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Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

Publié le vendredi 13 avril 2012 à 03h16min

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Le Centre International de Conférences de Bamako (CICB) a abrité, le jeudi 12 avril 2012, la cérémonie d’investiture de Monsieur Dioncounda Traoré comme Président de la République du Mali par intérim. Le cérémonial s’est déroulé sous le regard de SEM Djibrill Bassolé, émissaire du Président Blaise Compaoré, Médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, signataire de l’Accord Cadre du 6 avril 2012, marquant un tournant décisif dans le processus du retour à l’ordre constitutionnel au Mali après le putsch du 22 mars dernier.

La population de Bamako a massivement fait le déplacement du CICB pour assister à cette cérémonie de « passage de témoin » entre le CNRDRE et le Président par intérim. Elle intervient après la démission du Président ATT, conformément aux termes de l’Accord Cadre de mise en œuvre de l’engagement solennel du 1er avril 2012, qui définit la voie du retour à l’ordre constitutionnel au Mali.

C’était une cérémonie très solennelle, marquée par la lecture faite par le Greffier en Chef, des dispositions de la Constitution malienne relatives à l’intérim de la présidence, ainsi que par la réquisition du Procureur Général, la prestation de serment du Président intérimaire et le discours solennel d’investiture de celui-ci.

Dans sa réquisition, le Procureur Général de la République a rappelé les épreuves vécues par le pays ces dernières semaines. S’il a reconnu que le navire Mali peut tanguer, il a soutenu qu’il ne chavirera jamais ; d’où son invite à une prise de conscience et à la vigilance pour braver les adversités, notamment la rébellion du Nord. Pour ce faire, il a salué la signature de l’Accord Cadre du 6 avril 2012, entre le Médiateur de la CEDEAO et le CNRDRE, qui est « une action salutaire pour des lendemains meilleurs » au Mali.

Le réalisme de cet Accord Cadre a permis la mise en place des organes de transition, matérialisée par cette cérémonie d’investiture du Président de l’Assemblée Nationale comme Président par intérim de la République, conformément aux dispositions de la constitution malienne. Il a souligné que l’adhésion des différentes composantes de la société malienne aux dispositions de cet Accord, est un gage de succès pour les futurs combats.

Après avoir rappelé les devoirs du Président de la république qui sont, entre autres, la défense de la laïcité et de la forme républicaine de l’Etat, le maintien et la consolidation de l’unité du pays, l’amélioration des conditions de vie des populations, la promotion de la paix, de l’intégration et de la coopération régionale, le Procureur Général a terminé sa réquisition en invitant la Cour suprême à recevoir le Serment de Monsieur Dionconda Traoré, comme Président par intérim de la République du Mali.

Prononçant la formule sacrée du serment, Monsieur Dionconda Traoré a juré, devant Dieu et devant le peuple malien, d’œuvrer pour le bien du pays, avant de recevoir des mains du Grand Chancelier des Ordres les attributs de la République du Mali.

Appel à l’union sacrée

Dans son discours d’investiture, le tout nouveau Président par intérim, a évoqué les localités du Nord du pays (Tessalit, Tombouctou, Gao…) occupées par la rébellion et d’autres groupes armés. Il notera que ce drame, qui menace l’existence même de la nation malienne, intervient moins de deux ans après la célébration du cinquantenaire de la République. Dioncounda Traoré, qui dit avoir mesuré les défis actuels du Mali dans toute leur dimension, a alors déclaré qu’il « ne se dérobera pas à son destin et à ses responsabilités.

Après avoir exprimé sa compassion pour les soldats et les civils disparus dans cette crise profonde, le nouveau Président a affirmé qu’ « aucun effort ne sera de trop et chaque main sera utile pour reconstruire l’édifice Mali » qui a « besoin de tous pour recouvrer sa liberté et sa dignité ». Le nouveau capitaine du navire Mali a, en outre, invité la classe politique malienne dans son ensemble, et chaque citoyen, à abandonner son égo pour l’intérêt de la patrie, « pour être ce fil dont l’aiguille a besoin pour travailler ».

Il a, par ailleurs, lancé un appel aux rebelles à arrêter les exactions à l’encontre des populations des zones occupées, qu’il a « demandé avec insistance et fermeté de quitter » et à revenir sous l’arbre à palabre.

Le Président Dioncounda a déclaré que la partition du Mali n’est pas négociable. Il s’est engagé à mener « une guerre totale et implacable » contre AQMI, les trafiquants de drogues, les preneurs d’otages et autres bandes armées. Les nouvelles autorités maliennes, dira-t-il, sont disposées à dialoguer pour la paix, mais, « si la guerre est la seule issue, nous la ferons avec notre armée », avec le soutien de la sous région, de l’Afrique et de la Communauté internationale a-t-il lancé.

Le Président par intérim s’est également engagé à tout mettre en œuvre pour une bonne organisation de l’élection présidentielle. Sur la situation de crise alimentaire, il a indiqué qu’il prendra aussi des dispositions pour éviter une pénurie des denrées alimentaires de base.

Hommage à la CEDEAO et au CNRDRE

Dans son discours d’investiture, Dioncounda Traoré a rendu un hommage appuyé à tous ceux qui ont rendu cette cérémonie possible, même s’il aurait souhaité que celle-ci se soit passée dans des circonstances plus heureuses.

Il a salué la fermeté de la CEDEAO qui a permis le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Il a, nommément, exprimé sa gratitude et celle du peuple malien au Président en exercice de la CEDEAO, SEM Alassane Ouattara, et au Médiateur dans la crise malienne, SEM Blaise Compaoré, pour leur dévouement à la cause malienne. Il a salué la disponibilité et l’efficacité de l’accompagnement de SEM Djibrill Bassolé, émissaire du Médiateur, et de Monsieur Adama Bigtogo, Ministre de l’Intégration de la République de Côte d’Ivoire, Représentant du Président Ouattara.

Le Président Dioncounda n’a pas omis de saluer l’engagement patriotique du CNRDRE, qui a rendu possible le passage à l’ordre constitutionnel. Il dira que, par leur acte, les membres du CNRDRE ont placé le Mali au dessus de tout. Le nouveau Président a également dit la reconnaissance du peuple malien à l’Union Africaine, à l’Union Européenne, à l’ONU et à l’ensemble des partenaires du Mali, pour leur diligente solidarité.

Avec cette investiture du Président par intérim, le Mali retrouve la voie de la normalité constitutionnelle et ouvre une nouvelle page de son histoire. Le plus grand défi qu’il devra, à présent, relever est la situation de la rébellion dans sa partie septentrionale.

Yolande KALWOULE

DCPM MAECR

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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2012 à 06:43, par Beurk En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

    Une question à qui peut me répondre :
    Comment se fait-il que ce monsieur se trouvait comme par hasard sur notre sol au moment de ce putsch ?
    A mon sens,cette affaire pue la plus grosse escroquerie et non content de ce fait,on nous perd en temps devant l’ennemi commun à savoir les rebelles avec ce cérominal pathétique où on jure sur la constitution alors qu’on fera exactement le contraire.Avec ça,on nous parle de l’ordre constitutionnel alors que lui et toute la classe politique malienne devaient se retrouver en prison parcequ’ils sont co-responsables avec ATT de cette situation désastreuse pour les Maliens et pour la sous-région.Donc au lieu de pratiquer une chirurgie sans anesthésie à cette classe politique,on nous sert les mêmes têtes pour que les magouilles,les détournements,la corruption reprennent de plus belle et pendant ce temps,le pays restera toujours occupé parceque c’est le cadet de leur souci.
    Pauvres de nous

    • Le 13 avril 2012 à 15:42 En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

      Après le putsch plusieurs personnalités se sont cherchées dans les différents pays voisins du Mali (normal). Il serait difficile de chercher à établir une relation entre cette situation et une quelconque implication du Burkina. Pour ce qui est du respect de l’ordre constitutionnel on n’y peut rien si l’on ne veut pas ouvrir d’autres débats. S’il était le président de l’Assemblée même si c’est bou bou il faut respecter ce que les textes ont prévu. Ne cherchons pas toujours à accabler nos autorités qui font de leur mieux pour aider à pacifier la sous région. Ce qui va de notre intérêt. Si on est pauvre et qu’en plus on est menacé vous imaginez ce que c’est.
      Maintenant il appartient aux Maliens de travailler ensemble pour que la transition se passe bien et qu’ils élisent le président de leur choix.

  • Le 13 avril 2012 à 17:59 En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

    Beurk au moment du putsch, il n’était pas au Burkina Faso. Il était à Niamey au Niger. Certainement qu’il a été appellé au Faso pour les consultaions de la médiation.

    • Le 14 avril 2012 à 01:06, par Beurk En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

      Ok mais c’est la chasse aux rebelles qui m’intéresse le plus parceque avez-vous regardé la zone occupée ?
      Elle fait frontière avec le Niger,l’Algérie,la Mauritanie,le Mali pour ce qui reste et presqu’avec notre pays.Donc si ces barbus font une petite poussée sur le Niger,ils se retrouvent au Nigéria.Ensuite avec le soutien qu’ils auront avec Boko Haram,ils peuvent avaler facilement le minuscule Bénin et du coup,notre pays se retrouve dans leur gueule.
      Vérifiez la carte pour vous rendre compte du danger que représentent ces criminels et c’est ce qui devrait nous préoccuper le plus à la différence de ce cirque

      • Le 14 avril 2012 à 04:07 En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

        Mon cher Beurk ! Heureusement que vous parlez au conditionnel. Je me demande comment ces rebelles peuvent traverser le Nigeria pour prendre le Bénin. Si ces rebelles paraissent puissant c’est en majeure partie parce que le terrain sablonneux sur lequel ils se battent leur ait favorable ; Puisqu’ils le maitrisent bien. Dès lors qu’il quitteront ce terrain pour un autre tel que le notre ou celui du Nigeria, ils deviendront vulnérables. A vous lire, j’ai l’impression que vous légitimez le coup d’état contre ATT. Je me trompe ? C’est vraiment regrettable ! Comment voulez-vous que l’Afrique se développe dans l’irrespect total du jeu démocratique ? Moi je pense qu’un coup d’état n’est salvateur que s’il est dirigé contre un président qui ne respecte pas le jeu démocratique notamment l’alternance ; Cela n’était pas le cas de ATT ! Rappelez-vous de George W. Bush. Combien d’américains sont morts dans les guerres qu’il a déclenché ? Il y en a surement eu plus que les soldats maliens mais il n’a pas été pour autant balayé par un coup d’état ! Alors Beurk, le respect du jeu démocratique autant par les détenteurs du pouvoir que par l’ensemble des composantes sociales d’une nation est le pilier central de la stabilité sociale gage d’une paix durable nécessaire au développement. Il est vraiment temps que les africains s’en rendent compte. Nous agissons toujours comme des gamins en Afrique. Beurk, vous avez qualifié de cirque la prestation de serment de Mr Dioncounda. Heureusement que vous n’êtes pas le médiateur de cette crise. Dois-je vous rappeler que c’est seulement dans le retour à l’ordre constitutionnel que le Mali bénéficiera de l’aide de la CEDEAO et des partenaires étrangers ? Que les rebelles eux-même refusent de négocier avec un pouvoir illégitime ? Même si nous sommes aveuglés par la colère sachons tout de même raison garder. N’est-ce pas Beurk ?

        • Le 14 avril 2012 à 19:34, par beurk En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

          A cet anonyme,je suis sûrement obtus,ce qui est tout à fait normal parceque je ne suis pas un politicien mais un scientifique qui a été bien ou mal formé mais désolé,permettez-moi de relever des contradictions dans votre écrit lorsque vous dites que les rebelles sont favorisés par la typologie du terrain.Soit mais ces rebelles sont tous nés dans cette zone ?Si oui,pourquoi quand on est démocrate et visionnaire comme ATT,on abandonne toute une partie de son pays à des rebelles afin qu’ils puissent s’aguérrir à ces conditions de vie difficile de cette zone au mépris de sa propre armée ?
          En vérité mais vous refusez de le reconnaître,ATT le démocrate a laissé délibérément ces rebelles armés rentrés sur le territoire malien et mieux,il leur avait même offert le thé,le repas et comme pourboire 40 ou 50 millions si mes souvenirs sont exacts.Alors puisque nous sommes en démocratie,d’où sort cette somme ?Pensez-vous qu’un Obama peut se permettre un tel luxe à jouer avec l’argent des contribuables pour satisfaire les caprices d’une nébuleuse comme ce groupe terroriste salafiste ?Il ne faut pas se moquer de l’intelligence des gens avec votre pseudo démocratie dès lors qu’elle vous arrange alors que la réalité sur le terrain est toute autre.
          En plus vous me taxez de putschiste alors que ma pensée est que:vu le danger que représentent ces barbus du MLNA et sa nébuleuse,afin d’éviter la contagion à travers toute la sous région,il était judicieux d’aller les compabattre au plus vite.Ensuite lorsque le mal sera extirpé et que le pays frère Mali aura recouvert les 100% de ses biens territoriaux,on pourra parler d’élection ou de je sais quoi au lieu de nous ballader dans des ballets interminables qui n’ont rien à voir sur la situation catastrophique qu’endure ces millions de Maliens au Nord.Au passage,savez-vous qu’il y a des pays qui n’ont pas de constitution mais qui sont des pays démocratiques plus les nôtres que vous nous servez à toutes les sauces ?Déjà je vous cite l’Israël qui n’a pas de constitution alors que c’est le pays le plus démocratique du monde.Son président vient d’être mis en prison pour une histoire de fesse.Dites-moi dans quel pays africain,vous verrez son président emprisonné pour avoir violé une femme ou des femmes ?Impensable,imaginable même en rêve et pourtant il est écrit dans nos différentes constitutions que nous sommes tous égaux devant la loi.Mon oeil oui,ce n’est pas sur ce terrain que vous allez me convaincre mais je m’arrête là.En tout cas si vous voulez qu’on continue le débat,puisque je n’ai pas votre pseudo,vous pouvez demander mon mail à Lefao.net si vous le souhaitez.
          Dans l’attente,je vous souhaite un excellent weed end

  • Le 14 avril 2012 à 03:55, par Par Poukfnifri dit ‘’autre façon de voir’’ En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

    J’invite les maliens et tous ceux qui s’en prennent à ATT pour le non équipement de son armée à modérer leur langage. Je suis de ceux qui ont compris ATT et l’histoire vous dira dans quelques années que ce Monsieur était visionnaire. En effet, dans une Afrique de misère des populations, il est absurde de faire une course à l’armement. Vous imaginez les milliards qu’ils auraient fallu investir pour l’achat de ces armes au détriment d’une politique de développement ? Il est un visionnaire et sur ce point, il me fait penser à un SANKARA qui, comme on le connaît, s’il vivait aujourd’hui, aurait, au risque de mécontenter notre armée en ne s’équipant pas et en les renvoyant aux travaux de production comme on l’a vu. Ce qui aurait permis de dégager l’argent pour le développement. Pour SANKARA, l’Afrique devait arrêter de se faire la guerre (entre frères). Ce faisant, nous jouions le jeu du ‘‘diviser pour régner’’. Pour lui, l’Afrique doit grandir et faire des choix responsables. Le vieux MANDELA aurait certainement eu cette approche aussi. A quoi ça sert de s’armer si on est entouré de ses frères ? (Je vous rappelle qu’il y a des pays qui n’ont pas d’armée aujourd’hui). Cette vision panafricaniste s’est malheureusement heurtée à un imprévu de taille : la croisade de l’impérialisme contre la Lybie qui a provoqué une déferlante d’armes lourdes qui n’a pas laissé de temps à ATT de planifier son budget pour prévoir un équipement équivalent. Vous croyez que quoi ? Au regard des armes lourdes dernier cri sorties de Libye, quel budget ATT aurait trouvé en si peu de temps pour se rapprocher de ces mercenaires armés jusqu’aux dents et surtout bien entrainés ? Tout le budget malien même ne l’aurait pas permis. Et même, il aurait fallu geler les investissements à caractère social (salaire des fonctionnaires, fonctionnement de l’administration et des hôpitaux, construction d’infrastructures diverses, enseignement primaire, secondaire et universitaire, etc.…Soyons réalistes et évitons d’être myopes.
    Seule l’histoire lui donnera raison.
    Les vrais responsables sont ailleurs et peuvent être classés en 4 catégories :
    -  l’Occident (Sarkozy en tête) qui a déstabilisé la Libye,
    -  les pays africains qui ont soutenu cela (personne n’a levé le petit doigt et je rappelle que ATT était plus que sceptique),
    -  la CEDEAO qui n’est pas venu vite au secours d’ATT dès les premiers bruits de bottes à la frontière). Ce syndicat de médiocres a voulu d’abord savouré l’humiliation que la rébellion s’apprêtait à infliger à ATT (lui qui se prenait pour un démocrate contre chacun d’eux qui nourrissait de tripatouiller sa constitution).
    -  les mutins qui ont trahi en fragilisant le pays au moment où il était attaqué.
    Je sais qu’au Burkina, après les mutineries de soldats, même les syndicats n’osaient pas grever ou marcher de peur d’être traités d’égoïstes qui n’aiment pas leur pays.
    Alors, arrêtons de condamner ATT car, c’est le seul qui a eu raison dans tout çà.

    Par Poukfnifri dit ‘’autre façon de voir’’

    • Le 15 avril 2012 à 22:07, par bravo En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

      Ouvre l’oeil poukfnifri.j’ai l’impression que tu dors toujours.si ATT a décidé privilégié le developpemnet au détriment de la course à l’armement c’est bien et meme tres bien mais je ne comprends pas pourquoi le ministre de la defense malien descendu au front a jugé les soldats incapables.avec des batons ou quel temerite les soldats pouvaient t-ils empecher ces rebelles d’avancer.

  • Le 14 avril 2012 à 12:50, par VP En réponse à : Retour à l’ordre constitutionnel : Le Mali reconnaissant à la CEDEAO et au Médiateur Blaise Compaoré

    Moi j’ai une proposition ou ma stratégie à soumettre au facilitateur de la CEDEAO.
    Au cas ou la CEDEAO décidera d’envoyer une troupe au nord du Mali,je propose que tous les pays limitrophes du Mali membres et non membres de la CEDEAO ne contribuentt pas en troupe.Ces pays limitophes,devraient mettre leur dispositif de défense aux frontières de leur pays avec le Mali.Ainsi,les pays éloignés du Mali ou non voisins immédiats composeront cete force de la CEDEAO pour traquer les rebelles et les islamistes au nord du Mali.

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