LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
L’histoire de l’Afrique ne sera bien écrite que par ses fils. C’est cette philosophie, qui a sûrement conduit Magna Nazaire Bicaba, à mettre sous presse l’ « Histoire de Ouakara et de la famille de Bouranouma ». Une chronique sur la famille de l’auteur et de ses ancêtres bwaba à découvrir sur 156 pages.
« Puisse cet ouvrage intéresser tous ceux qui ont soif de connaître les racines de leur village et de leur famille, afin de découvrir ou de redécouvrir des valeurs ancestrales beaucoup plus enrichissantes et valorisantes ». C’est le souhait de l’auteur de « Histoire de Ouakara et de la famille de Bouranouma », Magna Nazaire Bicaba. En effet, celui-ci est convaincu de la méconnaissance de l’histoire des Bwaba par la nouvelle génération. On ne peut nier l’inexistence de documents écrits en la matière, mais la méconnaissance de ses origines propres et de l’évolution de son peuple à travers les âges ne sauraient être pour l’individu, une excuse valable.
Surtout de nos jours. C’est sans doute conscient de cette réalité que même sans documents, cet ancien cadre de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a mis sous presse l’histoire de sa famille, les Bwaba forgerons, ressortissants de Ouakara, mais originaire de Bouranouma. Ouakara ne serait pas fondé, si un incident ne s’était pas produit entre Bwaba forgerons et Bwaba cultivateurs. Selon l’auteur, les deux groupes vivaient en parfaite harmonie dans le village de Bouranouma. L’origine de la séparation s’explique en trois versions. L’une dit qu’un Bwani forgeron, Dakuo alors chef du village a emprunté un canari chez un Bwaba cultivateur.
Il y sema un calebassier. Puis un jour, le Bwani cultivateur vint à réclamer son canari. Devant la supplication du forgeron, le cultivateur n’hésita pas à couper le plant. Une dispute éclata alors et se généralisa à toutes les deux communautés. Les forgerons, de peur d’être exterminés ont dû quitter le village. Les deux autres versions sont relatives au meurtre d’un enfant du cultivateur et à l’abattage du chien du cultivateur. En mémoire de la souffrance endurée après leur installation dans Ouakara vers 1800, Dakuo prit la décision d’appeler sa descendance « Bi-Kaba » signifiant « Exterminez-les », ou « Be-kaba » qui veut dire : « Faites-les souffrir ». Somme toute, à travers cette chronique, l’organisation sociale, politique et culturelle des Bicaba est portée à la connaissance de tous. Il suffit seulement de lire l’ouvrage.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO (ouedraogorabalyan@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 12 avril 2012 à 09:07, par annelise En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
quel est l’éditeur ?
Le 12 avril 2012 à 12:26 En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
Cher annelise mais toi tu as quel niveau.
Ou du moins comment tu lit ?
Le 12 avril 2012 à 20:34, par ndivaler En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
Avant de demander le niveau cherches à bien écrire ce que tu penses et corriges toi avant de corriger les autres " comment Tu lis"
2. Le 12 avril 2012 à 10:20, par Didier En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
En quoi l’éditeur est-il important ?
3. Le 12 avril 2012 à 20:15, par bily En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
pour une histoire ;le niveau est a voir différemment car un griot qui raconte une histoire vs demanderez quel niveau il a ? On parle d un cadre de banque de la bceao donc lisez bien avant de posez ces genres de questions inutiles.
Le 17 avril 2012 à 15:31 En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
Je comprends pas pourquoi le burkinabe es si pauvre en esprit. Celui qui a pose la question de l’ editeur l’a fait dans son droit. Repondez- li simplement au lieu de tenter de le couvrir de ridicule. Je deplore qu’ il n’ait pas eu le courage de se defendre car il n’ a rien fait de mauavais. L’editeur, c’est tres important. Ce n’est pas parce que le livre a ete ecrit par un haut cadre, ft- il ancien de la BCEAO, comme si cela suffisait pour que la qualite soit automatiquement guarantie, ue l’ on doit pas se poser des questions. On connait les publications a compte d’ auteur qu’ il faut prendre avec des pincettes puisque generalement, il n’ y a aucune instruction du document. Quand on ne s’ y connait pas dans un domaine, on se tait. C’est vrai que publier, cad, ecrire d’ abord, c’est a feliciter dans un pays ou les gens ne pensent qu’ a la biwere , la brochette et la b...plus les csntines. Mais cela ne doit pas nous amener a donner l’ imprimatur atout ce qui est ecrit noir sur blanc. Nous sommes en droit de nous poser des questions qui stimulent la pensee critique. Cela etant, je ne prejuge rien de la qual ;ite de l’ ouvrage et toutes mes felicitations a Nazaire Bicaba.
Un enseignant - chercheur
4. Le 12 avril 2012 à 20:24 En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
cool je ne connais pas son prix mais je vais l’acheter
5. Le 13 avril 2012 à 01:25 En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
Dans tous les cas, l’histoire ne pouvait tourner qu’autour d’un canari ou une calebasse. Sacré bobo, vous ne finirez pas de nous surprendre. Si on fouillait dans le canari je crois qu’il devait s’y trouver quelque chose qui s’apparente à un liquide rougeâtre, alors terminez votre histoire là ou on vous attend. Dans tous les cas vous finirez par avouer..
Un dafing qui veut vous aider
6. Le 17 avril 2012 à 15:36 En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
"L’ histoire de l’ afrique ne sera bien ecrite que par ses fils". Pas forcement. On vous voilait nous ecrire une epopee des Mossi biaisee. Ca depend pas donc. Sans une bonne methodologie, il y aura toujours des problemes. Sans oublier que l’ istoire est eminemment politique et sert ds causes teleologiques. Il faut dire seu ;lement que la bone histoire pour le chasseur ne sera jamais la bonne histoire pour le lion. C’est une question de rAPPORT DE FORCE. l’ HISTOIRE N’EST PAS TANT A PROPOS DE LA VERITE QUE DE CED QUE L’ ON VEUT OU PEUT.
7. Le 21 avril 2012 à 11:08, par TELO En réponse à : LU POUR VOUS : « Histoire de Ouakara » de Nazaire Bicaba, un fils sur les traces de ses origines
Tout mes encouragements Mr Bicaba pour ton oeuvre, en voici un second Nazi Boni. Merci de porter haut le flambeau Bwa, et choses qui nous permet au moins des inspirations sur nos racines