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Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

Publié le vendredi 16 mars 2012 à 01h41min

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L’école, comme on le sait, n’est pas forcément un gage sine qua non de réussite pour un homme, et ils sont nombreux chez nous ceux qui sont parvenus à leurs fins dans tous les secteurs d’activités, sans posséder de bagage intellectuel au sens académique du terme. En la matière, feu Oumarou Kanazoé, Djanguinaba Barro, et autres Amadé Bagrin Ouédraogo, Salifou Deré pour ne citer qu’eux, en sont l’illustration la plus parfaite. Mais si vous en doutiez encore, eh bien, un autre exemple, tout aussi patent, est celui d’Apollinaire Timpiga Compaoré, le président du Conseil d’Administration de Telecel Faso et patron d’autres sociétés de la place.

Et n’allez pas croire qu’il a hérité de ses parents. Orphelin de père dès l’âge de 5 ans, Apollinaire affirme qu’il doit sa réussite à son étoile qui lui a même permis de sortir victorieux du feuilleton judiciaire qui l’opposait au groupe Etisalat. Amoureux du sport-roi et sympathisant de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), à 59 ans il voit encore grand et envisage de conquérir la présidence de la Chambre de commerce. L’histoire de cet homme a commencé à 12 ans et, au regard de sa persévérance dans le travail, il constitue un modèle pour la jeunesse.

M.Apollinaire Compaoré, on vous présente comme un homme d’affaires ayant la réputation de transformer tout ce qu’il touche en or. Peut-on dire que vous êtes né sous une bonne étoile ?

• Je crois que sur la terre tout être créé par Dieu a sa chance. Dès le berceau, Il veille sur chacun de nous à l’image de nos ancêtres. Personne ne peut savoir ce qui arrivera demain si ce n’est Dieu. Votre question est très profonde et je ne peux pas dire que je suis quelqu’un de spécial. La bénédiction de Dieu est réelle ; et quand une étoile brille, c’est incontestablement son œuvre.

Vous prononcez le nom de Dieu à chaque fois comme un saint homme. Il en est sûrement de même dans vos prières !

• La prière que nous connaissons commence par Notre Père. Dieu est juste et bon, et l’invocation du Créateur est plus que tout.

Telecel Faso, dont vous êtes le président du Conseil d’Administration, a traversé une période difficile suite à un feuilleton judiciaire qui l’opposait à un Groupe dénommé Etisalat. Comment avez-vous vécu cette situation qui a finalement tourné en faveur de votre société ?

• Cette situation, nous l’avons vécue difficilement. Mais grâce à Dieu, tout s’est bien terminé pour nous. Quand nous avons eu gain de cause après le jugement rendu au Burkina, les mauvaises langues disaient que c’est parce que c’était chez nous. Mais Dieu a voulu qu’on gagne également ce procès en Côte d’Ivoire et en France. Pour nous, cette victoire judiciaire nous réhabilite de même que la justice burkinabè, qui avait réellement dit le droit.

Quel était exactement le problème ?

• Au départ, j’étais avec Atlantique Télécom, qui avait organisé une fausse assemblée générale pour dire que je n’étais pas actionnaire. J’ai saisi la justice qui a battu cela en brèche. La Cour d’Appel de Ouagadougou, qui a confirmé le 27 février 2008 que j’étais bel et bien actionnaire d’Atlantique Télécom, a purement et simplement annulé la décision qui avait été prise lors de la prétendue assemblée générale.
Ensuite, j’étais à Abu Dhabi le 18 septembre de cette même année où nous avions trouvé un accord avec Etisalat et le problème semblait définitivement réglé. Mais, à ma grande surprise, le lendemain, cette structure remettait en cause l’accord alors qu’il avait été remis aux autorités burkinabè. Le dossier, pour moi, était clos ; et comme il prenait une autre tournure, je me suis dit que j’irais aussi jusqu’au bout.

Le 29 juin 2011, à Paris, le Tribunal de Grande Instance déclarait exécutoire le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou confirmé par la Cour d’Appel à Ouagadougou et la Cour Commune de Justice et d’arbitrage de l’OHADA, lequel avait prononcé l’exclusion d’Atlantique Télécom du capital de Telecel Faso. Une autre décision avait été prise par la justice française le 17 janvier 2012 qui annulait la sentence rendue en faveur d’Etisalat par un tribunal arbitral sous l’égide de la Chambre de Commerce international. C’est après tout cela que Planor Afrique détenait désormais en totalité la paternité des actions de Telecel Faso.

Aujourd’hui, comment se porte l’institution que vous avez reprise en main ?

• Je remercie Dieu, qui n’aime pas l’injustice et protège ceux qui sont brimés.
Quand on reprenait Telecel Faso, on avait plus de 263 000 abonnés et, aujourd’hui, ce chiffre a considérablement évolué. Je profite de cette occasion pour remercier mes collaborateurs, le DG de Telecel Faso et l’ensemble du personnel. Chaque jour qui passe, chacun à son niveau s’investit pour que nous puissions avancer dans un environnement où nous sommes présents avec d’autres opérateurs.
Il y a aussi les clients, que je félicite, car c’est grâce à leur fidélité que nous sommes toujours là ; nous continuerons à travailler pour les satisfaire. Je n’oublie pas non plus les grossistes, qui ont aussi nos encouragements.

Apollinaire Compaoré a-t-il un sport de prédilection ?

• Oui. C’est le football. Ce sport me plaît beaucoup et quand je suis un match de foot, il m’arrive d’applaudir les gestes techniques. L’ambiance dans les tribunes m’enchante et j’apprécie les supporters qui savent encourager leur équipe.

Avez-vous pratiqué le foot ?

• J’ai un peu joué au foot avec des amis d’enfance. Mais ce n’était pas pour aller loin (rires). Pour moi, c’était un passe-temps et une façon de montrer que je savais aussi jouer au ballon.

C’était où ?

• C’était à Ouaga, au Km-4 ; les anciens connaissent le lieu (NDLR : sortie sud de la ville). Nous nous retrouvions là-bas pour jouer, et il y a des souvenirs qu’on n’oublie pas.

Quel club supportez-vous au Burkina ?

• Je suis un sympathisant de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) et j’en suis membre du Conseil d’Administration.

Votre amour pour ce club remonte à quand ?

• C’est depuis 1968, quand je suis venu à Ouagadougou. J’ai choisi ce club parce que son nom commence par une étoile. C’est pour cela que je disais que chacun sur cette terre a son étoile. Dieu a tout tracé avant la création et il était écrit que je supporterais cette équipe. (NDLR = Sur ce, il nous pose ces questions) :

- « Mais vous qui me posez cette question, votre étoile, ce n’est pas cette équipe ? »
- Mon étoile m’a guidé vers les Etalons.
- « Vous voyez, Dieu est toujours présent, et personne ne peut détruire son œuvre ».

On imagine que, comme la plupart des Burkinabè, vous avez suivi les matches de la CAN 2012, coorganisée par le Gabon et la Guinée équatoriale. Comment avez-vous ressenti l’élimination des Etalons au premier tour ?

• Comme ceux qui portent l’équipe nationale dans leur cœur, j’étais surpris par les résultats parce ce que je sais qu’ils avaient fait un bon parcours lors des éliminatoires.
Le peu que j’ai vu à la télé me permet d’affirmer qu’on avait des adversaires solides. Bon, ça n’a pas marché, et je me dis qu’avec le travail nous finirons un jour par progresser. Soyons patients, je suis sûr que Dieu a placé une étoile quelque part et que le moment viendra pour nous. Il ne faut jamais être pressé quand on entreprend quelque chose. Dieu sait ce qu’il fait, continuons donc de soutenir l’équipe, qui fera un jour des merveilles.

Mais, en attendant que cela arrive, j’ai toujours dit à des amis que ce qui nous manque, c’est la formation. Pour le peu que je sais, au Burkina, nous avons des jeunes qui sont talentueux, mais il leur faut un cadre pour bien apprendre. Les centres de formation sont importants parce qu’on y acquiert les rudiments du football. Nos jeunes peuvent faire ce que font les autres, et ce n’est pas compliqué. Je suis certain que si on met l’accent sur les écoles de foot, le Burkina pourra un jour remporter la CAN comme la Zambie.

Un championnat des écoles de foot peut donner quelque chose. Si les meilleurs sont retenus et envoyés régulièrement en stage en Europe, vous verrez que les résultats pourraient changer. Ceux avec qui j’échange quand je ne parle pas affaire me disent que chez nous on « coupe » l’âge des joueurs. Je crois que ce n’est pas l’idéal parce que nous nous leurrons.
Pendant que les autres forment, nous faisons autre chose, alors que si nous conjuguons nos efforts à travers la formation, on parlera du Burkina dans un proche avenir.

Il y avait une école de foot au Burkina dénommée Planète Champion, qui a formé des jeunes ici, lesquels ont fait leurs preuves dans des tournois africains et même en Europe. Le fondateur (c’est un Français) s’appelle Philippe Ezri, et il a eu des difficultés financières pour continuer ce qu’il a entrepris. En partant, il cherchait un repreneur, mais personne ne s’est manifesté. Apollinaire, qui est un amoureux du foot, n’était-il pas au courant ?

• C’est vous qui me l’apprenez. Vous savez, je voyage beaucoup dans le cadre de mon travail ; et ce n’est pas toutes les informations qui me parviennent. Quand je suis de retour, des dossiers m’attendent. C’est dommage que cette école ait dû fermer car on aurait pu faire quelque chose pour soutenir le fondateur. Quand quelqu’un vient de loin pour vous aider avec un projet alors qu’il aurait pu aller ailleurs, ça signifie beaucoup de choses. On ne pouvait sauver la situation qu’à travers un soutien fort, avec des propositions concrètes.

Si vous l’aviez su, auriez-vous été partant pour reprendre Planète Champion ?

• Franchement, je ne peux pas vous dire que je me serais engagé. Votre question me rappelle d’ailleurs un entretien avec quelqu’un qui m’avait parlé d’un tel projet.
J’attends de connaître le dossier à fond et de voir ce que nous pouvons faire pour aider les jeunes. C’est pour le bien du pays, et le Burkina peut devenir une grande nation de football.

Est-ce à dire que vous projetez de mettre en place une école de foot ?

• Je suis en discussion avec quelqu’un, et nous menons la réflexion. L’idée est bonne, et un tel projet demande une étude sérieuse. Je suis très pris par mes occupations, mais cette personne aura le temps de s’en occuper si le projet voit le jour.

La personne dont vous parlez est-elle un technicien d’un pays européen ?

• C’est un homme d’un contact agréable et il est Burkinabè.

Comment s’appelle-t-il ?

• Le projet n’a pas encore pris corps, et je préfère qu’on attende quelque temps. Le moment venu, vous saurez tout et peut-être que vous collaborerez avec nous. Ce n’est pas mon domaine, et je préfère confier un tel projet à un technicien chevronné. C’est une question de temps, et il sortira de l’anonymat quand l’étoile le décidera (rires).

On reproche souvent aux opérateurs de téléphonie mobile au Burkina de ne pas soutenir le sport national comme le fait Orange en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays. Telecel Faso n’est-il pas tenté par cette expérience pour faire connaître davantage son image en parrainant par exemple le championnat national ou les Etalons seniors ?

• Je voyage beaucoup, et je sais qu’en Europe des sociétés ont des contrats de sponsoring avec telle ou telle équipe sportive. Je conviens avec vous qu’effectivement on vend son image et en même temps on fait œuvre utile. Mais après ce feuilleton judiciaire à rebondissements, il fallait qu’on se réorganise pour rattraper le temps perdu. En outre, on avait un plan de restructuration pour l’entreprise. Des contraintes qui faisaient que l’heure n’était au sponsoring. Mais peut-être que, dans deux ou trois ans, on essayera de faire quelque chose dans ce sens. Nous sommes conscients que le sport au Burkina a besoin de soutien, et Telecel Faso l’accompagnera un jour.

Si ce jour arrive, qui bénéficiera de votre soutien ?

• C’est l’étoile qui me le fera connaître, et j’échangerai avec mes collaborateurs (rires). Nous interviendrons là où on sera plus efficace. Le championnat ou une équipe des Etalons cadets, juniors et seniors, je répète que Dieu seul le sait.

On sait que vous êtes l’un des vice-présidents de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina dans la catégorie « commerce ». A ce qu’on dit, vous vous prépareriez à conquérir la présidence de cette institution. Croyez-vous que vous pouvez assumer cette fonction ?

• Avant de répondre à votre question, je voudrais qu’on ait tous en pensée, le souvenir du président
El hadj Oumarou Kanazoé de vénéré mémoire. Cela fait, je réponds sans hésiter : oui, je m’en sens capable. Depuis 1986, je suis à la Chambre consulaire et, aujourd’hui, cela fait neuf ans que je suis vice-président chargé du commerce. Je pense que le moment est venu pour moi d’entrer dans la danse. Sans me vanter, je pense que je peux apporter beaucoup à la jeunesse de mon pays, aux entrepreneurs, aux artisans et à tous ceux qui veulent aller de l’avant. Je suis dans le commerce depuis 1968 et j’ai une grande expérience que je voudrais partager avec mes plus jeunes frères.

C’est à quel moment que cette ambition a germé dans votre esprit ?

• C’est après la disparition de notre cher président, El hadj Oumarou Kanazoé.
Des semaines après la cérémonie religieuse, je me suis dit que je pouvais continuer l’œuvre qu’il a laissée. Kanazoé était un homme probe et il m’avait séduit par sa façon de travailler ; et puis, il savait écouter les gens. Ma seule ambition est de servir la Chambre de Commerce, et je mettrai toute mon ardeur à réaliser parfaitement ce dont je serai chargé. Une autre impulsion s’impose parce que la jeunesse nous regarde.

On dit aussi qu’Alizèta Ouédraogo, qui a remplacé le défunt président, se prépare pour un autre mandat. En avez-vous eu vent ?

• C’est la démocratie qui le veut ; quand on est seul dans une compétition, ce n’est pas intéressant. Je la respecte et elle est libre de se présenter. Pour ma part, je suis candidat et nous allons nous affronter. C’est une élection et, forcément, il y aura un vainqueur. Si elle l’emporte, je la féliciterai et la vie continuera. Si tout se passe bien, l’élection aura lieu dans dix mois. Il y a des régions où il nous faut des membres consulaires et, quand tout sera réglé, on passera sûrement à ce que vous savez déjà. J’ai travaillé pendant neuf ans aux côtés de Kanazoé et j’ai beaucoup appris.

Apollinaire est de quelle région du Burkina et quand est-il né ?

• Je suis originaire de Koassa, à quelques encablures de Kombissiri, dans le Bazèga. Je suis né le 19 juillet 1953.

Avez-vous fait l’école dans votre village ?

• Je n’ai pas eu la chance d’aller à l’école. J’ai perdu mon père à cinq ans alors que j’étais au village.

Comment avez-vous évolué pendant tout ce temps ?

• Je me suis formé à la dure école de la nécessité. J’ai appris des choses à force de côtoyer des gens, en travaillant et en voyageant. Aujourd’hui, je ne suis pas complexé, on n’apprend pas tout à l’école. Ma fierté, c’est de dire ce que je pense et ce que je veux tout en respectant bien sûr ceux qui ont fait l’école du Blanc. Mon étoile a peut-être commencé à briller dès l’âge de cinq ans, et je ne serai jamais complexé devant personne. J’étais un enfant plein de vie, que Dieu a guidé dans ses pas avec mes ancêtres.

Comment vous-êtes vous retrouvé à Ouagadougou ?

• Je suis arrivé à Ouagadougou à l’âge de 12 ans grâce à un grand frère qui travaillait à la SOCOPAO. C’était en 1965 et, comme tous les villageois qui venaient dans la capitale à l’époque, j’ai exercé des petits métiers ; j’ai par exemple été cuisinier. Aujourd’hui (l’entretien a été réalisé le samedi 10 mars 2012), je suis allé saluer mon patron qui collabore avec votre journal. Il anime une rubrique chaque mardi chez vous, et je vais souvent lui rendre visite.

Voulez-vous parler de Charles Guibo qui écrit les élucubrations de Toégui ?

• C’est bien lui ; j’étais son cuisinier (rires). C’est mon patron et j’ai fait deux ans avec lui. Charles Guibo, administrateur des postes aujourd’hui à la retraite, me connaît très bien, et il reste toujours mon patron (rires). Après, je suis parti de chez lui pour travailler avec Paul Ouoba, un ingénieur en télécommunications qui est décédé en 1985. Je cuisinais chez ce dernier et, en 1968, je devais recevoir le baptême. J’ai informé mon nouveau patron que je devais, pour ce faire, suivre des cours de catéchisme.

Il m’a dit : « Mouni, c’est ton problème. Si tu veux te faire baptiser, à partir d’aujourd’hui, il faut travailler avec le curé ou dormir à l’église ». (Rires).
Quand j’ai ramassé mes affaires, j’ai décidé de ne plus être cuisinier, et j’ai commencé à aller au marché pour faire le collage des pneus. Après, je me suis retrouvé dans la vente des billets de loterie de 1968 à 1973. Petit à petit, j’ai réussi à faire des économies de 700 000 FCFA et poussières.

A la SOBCA, je rachetais des motos, des tôles et d’autres choses avec des fonctionnaires auxquels on octroyait des crédits et je les revendais à mon tour à des gens.
De la cuisine (rires), je deviens un revendeur et, le 5 janvier 1978, je suis allé au Nigeria d’où je suis revenu avec plus de 2000 motos. Je les revendais et j’en tirais des bénéfices, certain que ma persévérance finirait par payer. Avec mes économies, j’ai lancé Volta Moto et, en 1984, je l’ai rebaptisé Burkina Moto.
Dans ma vie j’ai beaucoup osé, parce que pour attraper 100 rats, il faut creuser 300 trous (rires).

Que voulez-vous dire par là ?

• Vous ne savez pas ce qu’Apollinaire veut dire quand il parle de trous et de rats ? Je vois que vous n’êtes pas passé par où nous autres sommes passés pour s’élever dans l’échelle sociale, à la force du poignet. Eh bien, sachez que pour gagner quelque chose, il y a des jours où rien ne marche pour vous et des jours où la chance est de votre côté. (NDLR= A cela nous répliquons) :
- « Nous aussi, nous avons galéré à Abidjan avant de devenir ce que nous sommes ».
- « Ah bon ! Votre étoile vous a aussi guidé, mais je ne suis pas journaliste (rires). En ce qui me concerne, je n’ai jamais refusé de reculer et je suis passé par des boulots de toutes sortes (cuisinier, vendeur de cigarettes, vendeur de pneumatique, transporteur, etc.) pour gagner ma vie. Aujourd’hui, je suis dans la téléphonie mobile grâce à mon étoile qui a commencé à 5 ans à Koassa ».(Rires).

Avec Charles Guibo, votre salaire était de combien ?

Il me payait 1500 FCFA par mois. Pour un villageois comme moi, j’étais content (rires).

A vous voir aujourd’hui, on peut affirmer que vous êtes un homme comblé.

• Je ne suis pas le seul homme heureux au Burkina (rires). Ce que je sais de moi, c’est que j’ai forgé mon caractère et Dieu m’a aidé. Beaucoup de gens m’ont aussi soutenu, et je les remercie de tout cœur. J’ai l’habitude de dire aux jeunes qu’aujourd’hui il y a beaucoup plus d’opportunités qu’à l’époque. A notre temps, il n’y avait pas de banque qui puisse octroyer un crédit. Chacun avait son argent pour son commerce et, quand vous étiez coincé, il fallait attendre la vente de vos produits pour entreprendre un autre petit projet.

De nos jours, les possibilités sont là avec l’informatique, qui peut vous ouvrir des horizons. J’encourage les jeunes à foncer et à savoir que, pour gagner 100 rats, il faut creuser, je le répète, 300 trous (rires). Tant qu’un homme respire, sa mission n’est pas terminée sur terre. C’est pourquoi j’ambitionne d’être à la tête de la Chambre de Commerce pour leur ouvrir des perspectives. Quand je vais à mon bureau et que je vois tous ces jeunes qui vendent les cartes de recharge, je me rappelle mes débuts quand j’étais arrivé à Ouagadougou. Quand on commence quelque chose, il faut avoir foi en l’avenir, et la Chambre de Commerce peut les aider à progresser.

Vous n’étiez pas tenté à l’époque, comme bon nombre de Voltaïques, d’aller chercher un emploi en Côte d’Ivoire ?

• Lorsque j’étais venu à Ouagadougou avec des jeunes qui avaient le même âge que moi, c’était effectivement pour faire une pièce d’identité et partir à l’aventure. Certains de mes compagnons de voyage ont réussi à partir en Côte d’Ivoire. Mais mon grand frère m’en avait dissuadé, et je suis resté. Mon étoile ne voulait pas que je parte là-bas (rires), et je suis heureux de mon succès dans le pays de mes ancêtres. Mais si j’avais réussi à partir, je serais peut-être devenu un plus grand commerçant qu’aujourd’hui.

La preuve, je suis actionnaire à MTN Côte d’Ivoire avec 25%. Là-bas, le chiffre d’affaires que cette téléphonie fait en deux mois, nous le faisons en un an ici.

Le nombre d’abonnés est élevé, et nous sommes en tête. Je ne vous cache pas qu’il y a de l’argent dans ce pays (rires). Je voudrais dire par là que les jeunes doivent se battre pour gagner leur place. Mais tout passe bien entendu par le travail et une bonne organisation. Sur la terre, il faut oser ; et si je vous ai raconté ma vie, c’est pour inciter les jeunes du Burkina à se réveiller parce que ce sont eux qui prendront le relais de ce que nous avons entrepris.

Entretien réalisé par Justin Daboné

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 16 mars 2012 à 03:04, par sidnooma En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    je supporte ce monsieur vu ces idees avancees.

    • Le 17 mars 2012 à 17:39, par oran En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

      C’est plutot le journaliste et le journal qui ont fait cet interview qui m’interpellent. Quelle est la finalité de cet entretien ? Anticiper une campagne à la tête de la CCIA ? Blanchir un riche homme d’affaires ? Nous montrer enfin le visage de M. Appolinaire dont on a tant parlé il y a quelques temps ? Nous monter que l’on peut reussir sans avoir fait l’école ? Messieurs les journalistes, les entretiens doivent nous édufier et non pas seulement chercher à "vendre" des individus pour des raisons que l’on ignore. allez plus loin que de poser des questions banales.

  • Le 16 mars 2012 à 05:09 En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    "L’école, comme on le sait, n’est pas forcément un gage sine qua non de réussite pour un homme, et ils sont nombreux chez nous ceux qui sont parvenus à leurs fins dans tous les secteurs d’activités, sans posséder de bagage intellectuel au sens académique du terme"

    Drôle d’introduction et de confusion. Dans ce cas que l’on ferme toutes les écoles et que chacun se débrouille dans son analphabétisme. Ce n’est pas par ces biais que l’on donnera à nos enfant l’envie de travailler.

    Partant dans le monde, on peut réussir sans un bagage intellectuel très solide, mais seulement dans nos pays que ce genre de discours est tenu comme si tout le monde pouvait emprunter le même chemin vers le succès. Incitez chacun à se frayer son chemin mais ne dévalorisez pas pour autant l’école pour autant.

    • Le 16 mars 2012 à 06:52, par Salam En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

      Toi tu n’as rien compris mon cher ! Ou plutôt tu fais exprès ?! Il n’a pas été dit que l’école ne sert à rien ! Il faut bien comprendre les choses avant de réagir. Il a simplement été dit que l’école n’est pas la seule voie pour réussir dans la vie, et c’est tout à fait vrai !

    • Le 16 mars 2012 à 08:59 En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

      Analyse bien ce qu’il dit et prend ça de façon positive.

    • Le 16 mars 2012 à 11:18, par Sogo En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

      N’importe quoi !
      Vraiment tu ne comprends rien mon type, on dit que l’école n’est pas la seule voie de reussite c’est tout... comprendra qui veut..
      Ton gardien a t-il un diplôme universitaire ?
      Ton mecanicien à t-il un diplôme universitaire ?
      Les balayeuses de rues ont-elles un diplôme universitaire ?
      Tous ces braves gens vivent de leurs métiers et leurs enfants vont à l’école c’est la vie.
      Que disent les statistiques au Faso ?
      A peine 2% des burkinabè qui ont un diplôme universitaire.
      Mais le Faso vit et même rève d’être un pays émergent.....

      A bon entendeur salut.

      • Le 16 mars 2012 à 15:52, par Hess En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

        Il ou elle a tout compris !!! Raison pour laquelle la nuance est suggérée.

        L’école est la voie normale pour l’ascension sociale. N’empêche qu’il y a des exceptions comme ce monsieur et quelques autres. Elles représentent une extrême minorité. L’introduction de cet article laisse suggérer autre chose !

        SVP, ce n’est pas n’importe quoi !

  • Le 16 mars 2012 à 10:59, par Yassida En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Même quelqu’un comme Appolinaire avec ses méthodes de yakuza ou de mafisosi (si c’est pas les deux) veut donner des leçons aux gens !
    On va tout voir dans ce pays !!!!!!!!

  • Le 16 mars 2012 à 11:08, par RIMS En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    j’admire sincèrement le courage de ce Monsieur au parcours mystérieux qui n’est pas aller à l’école mais aujourd’hui un grand homme d’affaires. Cependant ne perdons pas de vue que nous sommes dans un monde très dynamique fortement tributaire des nouvelles technologies. L’instruction dans ce nouveau contexte est indispensable pour tous ceux qui désirent prospérer.L’environnement dans lequel les OK, Guiguinaba et autres ont évolué ne prévaut plus aujourd’hui. Dans les tous secteurs de la vie, les acteurs y compris l’agriculture, ont besoin se former et seule l’instruction permet d’acquérir les rudiments nécessaires.Cela ne veut pas dire que ceux qui ne sont pas instruits ne peuvent plus réussir mais doivent chercher à s’instruire un tant soi peu s’ils ne veulent pas rester en marge de l’évolution. Ce Monsieur continue certainement de se former à sa manière. Demander à Guinguinaba s’il n’est pas obliger aujourd’hui de s’entourer d’intellectuels. Il est donc impératif d’envoyer tous les enfants sans exception à l’école. Ceux qui pratiquent de petits métiers et qui n’ont pas le temps la journée doivent s’inscrire en cours du soir ou récruter un enseignant à domicile.

  • Le 16 mars 2012 à 11:16 En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Je suis impressionné par les paroles d’encouragements et plein d’espoir de monsieur COMPAORE ; il est formidable.

    Pour attraper 300 rats, il faut creuser 500 trous ; très bonne leçon africaine de vie que nous devons tous prendre en compte.

    Bonne chance à lui pour la présidence de la chambre de commerce.

    Écrit par un cadre salarié burkinabè qui penne à joindre les deux bouts et qui n’a pas encore vu son étoile.

  • Le 16 mars 2012 à 12:09, par OS En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Bravo Président pour cet impressionnant parcours. Dieu veille et recompense ceux qui croient au travail comme libérateur. Dieu n’est pas (comme on dit) "Yorouba"
    Bonne continuation et que votre étaoile continue à briller encore plus haut

  • Le 16 mars 2012 à 12:21 En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Accepter avec humilité son passé est une grande valeur. Je peux imaginer ce qu’il a enduré après la mort de son pere.
    Bonne chance à vous Mr, vous donnez du courage à d ’autres...

  • Le 16 mars 2012 à 12:24, par le mendiant En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Lui au moins a un parcours clair qu’il peut expliquer. Qu’en est il des Guiros et des propriétaire de ces immeubles et R+bizzare qu’on voit dans les quartiers.

  • Le 16 mars 2012 à 12:36, par puiga En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Mr Compaoré si vous avez pu commencer et réussir tel que vous l’avez décrit c’est parce que les hommes politiques de cette époque (1978) n’étaient pas des gloutons insatiables comme vos frères du même nom qui accaparent tout tout en pervertissant l’environnement des affaires à travers Belle-mère, femmes, prêtes noms, maitresses etc. Si votre parcours a été aussi clin tel que vous l’avez décrit eh bien bravo à vous ! mais que dites-vous de cette affaire de prêt que la CNSS vous a octroyé alors que cette dernière n’est point une banque ?

  • Le 16 mars 2012 à 12:52, par un passant En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Il faut peut-etre recadrer sur l’ecole. L’ecole n’est pas la seule voie de succes (il y a plein d’exemples au Burkina et dans le monde). Mais l’education reste le seul moyen de permettre au plus grand nombre de sortir d’ameliorer ses conditons de vie. Nous aurons de temps en temps des gens comme OK ou Mr. Compaore, le sports ou la musique feront quelques riches de temps en temps, mais seule une bonne education donnera la chance a 10 millions de pouvoir ameliorer leur conditions de vie, sans etre necessairement celebres ou multi-millionnaires.

  • Le 16 mars 2012 à 12:55, par indjaba En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Lui au moins a un parcours clair qu’il peut expliquer même si des zones d’ombre existent entre la revente de quelques motos de la SOBCA et le voyage du Nigeria qui lui a permis de revenir avec 2000 motos (si je prends la moto à 150000F à l’époque+frais de voyage+dédouanement+transit etc. ça donne des vertiges surtout qu’il n’a pas eut l’accompagnement d’une banque). En réalité Certains homme d’affaires Burkinabè ont eut leur pic de succès sous le régime actuel à cause de la corruption. Ils ont passés leur temps à soudoyer les impôts et les douanes et ils ont attributaires arbitrairement de marchés publics sans oublier qu’ils ont bénéficié des retombées des blanchissements d’argent. En outre ils ont été complices des systèmes prète-nom. N’oubliez pas que c’est par eux que les politiciens guirotaires passent pour acheter des actions dans la plupart des sociétés, réaliser des infrastructure privées et blanchir tout court leurs guiros. Qu’à cela ne tienne, Apollinaire est à féliciter. Qu’en est il des richesses des Guiros et des propriétaire de ces immeubles et R+bizzare qu’on voit dans les quartiers ?indjaba si les uns mangent et les autres regardent sans rien dire.

  • Le 16 mars 2012 à 15:03 En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Je pense que c’est le terme "reussite" qui est sujet a discussion. Il faudra que l’on donne une definition precise a ce concept pour pouvoir apporter la contribution de l’ecole a ce qu’on dit reussite.

    • Le 16 mars 2012 à 16:14, par Payassida En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

      Ce qui est bien c’est que dans ce pays avec de l’argent on peut m^me se fabriquer une biographie. La seule chose qui me semble juste c’est que appolinaire ait travaillé chez charles Guibo. Croyer vous vraiment qu’avec 2 brique on ramene autant de motos du Nigeria ?
      C’est bien que l’homme ait réussit. Qu’il ait fait des trafic de cigarette, d’alccol et d’autre chose dans le désert importe peu. Qu’il ait transporté le necessaire qui ait permit au force nouvelle de naitre en CI importe peu. Qu’il ait mis le couteau sou certaine gorge importe peu. Mais insulter notre intelligence c’est pousser un peu loin le bouchon.

    • Le 16 mars 2012 à 16:44, par 2IE En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

      Ecoutez mes frères le temps des colporteurs mossis comme OK est dépassé même s’ils ont eu du mérite en leur temps.

      Imaginez un débat Charles BILLON Président de la chambre de commerce de CI et ce Appolinaire ou Alizèta ? Il faudra un traduscteur en français.

      Il faut vivre son temps et notre temps est à l’excellence intellectuelle.

      Lassine diawara pourrais faire l’affaire mais il ne semble pas courageux pour affronter ces gens. Tant pis alors ..........

      • Le 17 mars 2012 à 02:41, par dede En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

        reponse a 2IE

        Ne denigre pas nos hommes d’affaires aux profis des ivoiriens ou autres nations
        la reusite de notre nation enclave se fais et se feras avec chaques burkinabes ( illetre ou non )
        Alors je sort mon carton rouge a ton message
        honte a toi

        cdt

      • Le 17 mars 2012 à 09:56, par HJ25 En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

        Mr 21E Nous avons tous fait des grandes études, mais la théorie et la pratique sont choses différents. On parle de CHAMBRE DE COMMERCE ; Une experience solide et assidu dans les affaires et commerce est nécessaire mais pas une Théorie sur les Livres. L’homme du Terrain c’est bien COMPAORE T APPOLIMAIRE 40 ANS PRESQUE dans l’EXERICE DU COMMERCE et NON l’EXERCICE DES LIVRES c’est pas la même chose ; POUR CELA VOTEZ POUR LUI en PLUS IL A DE L’Expèrience dans PLUSIEURS SECTEURS DE L’ECONOMIE.

  • Le 16 mars 2012 à 21:05, par Justice En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Franchement ayons le courage de dire la vérité à certaines personnes.
    Qu’est ce que Appolonaire peut bien apporter à la chambre de commerce aujourd’hui ?
    Comme l’a dit lmon prédédesseur, imaginons un débat Appolinaire Compaoré#Jean Louis Billon !!!!!!
    Je ne crois rien de cet interview....ce monsieur n’est pas un exemple ! Il doit à la BIB (UBA)à la CNSS.
    Montrez moi une seule entreprise modèle de Appolonaire ? (ne parlez surtout pas de Telecel).

    Surtout pas encore Alizéta.

    Tout ces gens doivent leur richesses illicites au politique et au politicien ! de toute façon un jour viendra ou l’argent volé sera restitué.....le pouvoir changera un jour inchallah !!!!

    Lanciné Diawarra peut très bien faire l’affaire.....

    Avec les gens comme appolonaire et Alizeta quel modele de réussite donnerons nous à nos enfants ?

  • Le 16 mars 2012 à 21:06 En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    il y a un enseignement qui émerge ces temps ci : le développement personnel. il faut lire un livre qui s’intitule "Père riche, père pauvre" de Robert Kyosaki. un américain qui a pris sa retraite à 47 ans parce qu’il estime qu’il a suffisamment accumulé de l’argent et qu’il arrête de travailler. Les moins courageux et ceux qui sont incapables de réflexion, s’abtenir.

  • Le 17 mars 2012 à 13:06, par DJBAMS En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Bravo M. Apollinaire. J’ai appris qu’il vous arrive de négocier durement des contrats avec de grands intellectuels Européens (sans intermédiaires comme l’affirme certains ignorants) et cela sans vous laisser impressionner ; il semble même que vous êtes l’objet d’admiration dans certaines conférences internationales... Merci de porter haut les couleurs de notre chère patrie !
    GOD bless u !

  • Le 20 mars 2012 à 20:41, par Sayouba Tonga En réponse à : Apollinaire Timpiga Compaoré : « La Chambre de commerce m’intéresse »

    Nous sommes dans un monde de plus en plus difficile ,évoluant de récession en crise financière .Pour un Burkina émergent ,nous avons absolument besoin d un dynamisme de cette institution . Le choix de nos représentants doit être judicieux pour l épanouissement de la chambre de commerce, mais surtout restons courtois ...

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