F.KOUDA

Cheick Oumar Traoré à Monastir

Dans son pari fou de placer 15 joueurs burkinabè à l’étranger au cours de chaque mercato, le Belge Willy Holvoët a déjà entamé son œuvre en trouvant une destination à Cheick Oumar Traoré. En effet, le milieu récupérateur du Racing club de Bobo (RCB) et fils du technicien Brama Traoré a été repéré pour aller se faire voir de près en Tunisie et dans le club de Monastir. Selon Holvoët qui jouit d’une bonne réputation auprès de ce club tunisien, le jeune joueur burkinabè a plus de chance d’être retenu.

B. ILBOUDO

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Dargani, entraîneur des Etalons juniors ?

Selon une source proche de la structure faitière du football burkinabè, Séraphin Dargani pourrait être l’entraîneur des Etalons juniors. L’actuel entraîneur de l’EFO et entraîneur adjoint des Etalons cadets, champions d’Afrique, aurait l’assentiment de l’équipe du colonel Sita Sangaré. Reste à savoir comment l’affaire sera gérée entre la fédération burkinabè de football et l’EFO si l’on sait que ce technicien, depuis qu’il est à la tête de cette formation « bleu-blanc », est en train de la façonner qualitativement.

Yves OUEDRAOGO

DTN : ça sera Daouda Sanou Famozo

En attendant l’officialisation de la nouvelle, c’est Daouda Sanou Famozo qui est pressenti pour occuper le poste tant prisé de Directeur technique national (DTN) de la nouvelle Fédération burkinabè de football (FBF). Il aura la lourde tâche d’insuffler un dynamisme à l’organisation du football burkinabè. Déjà membre de la fédération de Zambendé Theodore Sawadogo, le patron du centre de formation de Matroukou, a été désigné parmi d’autres techniciens comme Drissa Traoré Saboteur et Ousmane Sawadogo.

Yves OUEDRAOGO

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Le coach de l’USFA au banc des accusés

Après la défaite 1-0 de l’équipe militaire, l’USFA, face au Canon du sud, lors de la 2e journée du championnat national de football de première division, la pilule a été dure à avaler chez les Bidasses. Le coach Issa Balboné a été pointé du doigt accusé d’être au centre de la déconvenue. Il aurait mal piloté son équipe en faisant des faveurs à un certain nombre de joueurs. On attend de voir la suite.

Adama SALAMBERE

L’expert de la FIFA, Kablan Sampon en visite au Burkina

L’Ivoirien Kablan Sampon, du projet goal FIFA, séjournera dans la capitale burkinabè du 10 au 14 avril 2012 prochain. Sampon, qui n’est pas à sa première visite, aura des entretiens avec le comité exécutif de la FBF, mais aussi des audiences qu’il voudra bien accorder.

Adama SALAMBERE

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Sanmatenga football club : SOMIKA offre 650 000F de don d’équipements

Le directeur général de SOMIKA, El Hadj Adama Kindo, a fait don d’équipements sportifs d’une valeur de 650 000F(six cent cinquante mille francs)au Sanmatenga football club(SFC). L’équipement se compose de jeux de maillots, de bas, de protège-tibias, de chasubles, de paires de madres, des gants, un brassard de capitaine, une police d’assurance. A noter que c’est Mme la gouverneure du Centre-Nord, Mariam Diallo/Zoromé, qui a joué les bons offices pour l’obtention de ce don. Le SFC a reçu le matériel de sport des mains de Mme la gouverneure, le 3 avril dernier.

B. KABORE

Boxe : Le noble art burkinabè mérite mieux

La boxe fait partie des disciplines pourvoyeuses de lauriers à notre pays. De Nabaloum Dramane Boum-Boum en passant par Irissa Kaboré le "Caïd", Alexis Kaboré Yoyo, Boniface Kaboré "Python" et Sou Toké le "Bombardier", on en a eu des titres et pas des moindres. Avant chaque compétition, le sérieux des pugilistes et des dirigeants était sans faille malgré la modicité des moyens. Ce qui conduisait inéluctablement à des résultats satisfaisants. Aujourd’hui ce dynamisme semble avoir pris du plomb dans l’aile. Le 27 mars dernier, les boxeurs burkinabè et gabonais se sont rencontrés à Ouagadougou pour des combats de préparation en prélude aux jeux olympiques 2012. Le championnat qualificatif de la zone Afrique devant se dérouler au Maroc.

Nous avons été surpris d’entendre le président de la fédération burkinabè de boxe, Nazaire Tapsoba avancer que ce sont les Gabonais qui ont tout financé, jusqu’à payer les primes des pugilistes burkinabè. Toute chose qui nous a conduits à plusieurs interrogations. N’y avait-il pas de plan de préparation pour nos trois représentants (Antoine Koama, Raymon Sanon et Romaric Bassolet) ? Les JO constituent un objectif majeur. Personne ne peut dire qu’il est surpris par cet événement. Au Burkina Faso, chaque saison, chaque fédération, normalement dépose son programme d’activités au ministère des Sports qui examine et subventionne à la hauteur de ses capacités quitte à ce que la fédération concernée vole de ses propres ailes pour chercher le complément. La fédération de boxe avait-elle inscrit la préparation des JO dans son programme d’activité ? Si oui, il faut se convaincre que l’activité ait été retenue à l’arbitrage. Au cas contraire, il appartenait à la fédération de trouver les moyens pour son organisation. Par ailleurs, certaines structures fédérales éprouvent d’énormes difficultés à avoir les fonds auprès du ministère.

De par le passé, elles se sont montré coupables en n’apportant pas les justifications demandées. Dans une fédération, quand le président est trésorier, SG en même temps, quand l’argent débloqué est gardé chez lui, à domicile, il y aura des difficultés à apporter les justifications nécessaires. Mais nous ne sommes pas dupes. Le ministère doit aussi jouer son rôle et à temps. Car souvent le déblocage des fonds n’est pas fait à temps. Le triste exemple du noble art burkinabè est une alerte. La maison nationale du sport burkinabé mérite mieux. Il faut y penser !

Adama SALAMBERE

Sidwaya