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ON EN PARLE : Visite du président taïwanais au Burkina, la presse privée indésirable ?

Publié le mardi 10 avril 2012 à 01h57min

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Le président taïwanais, Ma Ying-Jeou, est en visite d’Etat au Burkina du 8 au 10 avril 2012. C’est ce dimanche donc qu’il a atterri à l’aéroport international de Ouagadougou. Mais pour la couverture médiatique de cette arrivée, la presse, surtout privée, s’est vu infliger un traitement inhabituel. En effet, il a été signifié aux photographes et cameramen qu’ils ne pouvaient accéder au tarmac pour immortaliser le cérémonial qui va s’y dérouler que s’ils ont un badge spécial en plus du badge … « ordinaire ». Après décompte, les journalistes se sont rendu compte que ce n’étaient que leurs confrères de la presse d’Etat (RTB télé et radio et Sidwaya) qui avaient les fameux badges.

Les autres ont donc été contraints de regarder, comme les piliers et le hangar du salon ministériel, les nombreux photographes et cameramen taïwanais courir sur le tarmac. Ensuite, lorsque les présidents ont accédé au salon ministériel, la même exigence est revenue ; sauf quelques confrères de la télévision privée qui ont reçu lesdits badges séance tenante. On a signifié aux « autres » qu’ils devront recueillir les propos de l’entretien que le président taïwanais accordera à la presse sur un haut parleur installé à l’extérieur du salon. Vu tout cela, les journalistes de la presse écrite privée ont conclu que leur présence était indésirable ou inutile en ces lieux et ils ont rebroussé chemin, sans couvrir l’arrivée du président taïwanais. Incompréhension ? Manque de communication ? En tout cas, jusqu’à meilleure explication, les journalistes présents ont pris ce traitement comme un manque de considération.


Secteur 17 de Bobo : une pluie diluvienne provoque des dégâts

Le quartier Sarfalao situé au secteur 17 de la ville de Bobo-Dioulasso a connu une inondation suite à la pluie diluvienne survenue dans la nuit du 8 au 9 avril 2012. Fort heureusement, l’on ne déplore aucune perte en vie humaine. Grâce à l’intervention des sapeurs- pompiers qui ont œuvré pour frayer un passage à l’eau, les dégâts matériels ont été limités. Mais les habitants du quartier ont manifesté leur mécontentement le 9 avril à travers une marche car pour eux, cette inondation est due à l’absence de caniveaux.


Jeunesse du Nord : un mouvement pour la libération de Ousmane Guiro

L’ancien Directeur général (DG) des Douanes, Ousmane Guiro, arrêté et incarcéré en janvier dernier n’a toujours pas recouvré la liberté. A Ouahigouya, sa ville natale, une folle rumeur a fait état d’une marche organisée par la jeunesse du Nord pour exiger sa libération. Cette rumeur avait été amplifiée par des tracts à travers la ville et surtout en milieu scolaire. Depuis le lundi 2 avril 2012, l’identité du fameux mouvement de jeunesse de libération de Ousmane Guiro a été dévoilée. Ce jour-là, les responsables du mouvement sont allés remettre une lettre ouverte à la mairie de Namissiguima. Dans cette lettre ouverte adressée au président du Faso, Blaise Compaoré, les intéressés demandent la libération de l’ancien DG des Douanes.

En réceptionnant ladite lettre, le premier adjoint au maire de Namissiguima, Aziz Maïga, a promis de la transmettre à qui de droit. Le coordonnateur national du mouvement, Souleymane Sawadogo dit Solo, a dit avoir engagé une lutte sans fin pour la libération de Ousmane Guiro. A la question de savoir pourquoi le choix de Namissiguima pour la remise de la lettre, Souleymane Sawadogo a fait savoir que c’est parce que l’ex-DG des Douanes a fait son cursus scolaire à Namissiguima et est conseiller municipal de cette localité. Le premier responsable de la coordination du mouvement a aussi laissé entendre que si rien n’est fait dans les jours à venir pour libérer Ousmane Guiro, d’autres actions pourraient être entreprises.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 10 avril 2012 à 03:05 En réponse à : ON EN PARLE : Visite du président taïwanais au Burkina, la presse privée indésirable ?

    mais c’est en honneur des journalistes de la presse d’état.
    Qui vous a envoyé là ba ? souvent vous dites que si ’on m’a pas invité je ne part pas’ ! ou bien ? nous savons bien que pour des besoins d’information c’est votre droit d’y aller, mais il faut toujours prendre des précautions, si non vous devez ridicule.

  • Le 10 avril 2012 à 10:57 En réponse à : ON EN PARLE : Visite du président taïwanais au Burkina, la presse privée indésirable ?

    Je suis d’accord avec vous pour le rôle que vous jouez, mais mais vous savez mieux que quiconque qu’il y a des sujets pour lesquels le gouvernement, pour ne pas dire, que Bassolé, ne va pas vous laisser faire. Au nom de la liberté d’expression, il y a des journalistes qui pensent pouvoir poser toutes les questions, même s’ils savent que ce sont des questions qui fâchent, au regard de la coopération entre TaïPei et Ouagadougou. chacun préserve ses intérêts

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