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AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

Publié le mercredi 29 février 2012 à 01h17min

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Il y a de cela deux ans que l’Union pour le progrès et le changement voyait le jour. Dans la déclaration ci-dessous, le président Zéphirin Diabré félicite tous ceux qui se sont engagés depuis le 1er mars 2010 pour faire du parti ce qu’il est aujourd’hui.

1er mars 2010-1er mars 2012, voilà deux ans que l’Union pour le progrès et le changement (UPC), porté sur les fonts baptismaux par des patriotes désireux de contribuer à faire souffler le vent du changement sur notre pays, vit et lutte aux côtés du peuple burkinabè. La célébration de ce deuxième anniversaire de notre parti offre au Bureau politique national, l’heureuse occasion pour célébrer et magnifier l’engagement des militantes, militants et sympathisants de notre parti qui, par leur action quotidienne résolue, en dépit des difficultés de toutes sortes, ont déjà fait de lui une force politique respectée dans notre pays.

De Sindou dans la Léraba à Kayao dans le Bazèga, de Gaoua dans le Poni à Sapaga dans le Kouritenga, de Logobou dans la Tapoa à Kalsaka dans le Yatenga, et de Bergamo en Italie à Libreville au Gabon, l’UPC est désormais une réalité vivante, portée par une armée de soldats du changement, issus de toutes les couches de notre société et dont le travail de mobilisation, de sensibilisation et d’organisation, inscrit chaque jour un peu plus dans la conscience de notre peuple, que démocratie doit rimer avec alternance.

A tous nos camarades occupés ici et là à tenir haut le flambeau de notre parti et de son idéal, à nos correspondants provinciaux, départementaux, communaux, aux responsables et membres de nos comités de base, à la jeunesse engagée sous la direction du parti, aux femmes qui souffrent et luttent partout dans notre pays et ailleurs au nom de l’UPC, à tous les sympathisants qui soutiennent notre action et à tous les Burkinabè qui pleurent pour le changement, le Bureau politique national souhaite un joyeux anniversaire et présente ses voeux ardents de succès.

Persévérer dans l’effort

Il leur renouvelle ses remerciements, leur redit toute son admiration, les félicite pour l’énorme travail déjà abattu, les exhorte à persévérer dans l’effort, à faire fi des difficultés, à poursuivre le sacrifice et à se convaincre que s’il y a une seule chose dont nous pouvons être sûrs à cette étape de notre lutte commune, c’est que le changement est en route au Burkina Faso. Il les assure de toute sa solidarité et les rassure sur sa détermination pleine et entière à mener avec eux le combat pour le changement. En cette fête d’anniversaire, notre parti a une pensée émue pour tous nos camarades qui ont été rappelés à Dieu, au premier rang desquels Lassané Saloucou, membre fondateur du parti et secrétaire aux affaires juridiques et à la bonne gouvernance.

Leur souvenir demeurera toujours vivace en notre sein. Comme par un heureux hasard de l’histoire, notre parti, à peine né, a la chance de faire ses premiers pas dans un monde fortement marqué par le changement. Au Maghreb, les peuples se sont soulevés contre des dictatures établies de longue date et que l’on croyait invincibles. La Tunisie, l’Egypte, la Lybie et le Yémen, dont les chefs d’Etat ont plus que bâillonné leurs peuples, sont en train de goûter aux délices du changement et de la démocratie. En Syrie, les soldats du changement offrent chaque jour leurs vies pour donner naissance à la démocratie. Et tous les rois de la région tremblent en regardant monter impuissants la colère des peuples. La lame de fond, que certains pensaient cantonnée au nord du continent, a gagné l’Afrique au sud du Sahara, dans une configuration différente.

Debout contre les hold-up électoraux

De la Côte d’Ivoire à la Zambie, du Niger à la RDC en passant par la Guinée, l’alternance s’est imposée, par la sueur et par le sang, dans la paix, mais parfois hélas dans la guerre. Le Bureau politique national de l’UPC salue, à leur juste valeur, la lutte et la résistance héroïque des citoyennes et des citoyens de Côte d’Ivoire, du Congo démocratique et d’ailleurs qui se sont mis debout, résolument, contre les hold-up électoraux et ont pris courageusement en main leur destin, pour être le moteur de leur Histoire. Notre parti célèbre son deuxième anniversaire, au moment où notre pays, le Burkina Faso, peine à tourner la page de la crise multiforme qui le secoue depuis un an, vit dans l’attente des suites du CCRP et voit se profiler à l’horizon les premières élections couplées de son histoire.

Pour ce qui est de la situation de notre pays, l’UPC constate que les analyses très pertinentes qui avaient en son temps alimenté le Forum des citoyens de l’alternance, demeurent plus que jamais d’actualité. La soif de changement du peuple burkinabè demeure forte, profonde et gagne chaque jour en intensité. Cette soif de changement reste alimentée par l’usure d’un pouvoir qui n’a pas vu évoluer son peuple, par la pauvreté qui frappe des pans de plus en plus importants de notre société, par l’échec d’un système éducatif qui ne produit que des chômeurs, par le désarroi et la colère de notre jeunesse qui n’a plus d’avenir, par les inégalités sociales et par l’aspiration légitime des Burkinabè à être gouvernés autrement et par d’autres personnes.

Usure du pouvoir, absence d’alternance

C’est de là et de nulle part que sont venues les secousses sociales qui ont frappé notre pays et ce sentiment de malaise généralisé qui plane au Burkina Faso. Et les mêmes causes demeurent et persistent : corruption, accumulation de bien mal acquis, arrogance, pauvreté, famine, usure du pouvoir, absence d’alternance, etc. Cette soif de changement ne pourra être étanchée ni par des réformettes (les régimes sclérosés peuvent-ils d’ailleurs se réformer ?), ni par les stratégies anciennes éculées consistant à ruser pour gagner du temps et annihiler les justes luttes du peuple par l’usure. Elle ne peut être étanchée que par une alternance démocratique, réelle, crédible, globale, profonde, qui sera l’occasion d’un véritable renouvellement de notre classe politique et de la mise en oeuvre d’un nouveau programme de gestion politique et de développement.

C’est le sens de notre combat ! Et ce combat finira par triompher car, derrière ce qui s’apparente à une accalmie, s’accumulent chaque jour des signes qui montrent que le changement est inéluctable dans notre pays. Autrefois arrogant et dominateur, le pouvoir de la quatrième république est pris par le doute sur son propre destin, gagné par une certaine fébrilité et comme devenu conscient que le Burkina Faso n’est plus ce qu’il était. On l’a vu à la manière dont il a dû, à son corps défendant, laisser éclater l’affaire Guiro, dont on peut parier qu’elle n’aurait donné suite à aucune conséquence administrative et encore moins judiciaire, il y a de cela quelques années.

Affaire Jérôme Traoré

On l’a surtout vu à la manière dont il a tranché rapidement l’affaire Jérôme Traoré, en procédant à un remaniement ministériel. Il convient de se féliciter que les plus hautes autorités aient ainsi sanctionné un tel abus d’autorité, pourtant partie intégrante de notre culture de l’impunité. Mais il convient d’avantage de se rendre compte de ce que cela n’aurait pas été possible, n’eût été la force de l’indignation citoyenne, relayée par notre presse nationale, amplifiée et popularisée par nos vaillants internautes et puissamment entretenue par des pans entiers de notre société qui s’apprêtaient à descendre dans la rue si rien n’était fait. La leçon est claire : le peuple est devenu fort et la peur a changé de camp ! Le nouveau rapport de force qui est en train de s’installer autorise beaucoup d’espoirs politiques, pour peu que les forces citoyennes sachent en profiter.

Ce rapport de force est d’autant plus appelé à évoluer davantage en faveur du peuple que l’unité du pouvoir lui-même n’est plus que de façade. La bataille des clans et des héritiers putatifs, jusque-là feutrée et sourde, est devenue ouverte et mortelle. Certains, jusque-là abonnés à la défense insensée de la révision de l’article 37, n’hésitent plus à évoquer l’impérieuse nécessité de l’alternance pour notre pays. Même les « enfants gâtés » et les serviteurs zélés du système se font tout petits et n’hésitent plus à étaler leurs craintes pour leur avenir.

Les masques sont tombés

Ce délitement s’explique aussi par l’absence de perspectives réelles du pouvoir au sortir des assises nationales du CCRP, qui ont consacré la défaite des partisans de la révision de l’article 37. Quitte à se répéter, notre parti redit ici sa conviction intime que la véritable raison de la convocation du CCRP, c’est l’article 37 et la volonté du pouvoir de la quatrième république de le réviser pour supprimer la clause limitative du mandat présidentiel. Le reste n’était qu’un subtil habillage. Cet épisode a au moins le mérite de montrer que sur la question de l’article 37, les partis politiques qui ont boycotté le CCRP avaient vu juste car les masques sont tombés ! En l’absence de position claire du pouvoir sur la question, notre parti estime que plus que jamais, la vigilance doit rester de mise. Cette vigilance aura son prochain terrain d’expérimentation lors des élections couplées qui se profilent à l’horizon.

Ces élections auront une importance historique sans pareil dans notre évolution démocratique, car elles détermineront les chances de l’alternance en 2015. En effet, les résultats qui en sortiront, soit anéantiront à jamais les velléités de passage en force sur l’article 37, soit redonneront du tonus aux partisans du pouvoir à vie.

2015 n’est pas négociable

L’enjeu est donc plus que de taille. Il est impératif que sorte de ces élections une majorité de députés résolument hostiles à la révision de l’article 37 de notre constitution et fermement attachés à l’idée que 2015 n’est pas négociable. La première manière pour les militants et sympathisants de l’UPC de contribuer à façonner ce tournant historique, c’est de prendre à coeur la question de l’inscription sur les listes électorales, surtout pour ce qui concerne les femmes et les jeunes. C’est pour cela que le BPN exhorte tous les responsables du parti à sensibiliser les militants et les sympathisants autour de l’enjeu de ces élections et à les inviter à s’inscrire en masse, pour devenir maîtres de leurs destins. Parti de l’opposition ouvert à la concertation démocratique, l’UPC, en ce jour anniversaire, exprime sa reconnaissance et son soutien à toutes les forces politiques de notre opposition.

Elle redit sa disponibilité pleine et entière à unir ses forces avec elles, que ce soit dans l’établissement de listes communes là où cela est possible, ou dans la supervision vigilante du scrutin. A tous, le Bureau politique national souhaite « Joyeux Anniversaire » et rappelle avec force, que LE CHANGEMENT, C’EST MAINTENANT OU JAMAIS ! Vive l’UPC ! Vive le peuple burkinabè ! Démocratie, Travail, Solidarité !

Ouagadougou le 1er mars 2012

Pour le BPN

Zéphirin Diabré Président du BPN Président du Parti

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 29 février 2012 à 02:58, par abdel En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    bon vent a tonton Diabré un homme plein d’iniative je l’adore cet ancien chercheur a havard et aussi l’unique d’afrique il pourra bien géré notre pays vu ses qualités

  • Le 29 février 2012 à 03:25, par bob En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    que l’opposition commence a s’unir au lieu de se disperser avec les combats d’égo pcq y en a marre de ce régime de dealers qui ne fait rien pour les pauvres gens comme nous et quand l’opposition prendra le pouvoir,qu’elle fasse la loi sur le délit d’apparence et qu’on fasse le tour du burkina pour recenser toutes ses villas cossues et que le peuple sache qui a quoi dans ce pays

  • Le 29 février 2012 à 06:22 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Vive l upc même hors du bercail , en Italie et ailleurs vos rugissements nous parviennent

  • Le 29 février 2012 à 10:10 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Bonjour a Tous,

    Belle declaration M. le President.
    Vous etes un visionnaire. Les senegalais viennent de nous donner l’exemple.

    Bonne suite a vous et a vos equipes.

    Bonne journee.
    Que Dieu benisse le Burkina

  • Le 29 février 2012 à 11:48, par Abdalah En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Ce parti là me semble sérieux tout de même. Il montre déjà qu’il est responsable et le sera encore. Il doit être crédible. A mon humble avis ce Zéphirin nous apporte le zéphyr de l’alternance. Pourquoi ne lui confierons-nous pas le destin de notre pays en 2015 ? En tout cas moi, c’est le seul que je vois, le seul qui m’inspire confiance parmi tout le reste.

  • Le 29 février 2012 à 12:06 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    J’ai crains fort que ce type soit un pion de la France chargé tout simplement de defendre les interets du groupe Areva.
    Le changement dont il pronne n’est pas clair à mon niveau

  • Le 29 février 2012 à 12:18 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Remarquez simplement que la plus part des postes strategiques du Bureau Politique Nationale de ce parti sont detenus par les Bissa. Ce monsieur a une face sombre qu’il convient de faire attention.

  • Le 29 février 2012 à 13:55, par Alex En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Joyeux anniversaire au parti !
    Vevement que 2012 soit une année de victoire électorale pour l’UPC.

  • Le 29 février 2012 à 15:07 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    J’espere que le changement que Diabré pronne ne consiste pas à une redistribution des postes de l’adminsitration et des entreprises en faveur d’une ethnie.

  • Le 29 février 2012 à 15:13, par Somda En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Bonjour,
    L’upc, chaque jour, apporte la preuve k’elle a une vision holistique de la problématique de la gouvernance et du developpement de notre pays.
    Mais je vous exhorte à ne pas négliger l’occupation de la toile ; j’invite les militants de l’upc a etre presents dans les foras ; cest desormais un instrument important de fabrication de l’opinion ; Jérome ne serait peut-etre pas tombé sans notre forum
    Beaucoup de courage a vous !

  • Le 29 février 2012 à 15:53 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Mon frère, c’est de ces genres de pensées et de façons de voir que nous devons bânir au Faso comme partout ailleurs. Il est inadmissible pour moi qu’à cette époque de l’évolution des gens pensent toujours d’éthnicisme ou de régionalisme dans nos pays surtout après ce que nous avons vu en RCI, au Rwanda pour ne citer que ces pays. Avec une pensée destructice pareille, quand certains seront en ballotage bientôt, des voix s’éléveront pour dire que ce digne fils du Faso dont nous sommes fiers n’est pas Mossi. Mon frère, quitte dans ça..... Ca n’apporte que haine et destruction. Le Faso n’a pas besoin de ça. Tout comme les USA n’ont pas dit qu’Obama est noir ou africain ou peul, nous avons besoin d’un homme de gouverner fièrement le Burkina et de le conduire vers un avenir glorieux et aujourd’hui, cet homme à ce qu’il faut pour le faire. Profitons en plutot !

  • Le 29 février 2012 à 19:37 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    arréter de nous prendre pour des cons.ce parti n’est qu’un déguisisement du parti au pouvoir.Monsieur Zef n’est qu’un pure produit du systeme CDP.dailleur il l’a même reconu lui même être redevable à Compaoré qui l’a propulsé.
    il ne faut pas que les vrai burkinabé se laisse avoir par cette comedie.

    Blaise=Zéphirin=CDP=UPC=même systeme ! ;

    je reconnais les qualités de ce monsieur, mais je dis juste qu’il n’y aura pas de changement.

    Non pour 2015 à Blaise et à zef.
    ya na mare des vieux loups qui ne veulent pas céder la place à une nouvelle génération.

    Carton rouge

  • Le 29 février 2012 à 19:56 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Compaoré n’a t-il pas arrangé son village natal au profit de certaines régions (pas des moindres)du pays ?
    Pourquoi vous ne voyez pas le regionalisme dans ce cas ?
    Il n’a pas été le seul président du Faso.

  • Le 29 février 2012 à 22:11, par ONU En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    j’apprécie particulièrement la non négociabilité de l’article 37 que prône ce jeune parti politique qui dame le pion à ses devanciers d’opposition de façade. Le règne de Blaise a épuisé toutes ces stratégies de prolongation du pouvoir . Il appartient aux burkinabes de profiter de la saison des changements qui emportent les grandes monarchies et dictateurs pour se debarasser de celui qui a employé plus de 20 ans pour rééduquer les hommes intègres à la corruption dans l’impunité institutionnelle.Si nous voulons un changement , changeons nous mm d’abord nos mentalités. Aucun changement ne peut s’operer sans etablissement d’un rapport de force en la faveur du bas peuple qui se confie à Dieu pour survivre.

  • Le 29 février 2012 à 22:55 En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    Courage, Courage à l’UPC. Il est clair que les bassesses les plus indécentes ne manqueront pas, à votre encontre. C’est l’arme des médiocres. Mais restez sereins et fiers. Même si nous ne nous montrons pas en plein jour pour le moment(par crainte de repression souteraine, économique et sociale), nous sommes avec vous et nous le seront toujours si vous restez sur votre ligne de conduite, et nous vous voterons. Courage, Courage

  • Le 3 mars 2012 à 10:55, par omar En réponse à : AN II DE L’UPC : « Le changement, c’est maintenant ou jamais ! »

    L’heure du changement a sonné et le train de l’alternance a démarré et rien ne pourra l’arrêté. S’il est vrai que les postes stratégiques de l’UPC sont occupés par une ethnie il faudra revoir car aucun parti ne peut construire le pays en comptant sur une quelconque ethnie ou religion.Unis nous vaincrons !

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