JUSTICE ILS ARRIVENT A PARTIR DE CES PERSONNES SOUVENT A INFLUENCER LE JUGEMENT OU DANS LE CAS CONTRAIRE (il y a heureusement des hommes de droit integre au Burkina)ILS ONT RECOURS A DES PERSONNES DE VOTRE ENTOURAGE POUR CORROMPRE ET RAMENER L’AFFAIRE A UN REGLEMENT AMIABLE.

    ET BIENSUR ILS CONTINUENT LES MEMES PRATIQUES AVEC D’AUTRES AGENTS.

  • Le 18 avril 2012 à 12:30 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Il faut donner des noms et des preuves si vous en avez réellement. C’est facile d’accuser les gens. Je suis de la direction de l’inspection et je suis prêt à repondre

    • Le 18 avril 2012 à 14:51, par jeunejuriste En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

      He mon frere attention deh, deja avec diamond ciment tu es deja sur la liste de ceux qu’on peut sanctionner si toutefois il y a poursuite judiciaire.
      Et tu oses encore demander des preuves.!!!
      Si l’inspection du travail faisait son boulot, lasituation n’allait pas etre dramatique a diamond ciment.

    • Le 18 avril 2012 à 15:16 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

      ok mais il faut obligatoirement des noms pour aller inspecter puis fermer cette entreprise moyenageuse avec ses pratiques esclavagistes ?
      l’autre jour il y a eu un article sur cette meme société qui empoisonne les riverains depuis plus de 10 ans à cause d’une pièce manquante. depuis c’est la catastrophe pour la population,le bétail,la faune,la flore et j’espère que vous avez aussi lu cet article qui est passé sur lefasonet du jeudi 5 avril. c’est une honte pour toute notre administration et meme vous qui demandez des noms là,c’est pour la forme,vous etes corrompus. nous nous connaissons dans ce pays parceque dans le pays où je suis maintenant,l’inspection du travail n’a pas besoin d’avoir des noms pour aller faire son travail,elle part chercher des preuves en vérifiant si l’entreprise est aux normes ou pas. alors si vous assis sur vos 2 fesses dans votre bureau climatisé à attendre,éh ben,il faut attendre. merde a la fin,y en a marre de cette vie pourrie

  • Le 18 avril 2012 à 12:38, par Sid Pa Yii En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Il y a longtemps, même très longtemps que le traitement du personnel est très opaque et on conseille très bien au Directeur Commercial de bien revoir le fonctionement de ce fleuron de l’industrie qui ne aurait vivre du sang de ses travailleurs...il y a un Burkina avant mars 2011 et un Burkina après mars 2012.Alors prenez vos dispositions sinon N’gaw !!!!!!!!

  • Le 18 avril 2012 à 12:46, par taraole En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Mauvaise haleine,je vous invite à donner au moins un nom et un cas de fait reprehensible contraire à l’éthique et à la déontologie du métier ? SVP Soyez homme. En cela on peut esperer avancer dans la lutte contre les mauvaises pratiques d’agents.
    Mais d’abord informez vous avant d’agir. Cela vous eviterait de desinformer le citoyen, de mentir, parce que sans preuves réelles ou supposées.

  • Le 18 avril 2012 à 12:50 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    hééééééé....j’ai les larmes aux yeux,c’est triste. en plus c’est cette meme entrepise qui empoisonne la population riveraine avec ses poussières toxiques parceque une machine est en panne depuis 10 ans et jusqu’a présent,les dirigeants sont incapables de changer la pièce défectueuse. c’est scandaleux parceque ça fait beaucoup pour une seule boite. il y a des deals dans tout ça,du gombo frais et gluant pour des gourous de ce pays. c’est une honte et vous ne voulez pas que les gens se rebellent devant ces faits graves de maltraitance. meme pendant l’esclavage ou pendant la colonisation,ces colons sont surement plus humains que nos nègres qui se croient tout puissants maintenant. le bon dieu vous le rendra au centuple

  • Le 18 avril 2012 à 13:08 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    C’est tres facile de dire que l’inspection du travail et la cnss sont corrompues , il faudrait aussi savoir qu’au delà des textes pris par les gouvernants régler les questions des relations professionnelles aucun réel pouvoir n’est accordé à ces structures.A la limite même certaines entreprises les considèrent comme des "empécheurs de manger pardon de tourner en rond" et ne daignent meme pas leurs accorder la moindre importance lors des controles effectuées par ces structures vue que leurs controles est sans effet contraignant

  • Le 18 avril 2012 à 13:15, par tiga En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    bonjour, cher amis, concernant l usine diamond cement l affaire est tres grave. je connais ce probleme ayant moi meme travailler en 1997 et 1998 alors que le nom etait la cimat... le probleme est que l usine est dirriger par des autorites de ce pays. les dienderes.. il faut que la population dit non a cette exploitation de l homme par l homme.je suis un natif de zagtouli..il faut que le gouvernement ecoute les gens sinon un jour nous allons dire non a cette usine.parceque les gens sont pauvres et ilsprofites de sa pour exploiter ces braves valides..j apelle a la population de zagtouli, zongo et daressalam de se reunir pour demander des comptes . et je lance un message a monsieur le nouveau maire de boulmiougou monsieur ouedraogo de faire quelques pou la popution.

  • Le 18 avril 2012 à 13:46, par Une observatrice En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Dans quel pays sommes nous ? Pourquoi un intermédiaire pour fournir la main d’ oeuvre et les respossables se lavent les mains en parlant d’ assurance ; monsieur le premier ministre, ceci est un plat tout chaud pour vous qui piquez une collère parcequ’ il n’ ya pas d’ ambulance dans un CHR.
    Et dire que c’ est un local qui exploite ses frères pour les interêts d’ étangers.

  • Le 18 avril 2012 à 13:53 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Que se passera t il après le départ du président du Faso ?Dieu seul sait.

  • Le 18 avril 2012 à 13:54 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    vraiment ces gens sont sans coeur comment on peut exploiter des individus comme ça sans le moindre soucis ! j’espère que ce Monsieur nommé Hypolitte en rentrant chezlui tous les soirs ou en venant à son bureau croise de regard la tombe de ce infortuné mort et enseveli comme un chien.Suis vraiment remonté "PAIX à son AME".

  • Le 18 avril 2012 à 13:58, par Diénou En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    C’est vraie que beaucoup mange dedans mais ce n est tout de même pas une raison pour que l’esclavage continue au faso. Nous, notre pays,notre calcaire et malgré cela, le ciment coûte cher. Triste !

  • Le 18 avril 2012 à 14:02, par barawagré En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    oh !!! la pauvrété qui fait que les gens expoitent les gens jusqu’à ne pas se soucier de leur vie n’en parlons pas de leur avenir. C’est vraiment triste pour une société de cette envergure mais l’inspection du travaille doit jouer et toujours jouer rôle. Courage aux employés en attendant des lendemains meilleurs !!!

  • Le 18 avril 2012 à 14:08, par la colère des DIEUX En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    c’est vraiment inhumain ce qu’ils font à ces ouvriers. mais quand on connait les vrais responsable de cette société, on ne peut que s’attendre à cela. tout de même ils ne sont pas au dessus de la loi. les autorités en charge de ce domaine doivent prendre leurs responsabilité pour arête cette impunité. nous également agent d’une société à bobo, nous ne somme pas loin de là. ceux qui nous dirige ne protège que leur postes et leurs intérêts.

  • Le 18 avril 2012 à 14:19, par barawagré En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    oh !!! la pauvrété qui fait que les gens expoitent les gens jusqu’à ne pas se soucier de leur vie n’en parlons pas de leur avenir. C’est vraiment triste pour une société de cette envergure mais l’inspection du travaille doit jouer et toujours jouer rôle. Courage aux employés en attendant des lendemains meilleurs !!!

  • Le 18 avril 2012 à 14:47 En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Bonjour les amis.
    Cet article sent le lynchage.
    Ainsi donc Le Reporter est le média choisi par les futurs concurrents de Diamond Cement pour l’abattre. C’est vrai qu’on entend par ci et par là qu’un opérateur économique veut lui aussi implanter une cimenterie. S’il peut le faire il n’y a pas de problème. Qu’il vienne loyalement faire la concurrence à Diamond au lieu de se cacher derrière des journalistes vendus pour salir. Ce n’est pas évident qu’il offrira de meilleurs conditions de travail que Diamond quand il aura installé son unité.
    A mon avis personne n’est obligé de travailler dans des condition mauvaises et dangereuses pour un salaire. La preuve est que une des personnes citée dans ce torchon s’est reconverti en une autre activité. Je préfère jardiner ou élever que d’aller risquer ma vie et encore pour quelle rémunération.
    Bref si des inconscients préfèrent abandonner leurs champs et jardins pour aller détruire leur santé et risquer leur vie pour une rémunération de misère qu’ils aillent. En tout cas ce n’est pas un travail forcé.
    Que ceux qui se cachent derrière de journalistes gomboïstes aient le courage de ce qu’ils veulent faire.
    Que ceux aussi qui n’ont rien à faire et qui attendent chaque matin qu’un journaleux vienne chauffer leur rognons pour qu’ils se mettent à sortir leurs aigreurs sur lefaso.net parce que c’est gratuit cherchent à s’occuper. L’oisiveté va vous emporter.

    Cordialement

    • Le 21 avril 2012 à 12:12, par simpos En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

      Mais mon ami tu es normale dans la tete ? Il faut d’urgence voir un docteur. Comment oses-tu tenir ce langage mechants et stupides apres tout ce qu’on a dit de cette minable emtreprise ? Tu ne voies pas que les indiens construisent sur les larmes et le sang des pauvres tarvailleurs de cette entreprise avec la complicité macabres de certains de nos freres ? Toi aussi ! pour une fois soit realiste et accepte que le journal a mis le doigt la ou sa fait mal.
      Je sait que tu soupes a la table de ceux qui tuent nos freres mais a defaut de dire quelque chose de sensé tu peux tout de meme la fermer.
      Ton poste me fait tellement mal que si ce n’est pas parceque je crains d’etre indecent j’allais te traiter de macaque et d’idiot. Mais je n’ai rien dit.

  • Le 27 février 2016 à 19:00, par souleymane En réponse à : DIAMOND CEMENT : Le chemin de croix des travailleurs

    Esperons que cela change un jour " :"
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