INHUMATION DE MALICK ZOROMÉ : L’ex-ministre voltaïque de la Justice repose désormais, au cimétière de Gounghin
Décédé le vendredi 30 mars 2012 à l’âge de 77 ans, l’ancien ministre voltaïque de la Justice, Malick Zoromé, a été inhumé, le lendemain 31 mars, au cimétière de Gounghin à Ouagadougou.
Le samedi 31 mars 2012, dans l’après-midi, le cimetière municipal de Gounghin était rempli de monde. Parents, amis, membres de la communauté musulmane, membres du gouvernement, étaient venus rendre un dernier hommage à l’ex-ministre voltaïque de la justice, Malick Zoromé. A 77 ans, il laisse derrière lui, six enfants et cinq petits-enfants. La Communauté musulmane du Burkina retient de lui un fidèle qui a mené une vie utile car ayant effectué le pèlerinage à La Mecque. Boureima Badini, également ancien ministre de la Justice, a dit venir rendre un dernier hommage à un grand frère. "Malick Zoromé a été utile pour la Haute-Volta. Notre pays a perdu aujourd’hui, un grand homme", a-t-il indiqué.
Pour lui, le regretté était un guide et servait de référence à ses jeunes frères. "Quand j’étais ministre de la Justice, Zoromé m’a beaucoup soutenu. Ayant occupé ce poste sous la Haute-Volta, j’ai beaucoup sollicité ses conseils", a-t-il poursuivi. Quant au ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Salif Lamoussa Kaboré, il a confié avoir connu Malick Zoromé assez récemment : "J’ai connu Malick Zoromé en 1990. Je ne l’ai pas connu en fonction. Il m’a offert un Coran en langue française à l’époque, c’était un grand homme. Que la terre du Burkina lui soit légère". Malick Zoromé est né en 1935 dans la province du Yatenga. Après son Baccalauréat en 1957, il part en France pour des études de droit.
Il obtient une Licence à la Faculté de droit de Paris en 1961, un Diplôme d’études approfondies (DEA) en 1962 et le Doctorat en 1963. Il est également diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Paris. Au plan professionnel, Malick Zoromé a été directeur de l’Ecole nationale d’administration de la Haut-Volta en 1965, ministre des Affaires étrangères à partir de 1967, il a été nommé ministre de la Justice de la Haute-Volta en 1971. Il a également occupé d’autres postes comme directeur de la caisse de dépôts et des investissements, ambassadeur itinérant de la Haute-Volta, conseiller technique du ministre de l’Intérieur à partir de 1982.
Il a pris sa retraite en 1983. Il est officier de l’Ordre national, Commandeur de la Légion d’honneur de France et détenteur d’autres décorations étrangères.
Adama SEDGO
SIdwaya
Vos commentaires
1. Le 2 avril 2012 à 09:56, par mackiavel En réponse à : INHUMATION DE MALICK ZOROMÉ : L’ex-ministre voltaïque de la Justice repose désormais, au cimétière de Gounghin
Que la terre lui soit légère. Mais franchement nos journalistes doivent apprendre à travailler leur articles.
"Il obtient une Licence à la Faculté de droit de Paris en 1961, un Diplôme d’études approfondies (DEA) en 1962 et le Doctorat en 1963."
Même pour les gens qui n’ont pas été loin à l’école, est-ce possible ? Entre la licence et le DEA il y a au moins deux années académiques. Et pour un doctorat même de troisième cycle comme à l’époque, il faut 3 années en plus.
Le 2 avril 2012 à 15:44, par Christophe En réponse à : INHUMATION DE MALICK ZOROMÉ : L’ex-ministre voltaïque de la Justice repose désormais, au cimétière de Gounghin
Le mal de l’intellectuel afrofrancophone c’est d’accorder plus d’importance aux détails des écrits(avocat de la langue de mollière qu’au contenu.Une simple cronique journalistique est tjrs sujet d’école intello-grammairienne.On peut etre utile dans la vie sans avoir des diplomes ou sans la maitrise de la langue française qui est d’ailleurs pour nous autres la langue officielle et non nationale.L’illustre defunt fu un grand serviteur de l’état et de la nation,homme de dieu que la terre du faso lui soit légère.Méditons la sagesse de ces ainés qui ont vecu dans la simplicité tout en servant utilement leur pays.
Le 2 avril 2012 à 16:01 En réponse à : INHUMATION DE MALICK ZOROMÉ : L’ex-ministre voltaïque de la Justice repose désormais, au cimétière de Gounghin
C’est à vous de vous inquiéter de votre ignorance. A cette époque, la licence se préparait en 4 ans, et était l’équivalent de la maîtrise d’aujourd’hui. Après a été créée la licence en 3 ans et a la licence en 4 ans s’est appelée la maîtrise. Le DEA était un diplôme de recherche et pour les étudiants brillants, il pouvaient soutenir un thèse l’année d’après.
2. Le 11 avril 2012 à 04:15 En réponse à : INHUMATION DE MALICK ZOROMÉ : L’ex-ministre voltaïque de la Justice repose désormais, au cimétière de Gounghin
Son fils travaille au FMI à Washington ?
3. Le 13 avril 2012 à 13:36, par OUEDRAOGO Souleymane En réponse à : INHUMATION DE MALICK ZOROMÉ : L’ex-ministre voltaïque de la Justice repose désormais, au cimétière de Gounghin
Papa, paix à ton âme. C’est sur mon lit d’hôpital que j’ai appris ton retour vers le Créateur. Qu’Allah que tu priais nuit et jour t’accorde son pardon et te réserve la place la meilleure auprès de Lui.
Papa Malick a été une référence pour moi et mes frères et soeur. Je l’ai connu dans les années 70 lorsqu’il était déjà ministre de Sangoulé LAMIZANA. Il est l’artisan des trois célèbres mosquées financées par le Koweit. Au cours d’une semaine de visite officielle au Koweit, la Président LAMIZANA a sollicité auprès des autorités de ce pays, la construction de mosquée. Papa Malick a poursuivit les discutions ce dossier qui a finit par aboutir dans les années 80 après le putch des Colonels. Fidèle à leurs paroles, les autorités kowetiennes ont tenu à honore le Président LAMIZANA en ordonnant la construction d’un complexe islamique dans son village. Ce dernier a demandé que l’édifice soit construit à Ouaga pour le bonheur des fidèles musulmans. La communauté musulmane d’alors a retorqué que le mérite revenait au Président LAMIZANA et à son village d’acceuillir ce complexe. La mosquée a été ainsi construite à Tougan, sur les ruines de l’ancienne et doyenne mosquée de cette localité. Le Président LAMIZANA n’a pu malheuresement inauguré cet édifice. La seconde a été construite à Ouahigouya non loin de la chambre froide à l’entrée de la ville sur l’axe Ouaga - Ouahigouya. La 3ème a été construite à Ziniaré alors qu’elle devait être érigée à Dori. Pourquoi, je ne saurais répondre à cette question.
Repose en paix et qu’Allah t’accorde Grace et Grace.
Ton fils Souleymane.