Agé de 38 ans à l’ époque, Daniel Pearl est kidnappé et tué sauvagement en février 2002 par des islamistes pakistanais alors qu’il était en mission pour le quotidien américain le Wall Street Journal.

Après cet odieux assassinat, explique le directeur du Centre culturel américain de Ouagadougou, Tood Haskell, sa mémoire reste vivace parmi les siens (amis, confrères et nombreux fans dans le monde). Selon M. Haskell, cet assassinat est la conséquence de l’incompréhension, de l’intolérance et de l’exclusion.

« Pour faire de ce monde, un monde de paix, laissons chanter la musique pour instaurer l’harmonie au sein des hommes de toutes les couleurs et de toutes les conditions », tel est le message final de M. Haskell.

Joignant sa voix à celles de plus de 220 autres artistes- musiciens à travers une trentaine de pays dans le monde, Lennox Lindsay et son groupe ont chanté pour
« l’harmonie au sein de l’humanité ».

Convaincu de la force de la musique dans la transformation des mentalités et de la société, Lennox Lindsay donne le sens du concert de Ouagadougou : « Le concert de ce soir est parmi des centaines organisés partout dans le monde le 15 octobre chaque année et ce, depuis deux ans pour le « Daniel Pearl Music Day ». M. Lindsay précise, par ailleurs, « comme des milliers de musiciens qui ont répondu à cet appel pour commémorer cette journée, nous aussi, nous avons voulu apporter notre pierre à la construction d’une humanité noble et juste qui est en train de se construire, à travers les actions de tous ceux qui souhaitent une véritable justice et une paix universelle ».

Ces concerts, selon le comité honorifique du « Daniel Pearl Music Day », peuvent avoir lieu partout dans le monde entre le 8 et le 17 octobre de chaque année à la date anniversaire de la naissance du journaliste Daniel Pearl, soit le 10 octobre. « Que la musique soit un rempart contre l’inhumanité de l’homme contre l’homme », a-t-il lancé en guise d’introduction à la soirée musicale dédiée à Daniel Pearl. Il faut signaler que les parents et amis de Daniel ont créé une Fondation pour perpétuer l’esprit de tolérance du journaliste. Entre autres buts assignés à la Fondation, promouvoir le dialogue entre les cultures et les civilisations.

Adama Ben TRAORE
Sidwaya