Après les chefs coutumiers et traditionnels comme le Mogho Naba et le Dima de Boussouma, Me Barthélémy Kéré, président de la CENI, et quelques uns de ses collaborateurs ont rencontré les premiers responsables de la communauté musulmane, le mercredi 22 février 2012. C’est à la résidence de feu El Hadj Oumarou Kanazoé, précisément au siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) à Ouagadougou, que la délégation de la communauté musulmane, dirigée par le Dr Aboubacar Doukouré, membre représentant le présidium de la FIAB, a accueilli les visiteurs d’un matin. Ces derniers ont expliqué, comme aux autres représentants des forces vives du Faso, le processus entamé actuellement par la CENI et l’importance d’une inscription conséquente de tous les Burkinabè en âge de voter sur les listes électorales.

« Au niveau du présidium, nous accompagnerons les responsables de la CENI, avec nos prières d’abord », a dit Dr Doukouré, avant d’ajouter que « c’est notre devoir de sensibiliser et de conseiller pour la paix sociale ». Pour lui, la principale action est la prière d’abord pour que règne la paix sociale au Burkina et que cette paix accompagne le processus électoral jusqu’au bout. Il trouve également nécessaire que les Burkinabè se mobilisent pour s’inscrire sur les listes électorales. « Le coût est très élevé.

On ne peut pas tant dépenser et fournir tous ces efforts sans que les populations ne sortent pour voter, ce sera une perte pour le pays », a-t-il estimé. Ce type de rencontres a été initié par la CENI afin de recueillir les avis des forces vives du Faso et des composantes sociales d’où sont sortis ses membres, afin de mener à bien l’enrôlement biométrique et les élections couplées municipales et législatives prochaines.

Abdou ZOURE

Le Pays