LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Les Affaires au Faso : « Burkina Investment climate program » pour conforter les acquis

Publié le mercredi 15 février 2012 à 02h40min

PARTAGER :                          

La société financière internationale(IFC), membre de la Banque mondiale, a lancé officiellement le programme sur le climat des investissements « Burkina Investment climate program ». C’est la deuxième phase du programme « Doing business better in Burkina Faso » et vise à propulser une forte croissance économique impulsée par le secteur privé. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a présidé et donné le top départ du programme aux cotés de la représentante résidente de l’IFC au Burkina, Mme Mary–Jean Mayo. C’était ce mardi 14 février à Ouagadougou.

Le programme d’amélioration du climat des affaires au Burkina touchera essentiellement la simplification du régime de délivrance des « licences d’affaires »ainsi que la mise en œuvre des actes révisés de l’Organisation pour l’harmonisation du Droit des affaires en Afrique (OHADA). Les « licences d’affaires » sont l’ensemble des autorisations, permis et agréments préalables à l’exercice d’une activité commerciale. Une réforme des licences d’affaires s’imposait puisque selon une étude réalisée au Burkina en 2009, 17% des entreprises au Burkina considèrent l’obtention des licences comme un obstacle contre la moyenne qui est de 15% en Afrique sub-saharienne.

Les actes uniformes de l’OHADA qui règlemente en partie le climat des affaires dans la sous-région seront également mis en œuvre par le gouvernement avec l’accompagnement du programme. D’une durée de trois ans, « Burkina Investment climate program » vise à assurer une croissance économique promue davantage par le secteur privé. Les lois et règlementations existantes et les procédures liées aux licences d’exploitations seront reformées. Le premier ministre a rassuré et promisle soutien du gouvernement pour la réalisation du nouveau programme. Selon lui, il faut « offrir toutes les facilités et la sécurité nécessaire aux investissements privés qui se feront dans le cadre de ce programme ». En ce sens, un comité des réformes économiques sur le climat des affaires a été créé par le gouvernement.

Ce comité devrait assurer la coordination du pilotage des politiques sectorielles de réformes économiques. La représentante résidente de l’IFC au Burkina, Mme Mary –Jean Mayo a quant elle réaffirmé « la disponibilité de l’IFC à poursuivre son appui au gouvernement dans ses efforts de réformes en général et du climat des affaires en particulier ». Ce programme est la suite de la première phase ‘’Doing business better in Burkina Faso’’ mis en place au Burkina de 2006 à 2011. De l’avis du Premier ministre, « Doing business better in Burkina » a considérablement contribué à améliorer le climat des affaires au Burkina. Par exemple, le délai moyen de création d’une entreprise est passé de 135 à 13 jours, la délivrance des permis de construire est passée de 207 jours à 98 jours et le coût des permis a été réduit de 50%. 2400 emplois formels ont ainsi été créés ; 8 millions de dollars d’investissements ont été réalisés au Burkina.

Ces résultats ont valu au Burkina d’être parmi les meilleurs réformateurs au monde en 2009, 4e réformateur le plus constant au monde ces 5 dernières années. Des résultats encourageants mais loin d’être suffisants et c’est ce qui amené le Burkina a demandé une fois de plus l’appui du groupe de la Banque mondiale pour l’exécution de cette deuxième phase. C’est donc ce qui justifie la nécessité de poursuivre et d’approfondir les réformes qui assurent un meilleur environnement des affaires. Le coût du projet est d’un milliard de F CFA financé à 50% par la coopération Suisse.

Tiga Cheick Sawadogo
Ph. Bonaventure PARE

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 15 février 2012 à 10:53, par au de la du voile En réponse à : Les Affaires au Faso : « Burkina Investment climate program » pour conforter les acquis

    bonne initiative.
    j’espere que la delivrance des agrements ou des licences en qualite de commissionnaires des agrees en Douane sera rapidement resolue car depuis 2009 (soit 3ans d’attente) des promoteurs ont deposes leurs dossiers complet( suivant le nouveau texte de l’UEMOA ) en vu de l ’obtention de ces fameuses licenses ou agrements sans que la Direction Generale de Douanes ne s’y penche serieusement.C’est souvent revoltant dans ce pays car pendant ce temps vous avez les impots qui chaque fois vous reclament des choses et il y’a des charges fixes qu’il faut satisfaire car la creation de la societe est obligatoire avant toute demande d’agrement d’ou un minimun de personnel a entretenir (ex secretaire...) et le loyer du siege doit etre honnorer et c’est le capital qui emparthi.C’est vraiment dommage pour ce pays car pendant que des bonnes volontes veulent ouvrir des entreprises et employer des jeunes (plein de jeune ont termine leur etude en transit et ne peuvent meme pas trouver un stage avec les entreprises existantes) ,d’autres sont indifferents a la misere de cette jeunesse .Bon esperont que cette fois ci la Direction Generale va se reveillez le plus rapidement possible
    par au dela du voile

  • Le 15 février 2012 à 11:31, par au de la du voile En réponse à : Les Affaires au Faso : « Burkina Investment climate program » pour conforter les acquis

    bonne initiative.
    j’espere que la delivrance des agrements ou des licences en qualite de commissionnaires des agrees en Douane sera rapidement resolue car depuis 2009 (soit 3ans d’attente) des promoteurs ont deposes leurs dossiers complet( suivant le nouveau texte de l’UEMOA ) en vu de l ’obtention de ces fameuses licenses ou agrements sans que la Direction Generale de Douanes ne s’y penche serieusement.C’est souvent revoltant dans ce pays car pendant ce temps vous avez les impots qui chaque fois vous reclament des choses et il y’a des charges fixes qu’il faut satisfaire car la creation de la societe est obligatoire avant toute demande d’agrement d’ou un minimun de personnel a entretenir (ex secretaire...) et le loyer du siege doit etre honnorer et c’est le capital qui emparthi.C’est vraiment dommage pour ce pays car pendant que des bonnes volontes veulent ouvrir des entreprises et employer des jeunes (plein de jeune ont termine leur etude en transit et ne peuvent meme pas trouver un stage avec les entreprises existantes) ,d’autres sont indifferents a la misere de cette jeunesse .Bon esperont que cette fois ci la Direction Generale va se reveillez le plus rapidement possible
    par au dela du voile

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)