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On murmure : Une situation inquiétante à l’UPB

Publié le mercredi 15 février 2012 à 02h36min

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Kantigui est sidéré de constater que depuis une semaine maintenant, il n’y a plus de cours à l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso. Déjà, il a assisté dans les rues de la ville de Sya à une marche des étudiants, le 3 février, pu et le 10 du même mois, réclamant de meilleures conditions de vie et d’études. Kantigui a ouï dire que ces étudiants demandent la satisfaction de leur plate-forme minimale d’actions composée de six points et déposées le 15 décembre 2011 à la présidence de l’UPB et à la direction régionale du CENOU. A travers les deux marches, ils ont remis les mêmes revendications au directeur régional des enseignements secondaire et supérieur et au gouverneur de la région des Hauts-Bassins.

Kantigui a également ouï dire que les étudiants menacent d’organiser, le vendredi 17 février prochain, une autre marche pour se faire entendre. Cette situation inquiète sérieusement Kantigui car cela risque de mettre à mal les efforts des uns et des autres pour le retrouver définitive de la paix dans les universités du pays. Aux dernières nouvelles, il est revenu à Kantigui que les étudiants de la cité universitaire Nasso II auraient été mis dehors. Les responsables du CENOU qui voulaient les reloger dans les cités de la ville de Bobo-Dioulasso, parce que celle de Nasso ne répondraient pas aux conditions requises de logement des étudiants, ont assisté à un refus de ces derniers qui ont déjà passé deux nuits devant le CENOU à Nasso, avec leurs bagages. Vivement que les uns et les autres parlent le même langage pour une résolution de la situation. Affaire à suivre.


La commission d’enquête parlementaire sur le secteur de la santé réjoui les malades

Kantigui a appris que juste après son installation, la commission d’enquête parlementaire sur les subventions publiques accordées au secteur de la santé met les bouchées doubles pour réussir, au mieux, sa mission. Selon les échos qui sont parvenus à Kantigui, cette œuvre des députés a été bien accueillie par les malades des structures sanitaires. En tous les cas, Kantigui s’est réjoui du fait que cette initiative commence déjà à produire des résultats. En effet, certains indélicats dans le système sanitaire ont compris le message et commencent à changer de comportement. Et c’est tant mieux pour nos malades, surtout les indigents qui ne savaient plus à quel saint se vouer.


Le cheick Saïdou Bangré organise la 2e édition d’une veillée de prière à l’occasion du Mouloud, le 18 février prochain

Il est parvenu à Kantigui que le cheick Saïdou Bangré, organise, pour la deuxième édition, à l’occasion du Mouloud, une veillée de prière, le samedi 18 février 2012, à son domicile, à belle ville, route de Sonré, à Ouagadougou. Selon les sources de Kantigui, des fidèles croyants de pays voisins comme le Niger, le Mali, le Ghana sont annoncés pour prendre part à cette veillée de prière. Par la voie de Kantigui, le cheick Saïdou Bangré invite la population de Ouagadougou et des villes de l’intérieurs, le 18 février 2012 à son domicile, pour célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed.


La formation comme alternative aux épidémies au Burkina

Dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, la fréquence croissante des situations épidémiques constitue une des préoccupations majeures des autorités sanitaires dont les capacités d’intervention sont souvent limitées, du fait de l’insuffisance en ressources humaines formées pour des ripostes rapides et efficaces. Il est parvenu à Kantigui que pour y faire face, les ministères de la Santé et des Enseignements secondaire et supérieur du Burkina Faso, sous l’égide du réseau AFENET (African Field Epidemiology Network), avec le soutien du CDC Atlanta, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation Ouest africaine de la Santé (OOAS), ont soutenu la mise en place, à l’Université de Ouagadougou, d’un Master régional francophone de formation en épidémiologie d’intervention et laboratoire, en janvier 2010.

Selon les sources de Kantigui, après deux années de formation, ce programme, unique en son genre dans la sous région, célèbre ce jeudi 16 février 2012, la sortie officielle de sa toute première promotion. Ainsi, Kantigui a constaté que le programme met à la disposition des pays que sont le Burkina Faso, le Togo, le Niger et le Mali, 12 experts spécialisés sur les questions de santé humaine et de santé animale en épidémiologie de terrain et laboratoire, pour renforcer les capacités des pays à répondre de façon appropriée aux épidémies, aux maladies émergentes et autres problèmes de santé publique.


Journée de réflexion de la coordination CDP des de Baskuy, ce samedi 18 février

Kantigui a ouï dire que dans le cadre de ses activités, la coordination d’arrondissement des jeunes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de Baskuy organise une journée de réflexion autour du thème : « la jeunesse face aux enjeux des élections couplées de 2012 ». Placée sous la présidence du secrétaire national chargé des jeunes, Salifou Sawadogo et le co - parrainage du secrétaire à la formation politique et civique de la section provinciale du Kadiago, Christophe Ilboudo et du secrétaire général de la sous-section de Baskuy, Marin Casimir Ilboudo, la cérémonie se tiendra, le samedi 18 février 2012 à partir de 8H30 minutes, dans la salle de conférence du Centre national des archives. Selon les sources de Kantigui, cette journée de mobilisation de la jeunesse du CDP de l’arrondissement de Baskuy sera l’occasion d’échanger autour des sous thèmes comme : « le nouveau découpage de l’arrondissement de Baskuy et rôle de la jeunesse » ; « la biométrie comme solution pour des élections transparents » et « rôle de la jeunesse dans un contexte de réformes politique ».


Que se passe-t-il à l’ONEA ?

Kantigui a remarqué que le nom de l’office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) apparaît sur les fora des différents organes de presse. Intrigué par ces écrits, un recours à l’information a permis de comprendre que la nationale de l’eau est victime, actuellement, d’une campagne d’intox et d’embrouillamini que mènent certaines de ses brebis galeuses en passe d’être découvertes et mises hors d’état de nuire. En effet, il est parvenu à Kantigui qu’un certain nombre d’agents dont des responsables de services auraient troublé les finances de la société en abusant de la confiance portée en eux, pour se rendre coupables de malversations financières, de faux en écriture et usage de faux. Affaire à suivre…


La France annonce le développement de sa coopération en matière de tourisme avec le Burkina

Il est parvenu à kantigui que le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme de la République française, Frédéric Lefebvre, a rencontré, le 2 février dernier, le ministre de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso, Baba Hama, à l’occasion de son déplacement en France. Selon les sources de Kantigui, M. Hama a précisé à M. Lefebvre que le gouvernement du Burkina Faso a fiat du tourisme, l’un des piliers de sa stratégie de croissance accélérée et de développement durable(SCADD) que le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao a présenté aux bailleurs de fonds réunis à Paris, pour soutenir le Burkina Faso. Et les deux ministres, a appris Kantigui, de se féliciter de l’importance des arrivées touristiques françaises au Burkina Faso. Selon la source de Kantigui, Frédéric Lefebvre a rappelé que le développement du tourisme responsable, dans toutes ses composantes, est une priorité de la politique touristique française.

Kantigui a ouï dire que dans cette perspective, M. Lefebvre a annoncé que l’ADETEF, opérateur de la coopération économique et financière de la France, évoquera avec les autorités burkinabè, les pistes de coopération concrètes entre les deux pays, notamment concernant la formation et le soutien aux actions de promotion conduites par l’office national du tourisme du Burkina. Pour finir, Kantigui a noté que dans le cadre du soutien de la France au développement du Burkina Faso, les deux ministres ont indiqué que « le développement du tourisme est un enjeu essentiel pour lutter contre la pauvreté car il est fortement créateur d’emplois et de retombées économiques directes locales ».


Les ambitions du CERESSE-BF pour l’Afrique

Il est parvenu à Kantigui que le Centre d’éducation et de réinsertion sociale des enfants(CERESSE/Burkina) présente, ce jeudi 16 février 2012 à 10 H à la FBF, ses ambitions pour l’Afrique, aux officiers supérieurs et généraux des forces armées nationales, aux membres du gouvernement en charge de l’éducation, du sport, des droits humains et de l’Action sociale. Cela, parce que ce sont eux qui ont contribué à la survie de l’institution durant ses 13 ans d’existence. Selon les sources de Kantigui, cette présentation se fait dans le cadre du programme décennal dénommé « Aider les futur footballeurs africains dans leur réinsertion sociale » que le Burkina Faso a l’honneur d’accueillir à partir de cette année 2012. Kantigui, après renseignement, s’est rendu compte qu’il s’agira de recruter annuellement, 30 élèves âgés de 10 à 14 ans des classes de CMII, 6e et 5e à qui il sera allouer des bourses pour le secondaires et l’université. L’objectif global du programme, selon les sources de Kantigui, est de scolariser et former 300 étudiants footballeurs d’ici à 2022, dans l’optique d’avoir 80% d’intellectuels de haut niveau et 20% de footballeurs professionnels qui créeront des entreprises pour contribuer à réduire la pauvreté, le chômage et l’oisiveté, voire la délinquance de milliers de jeunes burkinabè.


Ecole de santé Louis Pasteur : qu’est-ce qui cloche ?

Kantigui a ouï dire que le fondateur de l’école privée de santé Louis Pasteur à Koudougou aurait des soucis à rentrer en possession de l’agrément officiel d’ouverture de son établissement ; lequel est fonctionnel depuis octobre 2010 et accueille, au jour d’aujourd’hui, 145 élèves (agents itinérants de santé, accoucheuses auxiliaires, infirmiers brevetés et infirmiers diplômés d’Etat). Le ministère de la Santé qui y a effectué plusieurs visites techniques, n’a, jusque-là, pas fournit d’éléments concrets pour le ok de l’agrément à délivrer par le ministère des Enseignements secondaire et Supérieur. Or, selon les sources de Kantigui, la première promotion est prête pour le stage de terrain devant sanctionner l’obtention du diplôme.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 15 février 2012 à 05:26 En réponse à : On murmure : Une situation inquiétante à l’UPB

    toi là,concernant l’onea,où est l’intox ? il faut savoir que des détournements massifs en argent et en produits sont bien constatés a l’onea et cela grace aux foras dans les presses. donc ton mot "intox" utilisé est inappropié

  • Le 15 février 2012 à 06:57, par Kibsa En réponse à : On murmure : Une situation inquiétante à l’UPB

    De grâce, cher éditeur, faites un effort en corrigeant les multiples fautes dont sont truffés vos écrits, même si le niveau de l’éducation baisse de jour en jour. Peut-être qu’en les relisant avant publication, des améliorations pourront être apportées !

    • Le 21 février 2012 à 13:16, par DIANEKS En réponse à : On murmure : Une situation inquiétante à l’UPB

      M. je sais bien que vous êtes français mais nous sommes des burkinabè.Nous parlons bien Dioula, mooré,foulfoudé. pouvez vous imaginer le nombre de faute qu’un pourrait accumuler s’il parle ces langues de chez nous ? M. le français est util mais pas indispensable

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