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Carnet Santé : Une étude confirme le rapport entre la calvitie prématurée et les problèmes de prostate

Publié le mercredi 28 mars 2012 à 04h11min

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Des scientifiques espagnols ont confirmé qu’il existe un rapport évident entre l’alopécie androgénique (la calvitie commune, apparaissant de façon prématurée) et l’hyperplasie bénigne prostatique (HBP), une croissance non maligne du volume de la prostate qui se présente chez les hommes avec l’âge, en rapport avec des hormones comme la dihydrotestostérone. Cette maladie se présente chez plus de 50% des hommes de 60 ans, et provoque un syndrome mictionnel ou besoin d’uriner très souvent.D’après un article publié dans la revue de l’Académie américaine de dermatologie, les hommes atteints d’alopécie androgénique ont plus de possibilités de subir une hyperplasie bénigne prostatique. Cet article a gagné le premier prix du 68º Congrès annuel de ladite institution, célébré à Miami.

L’alopécie androgénique est la plus fréquente des calvities, beaucoup plus courante chez les hommes que chez les femmes. Elle a une composante héréditaire et évolue progressivement sans traitement. Quant à l’hyperplasie bénigne, c’est aussi la maladie de la prostate la plus fréquente, et provoque une croissance anormale et désordonnée des glandes se trouvant en contact direct avec l’urètre. Elle provoque également la formation d’une tumeur maligne qui obstrue la sortie de l’urine.

Ont participé à cette étude 87 hommes, dont 45 avaient été diagnostiqués par le dermatologue d’alopécie androgénique, alors que 42 restants étaient des sujets sains considérés comme contrôle. Tous ont fait l’objet d’une échographie transrectale afin de mesurer leur volume prostatique ainsi que le flux urinaire par fluxométrie urinaire. Ils ont également fait l’objet d’une analyse hormonale et de l’indice international de ponctuation de la fonction érectile. Les résultats ont démontré qu’il existe un rapport clair et direct entre les sujets avec calvitie prématurée et ceux qui souffrent d’hyperplasie bénigne prostatique.


Maladies cardiovasculaires : un programme cardiovasculaire pour calculer le risque

Des scientifiques de l’Université de Grenade (Espagne) ont développé un nouveau programme informatique qui permet de calculer le risque de subir une maladie cardiovasculaire. Ce software permet tout à la fois d’analyser le risque de façon massive, c’est-à-dire, chez un collectif complet de sujets.

De fait, l’échantillonnage que les chercheurs ont utilisé pour ce travail était constitué de 3000 patients. Le fait de faciliter la connaissance du calcul de risque, avec les différentes équations disponibles de façon simultanée chez un groupe important de sujets, suppose un important appui pour la prévention primaire de la maladie cardiovasculaire, avec la conséquente répercussion dans la réduction de la dépense sanitaire à court et à moyen terme. « Pendant la dernière décennie, nous avons assisté à un basculement dans l’orientation des activités de prévention cardiovasculaire, passant des interventions isolées sur les facteurs de risque modifiables à un modèle intégré de stratégies d’intervention basé sur la quantification préalable et la stratification du risque de maladie cardiovasculaire », ont indiqué les chercheurs.

Une des circonstances ayant permis ce changement est la disponibilité croissante d’instruments capables de quantifier, ou au moins de stratifier, le risque que présente un épisode cardiovasculaire à partir de certaines caractéristiques individuelles facilement déterminables, les dénommés facteurs de risque. Dans le domaine des études épidémiologiques sur la prédiction de risque cardiovasculaire, des recherches préalables menées à bien aux États-Unis ont développé des modèles mathématiques qui prétendent estimer la probabilité de présenter un épisode, dans un futur proche estimé entre 5 et 10 ans, en fonction de l’exposition, ou pas, à certains facteurs de risque. Les scientifiques grenadins ont appliqué ce modèle à la population objet de cette étude.

Les chercheurs ont ainsi analysé le comportement des différentes équations disponibles chez ce groupe de patients considérés à risque, constitué par des malades provenant de l’Attention primaire et assignés à un cabinet spécialisée en Endocrinologie de la zone nord de la ville de Grenade. Il s’agit d’une population à risque pour des raisons d’obésité, de diabète, d’hypertension et autres modifications du profil lipidique.


Côte d’Ivoire : les femmes vivant avec le VIH militent pour une réduction des inégalités

La Côte d’Ivoire est le pays le plus touché par la pandémie du VIH en Afrique de l’Ouest. Les femmes sont les plus infectées par le virus comparativement aux hommes.
La surveillance séro-sentinelle du VIH menée en 2008 a montré que 2,9% des femmes enceintes en milieu rural et 5,6% des femmes en milieu urbain sont infectées par le VIH. Selon le rapport 2009 du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, 74% des femmes enceintes n’ont pas eu accès au counseling du VIH et le 1/3 des femmes enceintes séropositives n’ont pas reçu le traitement ARV pour leur propre santé et pour protéger leurs enfants contre l’infection à VIH. Pour réduire ces inégalités chez les femmes vivant avec le VIH, l’ONG Femmes Actives mène des échanges au profit d’une dizaine d’organisations de femmes vivant avec le VIH autour du Plan mondial pour l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les Enfants d’ici à 2015 et la Sauvegarde de la vie de leurs Mères.

Boureima SANGA : Source, AlphaGalileo

Sidwaya

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