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Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

Publié le jeudi 29 mars 2012 à 02h26min

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Au terme du sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu le 27 mars 2012 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le Président du Faso, Monsieur Blaise COMPAORE, a été élu par ses pairs ouest-africains, Médiateur dans la crise politique née du coup d’Etat du 22 mars dernier et de la rébellion touareg dans le nord du pays.

En réaction à cette nouvelle médiation, le Président du Faso dit avoir reçu cette proposition « avec beaucoup de respect et de considération » de la part de ses pairs, mais aussi avec « beaucoup d’émotion au regard de la complexité du sujet », car il s’agit là, a-t-il précisé, « d’une grave crise pour le Mali, une crise politique et militaire qui a affecté l’ordre constitutionnel. »

Cette crise, aux dires du Président Blaise COMPAORE, mobilise la région ouest-africaine, « et je vais à cette mission avec beaucoup de réconfort, car je sens que le peuple malien aujourd’hui ne veut pas de cette aventure là. Je sens aussi que la région est entièrement mobilisée avec moi sur ce dossier et la communauté internationale a marqué ses attentes sur le règlement de cette question dans le sens de rétablir l’ordre constitutionnel. »

Dans le communiqué final du sommet, la CEDEAO a décidé d’envoyer une mission des chefs d’Etat conduite par son président en exercice, Alassane OUATTARA ainsi que le Médiateur Blaise COMPAORE, dès jeudi 29 mars à Bamako pour communiquer ses décisions à la junte.
Blaise COMPAORE entend mettre cette visite à profit pour nouer le dialogue avec la junte d’une part, et avec la rébellion d’autre part, afin de trouver les voies et moyens de règlement pacifique à cette crise. Sinon, la CEDEAO, dans son communiqué final, brandit la menace forte.

L’organisation ouest-africaine se donnera les moyens militaires, à travers sa force d’attente, pour rétablir l’ordre constitutionnel au Mali et préserver l’intégrité territoriale du pays.
« Les Etats ont suffisamment de forces pour les mettre dans le Sahara ouest-africain, mais comme cela a été dit, ce qui est important aujourd’hui, c’est de commencer les discussions », a indiqué le Président du Faso qui privilégie « le dialogue comme premier choix des Chefs d’Etat » pour la résolution de cette crise malienne.


Sommet extraordinaire des chefs d`Etat et de gouvernement : le Communiqué final

1. À l`invitation de S.E. Alassane Dramane OUATTARA, Président de la République de Côte d`Ivoire et Président en exercice de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des États l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), une Session extraordinaire de ladite Conférence s’est tenue le 27 Mars 2012 à Abidjan, République de Côte d’Ivoire.

2. Cette Conférence a été convoquée à l’effet d’examiner les derniers développements survenus au Mali suite au renversement du Président Amadou Toumani Touré et à la prise du pouvoir, au petit matin du 22 mars 20 12, par les militaires du Comité National de Redressement pour la Démocratie et la Restauration de l`Etat (CNRDRE).

3. Etaient présents les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment accrédités :
- Son Excellence Thomas Boni YAYI
Président de la République du Bénin
- Son Excellence Blaise COMPAORE
Président du Burkina Faso
- Son Excellence Alassane Dramane OUATTARA
Président de la République de Côte d’Ivoire
- Son Excellence John Evans ATTA-MILLS
Président de la République du Ghana
- Son Excellence Raimundo PEREIRA
Président par intérim de la République de Guinée Bissau
- Son Excellence Ellen JOHNSON-SIRLEAF
Présidente de la République du Libéria
- Son Excellence Issoufou MAHAMADOU
Président de la République du Niger
- Son Excellence Ernest Bai KOROMA
Président de la République de Sierra Leone
- Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE
Président de la République Togolaise
- Son Excellence Mohamed Said FOFANA
Premier Ministre de la République de Guinée
- Son Excellence Madicke NIANG
Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères de la République du Sénégal
- Son Excellence Mamadou TANGARA
Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et des Gambiens de l’Etranger de la République de la Gambie

- Son Excellence Nurudeen MOHAMMAD
Ministre délégué aux Affaires Etrangères de la République fédérale du Nigéria.

4. Ont également pris part à cette réunion, les hautes personnalités suivantes :
- Son Excellence Ramtane LAMAMRA
Commissaire Chargé de la Paix et Sécurité représentant le Président de la Commission de la l’Union Africaine
- Son Excellence Said DJINNIT
Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest
- Son Excellence Cheikhe Haguibou SOUMARE
Président de la Commission de l’UEMOA
- Son Excellence Messahel ABDELKADER
Ministre Délégué, Chargé des Affaires Maghrébines et Africaines de la République Démocratique et Populaire de l’Algérie
- Son Excellence Sidi Ould TAH
Ministre des Affaires Economiques et Ministre des Affaires Etrangères par intérim de la République Islamique de Mauritanie

5. Les Chefs d`Etat et de Gouvernement ont pris note de l`exposé du Président de la Commission de la CEDEAO sur la situation actuelle au Mali, des conclusions de la Mission d’information de la CEDEAO qui a séjourné au Mali du 16 au 18 Mars 2012 ainsi que de la mission conjointe de la CEDEAO, de l’UA et de l`ONU du 23 Mars 2012, et des briefings sur la réunion d’urgence du Comité des Chefs d`Etat-major de la Défense relatives aux menaces dans la région du Sahel et du
Golfe de Guinée, tenue à Abidjan le 9 Mars 2012 et de la réunion tenue en marge du présent Sommet.

6. La Conférence a rappelé la déclaration de la CEDEAO en date du 21 mars 2012 suite à la mutinerie d’une fraction des Forces Armées du Mali et la réaction de la CEDEAO par rapport au coup d`Etat du 22 Mars 2012. Elle a également rappelé les décisions prises lors de sa 40ème Session ordinaire tenue à Abuja les 16 et 17 février 2012 sur la situation au Mali. Après avoir longuement délibéré sur la situation au Mali, la Conférence a pris les décisions suivantes :
Renversement du Gouvernement du Mali par le Comité National de Redressement pour la Démocratie et la Restauration de l`Etat (CNRDRE)

7. La Conférence réaffirme l`inviolabilité des Protocoles de la CEDEAO, et notamment les dispositions pertinentes du Protocole Additionnel sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance (2001), qui stipulent la « tolérance zéro » en ce qui concerne l’accession ou le maintien au pouvoir par des voies anticonstitutionnelles.

8. La Conférence condamne sans équivoque le renversement du Gouvernement démocratiquement élu de M. Amadou Toumani Touré, dénie catégoriquement toute forme de légitimité au Comité National de Redressement pour la Démocratie et la Restauration de l`Etat (CNRDRE), et exige le rétablissement immédiat de l`ordre constitutionnel au Mali.

9. La Conférence rappelle par ailleurs au CNRDRE sa responsabilité en ce qui concerne la sécurité et la sûreté du Président Amadou Toumani Touré.

10. La Conférence déplore l’impact négatif du coup d`Etat sur les gains difficilement obtenus par la région de la CEDEAO au cours des deux dernières décennies dans le cadre du renforcement de la stabilité et de l’enracinement de la culture démocratique et de l’Etat de droit.

11. La Conférence suspend le Mali de tous les organes de prise de décision de la CEDEAO, avec effet immédiat, conformément aux articles 1 e) et 45 (2) du Protocole additionnel sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, et les dispositions de la Charte africaine sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance, et ce jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel.

12. La Conférence exige que le CNRDRE libère tous les détenus politiques et facilite le départ du pays de tous les visiteurs qui ont été piégés par le coup d’état.

13. La Conférence enjoint au CNRDRE de prendre des mesures immédiates en vue du rétablissement de l`ordre constitutionnel au Mali, conformément aux Protocoles de la CEDEAO et en tenant compte des décisions adoptées par le Conseil de Paix du Conseil de sécurité de l’UA sur la situation au Mali.

14. La Conférence a décidé de l’envoi au Mali dans un délai de 48 heures d’une délégation de haut niveau pour permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Cette délégation qui sera conduite par S.E. Alassane Dramane OUATTARA, Président en exercice de la CEDEAO et sera composée du Président du Bénin, S.E. Thomas Boni YAYI, Président en exercice de l’Union Africaine, du Président du Burkina Faso, S.E. Blaise COMPAORE, de la Présidente du Libéria, S.E. Ellen JOHNSON-SIRLEAF, du Président du Niger, S.E. Issoufou MAHAMADOU et du Président de la République Fédérale du Nigéria, S. E. Goodluck Ebele JONATHAN.

15. La Conférence décide de dépêcher au Mali une délégation composée des Chefs d’Etat Major du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigéria, du Sénégal et du Togo, avec pour mission de :
i) sensibiliser la Junte sur la nécessité d’un retour immédiat à l’ordre constitutionnel ;
ii) informer la Junte des récentes mesures envisagées par la CEDEAO pour aider le Mali à préserver son intégrité territoriale ;
iii) apprécier la situation militaire sur le terrain et la chaîne de commandement ;
iv) informer la Junte de sanctions auxquelles elle s’expose en cas de non-respect des décisions de la Conférence ;
v) informer le CNRDRE que la CEDEAO prendra d’autres mesures nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel.

16. La Conférence autorise la montée en puissance de la Force en attente de la CEDEAO pour parer à toute éventualité.

17. En cas de non respect de ces décisions par le CNRDRE, la Conférence invite tous les Etats membres à imposer avec effet immédiat une interdiction de voyager ainsi qu’un embargo diplomatique et financier sur les membres du CNRDRE et leurs proches collaborateurs. A cet égard, la Conférence salue la décision de l’Union Européenne et des autres partenaires de suspendre l’aide au développement au Mali et invite les autres partenaires qui ne l’ont pas encore fait, à prendre des mesures similaires.

De la rébellion dans le nord Mali

18. La Conférence réitère sa ferme condamnation des atrocités perpétrées par les rebelles ainsi que des activités des cellules terroristes et des réseaux de criminalité transnationale organisés, qui ont transformé la région au nord du Mali en une grande zone d`insécurité et de banditisme.

19. La Conférence condamne la décision opportuniste des mouvements armés de profiter de la crise constitutionnelle au Mali pour intensifier ses attaques dans le but de gagner plus de territoire dans le nord, et réaffirme la détermination de la CEDEAO à prendre toutes les mesures nécessaires pour appuyer les efforts du Gouvernement en vue de la préservation de son intégrité territoriale du Mali.

20. La Conférence exige une fois encore, un cessez-le feu immédiat à travers tout le Mali et demande aux mouvements armés opérant dans le pays d’utiliser la voie du dialogue pour leurs revendications dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali.

21. La Conférence décide de nommer Son Excellence Blaise COMPAORE, Président du Faso comme Médiateur dans la crise malienne avec pour mission de prendre contact avec toutes les parties prenantes en vue d’engager un dialogue fructueux visant à la restauration de la paix dans ce pays tout en tenant compte des efforts en cours dans ce sens.

22. En cas de non-respect par les mouvements armés de ces décisions, la Conférence prendra toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la rébellion et veillera à préserver l’intégrité territoriale du Mali y compris par l’utilisation de la force.

23. La Conférence demeure saisie de la situation au Mali, et instruit le Président de la Commission de la CEDEAO de bien vouloir transmettre ses décisions au Président de la Commission de l`UA et au Conseil de Paix et de Sécurité de l`UA pour information et action appropriée.
Des élections présidentielles au Sénégal

24. La Conférence adresse ses félicitations au candidat Macky Sall pour sa remarquable victoire au cours de l’élection présidentielle du 25 mars 2012 et à Son Excellence Abdoulaye Wade, Président sortant pour avoir accepté sa défaite et pour sa contribution à la consolidation de la démocratie au Sénégal et en Afrique de l’Ouest. La Conférence a félicité le peuple sénégalais pour avoir une fois encore donné l’exemple au continent africain en faisant preuve de maturité et de grande culture démocratique.

25. Sous la rubrique Divers,

la Conférence a décide de :
i) dépêcher une mission conjointe d’information CEDEAO-UA-NU en Guinée Bissau dans le cadre du deuxième tour des élections présidentielles ainsi que de la situation sécuritaire dans le pays
ii) soutenir la candidature de Dr. Ngozi Okonjo-Iweala, Ministre des Finances du Nigéria au poste de Président de la Banque Mondiale et invite l’Union Africaine à soutenir cette seule candidate africaine.

26. La Conférence a été informée par le Président en exercice de l’Union Africaine, S. E. Thomas Boni YAYI, des efforts déployés par le Groupe des huit Etats membres de l’UA en vue de sortir de l’impasse dans l’élection du prochain président de

la Commission de l’Union Africaine, tout en assurant que des progrès considérables ont été enregistrés.

Fait à Abidjan, le 27 mars 2012

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Vos commentaires

  • Le 28 mars 2012 à 19:46, par fpi En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Héééé blaise, le Docteur Mediateur Honoris Causa

  • Le 28 mars 2012 à 20:14, par fongnon En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    surtout pas de complaisance avec ces idiots mutins.sil refusent le plan de la cedeao,qu’on les mate corectemen.

  • Le 28 mars 2012 à 20:19 En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    attention, il n’a pas été élu médiateur mais nommé médiateur. Il y a une différence.

  • Le 28 mars 2012 à 20:28, par phantom En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Quand il s’agit d’être médiateur, là il a le temps pour voyager et aller hors du pays, mais si c’est pour assister à l’ouverture de la SNC, il se fait remplacer ! Drôle de président, il n’a jamais eu de temps pour son pays ! il donne des interviews sur la crise au Mali et pas chez lui. Il ne parle jamais avec son peuple ! c’est dommage monsieur le président.

    • Le 29 mars 2012 à 15:02 En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

      Le BF est un pays entièrement enclavé. Si ça ne va pas chez un voisin,il est impératif qu’il s’implique dans la recherche de solution. Et si on estime qu’il peut jouer un rôle de premier plan pour une sortie de crise pourquoi doit-on y voir un signe de désinrérêt pour les questions nationales. Si la situation empire aujourd’hui au Mali, ne pensez pas que le Burkina sera à l’abri des conséquences. Donc soyons sage et donnons-nous la main pour résoudre nos problèmes communs.

  • Le 28 mars 2012 à 21:15, par SD En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Ce serait plus intéressant qu’il démissionne de son poste de président pour etre nommé MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES DE L’AFRIQUE

  • Le 28 mars 2012 à 21:29, par vision claire En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    bonsoir

    Blaise Compaore est entrain de créer un sérieux problème pour nous citoyen innocent.les bennis oui,oui de la france attention.quand la france va finir avec le mali c’est le Burkina.

  • Le 28 mars 2012 à 21:31 En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    bonsoir

    Blaise Compaore est entrain de créer un sérieux problème pour nous citoyen innocent.les bennis oui,oui de la france attention.quand la france va finir avec le mali c’est le Burkina.

  • Le 28 mars 2012 à 21:54 En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    mon chèr. Fau cesser ces histoires de mediations là. Le pays a de serieux problèmes. Ocupe toi de ca

  • Le 28 mars 2012 à 22:36, par Sam En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    C’est une médiation de trop. Pourquoi courir derrière des médiations ?

  • Le 28 mars 2012 à 22:52 En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Le Blaisooooo ! Encore nous !

  • Le 28 mars 2012 à 23:14, par johnblacksad En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    ça commence à m’effrayer ces médiations à n’en plus finir...

  • Le 28 mars 2012 à 23:33, par la pétasse de la patte d’Oie En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Pourquoi partout on met république de...., république du Ghana par exemple et au niveau du Burkina on a mis Burkina tout court. Nous on est pas une république ou quoi ? s’il y ’ un juriste dans le forum qu’il m’explique. Je veux connaitre la nuance. Merci d’avance.

  • Le 28 mars 2012 à 23:37, par le riche En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    ’’Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali’’ Voici un président une diplomatie dont toute l’Afrique doit être fière. Que Dieu nous le préserve le plus longtemps possible.

  • Le 28 mars 2012 à 23:57, par le riche En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    ’’Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali’’ Voici un président une diplomatie dont toute l’Afrique doit être fière. Que Dieu nous le préserve le plus longtemps possible.

  • Le 29 mars 2012 à 14:27 En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    On n’écrit pas république du Burkina Faso, parce que le Faso signifie République. Donc, pour écrire République, il faudirait dire République du Burkina tout court. Il n’y a pas à se fruster parce que devant notre pays, il n’est pas écrit en français le terme République. Nous, nous l’avons en langue vernaculaire.

  • Le 30 mars 2012 à 14:47, par le sauvage En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Quand la case de ton voisin brule, il faut lui.....
    Je ne dirai pas le reste !
    Chez les humains c’est comme ça. Ceux qui ne veulent pas que le PF s’investisse au mali ou chez les voisins, qu’ils aillent sur une notre planète, notre "en tout cas" mon président n’est pas incompétent et je lui souhaite toute la réussite du monde.
    Blaiso fait de ton mieux pour que la paix revienne chez nos frères maliens.

  • Le 31 mars 2012 à 21:40, par façondevoir En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Personnellement je ne suis pas contre qu’un pays voisin comme le Faso s’implique dans la resolution de la crise au Mali un pays frère. Mais là où je ne suis pas d’accord c’est pour deux raisons :
    1) c’est que le PF est toujours en train de courir derrière un médiation par là, une médiation par ci. Excusez-moi mais j’ai l’impression qu’il adore ça. Foutre toujours le camp du pays pour se "ballader" chez les autres avec notre avion, notre kérozène qui coute cher et par dessus le marché consacrer peu de temps à son pays. C’est ce que le président du TOCSIN lui reprochait avant qu’il ne le flanque à un poste de ministre comme pour le faire parler moins. Et apparemment il a reussi. Il faut qu’il sache laisser les autres aussi s’impliquer comme médiateurs. A la longue on peut penser qu’il souhaite secretement qu’il se passe quelque chose ailleurs pour qu’il ait un peu d’exercice. Je pense que le PF se contrefiche du sort des burkinabè. Ce qui le préoccupe c’est de tjrs montrer à ses pairs et a la communauté internationale que lui Blaise est incontournable pour resoudre les crises dans la sous région ; En fait il est comme en quête d’une légitimité internationale pour pouvoir l’exploiter le moment venu (lorsque son passé le rattrapera un jour).
    2) il ne faut pas que cette médiation tourne à notre désavantage. C’est un couteau à double tranchant comme celle faite en CI. nous semblons ignorer que qu’une partie du peuple malien a soutenu ce coup de force. Bien sûr certains diront qu’on les a manipulés. Mais il demeure que le peuple malien a soif d’abord d’une chose : se débarrasser de la rebellion touareg. Ensuite s’interesser au sort de la democratie et de ATT. L’opinion de bcp d’africains est manipulée par les puissances occidentales par certaines presses interposées. L’énergie que déploie la CEDEAO a condamner les putchistes aurait dû être utilisée dès le début sur les rebelles touaregs. Si elle le voulait et si la france et la communauté internationale le voulait, il y a longtamps que les choses seraient reglées. Il y a comme un deal entre des forces occultes. Chacun est en train de tirer profit de cette situation qu’on a voulu laisser pourir. Sarkozy qui est en pleine campagne présidentielle ne veut pas trop se mouiller avec l’affaire des otages aux mains des rebelles (après le traumatisme du Niger), Blaiso qui a trouvé un nouveau deal de médiation confié par la France bien sûr (cf la visite rapide du ministre français des affaires étrangères à Ouaga) et enteriné par les autres présidents de la CEDEAO ("élu" ou "nommé" par ses pairs ! Pffff ! tu parles !) et ATT lui-même qui voulait vite se débarasser de ce pouvoir trop encombrant pour lui et surtout de cette rebellion dont il s’empressait de la fourguer entre les mains du nouveau président que les maliens s’apprêtainet à choisir dans quelques mois seulement pour aller boire son petit lait au milieu des senteurs ennivrantes de l’encens malien et les froufrou des gagni le nectar du basin. (n’est-ce pas la preuve de sa mollesse que lui repproche justement ses anciens frères d’armes ?). Bref ! de qui se moque-t-on finalement ? PRUDENCE, PRUDENCE

  • Le 3 avril 2012 à 04:02, par KOHOLE En réponse à : Blaise COMPAORE élu Médiateur dans la crise politico-militaire au Mali

    Face à la crise Malienne, L’organisation ouest-africaine a obligation de se donner les moyens militaires pour rétablir l’ordre constitutionnel au Mali et préserver l’intégrité territoriale du pays. On est tous d’accord sur le principe. L’heure est grave et ne doit pas se focaliser sur le fait de sanctionner qui que ce soi, mais plutôt de juguler la crise. L’heure n’est pas aux réunions, aux discussions, aux conférences ni aux rencontres ni à l’envoie d’émissaires politiques, mais plutôt à l’action concrète : Préserver l’intégrité territoriale du Mali et aussi de des pays environnants : c’est cela la priorité, même si la recherche de l’unité et de l’unisson du peuple Malien en est aussi une priorité incontournable.

    Félicitation au Président Blaise COMPAORE à qui le flambeau a été confié de juguler cette crise. Nous sommes d’accord avec lui qu’il doit faire montre de ses talents et compétences de militaire. Il faut agir vite et maintenant. Il y va de la survie de nous tous.

    Vive la CEDEAO.

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