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Le Gulmu au rythme du Tilembou

Publié le mercredi 22 février 2012 à 01h02min

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Du 23 au 26 février 2012, le village de Tiantiaka situé à une vingtaine de kilomètre de Fada Ngourma dans l’est du Burkina Faso sera sans aucun doute la destination culturelle et artistique la plus prisée du pays des hommes intègres. C’est à l’occasion du Festival Tilembou au Goulmou initié par l’Association Todiyaba pour la culture et le développement.

Autrefois, le Tilembou était une fête de réjouissance. A l’occasion, les humains offraient des présents aux ancêtres pour une bonne moisson. Aujourd’hui cette célébration est toujours d’actualité avec le festival Tilembou au Goulmou (FESTIG). En effet, C’est pour permettre à cette richesse de traverser le temps que l’association Todiyaba pour la culture et le développement (ATCD) à initié le FESTIG. Le festival est une tribune de fête populaire. Placé sous le thème « promotion de la culture et de l’Education pour une paix sociale durable », la présente édition offre plus d’opportunités et d’expressions artistiques aux participants.

Opportunités d’échanges culturels entre les festivaliers venus de la Belgique, de l’Allemagne et ceux du Burkina Faso. L’édition de 2012 mettra sous les projecteurs plusieurs champs artistiques. La compétition de chants et danses mettra aux prises plusieurs troupes de la région de l’est. Les concours d’art culinaire et vestimentaire seront entre autres l’une des attractions du festival. Et ce n’est pas tout. Selon Alfred Ouaba fils de la région et promoteur du festival, le Concours de tir à l’arc et la course à dos d’âne seront très attractifs. Ces concours suscitent curiosité et le public ne marchandera point sa participation.

Le FESTIG 2012 c’est aussi l’exposition-vente d’œuvre d’art et de l’artisanat burkinabè. Une fenêtre sera également ouverte aux activités agropastorales afin de permettre aux agriculteurs de mieux faire connaître et vendre leurs produits. C’est en cela que le FESTIG se positionne comme un vecteur développement humain durable.

Ab Bayili

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 février 2012 à 02:42, par ali En réponse à : Le Gulmu au rythme du Tilembou

    On y sera !

  • Le 22 février 2012 à 16:12, par Bénéwindé En réponse à : Le Gulmu au rythme du Tilembou

    Burkinabè, arrêtons de danser et travaillons ; tous les jours festival de ceci ou cela, promotion de la culture des rats d’un tel trou. Où tout cela nous amène ? nulle part sinon aider les organisateurs à élever leur mur et de vivre mieux.
    Et on se plaind d’être à la traine dans le developpement par rapport aux autres pays. Regarder la télévision nationale, ses programmes sont constitués à un taux élevé de divertissement, si elle ne parle pas d’elle même( on est sur satelite, y a de nouvelles émissions, patati patata)

    • Le 22 février 2012 à 16:26 En réponse à : Le Gulmu au rythme du Tilembou

      t’as tout compris mon frère:le football,les religions et ces machins à la con,constituent l’opium du peuple. on l’endort pour mieux abuser de lui mais le réveil sera très très douloureux
      à bon entendeur,salut

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