Alexandre Lebel Ilboudo, chef de service des grandes enquêtes au Quotidien le Patriote, meilleur journaliste africain 2010, Grand prix CNN Multichoice en journalisme d’investigation catégorie presse écrite, correspondant du Faso.net en Côte d’Ivoire, sans faire secret de son éclectisme, offre aux mordus du livre, « Insurrection ». Un recueil de dix nouvelles de 100 pages où la vérité ose dire son nom, sans autre cache-sexe que par l’écrin du Verbe nu.

L’ouvrage que le journaliste émérite pétrit de mille nuits sans sommeil, retrace, avec une audace calculée et dans les moindres détails, les pratiques très peu conseillés qui gangrènent la société ivoirienne et freinent son élan de développement « Une police criminelle », « Parjure », « La tête des gens du pays » sont des titres que le journaliste écrivain témoin de son temps, par des scansions de critiques objectives dont lui seul a le secret… attire l’attention des masses populaires et des décideurs afin de sortir de ces pratiques et ces îlots de frustrations gratuites qui ont poussé la Côte d’Ivoire dans le gouffre.

Après sa première dédicace, le jeudi 26 janvier dernier, à l’hôtel de ville du Plateau à Abidjan, l’auteur sera à Ouagadougou dans la deuxième quinzaine du mois de février pour tenter d’expliquer aux mordus du livre bien fait au cours d’une dédicace, les motivations profondes qui ont inspiré sa plume. « Elle se veut une œuvre de devoir de mémoire, mais également de critique avec un ton persifleur pour l’avènement en Côte d’Ivoire d’une société juste, une société du mérite », confie l’auteur.

L’œuvre de dix nouvelles qui s’ouvre par « Une police criminelle » et se referme avec « regrets d’une vie », présente, telles des pépites, une kyrielle d’actions et de pratiques développées dans la société ivoirienne et qui l’ont précipité dans le tumulte qui a fait plus de 3000 morts.

Ce livre majestueux, où flamboient des séquences de murmures des nombreuses causes de la crise que vient de traverser le pays d’Houphouët Boigny, même si l’auteur tente de distraire le lecteur par des mutations de paradigmes lexicaux à travers l’inversion de segments et morphèmes (Tôce d’Oivire) qui n’est rien d’autre qu’une déformation des morphèmes du mot « Côte d’Ivoire » sera disponible dans les rayons des libraires à Ouagadougou à partir du 06 février. A lire absolument.

Lefaso.net