100 ans d’évangélisation de l’église paroissiale de Toma

Il est parvenu à Kantigui que la paroisse Sacré-Cœur de Toma célèbre, cette année, ses 100 ans d’évangélisation. Selon les sources de Kantigui, les activités marquant l’ouverture du centenaire commenceront,les 10 et 11 mars 2012 à Toma. Il est revenu à Kantigui que le lancement du centenaire sera marqué par toute une série d’activités.
Au programme, il y aura des conférences et un pèlerinage paroissial à Toma.
Par ailleurs, il a été confié à Kantigui que les dirigeants de la paroisse de Toma comptent sur les filles fils et de la localité pour un plein succès de la manifestation.

Une formation à l’initiation de la méthode de redevabilité sociale

Le National democratie institute affaires internationales (NDI), dans le cadre de son programme de renforcement des capacités des dirigeants locaux et nationaux pour une gouvernance démocratique favorable aux personnes vulnérables, introduit le mécanisme de « redevabilité sociale » dans son partenariat avec les organisations de la société civile et les collectivités locales. Kantigui a ouï dire qu’en vue de permettre à ses partenaires de cerner les outils et méthodes de redevabilité sociale, le NDI organise un atelier de formation à leur intention, le 14 mars 2012, à partir de 8 h 30. Selon les sources de Kantigui, la formation sera animée par le responsable du département « Citizen participation », venant du siège du NDI.

SEPROSEC : le salaire des vigiles pris en otage ?

Kantigui a ouï dire qu’une soixantaine d’ex-travailleurs de la Société professionnelle de sécurité et de gardiennage (SEPROSEC) n’ont pas perçu leur salaire du mois de janvier 2012. Une source proche du dossier révèle que ces vigiles, qui percevaient des salaires, compris entre 35 000 et 55 000 FCFA, ont été contraints de signer des lettres de démission, avant de recevoir leur rémunération. Elle indique également que la SEPROSEC doit plusieurs mois de congés impayés à ses ex-employés. Selon la source de Kantigui, les difficultés sont nées du fait qu’un organe du système des Nations unies de la place a mis fin à la collaboration avec le patron de ladite boîte, le 31 janvier denier. Celui-ci refuserait de s’acquitter de ses obligations, en arguant que l’organisation internationale n’a pas encore honoré toutes ses factures. A en croire la source de Kantigui, il aurait dit que tant que l’organe du système des Nations unies ne le paie pas, il ne le fera pas non plus. Par la voix de Kantigui, les ex-travailleurs de la SEPROSEC espèrent que les autorités compétentes vont prendre le problème à bras le corps, afin qu’ils puissent rentrer dans leur droit.

Le Conseil régional de la jeunesse du Plateau central bientôt en liesse

Kantigui , de passage à Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau central, s’est fait l’écho d’un festival.
En effet, selon ces sources, sur initiative du Conseil régional de la jeunesse (CRJ), la cité de Naaba Oubri vibrera au rythme du Festival artistique, culturel et environnemental (FACE), du 8 au 10 mars 2012. Kantigui a appris que la manifestation viserait essentiellement, la promotion des jeunes talents artistiques, l’artisanat et l’écotourisme dans la région du Plateau central. Enfin, elle se veut être une tribune pour contribuer à l’essor économique de la région, partant, au rayonnement du pays sur l’échiquier international. A ce qu’on dit, le comité d’organisation fait des pieds et des mains pour que la fête soit des plus belles. Kantigui souhaite bonne fête à toute la jeunesse du Plateau central.

Le collège Saint Joseph Moukassa célèbre ses 50 ans

Kantigui a ouï dire que le collège Saint Joseph Moukassa de Koudougou célèbre son jubilée d’or, du 26 au 28 avril 2012. Kantigui a pu ainsi se doter du programme de la célébration qui se résume comme suit : jeudi 26 avril, cross populaire, exposition-photo, football, messe à l’intention des anciens élèves et personnels décédés, vendredi 27 avril : plantation d’arbres, conférence, repas, pose de la première pierre de Centre Camille Mercier, soirée de l’ancien moukassien et samedi 28 avril, grande messe d’action de grâce, animation populaire, bal rétro. Mais Kantigui a, auparavant, appris dans les coulisses, qu’une grande nuit des chorales sera organisée, le vendredi 23 mars 2012, en prélude à ces évènements.
Compte tenu de la contribution dudit collège à la formation des élites au Burkina, Kantigui espère que le comité d’organisation aura tout le soutien nécessaire pour mener à bien cette activité.

Licenciés depuis 1990 de l’ex-Faso-Fani, 154 déflatés demandent que la justice se prononce

Kantigui a été informé que des agents de l’ex-société d’Etat, Faso-Fani, vivent une situation pas rose. Au nombre de 154, ces agents sont toujours en attente du payement d’une partie de leurs droits. D’après les sources de Kantigui, ces ouvriers auraient été licenciés de façon irrégulière. En effet, le 7 août 1990, une note des responsables indiquant le rabattement des salaires de tout le personnel de la société, à savoir une réduction de 25% pour les cadres, 20% chez les agents de maîtrise, 11% du coté des ouvriers et employés, a été publiée. Une situation qui avait été comprise et acceptée par le personnel, dans la mesure où l’objectif était de relancer l’usine, en difficulté économique, tout en gardant tout son personnel. Il a été rapporté à Kantigui qu’à la grande surprise des uns et des autres, une note est sortie, une semaine plus tard (15 août), mettant fin aux activités des 154 personnes.

Le hic, selon la source de Kantigui, c’est que les indemnités de licenciement perçues par ces agents ont été calculées sur la base de la nouvelle grille salariale. Et depuis cette époque, un dossier a été introduit en justice pour que le droit soit dit, mais jusque-là, point de jugement. Le dossier qui était entre les mains du tribunal de Koudougou a été transféré à la Cour d’appel de Ouagadougou.

Malgré tout, selon la source de Kantigui, le dossier a été renvoyé trois fois. Le prochain jugement est prévu pour le 27 mars 2012. Les 84 agents restants (70 ont rendu l’âme) espèrent connaître le verdict de la justice, avant de rejoindre leurs défunts collègues. Kantigui qui est la voix des sans -voix promet de suivre de près ce dossier et compte revenir en profondeur sur la question dans ses prochaines publications.

Kantigui

Sidwaya