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Produits de première nécessité : Des légumes à « distribuer » à Bobo-Dioulasso

Publié le vendredi 27 janvier 2012 à 01h41min

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Depuis le mois de novembre, tout va à merveille en matière de condiments à Bobo-Dioulasso. Que ce soit de la tomate, l’oignon, le poivron, la pomme de terre, le haricot vert, le chou (…) et même le piment. Mais les prix bien qu’abordables, diffèrent selon le marché. Nous avons fait le tour de quelques-uns d’entre eux pour jauger des prix de ces légumes.

« Bobo Kadi », reconnaissent beaucoup de gens. Ils n’ont pourtant pas tort. La ville culturelle et économique du Burkina Faso est véritablement intéressante et douce en cette période. Sur le plan de condiments surtout. Les prix vont de 25 F à 370 F, pour tout ce qui est légume. En ce qui concerne la tomate, le tas de quatre ou cinq tomates va de 25 F à 100 F. Il en est de même pour l’oignon. Les prix du tas de quatre ou cinq vacillent entre 25 et 100 FCFA. Ce constat est le même dans tous les marchés que nous avons visités. Quant à la pomme de terre, le prix du kilogramme diffère. Les vendeuses du marché de Colma, troquent le kilo à 350 F contre 275 F à 300 F dans d’autres. Idem pour le haricot vert.

Au marché d’Accart-ville ou de Colsama, la boîte en détails coûte 250 F. Au marché de Saint-Etienne et de Sarfalao, elle est de 275 F contre 200 F au marché des fruits et légumes. En ce qui concerne le poivron, il est aussi moins cher que d’habitude : entre 25 F et 100 F. Le persil, l’ail, le piment et bien d’autres légumes sont actuellement « payables » dans tous les marchés de Bobo-Dioulasso. Ils sont tellement abordables que les vendeuses supplient les clients pour qu’ils en achètent, de crainte qu’ils ne pourrissent. A la question de comprendre pourquoi, une vendeuse dira que « c’est la période ». Elle dure quatre mois (novembre à février). Après ces moments, les prix deviennent vertigineux.

Ces légumes, faut-il le rappeler, proviennent des villages environnants de Bobo-Dioulasso. Les femmes (pour celles qui ont de gros moyens) les achètent et les transportent dans des véhicules communément appelés « Bâchés ». Ces légumes sont revendus en gros ou en détail à d’autres femmes. Ainsi, le prix de panier de tomates est aujourd’hui à 3 000 F ou 3 500 F. Contre 8 000F à 10 000F en mars ou avril. Il est de même pour l’oignon qui se vend aujourd’hui à 17 500 F ou 15 000 F le sac, contre 20 000 FCFA en d’autres périodes. Pour ce qui est du sac de poivrons, il coûte 4 500F contre 7 500F. Ces supputations s’avèrent les mêmes pour tous les légumes présents sur le marché. En tout cas, « Bobo est doux ».

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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