Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Week-end fantomatique à Ouaga. Impossible de joindre qui que ce soit ; les cellulaires sont sur vibreur uniquement pour les coups de fil des « en haut d’en haut ». Tout ce que le pays compte « d’élites » - celles qui sont au pouvoir ou aspirent à entrer dans « le corridor des tentations » - est rassemblé au Palais des sports. Pour trois jours (2, 3 et 4 mars 2012). A l’occasion du Vème congrès ordinaire du CDP, le Congrès pour la démocratie et le progrès, la formation politique présidentielle.
Il s’agit, affirme la thématique de cette assemblée, « d’impulser dans la cohésion une dynamique nouvelle ». En fait, de tourner une page et d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de ce conglomérat politique puisque, voici quelques semaines, le 14 janvier 2012, Roch Marc Christian Kaboré, à l’occasion de la 45ème session ordinaire de son bureau national, a laissé entendre qu’il ne se représenterait pas à la présidence du parti, au nom de « l’alternance ». Ce matin (vendredi 2 mars 2012), lors de la séance inaugurale, son discours avait des accents de déstalinisation. Il a appelé à « libérer l’esprit », affirmant qu’était « révolu le temps » où celui-ci était « formaté », « incarcéré », « standardisé », « embastillé », « emprisonné », maintenu sous une « chape de plomb » derrière « un rideau de fer ». Roch sait de quoi il parle : il a été secrétaire exécutif national du CDP d’août 1999 à juin 2003 et, depuis, président de son nouvel organe dirigeant : le Bureau politique national (BPN).
Roch Marc Christian Kaboré a émergé véritablement sur la scène politique burkinabè le dimanche 20 mars 1994 quand Youssouf Ouédraogo lui a cédé le poste de premier ministre et qu’il a été appelé à former son premier gouvernement dès le 22 mars 1994. Kaboré n’était pas un nouveau venu sur la scène politique ; mais il n’appartenait pas au groupe de ceux qui, après avoir conduit la « Révolution » de 1983, avait mené à terme celle de 1987. Fils d’un banquier (Charles Bila Kaboré a été également ministre des Finances en 1963-1965 et ministre de la Santé publique et de la Population en 1965-1966), bachelier à 18 ans, titulaire d’un DESS en gestion et d’un certificat d’aptitude à l’administration et à la gestion des entreprises, il s’était retrouvé, à son retour en Haute-Volta (c’est en France, au sein de l’université de Dijon, qu’il a poursuivi ses études supérieures), au lendemain de la « Révolution », embringué dans les luttes politiques et va se retrouver à la direction générale de la Banque internationale du Burkina (BIB).
RMCK ou « le Rocco » comme on l’a appelé à Ouaga, affirmera souvent ne pas être un « politique » de vocation. « Je dois dire que j’ai eu une carrière politique qui n’était pas prévisible. Le déclic est parti de 1989 lorsque le Président du Faso m’a demandé d’assumer la fonction de ministre des Transports et des Télécommunications ». En fait, Kaboré a appartenu à l’Union de lutte communiste reconstruite (ULC-R), créée en 1984 (composante du CNR qui gouvernait le pays depuis le 4 août 1983). L’ULC-R avait pris la suite de l’ULC qui résultait d’une scission, en 1978, au sein de l’Organisation communiste voltaïque (OCV). L’ULC-R a été dirigée par une figure historique de la révolution burkinabè : Valère D. Somé.
Le 16 mai 1988, quelques mois après l’instauration de la politique de « rectification », Kaboré sera un des quatre signataires d’une lettre au BP et au CC de l’ULC-R ; ils y annonçaient leur « désengagement ». L’ULC-R n’avait pas été agréé pour rejoindre le Front populaire institué par Blaise Compaoré ; en le quittant, Kaboré devenait ministrable.
Il débutera donc comme ministre des Transports et des Télécommunications avant d’être nommé, très rapidement, dès le 10 septembre 1990, ministre d’Etat. Unique ministre d’Etat du gouvernement. Chargé de la Coordination de l’action gouvernementale à compter du 16 juin 1991, il apparait comme un premier ministre de fait. Pour quelques semaines. Le 26 juillet 1991, il n’y a plus de ministre d’Etat et Kaboré, qui demeure le numéro deux du gouvernement, est nommé ministre chargé de mission auprès de la présidence. Ce n’est que le 26 février 1992 qu’il récupérera le titre de ministre d’Etat (en compagnie d’Hermann Yaméogo et de quelques autres).
Le 20 juin 1992, dans le premier gouvernement formé par Youssouf Ouédraogo, il prendra en charge les Finances et le Plan ; le 3 septembre 1993, il sera chargé des Relations avec les institutions.
Au printemps 1994, Kaboré va accéder à la primature dans un contexte délicat. Il est confronté aux menaces des syndicats qui doivent subir les effets collatéraux d’une dévaluation du franc CFA faite sur mesures pour la… Côte d’Ivoire mais pas pour le Burkina Faso, et à une austérité qu’imposent la politique de privatisation et le Programme d’ajustement structurel. Il devra, déjà, faire face à la délicate recomposition du paysage politique où tout va trop vite trop loin dans la mise en œuvre d’une politique libérale qui provoque des grincements de dents.
Dans le nouveau gouvernement, on remarque le départ d’Ousmane Ouédraogo, ministre d’Etat, ministre des Finances et du Plan (qui avait pris la suite de Kaboré, à ce poste, en 1993) ; il est remplacé par un « tout libéral », Zéphirin Diabré, qui avait été en charge de l’Industrie, du Commerce et des Mines (Diabré n’obtient pas le titre de ministre d’Etat mais se voit confier, avec les Finances et le Plan, le portefeuille de l’Economie). On notera également l’arrivée à la tête de la diplomatie d’Ablassé Ouédraogo qui, du même coup, expulse Thomas Sanou dans les (lointains) rangs des ministres délégués (en l’occurrence chargé des Relations avec le Parlement).
Quelques semaines après sa nomination, en mai 1994, Kaboré va gérer les Deuxièmes assises nationales sur l’économie. Thème : « Stratégie de développement de l’économie nationale dans le contexte de la dévaluation du franc CFA ». Les premières assises avaient été organisées en 1990 en vue de l’adhésion des partis, syndicats et organisations de la société civile au PAS. Changement de style : alors que Youssouf Ouédraogo était un premier ministre omniprésent, Kaboré laisse le devant de la scène (et le travail y afférent) à ses collaborateurs. Diabré va donner le ton : « Les hommes et les femmes de ce pays ont le droit de savoir et d’accepter qu’avec 122 milliards de recettes, on ne peut faire qu’une politique de 122 milliards ». Conclusion : « Il y a trop de revendications irréalistes arc-boutées sur un malencontreux dialogue de sourds entre ceux qui pensent que la caisse est trop pleine et ceux qui savent que la caisse est trop vide ».
Kaboré va rester moins de deux ans à la primature. Au-delà de la conjoncture économique et sociale particulièrement pesante pour la population, on évoquera des « relations tendues » avec le président du Faso. Le 6 février 1996, il est remercié. Et se retrouve conseiller spécial à la présidence. Ce qui lui laisse du temps, beaucoup de temps, pour préparer sa réélection comme député CDP de la province du Kadiogo en mai 1997. Il avait déjà été élu à ce poste en mai 1992 (c’était alors sur la liste de l’ODP-MT dont le CDP avait pris la suite après fusion avec plusieurs autres groupuscules politiques) mais n’avait pas siégé du fait de ses activités gouvernementales.
C’est désormais au sein de l’Assemblée nationale qu’il va faire carrière : premier vice-président dès juillet 1997 puis président à compter du 5 juin 2002 au lendemain de sa réélection comme député (il sera réélu pour un mandat de cinq ans le 6 mai 2007). Parallèlement, il va gravir les échelons du parti. Il en était le secrétaire exécutif en 1999, il deviendra président du Bureau politique national (BPN) en août 2003. En 1999, alors que « le pays des hommes intègres » était passablement… désintégré par « l’affaire Zongo », Kaboré avait pris la suite, à la tête du parti, d’Arsène Bongnessan Yé (le secrétaire général était alors Simon Compaoré, maire de Ouagadougou).
A suivre
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
P.-S.
Lire aussi : Burkina Faso : chronique des années Compaoré
Vos commentaires
1. Le 5 mars 2012 à 18:51 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
c’est bien mais maintenant on veut notre place avec nos bac+14 ou 15. ils ont assez mangé tout ce beau monde et place a la nouvelle génération
la patrie ou la mort,nous vaincrons
Le 5 mars 2012 à 20:37 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
C’est fou que les Burkinabe pensent que l’objectif d’acceder au pouvoir c’est se remplir les poches et cette pensee est propre a tous les Africain d’ailleurs. Il faut chnager cette mentalite inon dans 500 ans vous serez toujours au meme point.
Le 5 mars 2012 à 22:35 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
avoir sa place ne veut pas dire piller ce pays comme ces gourous du cdp et comme tu n’as pas compris,je veux dire que lui n’a qu’un simple dess et à son temps,il a trouvé du boulot rapidement et il est devenu ce qu’il est alors maintenant il y a des bac+15 qui choment,parceque pas de boulot.
idiot que tu es,c’est bien toi qui comprends rien
yakoooooooooo
Le 6 mars 2012 à 11:03 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Mon gaillard depuis quand il existe un bac plus 15 ? Donne nous le nom du diplôme universitaire qu’il faut avoir 15 ans d’étude après le bac ?
Le 6 mars 2012 à 11:43 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
De grace si vous manquez d’arguments arrêtez de vous insulter. Cela n’honore pas les internautes.
Le 6 mars 2012 à 12:03, par tièkadiyé En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
BAC+15 de malheur oui. Qu’un titulaire de BAC+4 chôme momentanément, je l’accepte. Mais un diplômé du troisième cycle qui chôme ? Non, vous êtes un cancre et vos parents ne sont rien d’autre que des voleurs. C’est avec quelle bourse tu as effectué ces études ? Certainement avec celle qu’aurait mérité un fils de paysan bien intelligent comme moi.
Moi je n’ai que le BEPC mais j’ai fait l’école professionnelle avec plein de BAC+ qui n’ont jamais vu ma poussière en classe. C’est à cause de vous les enfants de voleurs que nous autres avec nos jolies têtes bien pleines avons été obligé de nous limiter au BEPC pour chercher à manger et soutenir nos petits frères.
Le 6 mars 2012 à 12:19 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
pourquoi toi tu insulte tu crois que c’est de cette maniere que les choses avance vous savez on ne va jamais se developper sans savoir que comparaison n’est pas raison le temps que l’on parle la il y avait combien de licee ni d’universiter il faut se mettre dans le temps si on doit faire une competition aussi transparent avec ton bac +20 tu n’auras pas de place il faut savoir etre sobre le probleme de notre jeunesse se trouve la. eux ils ont ete responsable a l’age de combien des questions tout a fait idiote et je trouve que nos soit disant intellectuel son tous aussi analphabet comme on le dit pourquoi ne pas nous faire une demontration de l’evolution de la population d’une epoque a une autre et voir que les temps ne sont pas pareil on compte a l’universite de ouaga 1 combien et faire une deduction mes freres le chemin la est long il faut se battre et s’interesser a tous los boulots on pense que avoir un bac+20 il faut etre mnistre ou dg on peut bien etre un bon payssan avec des methode assez bien et gagner tres bien sa vie bande de mediocre j’atends dans dix que ton fils vient te dire degage papa tu as trop veiux ou tu trop dure dans la vie va au cimetire il ne reste que sa
Le 6 mars 2012 à 02:03 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Reste là à être naÏf, en Afrique la plupart de ceux qui arrivent au pouvoir s’enrichissent au détriment des populations
Le 5 mars 2012 à 21:21 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
En politique, on n’a pas besoin de bac+14 or 15 pour etre excellent. On a besoin des gens integres pour diriger notre pays. Gbagbo avait bac+combien ? a-t-il été aux attentes des ivoiriens ?
2. Le 5 mars 2012 à 19:27 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
voici un des hommes remarcable devant qui monsieur zephirin va fuire la queu entre les jambes.il faut le dire zephirin tous seul ne fait pas le poid face a ces hommes corriaces qui ont l’expérience de toutes les situations au burkina.
3. Le 5 mars 2012 à 20:06, par karayelé En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Quelle fut ma joie en lisant le discours de Rocco.Une alliance Ablassé et Rocco permettra une transition abaisée au BF.
4. Le 5 mars 2012 à 20:58, par Americain En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Si ce monsieur decide de se presenter aux elections presidentielles, il atoutes les chances de passer haut les mains.
Il sera le candidat de consensus
Le 5 mars 2012 à 22:52, par aigri.com En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Hé monsieur, detrompez vous. Votre analyse est trop ’plate’. Vous dites des choses dont vous ne cernez pas tous les contours.CDP c’est CDP.la masse éclairée comme nous autres là, demandions à ce monsieur de se retirer de la scène politique. on veut du sang frais et le Burkina appartient à nous tous et non pas à une minorité qui dirige depuis 1987. Vous,monsieur qui dites que c’est un homme de consensus Rocko. Est il intègre ? S’il était vraiment,lors des vraies crises il n’allait pas continuer à soutenir son mentor Blaise, pardon le CDP. c’est parce qu’aujourd’hui ca sent le roupi qu’il veut quitter. le Burkina et le Faso te regardent. Nos yeux sont ’ouverts’ maintenant.
Le 6 mars 2012 à 00:10, par Alpha En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
N’importe quoi. Le burkinabé moyen retiendra de Roch et sa bande comme étant les pilleurs de la république.
Maintenant qu’ils voient que le navire veut sombrer, chacun parle d’alternance. Dans tous les cas, vous serez juger le moment venu sur ce que vous avez fait.
5. Le 6 mars 2012 à 01:01, par Général Mangani Mangwa En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Vous allez trop rapidement en besogne et vous oubliez très rapidement. Quand est-ce que RMCK vous a dit qu’il voulait une alternance ? "La limitation de mandats est antidémocratique", n’est-ce pas ? Donc ne lui faites pas dire ou penser ce qu’il n’a jamais rêvé.
De plus, chape de plombs, délier les langues ou esprits, et titti quanti, j’ai toujours pensé qu’ils(lui, Simon, et autres) se sentaient très bien dans ce système de gestion du pouvoir. Ils sont arrivés pour légitimer avec trop de zèle les crimes commis pour asseoir une monarchie familiale. De quoi vous plaignez-vous chers internautes ? Ils assument et assumeront jusqu’à la fin.
Webmaster, je ne sais pas ce que je t’ai fait, pardon de me publier enfin.
6. Le 6 mars 2012 à 11:45, par un frère En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Monsieur l’internaut,
Pourriez vous s’il vous plait me dire à quoi correspond un bac plus 14 ou 15. J’avoue ne rien comprendre bien qu’ayant un bon bagage intélectuel.
Mais je comprends néanmoins votre point de vue,
vous n’êtes de ceux qui lutte contre la corruption et la gabégie que quand vous ou vos proches n’en sont pas les auteurs. Comme le dit l’artiste Smokey Blanchiment d’accord mais il ya de la place dans mon salon.
Si vraiment vous avez Bac plus 14 ou 15 je ne sais pas comment vous faites pour ne pas devenir riche, puisque vous avez le bagage nécessaire. J’ose croire que vous n’allez pas souffrir pour avoir un BAC plus 14 ou 15 et vous transformer en voleur.
Ne me dites surtout pas que vous êtes au chomage, car si c’est le cas la vraie question est de savoir si vous avez le BAC depuis 15 ans ou un BAC plus 15 (qui du reste je ne sais pas à quoi ça correspond).
L’égoïsme et l’égocentrisme sont des maux contre les quels nous luttons au Burkina.
Pensez aux autres burkinabè qui n’ont pas eu la chance de faire l’école. Est ce à dire pour vous que vous avez plus de mérite qu’eux ?
Seul le Burkindi nous sauvera.
un frère
7. Le 6 mars 2012 à 13:04, par ZEBSONNY En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
Je suis membre de la FEDAP-BC et ami de la famille présidentielle, et membre du CDP. Sans démagogie et sans hypocrisie et sans vouloir lécher les bottes, Blaise doit préparer une alternance apaisée en 2015. Parmi les potentiels présidentiables, je pense que par ordre de chance de succès c’est 1. Rock Marc Christian KABORE, 2. Salif DIALLO, 3. Salif SAWADOGO et 4. Assimi Kouanda.
Nous sommes tous de passage sur terre et vouloir s’agripper éternellement au pouvoir ne serre à rien. L’alternance est une bonne car elle permet au peuple se savoir les limites objectives de tout un chacun et les limites de l’Etat. C’est pour cela qu’il faut souvent responsabiliser les opposants les plus farouches dans l’appareil d’Etat, ils verront rapidement leurs limites et étaleront très souvent leurs carences. Le petit exemple est donné par le petit bonhomme de la société civile Mr Albert Ouédraogo qui étalé ses carences à la tête du ministère de l’enseignement supérieur où tous le monde a jubilé après son limogeage !!!
Le 6 mars 2012 à 17:40, par bili-bili En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
QUOI ???CES GENS DEVENIR PRESIDENT ICI AU FASO ???JE DEVIENS REBELLE !!!JE SUIS DEJA ENERVE COMça.BONNE SOIRE A TOUS.
COMMENT QUEQUN PEUT PENSER QUE PARMI CES GENS QUELQUN PEUT NOUS DIRIGER ???HAAAANN ??? TCHEERRRR..
8. Le 6 mars 2012 à 14:25, par Le Petit fils du pauvre En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président sortant du CDP, entend « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè (1/2)
des personnalités présidentiables ils y en a à la pelle et on pourrait ne citer que : Rock, Salif, Mélégué, Bognessan, Kadré Désiré, Alain Yoda, ou Djibril Bassolet.
Dans un contexte de succession où le partant veut assurer ses arrières il est clair que vaut mieux éviter les frustrés comme Mélégué ou même Salif. Blaise opterait dans ce cas pour un militaire (ce n’est pas pour rien que Bognessan conduit les reformes, et bassolet est dans l’ombre le chef de Blaise). dans tous els cas une première réponse sera donnée en décembre avec l’élection du nouveau patron d el’assemblée nationale.
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