Salon de la tomate de Yako : Un comptoir d’achat pour mieux écouler la production
La troisième édition du salon de la tomate s’est tenue à Yako, chef lieu de la province du Passoré le samedi 17 mars 2012. Initiative de la députée Fatoumata Diendéré à travers l’association Well Hoorè pour le bien être, cette édition a été placée sous le sceau du renforcement de la qualité pour la conquête du marché. Le clou de la cérémonie a été la pose de la première pierre du comptoir d’achat des fruits et légumes de Yako par le ministre de l’agriculture de l’hydraulique et des ressources halieutiques, Laurent sedogo, parrain de la manifestation.
« Respect des normes de production et renforcement de la qualité de la tomate pour la conquête du marché » c’est sous ce thème que s’est tenu la troisième édition du salon de la tomate de Yako. Un thème d’une actualité brûlante et d’une grande pertinence imposé par la conjoncture nationale et internationale.
En effet, a indiqué la promotrice Fatoumata Diendéré, c’est au cours d’un voyage d’étude au Ghana en 2011 que les partenaires de ce pays voisin ont eu l’honnêteté d’attirer l’attention de la partie burkinabè sur la baisse de la qualité de sa tomate. Depuis ce jour les producteurs de Yako sous la houlette de l’association Well Hoorè pour le bien être s’est fixé pour objectif de relever le défi de la qualité pour mieux pénétrer le marché national et international. . Ce salon qui est à sa 3e édition devrait être une occasion « d’échanges directs entre producteurs, transformateurs, acheteurs et techniciens en vue de trouver les solutions à cette problématique de la qualité. »
Et pour cela des actions sont envisagées par le ministère de tutelle dont le premier responsable par ailleurs parrain de la manifestation était présent à côte de la promotrice et du parterre de personnalités politiques, coutumières et religieuses qui ont fait le déplacement de Yako. Il s’agit selon le ministre Laurent Sédogo du renforcement du réseau d’encadrement, la mise en place de structures faitières , la vente à prix subventionné d’engrais et surtout la création du comptoir d’achat d’une valeur de plus de 87 millions dont la première pierre a été déposée à Namissigma au secteur 4 de Yako.
Toutes les personnalités qui se sont succédées à tribune parmi lesquelles le maire de la commune de Yako, Rémy Zaba au parrain en passant par le représentant du coparrain, El adj Sayouba Sawadogo ont salué la construction de ce comptoir comme un témoignage du dynamisme de la promotrice qui développe de multiples actions pour le développement de Yako. On comprend dès lors la joie des producteurs de la localité qui par la voix de leur représentant Joachim Sankara, a loué la création du comptoir d’achat qui est « le signe de la volonté des plus hautes autorités à juguler le problème de mévente des produits maraichers notamment la tomate ».Le parrain tout en félicitant les producteurs pour leur mobilisation les a invités à faire du respect des normes de production et de la qualité une préoccupation quotidienne en vue de répondre aux exigences du marché.
Quant à la promotrice elle a félicité les producteurs pour leur mobilisation et a traduit sa reconnaissance au ministère et aux partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement. Du matériel de production composé de deux tricycles motorisés, des charrettes des brouettes, pelles et des attestations ont été remis aux producteurs et groupements les plus méritants et rendez-vous a été pris en 2013 pour la 4e édition.
Idrissa Konditamdé
Le Progrès
Vos commentaires
1. Le 23 mars 2012 à 07:10 En réponse à : Salon de la tomate de Yako : Un comptoir d’achat pour mieux écouler la production
C’est bien beau tout cela mais on en est où avec nos usines de transformations de la tomate. S’il faut produire pour le Ghana qui va probablement la transformer pour nous la revendre plus cher, ce n’est pas la peine.
2. Le 23 mars 2012 à 18:00, par Kaboré Alexis En réponse à : Salon de la tomate de Yako : Un comptoir d’achat pour mieux écouler la production
Pauvre Burkina à quand l’usine de tomates à Yako cette fois ci celle de Ziniaré est dans les tiroirs et dans les oubliettes.
La SAVANA à Bobo en son temps avec son concentré de tomate faisait la fierté au BUKINA Faso (sous la Révolution)n’est pas Monsieur le Ministre de l’Agriculture sans oublier les différents jus dont celui de tamarin très doux qui se vendait dans nos stades.
Tout ce qui est produit au Faso réussit à etre transformer à ailleurs aux yeux de nos braves autorités qui le savent bien mais rien n’est fait de ce coté.
Après les cérémonies ou journées promotionnelles plus rien pour encourager nos braves producteurs.Voilà on crie famine et le Burkinabè meme n’arrive pas à s’acheter un kilo de pomme de terre ou haricot vert exposé au bord de la route.Que attendent nos fameux gouvernants pour faire aussi la promotion de ’’produisons et consommons BURKINABE’’ avec ces produits pas à la portée de tous bien que produit au BURKINA FASO.
Il revient au Ministère de l’Agriculture de faire cette campagne afin que les prix baissent.Y a combien de Burkinabè qui ont bel et bien envi de manger la pomme de terre ou le haricot vert et ne peuvent pas l’acheter. Promotion ne veut pas dire aller vendre forcement à l’extérieur. En 1986 des fonctionnaires Burkinabè ont été contraint par les autorités de l’époque à prendre à crédit le haricot vert parce y a eu une sur-prodution.On se rappelle toujours de ça dans ce Burkina.Alors Monsieurs les Députés ou Ministres prenez vos responsabilités.