LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Régulation des télécommunications : Le BADGE ouvre ses portes à la 7e promotion à Ouagadougou

Publié le jeudi 2 février 2012 à 00h32min

PARTAGER :                          

Moins de deux mois après la remise de diplôme des stagiaires de la 6e promotion, le BADGE (Bilan d’aptitude délivré par les grandes écoles française) 2012 ouvre des portes à la 7e promotion. Issus du monde de la régulation et d’opérateurs de téléphonie, la trentaine de badgistes provenant d’une dizaine de pays africains francophones ont officiellement effectué leur rentrée de classe le 1er février 2012. La cérémonie officielle présidée par le secrétaire général du premier ministère, Youma Zerbo, a eu lieu à Joly Hôtel à Ouagadougou. La formation BADGE est assurée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Burkina en collaboration avec Telecom Paris Tech, l’ARCEP France, l’Agence nationale des fréquences de France et le réseau francophone de la régulation des télécommunications.

La formation BADGE (Bilan d’aptitude délivré par les grandes écoles françaises) consiste à accroitre les capacités d’analyse des différentes questions de régulation auxquelles sont confrontés les régulateurs et les opérateurs. Composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs télécoms, ils sont, cette année, une trentaine de stagiaires venant d’une dizaine de pays africains francophones à se lancer à l’assaut du BADGE 2012. Comme les précédentes promotions, plus de 70% des badgistes proviennent des autorités de régulation des différents pays. Environ 23% proviennent des opérateurs télécoms et les autres sont issus d’autres institutions.

Depuis 2005, les six premières sessions ont accueilli 189 badgistes provenant de 16 pays africains et 20 opérateurs. Avec la trentaine de stagiaires qui viendront accroitre les compétences dans ce secteur en plein essor, on pourrait dire avec le Pr Laurent Gille de Telecom Paris Tech, formateur principal des BADGE que la « formation est désormais bien installée dans le paysage et a contribué à dynamiser le marché du travail autour de la régulation ».

« Les qualités de services au niveau des télécommunications sont composées d’un certain nombre d’indicateurs qu’il faut apprécier avant de se prononcer si oui ou non la qualité de service est bonne », précise Mathurin Bako, président de l’ARCEP du Burkina. Cette formation permettra donc à ces stagiaires d’avoir les rudiments nécessaires pour une meilleure analyse des services télécoms et de leurs coûts dans leurs pays respectifs.

« Cette formation cherche à développer une réflexion permanente sur vos analyses et vos décisions, une largeur de vue et une profondeur d’investigation. Vous êtes partiellement responsables de la numérisation de l’Afrique, de l’adoption par ce continent de technologies et de services qui doivent contribuer à vous faire entrer de façon accélérée dans le développement économique et social que notre siècle permet d’envisager, dans le respect des sociétés et de leur environnement », soutient Pr Laurent Gille. C’est donc dire toute la responsabilité qui pèse sur les badgistes. Ils vont, en quatre sessions, confronter leurs points de vue, comparer des situations différentes, partager des expériences…

Ces échanges constituant le premier matériau de cette formation, selon le formateur principal, Pr Laurent Gille pour qui « d’une bonne compréhension réciproque de vos points de vue et du fonctionnement technique, économique et juridique des marchés de télécommunications, dépend le développement harmonieux d’un secteur dont vous savez tous l’importance qu’il revêt désormais pour vos économies ».
Les sessions sont composées de : l’économie des réseaux et les concepts de régulation économique et leur application aux télécommunications ; les concepts et techniques économiques et financières requis pour la mise en œuvre de l’action de régulation ; les principaux aspects juridiques et les .... Lire la suite

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 février 2012 à 11:43, par SIS En réponse à : Régulation des télécommunications : Le BADGE ouvre ses portes à la 7e promotion à Ouagadougou

    Quand on évoque les télécom au Faso j’ai froid dans le dos. Un système totalement obsolète et d’amateur.Hier j’ai vécu un calvaire à Bobo-Dioulasso :

    je me rends à ma banque dont le nom commence par B à 7h30 pour toucher un chèque, la caissière me dit qu’"il n’ya pas de réseau" pour me payer ; comme moi des infortunés emplissent la salle d’attente, le temps passe, passe... la salle est pleine à craquer et la foule se déverse dans la rue et toujours pas de réseau. Or il me fallait ces sous pour prendre le car de 9h pour Ouaga. Et finalement ce n’est qu’aux environs de 11 h (SVP !!) que le fameux, le foutu réseau est rétabli ; et comme il y avait un monde fou qui attendait j’ai fait le rang pendant 1h environ et c’est à midi finalement que j’ai pu entrer en possession des sous. POUAHHHHH !!!!! C’est quoi ces banques et réseau à la con ? Et c’est là que j’ai comprit pourquoi des gens préfèrent stocker leur sous dans dans des cantines, sous leurs oreillers, dans des trous... chez ; en effet avec un système bancaire aussi bancale que le notre en cas de coup dur on ne peut pas "fuir" ni effectuer une dépense urgente(payer des médicaments....). C’est complètement insensé ces banques-là sinon pourquoi centraliser les opérations de paiement (or les versements sont possibles sans réseau) ? Le bon sens voudrait qu’au moins si je suis dans l’agence où j’ai ouvert mon compte (qui héberge donc mon compte) que je puisse au moins me faire payer qu’il y ait réseau ou pas.Et ça je pense que techniquement cela est possible.

    Quant à l’ONATEL on comprend difficilement pourquoi il continu de gérer des entreprises aussi stratégiques (banques) par le biais d’un système à la con comme la fibre optique en sachant bien qu’il y a une forte probabilité qu’elle soit coupée pour une raison ou pour une autre à tout moment. Proposez à vos clients des supports plus fiables pour leurs opérations quitte à ce qu’ils paiement un cout relativement plus élevé, ou est le problème ?

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique