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Carnet santé : L’Ego, c’est mauvais pour le cœur

Publié le mardi 6 mars 2012 à 01h48min

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Si tel Narcisse vous aimez admirer votre image jusque dans l’eau des rivières, prenez garde à ne pas boire la tasse  !
Une étude américaine en effet, vient de montrer que le narcissisme de certains hommes s’accompagnerait d’une dégradation prématurée de leur état de santé... Le narcissisme se manifeste par une haute opinion de soi. Or ce sentiment de grandeur serait davantage marqué parmi la population masculine et ce comportement serait potentiellement dangereux pour leur santé. Il s’est avéré en effet que les hommes - et seulement les hommes - à l’amour propre « démesuré », avaient un taux de cortisol, autrement dit l’hormone du stress, plus élevé que les autres. Avec à la clé un degré de stress et une tension artérielle moyenne également plus élevés.

Deux facteurs prédisposent au risque cardiovasculaire. L’hypertension due au stress augmenterait en effet le risque d’accident vasculaire cérébral.
Alors, pourquoi les hommes seraient-ils davantage concernés par ce problème ?
Même si des travaux supplémentaires sont nécessaires, les auteurs expliquent que le narcissisme masculin lorsqu’il est associé au stéréotype selon lequel le "mâle" se doit d’assurer son rôle de "dominant", engendre un stress et par conséquent un certain degré d’agressivité. Peut-être l’inquiétude de perdre ce statut social.
Et le stress lorsqu’il est plus ou moins permanent, est mauvais pour le cœur…


Oméga 3/oméga 6 : une question d’équilibre

Vous avez déjà entendu parler des oméga 6 et des oméga 3 ? Ces acides gras qui appartiennent à la famille des acides polyinsaturés, sont dits « essentiels » parce qu’ils nous sont indispensables. Mais aussi parce que notre organisme n’est pas capable de les produire lui-même. Les oméga 3 sont extrêmement bénéfiques pour la santé. Ils contribuent à fluidifier le sang, à protéger les artères, la rétine et la peau, à diminuer le taux de triglycérides, à régulariser la tension artérielle…
Ils sont également connus pour leur effet anti-inflammatoire. Mais ce n’est pas tout. Le bon fonctionnement de notre cerveau repose aussi sur un apport optimal en oméga 3.

Dans l’idéal, nous devrons en absorber un minimum de 2 g par jour. Les stars en la matière se trouvent chez votre poissonnier. Mention spéciale pour le maquereau, le hareng, la sardine fraîche, le saumon d’Atlantique, la truite fumée ou encore le saumon fumé…
Par ailleurs, vous trouverez 50% des apports nutritionnels recommandés dans une cuillère à soupe d’huile de colza, dans 5 à 10 noix ou encore dans trois œufs. Les oméga 6, eux aussi, sont indispensables à la santé. A condition d’être présents en quantité raisonnables Leur excès en effet, est néfaste.
Vous en trouverez dans les huiles végétales de tournesol ou de maïs par exemple.
Mais également dans pratiquement toutes les viandes.
Sachez enfin que les autorités sanitaires préconisent un rapport de cinq volumes d’oméga 6 consommés pour un d’oméga 3


Le chewing-gum qui rend intelligent !

Le chewing-gum améliore-il nos capacités intellectuelles ? Eh bien… peut-être. Des chercheurs américains ont mené une expérience auprès de 224 étudiants volontaires, répartis en 3 groupes. Une série d’exercices écrits leur a été proposée. Les membres du premier groupe avaient mâché du chewing-gum avant le test, ceux du second l’ont fait pendant l’exercice. Enfin les étudiants d’un dernier groupe ont dû passer le même examen sans se voir offrir de gomme à mâcher. Les plus performants se sont avérés être les étudiants qui avaient mâché du chewing-gum pendant 5 minutes, avant le début de l’examen. Et le bénéfice a perduré pendant 15 à 20 minutes. Pas plus. La mastication produirait donc un afflux de sang vers le cerveau, améliorant ainsi ? pendant cette courte période de temps, les capacités de mémorisation. Comme n’importe quelle autre activité physique de faible intensité, la mastication augmente les pulsations cardiaques et la pression artérielle.
Toute activité peu intense pourrait donc produire les mêmes effets sur les résultats intellectuels. En revanche, il semble que le fait de mâcher pendant l’examen lui-même n’apporte aucun bénéfice.
On ne pourrait donc pas mâcher et penser de manière efficace en même temps ? !


Le sel ? en excès, c’est un

Le chlorure de sodium, c’est ce que nous appelons du sel. Le sel de table, s’entend. Ce dernier a beau venir des meilleurs marais salants, il a beau être blanc, gris, raffiné, fin ou en fleur, de table ou de cuisine, lorsqu’il est consommé en excès, il est dangereux pour la santé. Or il est bien établi que la plupart du temps, nous mangeons trop salé. Nous rajoutons inutilement du sel dans les plats, avant même de les avoir goûtés ! Sans oublier que l’industrie agroalimentaire propose des plats préparés qui sont eux-mêmes, encore beaucoup trop salés. L’excès de sodium peut être à l’origine d’une hypertension artérielle, qui représente le principal facteur de risque d’accident vasculaire cérébral, l’AVC. Par ailleurs, c’est un facteur favorisant de l’ostéoporose et de certains cancers digestifs. Vous en trouverez naturellement dans le sel de table, mais aussi dans la plupart des condiments, dans les chips, les biscuits apéritifs et dans pratiquement tous les aliments préparés du commerce.

Boureima SANGA

Source ? : Destination santé

Sidwaya

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