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Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

Publié le jeudi 12 janvier 2012 à 01h03min

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Le conseil des ministres s’est tenu le mercredi 11 janvier 2012
en séance ordinaire à partir de 09 heures 00
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
autorisé des missions à l’étranger
et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le conseil a adopté un décret portant stratégie de mise en concession de la gestion des activités de l’aéroport international de Ouagadougou.

L’objectif principal de la stratégie est la mise en place d’un partenariat public-privé en vue du financement et de la construction de l’aéroport de Donsin ainsi que l’exploitation et la gestion efficiente de la plateforme aéroportuaire de Ouagadougou.

Dans ce cadre, une société d’économie mixte sera mise en place et procèdera par appel d’offres à la désignation d’un concessionnaire qui aura pour obligations :
-  la gestion et l’exploitation de l’aéroport existant ;

-  la participation au financement du nouvel aéroport ;

-  l’implication aux activités de mise en œuvre du projet du nouvel aéroport en collaboration avec la Maîtrise d’ouvrage de l’Aéroport de Donsin (MOAD) ;

-  la participation à la supervision de la construction du nouvel aéroport ;

-  l’organisation et la mise en œuvre du transfert opérationnel entre l’ancien et le nouvel aéroport ;

-  la gestion et l’exploitation du nouvel aéroport de Donsin.

L’adoption du présent décret permettra la mise en concession, dès 2012/2013, des activités aéroportuaires de la plateforme de l’aéroport international de Ouagadougou au secteur privé.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le conseil a examiné cinq (05) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’adoption d’un décret modificatif du décret portant procédure de sélection des candidats aux postes de Directeur général des établissements publics de l’Etat, des sociétés d’Etat et des sociétés d’économie mixte à participation majoritaire de l’Etat non classés dans la catégorie des sociétés et entreprises stratégiques.

Au terme de ce décret les dispositions relatives au recrutement au poste de Directeur général des établissements publics de l’Etat, des sociétés d’Etat et des sociétés d’économie mixte se fait toujours selon la procédure d’appel à candidature.

Cette procédure privilégie la confidentialité et exclut les établissements à caractère stratégique.

L’adoption du présent décret vient préciser les modalités pour une meilleure gestion de nos établissements et sociétés d’Etat.

Le deuxième rapport est relatif à l’adoption d’un décret modificatif du décret n°2008-046/PRES/PM/MEF/MATD du 06 février 2008 portant apurement administratif des comptes des collectivités territoriales et de leurs établissements publics.
Au terme du présent décret le montant maximum des recettes ordinaires figurant au dernier compte administratif s’élève à cent millions (100 000 000) de F CFA.

Son adoption permettra de poursuivre le processus d’apurement des comptes de gestion déjà effectif au sein du ministère de l’Economie et des finances et de désengorger la Cour des comptes au regard de l’évolution des recettes propres des collectivités territoriales et des appuis divers dont elles bénéficient.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant adoption de la stratégie nationale de microfinance actualisée au Burkina Faso et de son plan d’actions 2012-2016.

Cette stratégie vise à favoriser l’accès d’une large proportion de la population à des produits et services financiers diversifiés offerts par des services financiers décentralisés pérennes évoluant dans un contexte légal et fiscal favorable.

Le Plan d’actions s’articule autour de quatre (04) axes stratégiques :
-  la protection des intérêts et la préservation de la confiance de la clientèle des Services financiers décentralisés (SFD) ;

-  le renforcement des capacités institutionnelles, opérationnelles et de gestion des SFD ;

-  l’amélioration en volume et en qualité de l’offre des produits et services financiers aux populations ;

-  l’amélioration du cadre institutionnel.

Le quatrième rapport est relatif à la validation des opérations suivantes concernant les travaux de réfection des collèges d’enseignement général de Pouni et de Zamo dans la province du Sanguié, au profit du ministère des Enseignements secondaire et supérieur avec les prestataires suivants :

1) Cabinet d’études AMENAGIS BURKINA pour l’évaluation, pour un montant de cinq millions cinquante neuf mille quatre cent seize (5 059 416) F CFA TTC ;

2) Entreprise CONSTRUIRE pour la réalisation de travaux de réfection, pour un montant total de quatre vingt quinze millions deux cent soixante un mille six cent onze (95 261 611) F CFA TTC ;

3) Cabinet INGENIERIE AFRICA CONSULT (IAC) pour le suivi-contrôle, pour un montant de quatre millions sept cent vingt mille (4 720 000) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2012.

Le cinquième rapport est relatif à deux (02) projets de lois portant autorisation de ratification de la souscription du Burkina Faso à l’Augmentation sélective du capital (ASC) et à l’Augmentation générale du capital (AGC) de 2010 de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).

L’adoption de ces projets de loi permettra à notre pays de souscrire à l’augmentation du capital de la Banque mondiale et de bénéficier de l’appui financier de l’Agence internationale de développement (IDA).
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’HYDRAULIQUE

Le conseil a examiné deux (2) rapports.

Le premier rapport est relatif à la situation alimentaire et nutritionnelle courante du Burkina Faso en décembre 2011.

L’évaluation en décembre 2011 de la situation céréalière au niveau national fait ressortir que cent soixante deux (162) communes réparties dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Est, du Centre-Ouest, du Centre-Nord, du Centre-Sud, de l’Est, du Plateau central, du Nord et du Sahel connaissent une insécurité alimentaire.

D’une manière générale, la situation alimentaire est assez difficile dans les zones à risques.

A cet effet, le conseil a instruit les ministres en charge du dossier pour la mise en œuvre diligente des mesures suivantes :

- la poursuite de la veille dans les zones déclarées à risque d’insécurité alimentaire ;

-  l’accélération du processus de transfert des céréales vers les zones à risque afin de contenir la hausse des prix ;

-  le positionnement précoce des céréales dans toutes les zones à risque courant janvier ;

-  la vente de céréales à prix social à partir de janvier dans les communes à risque des régions du Nord et du Sahel ;

-  la mise en œuvre de l’enquête de vulnérabilité afin d’affiner le ciblage des populations vulnérables ;

-  l’organisation de la concertation entre tous les acteurs afin de partager les vues sur les mesures à prendre (gouvernement, organisations de la société civile, commerçants, partenaires techniques et financiers), etc.

Le conseil rassure les populations des villes et des campagnes que toutes les dispositions sont prises en vue de faire face à la situation.

Le second rapport est relatif au Plan opérationnel de soutien aux populations vulnérables aux crises alimentaires.

Le plan fait suite à la deuxième session ordinaire de l’assemblée générale du Conseil national de la sécurité alimentaire. Il se fixe pour objectif, l’atténuation des effets de la crise alimentaire sur les populations vulnérables et le bétail.

Sa mise en œuvre permettra :

-  d’identifier les populations à risque ;

-  d’assurer l’accès des populations vulnérables aux produits céréaliers à travers des interventions adaptées et ciblées ;

-  d’assurer la prise en charge des enfants malnutris ;

-  d’atténuer les effets du déficit fourrager et hydrique ;

-  d’accompagner les ménages vulnérables pour leur relèvement.

Son coût s’élève à soixante dix huit milliards deux cent seize millions cent soixante mille huit cent vingt et neuf (78 216 160 829) F CFA.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le conseil a adopté un projet de loi additif à la loi n°066-2009/AN du 22 décembre 2009, portant découpage des communes urbaines à statut particulier au Burkina Faso.

Le présent projet de loi intègre le secteur 24 dans l’arrondissement n° 5 de la commune de Ouagadougou.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME

Le conseil a examiné un rapport relatif à une demande d’autorisation de cession au secteur privé de l’unité de production et de commercialisation d’eau minérale Yilemdé.

L’unité Yilemdé réalisée sous financement néerlandais, avait pour objectif de fournir de l’eau potable de qualité et à moindre coût aux populations dans le cadre du Projet Village-centre-banlieue de Ouagadougou.

La restructuration de cette unité s’impose aujourd’hui par le souci de lui trouver un statut juridique adapté et au regard de la multiplicité des structures privées de commercialisation d’eau minérale.

Sa cession au secteur privé permettra de pérenniser les activités de cette unité et de sauvegarder ses emplois.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

Le conseil a adopté un décret portant modalités d’organisation des examens professionnels et des concours des agents des Etablissements publics de l’Etat (EPE).

Ce décret harmonise l’ensemble du processus de recrutement des EPE et vient combler un vide juridique dans le domaine.

Avant de lever sa séance à 14 H 15 mn, le conseil a entendu des
communications orales et procédé à des nominations.

II - COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a fait au conseil le bilan du séjour de S. Exc. M. le Président du Faso, du 07 au 09 janvier 2012 en Afrique du Sud où il a pris part en tant qu’invité d’honneur, aux festivités du centenaire du Congrès national africain (ANC).

Le Président du Faso a eu à l’occasion des entretiens avec son homologue sud africain S. Exc. M. Jacob Zuma. Les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur volonté de poursuivre et de renforcer la coopération bilatérale déjà fructueuse dans les domaines du développement.

II.2. Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a également fait au conseil le bilan de la rencontre du Premier ministre S. Exc. M. Beyon Luc Adolphe TIAO, avec les forces vives de la province de la Tapoa le 04 janvier 2012.

Les échanges avec les populations ont permis au chef du gouvernement de s’imprégner des problèmes majeurs de développement de la zone, notamment l’enclavement de la province.

II.3. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au conseil une communication relative à l’organisation de la conférence internationale pour le financement de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) qui se tiendra à Paris du 1er au 03 février 2012.

La conférence qui se déroulera sous forme de table ronde, vise à mobiliser les ressources nécessaires au financement de la SCADD de l’ordre de sept mille quatre cent quatre vingt seize milliards (7 496 000 000 000) de F CFA.
L’objectif est d’optimiser la contribution des investisseurs extérieurs, qu’ils soient publics ou privés.

II.4. Le ministre de l’Economie et des finances a également fait au conseil une communication relative à l’apurement des créances de la société BRAFASO.

Au regard des difficultés qu’éprouve BRAFASO pour honorer ses engagements financiers vis-à-vis de ses partenaires, l’Etat s’engage à racheter la totalité des créances.

L’action du gouvernement devra permettre le démarrage des activités de production et de préserver les emplois, gage de stabilité sociale.

II.5. Le ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique a fait au conseil une communication relative à la réalisation d’ouvrages de mobilisation des ressources en eau et des aménagements hydro agricoles.

Au titre de l’année 2012, il est prévu la réalisation de huit (08) nouveaux barrages, la réhabilitation de vingt et huit (28) barrages, l’aménagement de soixante cinq (65) nouveaux barrages hydro agricoles et la réhabilitation de treize (13) autres.

La réalisation de ces ouvrages contribuera entre autres à l’accroissement de la production agricole, l’exploitation de culture de contre saison, la production électrique et l’approvisionnement en eau potable des grandes villes.

II.6. Le ministre des Transports, des postes et de l’économie numérique a fait au conseil une communication relative au lancement le jeudi 12 janvier 2012 du Projet régional des infrastructures de communication de l’Afrique de l’Ouest (PRICAO-BF).

Financé par la Banque mondiale, ce projet contribuera à accroître la couverture géographique des réseaux à bande passante de grande capacité et à réduire les coûts des services de communication dans notre pays.

Ce projet devra au terme de sa mise en œuvre, permettre entre autres, une amélioration du volume de trafic international et un accroissement de l’accès au service des téléphonies et de l’Internet.

II.7. Le ministre de la Santé a informé le conseil de l’ouverture effective du service de médecine nucléaire de l’Hôpital Yalgado OUEDRAOGO, le lundi 09 janvier 2012.

La médecine nucléaire est une spécialité médicale qui utilise des radio-éléments pour diagnostiquer et traiter différentes pathologies dans les domaines variés comme la cancérologie, la cardiologie, la neurologie, l’endocrinologie, la néphrologie, la gastro-entérologie, la pathologie ostéo-articulaire, etc.

L’ouverture de cette unité contribuera à accroître la qualité du plateau technique de ce centre hospitalier universitaire.

II.8. Le ministre de l’Environnement et du développement durable a fait au conseil le bilan du lancement, par le Premier ministre, de la campagne d’exploitation faunique 2011-2012 le 05 janvier 2012 à Logoubou dans la province de la Tapoa.

Cette édition qui est placée sous le thème « Changements climatiques et faune sauvage : impacts et mesures d’adaptation pour une valorisation durable du potentiel faunique national », intervient dans un contexte marqué par une pluviométrie capricieuse avec des risques de graves dysfonctionnements des écosystèmes naturels et particulièrement les aires fauniques.

III - NOMINATIONS

III.1. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

-  Madame Laurence A. DIAKITE/OUILMA, Mle 12 413 A, interprète traductrice, 2e classe, 9e échelon, est nommée inspecteur technique ;

-  Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé chef de cabinet du ministre délégué ;

-  Monsieur Zakaria FOFANA, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9e échelon, est nommé chargé d’études ;

-  Madame Léontine Marie KABORE/TIEMTORE, Mle 17 333 K, ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommée directrice de la promotion économique et de l’information au Conseil supérieur des burkinabè de l’étranger (CSBE) ;

-  Madame Adeline H. Viviane ZOURE, Mle 49 037 F, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommée directrice de la promotion de l’intégration régionale ;

-  Monsieur Ibrahim KONE, Mle 28 149 N, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé directeur de la protection, de la réinstallation et du rapatriement à la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF) ;

-  Monsieur Prosper Boubacar MANLI, Mle 28 527 L, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé directeur Asie-Moyen Orient et Pacifique ;
-  Monsieur Ousmane TRAORE, Mle 25 787 X, conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4e échelon, est nommé directeur Europe-Amérique-Océanie et Caraïbes.

III.2. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-  Monsieur Kuilbila Jean Sylvestre SAM, Mle 49 365 F, inspecteur divisionnaire des douanes, 1ère classe, 7e échelon, est nommé directeur général des douanes ;

-  Monsieur Isso OUEDRAOGO, Mle 111 062 Z, inspecteur des impôts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé directeur provincial des impôts de la Kompienga (Pama).

III.3. MINISTERE DE LA JUSTICE ET DE LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS

Monsieur Pousbila Mathias NIAMBEKOUDOUGOU, Mle 30 081 E, magistrat de grade exceptionnel, 4e échelon, est nommé inspecteur général des services.

III.4. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

-  Monsieur Soumaïla SABA, Mle 31 802 T, officier de police, catégorie B1, 1ère classe, 5e échelon, est nommé directeur de l’Administration et du suivi des programmes à la direction générale des transmissions ;

-  Monsieur Issiaka TOU, Mle 211 707 H, commissaire de police, 1ère classe, 1er échelon, est nommé directeur des opérations techniques à la direction générale des transmissions ;

-  Monsieur Rimtarebsida Serge Gildas NANA, Mle 207 749 W, ingénieur informaticien, 2e catégorie, échelle A, 1er échelon, est nommé directeur des études de la stratégie et de la formation à la direction générale des transmissions ;

-  Monsieur Hamadou YAMEOGO, Mle 120 299 B, officier de police, catégorie B1, 2e classe, 7e échelon, est nommé directeur de l’exploitation et de la régulation.

III.5. MINISTERE DE LA CULTURE ET DU TOURISME

-  Madame Salmata Olga ILBOUDO/OUEDRAOGO, Mle 11 727 X, professeur certifiée, 3e classe, 5e échelon, est nommé conseiller technique ;

-  Monsieur Djakaria HEMA, Mle 74 727 D, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7e échelon, est nommé inspecteur technique ;

-  Monsieur Jean Célestin KY, Mle 78 121 W, maître de conférences en histoire de l’art, est nommé directeur général du patrimoine culturel ;

-  Monsieur Yves DAKOUO, Mle 29 298 J, maître de conférences en linguistique, est nommé directeur général du livre et de la lecture publique ;

-  Monsieur Bemile Stanislas MEDA, Mle 17 760 A, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 14e échelon, est nommé directeur général de la formation et de la recherche ;

-  Monsieur Barthélémy AKOUWANDAMBOU, Mle 50 030 W, administrateur culturel, 1ère classe, 6e échelon, est nommé directeur des arts du spectacle ;

-  Monsieur Prosper TIENDREBEOGO, Mle 26 784 D, administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommé directeur des arts plastiques et appliqués ;

-  Monsieur Kiswendsida Marie Aimé OUEDRAOGO, Mle 91 186 A, administrateur des services touristiques, est nommé directeur de la valorisation et de l’aménagement touristique ;

-  Monsieur Ardiouma SOMA, Mle 26 780 Z, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 14e échelon, est nommé directeur de la cinématographie nationale ;

-  Monsieur Rasmané OUEDRAOGO, Mle 14 958 V, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 3e classe, 4e échelon, est nommé directeur du Centre régional des arts vivants en Afrique ;

-  Monsieur Lassina SIMPORE, Mle 54 546 G, maître assistant en archéologie, est nommé directeur des sites classés au patrimoine mondial ;
-  Monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé directeur de l’administration et des finances du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).

III.6. MINISTERE DE LA COMMUNICATION

-  Monsieur Issoufou SOULAMA, Mle 14 130 A, assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2e classe, 8e échelon, est nommé directeur régional de la communication des Cascades (Banfora) ;

-  Monsieur Emile BAYALA, Mle 104 236 R, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère catégorie, échelle C, est nommé directeur régional de la communication du Nord (Ouahigouya) ;

-  Monsieur Boureima SAVADOGO, Mle 27 797 F, assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication, catégorie B1, 2e classe, 7e échelon, est nommé directeur régional de la communication de la Boucle du Mouhoun (Dédougou) ;

-  Monsieur Boniface COULIBALY, Mle 26 896 T, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 14e échelon, est nommé directeur régional de la communication des Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) ;

-  Monsieur Domédè Ferdinand DABIRE, Mle 17 523 S, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 3e classe, 4e échelon, est nommé directeur régional de la communication du Sud-Ouest (Gaoua) ;

-  Monsieur Urbain KABORE, Mle 102 950 Z, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère catégorie, échelle C, est nommé directeur régional de la communication du Sahel (Dori) ;

-  Monsieur Yaya SOURA, Mle 42 801 Z, assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication, catégorie A3, 1ère classe, 10e échelon, est nommé directeur régional de la communication de l’Est (Fada N’Gourma).

III.7. MINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME

Monsieur Karim ILBOUDO, Mle 74 248 W, géographe, 1ère catégorie, échelle A, 8e échelon, est nommé directeur général du contrôle.

III.8. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

-  Monsieur Somanegda Marcel KABRE, Mle 17 726 T, ingénieur des travaux publics, 2e classe, 9e échelon, est nommé conseiller technique ;

-  Madame Brigitte Marie DAYAMBA/PITROIPA, Mle 14 277 E, administrateur des services financiers, 1ère classe, 13e échelon, est nommée inspecteur technique ;

-  Monsieur David OUEDRAOGO, Mle 12 100 N, ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 14e échelon, est nommé directeur de la formation initiale à l’école de formation et de perfectionnement des travaux publics (EFP-TP) ;

-  Monsieur Sana Issa NANA, Mle 26 150 C, ingénieur du génie civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé directeur des travaux d’entretien à la direction générale de l’entretien routier (DGER) ;

-  Monsieur Yabré Abel OUEDRAOGO, Mle 64 918 D, bibliothécaire, 3e classe, 6e échelon, est nommé directeur des archives et de la documentation (DAD) ;

-  Monsieur Babribilé Emile NAMOANO, Mle 17 261 P, ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 12e échelon, est nommé directeur régional des infrastructures et du désenclavement de la région de la Boucle du Mouhoun (Dédougou) ;

-  Monsieur Issa Issouf Joseph TIEMTORE, Mle 13 390 C, ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 10e échelon, est nommé directeur régional des infrastructures et du désenclavement de la région du Centre (Ouagadougou) ;

-  Monsieur Dieudonné KONSEIBO, Mle 24 020 N, ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 14e échelon, est nommé directeur régional des infrastructures et du désenclavement de la région du Centre-Est (Tenkodogo) ;

-  Monsieur Kassoum DEMAIN, Mle 32 425 P, ingénieur du génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé directeur régional des infrastructures et du désenclavement de la région du Centre-Sud (Manga) ;

-  Monsieur Marc COMBERE, Mle 28 632 L, ingénieur du génie civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé directeur régional des infrastructures et du désenclavement de la région du Plateau central (Ziniaré) ;

-  Monsieur Patrice OUEDRAOGO, Mle 26 159 B, technicien supérieur en génie civil, catégorie B1, 1ère classe, 13e échelon est nommé directeur régional des infrastructures et du désenclavement de la région du Sud-Ouest (Gaoua).

III.9. MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR

-  Monsieur Sana OUEDRAOGO, Mle 17 459 M, professeur certifié, 3e classe, 4e échelon, est nommé inspecteur technique ;

-  Monsieur Alli OUEDRAOGO, Mle 23 494 S, professeur de l’enseignement technique et professionnel, 2e classe, 8e échelon, est nommé conseiller technique ;

-  Monsieur Abdou Rahamane SAWADOGO, Mle 18 854 N, professeur certifié, 2e classe, 9e échelon, est nommé directeur général du centre national des manuels et fournitures scolaires.

III.10. MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI

Monsieur Lamine GAENSOORE, Mle 211 780 L, conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère catégorie, échelle B, est nommé directeur provincial de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi du Lorum (Titao).

Le ministre de la Communication
Porte-parole du gouvernement
Alain Edouard TRAORE

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Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2012 à 19:15 En réponse à : Monsieur Kuilbila Jean Sylvestre SAM, Mle 49 365 F

    Toutes mes félicitations Koul ! Tu as su braver la souffrance par ton sérieux et ta persévérance, et te voilà aujourd’hui récompensé par cette nomination bien méritée. Courage et bonne chance.

    • Le 11 janvier 2012 à 20:12 En réponse à : Monsieur Kuilbila Jean Sylvestre SAM, Mle 49 365 F

      Quel poste il a eu ?

    • Le 11 janvier 2012 à 20:26, par BRONZBILI En réponse à : Monsieur Kuilbila Jean Sylvestre SAM, Mle 49 365 F

      Félicitation Monsieur l’inspecteur divisionnaire des douanes et espérer que des mesures draconiennes suivront au grand bonheur du Burkina pauvre. Vivement, vous voir en tant que premier responsable, encourager l’instauration d’une charte du douanier qui serait une des mesures du délit d’apparence. Cela permettrait une répartitiion équitable et une utilisation efficace et efficiente de nos ressources à travers la rétribution intègre des énormes efforts de ces braves douaniers sur l’ensemble du territoire et ce, à la juste valeur des sacrifices consentis.
      Paix, équité et justice pour le vrai Bukina.
      Bonne chance Monsieur le Directeur Général.

      • Le 11 janvier 2012 à 21:03 En réponse à : Monsieur Kuilbila Jean Sylvestre SAM, Mle 49 365 F

        félicitation au nouveau DG des DOUANES. tout debut est difficile donc courage !travaillez à faire honneur des citoyens et réhausser l’image de la douane

      • Le 12 janvier 2012 à 19:39 En réponse à : Monsieur Kuilbila Jean Sylvestre SAM, Mle 49 365 F

        attendez d’abord monsieur bronzbili que ton nouveau dg fasse ses preuves avant de le féliciter. c’est à cause des individus comme vous que la tête de beaucoup de nos responsables enfle trop vite et ensuite,ils se croient tout permis.
        je commencerai à le féliciter quand il arrivera a combattre les deals qui règnent au sein de la douane,tout en étant conscient que la douane seule n’a pas le monopole de la corruption dans ce pays.
        en fait,c’est tout le système Blaiso qu’il faut dénoncer et combattre car trop c’est trop

  • Le 11 janvier 2012 à 19:22, par Tapsoba En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Bravo pour le sauvetage de l entreprise BRAFASO.C est un acte PATRIOTIQUE !!

    • Le 12 janvier 2012 à 08:28 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      Est ce dire que l’Etat devient propriétaire ou actionnaire de BRAFASO ? Ca n’a pas été précisé. Racheter c’est une bonne chose mais il faut aller jusqu’au bout. La gestion même de BRAFASO pose problème. En plus, le gros obstacle est la BRAKINA. Il faut permettre une concurrence saine, sinon, c’est peine perdue

    • Le 12 janvier 2012 à 14:32, par heWende En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      C’est grave. J’espère qu’une telle décision a été prise en connaissance de cause et que les responsables pourront répondre au peuple :
      - qui sont les actionnaires de BRAFASO depuis Mr SOGLI
      - quel est l’origine des prêts constitutifs du capital de BRAFASO
      - quels sont les perspectives de rentabilité de BRAFASO
      Je vous remercie.

    • Le 12 janvier 2012 à 16:06, par heWende En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      C’est grave. J’espère qu’une telle décision a été prise en connaissance de cause et que les responsables pourront répondre au peuple :
      - qui sont les actionnaires de BRAFASO depuis Mr SOGLI
      - quel est l’origine des prêts constitutifs du capital de BRAFASO
      - quels sont les perspectives de rentabilité de BRAFASO
      Je vous remercie.

  • Le 11 janvier 2012 à 19:37, par barkbiiga En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Voici tout ce que le barbu du tocsin a pu faire comme nomi nation dans son département. C’est de la rigolade

  • Le 11 janvier 2012 à 19:39, par citoyen En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    On change les gens de place et on recommence.
    Pourquoi nommer encore un douanier à la tête des services de Douanes ? surtout un sac au dos !
    Souhaitons lui quand-même bonne chance pour qu’il puisse contribuer au développement du pays par une conduite exemplaire.

    • Le 12 janvier 2012 à 08:12 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      Cher citoyen contrairement à ce que tu dis le nouveau DG n’est pas un sac à dos. C’est pour cela qu’il doit incarner l’espoir et relever la boîte. Bon courage à lui et surtout qu’il oeuvre pour la réflexion et non les comportements du genre "c’est nous qui décidons de tout".

    • Le 12 janvier 2012 à 10:47, par pekeke En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      je te souligne que l’inspecteur SAM n’est pas un sac au dos,il est rentré inspecteur direct en son temps alors qu’il était déjà titulaire d’un DEA en Economie.après quelques années de services, il a pris une disponibilité de deux ans pour poursuivre ses études en Europe et revenir l’année passée avec un Doctorat tjrs en Economie.tu comprendras que ce monsieur est un grand bossard et je pense qu’il commencera à mettre chaque agent à sa place tout en ne perdant pas de vue ce pour quoi il a été nommé:Renflouer les caisses de l’Etat.
      le connaissant et après avoir travaillé sous ses ordres,si on lui donne carte blanche,je pense qu’il réussira

      • Le 12 janvier 2012 à 11:59, par DISSA BOUBAKAR En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

        Merci pour la precision mon frère ;certains indivudus parlent pour parler.

      • Le 12 janvier 2012 à 12:28 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

        2 ans de disponibilité pour aller faire ses études en europe,je suppose qu’il ne touchait pas son salaire pendant ces 2 ans et je suppose aussi qu’il n’avait pas bénéficié de bourse,alors question. combien de burkinabè peuvent se permettre ce luxe ?
        à méditer mes chers compatriotes d’en bas

        • Le 12 janvier 2012 à 15:17 En réponse à : Arretez vos jalousies, bourses, deals...

          Mon ami,

          Sam a 15 ans de service a la douane. Meme sans faire de deals, il peut allegrement economiser pendant 15 ans sur son salaire de cadre de la douane pour aller etudier 2 ans en Europe, ne pas toucher son salaire pendant 2 ans de disponibilite, et revenir avec le doctorat. Personnellement, je ne vois aucun mal a ce qu il aie eu une bourse de la CIOSP ou de la France pour aller faire son doctorat. En tant que Burkinabe, il a le droit de postuler aux bourses. J’ai aussi postuler a une bourse pour continuer au doctorat mais le Burkina n’a meme pas repondu a mon dossier pourtant correct. Cependant comme il n y a pas de critere etabli pour octroyer les bourses, je ne peux pas affirmer avec certitude qu il y a des magouilles a ce niveau. Ne voyons pas le mal partout. C’est Dieu qui lui a donne la chance d’avoir tout ce qu’il a et d etre nomme aujourdhui DG de la douane. Prie que Dieu t’aide aussi au lieu d’etre jaloux de Sam.

        • Le 12 janvier 2012 à 15:23 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

          Honnetement, la plupart des douaniers sont des voleurs. Ca, c’est connu. Mais s’ il a fait Bitou, ne serait-ce ue trois ans, il n’a meme paas besoin de voler pour etre millionnaire. Rien que par les transaction claires et nettes, il peut se poser de l’argent a cote pour aller finir son doctorat. urtout qu’ il avait deja le DEA, il ne lui sufffisait que de quelques mois pour finir le doctorat francais qui est de loin tres moins rigoureux que le doctorat americain ou tu es opblige de refaire les cours comme un jeune bachelier et cela sur pres de 3 a 4 ans. Sans voulouir le defendre car il ne me connait pas et je n’ai rien a y gagner, je crois qu’ il a le bagage. Maintenant est-ce que la question est une question de bagages ? La question est plutot une question de rigueur, d’ honnete, d’ integrite, et pour cela le bagage n’est pa forcement une condition sine qua non. D’ aileurs, uiro lui meme, n’a- t- il pas le bagage ? Il est economiste aussi, ; il est de la premiere promotion des maitrisards de la SEG de ouagadougou. Et ca, c’est dnas les annees 1981, ce qui veut dire que converti dans le temps, ca vaut un phd. Combien de gens avaient le bepc en 1981/ Aujourd’hui on assiste a l’ inflation des diplomes, ainsi qu’ a celle de l’ enrichissement criminellement illicite et presque pas puni sauf quand on decide a la tete du client. C’est en cela que l’ etat est responsable. Sinon vouloir oposer douanier sac au dos et douanier sac au ventre, est ridicule. Seul l’ ;individu est important. On a vu des militaires qui ne savent que courir diriger cette douane mais on en parlait pas d’ enrichissement aux milliards. Meme un gendarme 4 eme classe peut diriger cete douane si on lui donne des consignes claires et si on lui laise les coudees franches. Il pourra s’ entourer ds valeurs sures pour faire marchr la boite. Est-ce que pour etre president, il faut un certain niveau de diplomes ? Voila que la diplomite tant combattu par Sankara revinet. J’ ignorais qu’ avec la mort de Sankara, on a cru jeter l’ eau sale, or on a jete le bebe avec l’ eau du bain. Chaque peuple merite son sort. onne chance, Mr. Le jeune DG. Nous comptons sur toi pour apporter un supplement d’ame a un corps ou le scrupule est la chose la moins partagee.

      • Le 12 janvier 2012 à 17:21, par Goomsida En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

        Eh Pekeke.

        Pouvez vous me donner l’addresse de l’universite que monsieur SAM a pu faire son doctorat en deux Ans.

        Ici aux USA, moi j’ai au moins 4 ans a faire avec un Master en plus.

        Merci.

        • Le 12 janvier 2012 à 21:03 En réponse à : Doctorat en France egal argent et connaitre un prof seulement

          Mon ami,
          en France, il suffit d’avoir de l’argent et de connaitre un prof., tu peux avoir ton doctorat en 2 ans sans meme passer des cours magistraux. Salif avait eu son doctorat en France pendant qu il etait ministre. Tu penses qu il s’est assis dans des cours physiquement en France ? pas du tout.
          Le doctorat et le Ph.D aux USA sont tres rigoureux, il ne suffit pas d’avoir l’argent et de connaitre un prof pour l’avoir. De plus, ca te prend au minimum 4 ans pour avoir le doctorat aux USA. Notre malheur est d avoir ete colonise par les Francais et non les anglophones. Il y a une difference de rigueur et de pragmatisme.

      • Le 12 janvier 2012 à 18:17, par le juste En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

        mon frère les plus grand voleur ce sont ces docteurs (diplômé jusque au coup) !!!Donc ne prend pas le fait que il soit diplômé comme référence.je lui souhaite bonne chance et assez de diplomatie et de sens de l’observation

  • Le 11 janvier 2012 à 20:22 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Circuler,il y a rien à déguster et rien de nouveau sous le ciel burkinabè parcequ’on privatise notre aéroport national pour espérer construire le nonvel aéroport de Donsin alors que hier,le ministre des transport écrivait noir sur blanc que tout le financement est bouclé et qu’on aura notre nouvel aéroport en 2017.
    Dans leur lancée,nos gouvernants qui ont surement trempé dans les affres culbitantes de Brafaso avec des cantines pleines,ils épongent tout le passif et c’est nous qui allons payer l’ardoise sale.Devant une telle injustice,ils nous demandent d’être calmes,sereins car concernant la famine,aucun Burkinabè ne va mourir de faim.Foutaise et foutaise.Ces gens ne connaissent même pas la honte car des Burkinabè vont mourir de famine,il n’y à pas de doute et ça sera à cause de ces milliers de Guiro qui détournent,pillent et planquent nos milliards.Ces complices de nos gournernants ministres n’en font même cas lors de leur réunion guignolesque,ils ne sont même pas indignés et pire,ils nomment un bras droit de Guiro comme futur DG de la douane.Un pied de nez pour nous comprendre que les affaires de cantines continuent et de plus belle.
    Aucune compassion pour nous autres qui souffrons,j’ai la haine.Je suis dégouté et je m’arrête là au risque d’exploser

    • Le 12 janvier 2012 à 10:40, par kia En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      Cher ami, il se trouve que j’ai aussi lu le message du ministre sur le projet de l’aeroport de Donsin. J’ai toujours critique la gestion des travaux de rehabilitation de l’actuel mais en lisant l’article sur celui de Donsin je fus convaincu que c’est un beau projet si tout se passe comme ecrit (prevu).
      Je pense que vous avez mal lu pour ce qui est du financement. L’article en question dit que le financement est presque boucle grace a des promesses ferme de bailleurs. Il reste la contribution de l’Etat bukinabe. Comment le Burkina pourra reunir sa part ? Le meme article auquel vous faites allusion dit que le gouvernement mettra en place un partenariat public/prive a travers une societe mixte de gestion des services aeroportuaires (comme c’est le cas un peu partout dans le monde). Il s’agit d’une concession sur 30 ans et non une privatisation. L’avantage est que cela permet a l’Etat d’avoir de la liquiditer sans s’endetter afin de presenter sa part de financement du nouvel aeroport aux bailleurs de fonds. Le nouvel aeroport de Dakar se construit grace au meme mecanisme. Et tout ceux qui s’y connaissent un peu te diront que les prives gere mieux les aeroports que le public. Un aeroport ce n’est pas seulement une gare d’avion et un passage pour voyageurs. C’est tout un business autour...

  • Le 11 janvier 2012 à 20:38, par KABORE Djakaridja En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Bravo pour l’acte patriotique posé par le gouvernement en sauvant l’usine BRAFASO ;

    REMARQUE

    Il y a certains agents de la fonction publique qui commencent à se plaindre car ils n’ont pas encore constater de changement sur leur bulletin de salaire ;
    Pourtant à ma connaissance ça concerne tous les agents de la fonction publique ;
    Je sollicite des éclairessiment de la part de tout le monde, surtout des DRH des ministères et autres structures de l’Etat.

    Certaines personnes pensent que les mesures concernent uniquement les "bulletins de salaire couleur bleu-blanc" du SIGASPE (fonctionnaires de l’Etat uniquement)
    Nous polémiquons à longueur de journée sur ces mesures.

    Soit la communication n’a pas passée (ça je doute fort)
    Soit il y a méconnaissance des textes ou bien certains GRH ne font pas correctement leur travail à quelque part notamment dans les démembrements de l’Etat où on note la présence d’agents contractuels qui sont recrutés par ces structures.

    Des journalistes ont eu à poser une question au 1er Ministre à Diapaga lors de l’ouverture de la saison de chasse pour savoir si les mesures sont appliquées à tous les agents de la fonction publique ou pas car il y a certains qui n’ont pas encore bénéficié de la bonne nouvelle


    NB :

    Loi n° 013/98/AN du 28 avril 1998
    régime juridique applicable aux emplois et aux agents
    de la Fonction Publique

    Section II : Des agents de la Fonction Publique

    Article 7 : Les agents de la Fonction Publique sont l’ensemble des personnes physiques recrutées pour assurer, à titre permanent ou temporaire, directement et personnellement, une mission de service public au sein des services centraux ou déconcentrés des administrations et institutions publiques.

    Article 8 : Les agents de la Fonction Publique, régis par la présente loi sont les fonctionnaires et les agents contractuels de l’Etat.

    Cordialement

    • Le 13 janvier 2012 à 13:51, par situsavais En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      Combien d’entreprises à employés multiples de ceux de BRAFASO ont fermé leurs portes au BURKINA sans que l’Etat ne lève son petit doigt. Je lis partout que le geste est patriotique. Parce que Sogli RACONTE à qui veut l’entendre qu’il va embaucher 600 personnes ? Demander au village où la société est implantée ? Pour leur exproprier la terre il a promis embaucher 300 de leurs enfants. Depuis des années qu’il est installé, même pas une dizaine. Bien que largement informé de la nature de BRAFASO je n’étalerai rien ici ; je demande seulement au Burkinabé, surtout aux intellectuels installés en Europe ou aux USA, vous êtes notre espoir, avec vos MBA ou PhD, vous devez défendre votre pays en vous appropriant au préalable de l’Existant avant de TRIOMPHALEMENT faire échos à des décisions ou à des annonces. Merci !

  • Le 11 janvier 2012 à 20:45, par Gomsoï En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Ah bon !?...Un professeur certifié DG des manuels scolaires au milieu de cette meute d’inspecteurs du secondaire aux dents longues qui auraient réussit à faire chasser LAYA, à ce qu’on dit, pour des raisons similaires ? En tous cas félicitations et bon vent au promu.

    • Le 11 janvier 2012 à 21:23, par SH En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      Il est bien vrai que de telles situations sont de nature à frustrer les gradés. Mais je pense qu’une nomination est avant tout une décision politique et qui tient compte de la compétence, de la capacité de la personne promue à assumer les fonctions visées. Le diplôme ou le grade n’est pas toujours synonyme d’aptitudes souhaitées pour assumer certaines fonctions. Si un professeur certifié a le mérite et à la confiance de ses supérieurs, il est tout à fait juste qu’on le promeuve. Je pense que c’est une des rares périodes où on songe à mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. En tout cas on le constate dans certains cas. Bon vent DG !

    • Le 12 janvier 2012 à 00:28, par colombe En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      A Cause de Dieu et du peuple, NOMMER LE jeune Juge qui avait EU L’AUDACE de delivrer un mandat d’arret contre GUIRO.

      IL merite une nommination

      • Le 12 janvier 2012 à 17:22 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

        il a seulement fait son travail.si on doit nommer chaque fois qu’on fait son travail, je me demande ce que sera le burkina. c’est comme quand on veut nommer un journaliste qui fait bien son travail ou un médecin qui soigne bien les gens.

  • Le 11 janvier 2012 à 21:09, par SH En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Dieu soit loué ! Merci au gouvernement pour le sauvetage de BRAFASO. Toutefois, il revient aux dirigeants de ladite société de mettre les bouchées doubles pour rendre la boîte viable et durable, voire pérenne. Réellement, le changement commence à se faire sentir. Car, à d’autres époques, on allait dire merde à BRAFASO, à ses dirigeants et à tous ces gens qui comptent sur lui pour non seulement se nourrir et se loger, mais aussi assurer autant à plusieurs autres âmes. Vivement que l’intérêt général triomphe toujours face aux intérêts égoïstes.

    • Le 12 janvier 2012 à 09:12, par freedom fighter En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      bonjour à tous.
      est-ce que le rachat des créances de BRAFASO veut dire qu’elle sera une société d’Etat. quelqu’un peut il me donner des précisions ?

    • Le 12 janvier 2012 à 09:14, par freedom fighter En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      bonjour à tous.
      est-ce que le rachat des créances de BRAFASO veut dire qu’elle sera une société d’Etat. quelqu’un peut il me donner des précisions ?

      • Le 12 janvier 2012 à 10:54, par S Diop En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

        Le rachat des créances ne modifie pas la composition de l’actionnariat. L’état pour soulager brafaso a racheter sa dette vis a vis des banques qui la poursuivaient. Le litige de brafaso avec les banques est fini et l’entreprise ne sera plus liquidée en revanche brafaso doit maintenant à l’état qui s’arrangera avec l’entreprise pour récupérer ses sous. Des formules comme la transformation de la créance en tiquet d’entrée de l’etat dans le capital peuvent être envisagées dans les négociations entre brafaso et l’état si les 2 parties en conviennent. Mais pour le moment avec cette operation l’état n’est que créancier de brafaso.

      • Le 12 janvier 2012 à 11:00, par kia En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

        Le rachat du passif ne fait pas de Brafaso une societe d’Etat a moins que le promoteur et les autres actionnaires decident de vendre a l’Etat leur part du capital de Brafaso.

        La situation la plus simple qui se presente est que Brafaso sera debitrice de l’Etat au lieu des banques. C’est a l’Etat donc que Brafaso, une fois fonctionnelle, remboursera ses dettes avec interets.

        L’autre cas de figure est que l’Etat entre dans le capital de la societe. Dans ce cas, le promoteur de Brafaso vend a L’Etat sa part du capital correspondant a son passif. Ainsi le Burkina devient actionnaire. Mais cela ne fait pas non plus de Brafaso une societe d’Etat.

  • Le 11 janvier 2012 à 22:16, par oued En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Enfin un texte organisant les concours au profit des contractuels des E.P.E eux qui croyaient qu’il suffisait d’acquérir un diplôme en cours de carrière et se faire reclasser automatiquement dans la catégorie supérieure. On verra maintenant de quoi ils sont capables quand ils iront composer pour être admis d’abord et ensuite aller se faire former dans la galère deux ou trois ans. Courage aux éventuels candidats.

    • Le 12 janvier 2012 à 10:17 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      De quoi tu parles ? Es-tu jaloux des contractuels de l’etat ? Ils ont le droit aussi d’avoir des concours professionels. Tu parles qu’on verra de quoi ils sont capables, je te signale que leur capacité n’est pas du tout lié par ce qu’ils sont contractuels. L’analyse de ton message est que tu as beaucoup de chose à apprendre à savoir le civisme, la tolérance, l’honnêtété, l’integrité etc. alors bonne suite...

  • Le 12 janvier 2012 à 01:00 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Pour ce qui concerne Yilemdé il faut appeler les choses par leur nom ; les pays bas sont partis parce que tout est pourri dans chez nous ; ils ont même bien fait d’anticiper les choses. Aucun pays serieux ne peut et ne doit aider le Burkina encore tant que ce regime est en place. Il n’y a que les faux pays comme chine TAIWAN qui sont là juste pour blanchir l’argent. Personne ne viendra faire notre bonheur à notre place.
    Tous des enfoirés.

  • Le 12 janvier 2012 à 05:09, par fred En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    toutes mes felicitations a mr michel somma c´est un gars tres bien que j´ai connu au danemark qui fait bien son boulot.
    bonne journée.
    Par sawadogo un compatriote residant au danemark.

  • Le 12 janvier 2012 à 05:33, par Alain En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    @colombe
    Je ne suis pas contre la nomination du juge a un poste.Mais je suis certain qu’il sera plus utile en tant que juge que si il venait a etre nomme a un poste politique,car tu n’est pas sans ignorer que toutes les nominations sont politiques sous le regne de BC.On a vu des hommes competents que la politique a gate.Et ils se sont tranformes en "monsieur yes man".Autant on dit que l’amour rend aveugle autant la politique rend mediocre et pourri dans ce FASO.

  • Le 12 janvier 2012 à 08:31, par Yes En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Le conseil des ministres a-t-il oublié le cas du maire de koudougou suspendu depuis le 17 Oct 2011 pour 3 mois ?

  • Le 12 janvier 2012 à 09:32, par OBREGONE En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Je félicite le premier ministre pour ses actions .Nous contons sur lui pour mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut.Pour le cas de BRAFASO enfin les choses rentrent dans l’ordre mais un conseil au premier responsable de cette structure : stp il faut faire confiance aux cadres burkinabè au lieu d’aller chaque fois en chercher en europe ou ailleurs et en plus essai de bien gérer ton personnel alors pas de licenciement ou encore ses jeunes qui se donnent corps et âme pour travailler et pas de salaire.Arrêtons la gestion familiale car c ’est l’argent du burkina qui va sauver ta structure.

  • Le 12 janvier 2012 à 09:35, par Yèènanbon En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    On l’a nommé pour juste brouiller la piste des enquêtes. Le juge d’instruction doit accélérer sinon il aboutira à un non lieu. Un douanier qui a 15 ans de service et qui de surcroit a fait Bitou a déjà forcement fait un deal.Il a dû déjà participer à la collecte des sous (la part) pour le DG. S’il a fait des deals , ça veut dire qu’il a des collègues qui sont au courants et qui savent qu’il n’est pas contre le principe des deals. Tant qu’on nommera un douanier à la tête de la douane, on ne pourra jamais lutter contre la corruption dans ce secteur. Celui attendra que ses collègues des frontières envoie sa part mais au moins il sera plus prudent et gestion des fruits de ces deals. ça sera la seule différence avec le précédent DG.

    • Le 12 janvier 2012 à 15:40, par Lamine En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      Vous avez parfaitement raison !!

      "Homo feuillus mangus taitus, parlus fouetus !"

      Il est FORCEMENT dans le système des deals ; commençons par évaluer son patrimoine avec la marge de progression salariale. Vous verrez...!!!

    • Le 12 janvier 2012 à 21:07 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      mon frère on nommera toujours un douanier comme directeur general des douane.pourquoi vous ne comprenez pas ?est ce qu’on peut nommer un medecin comme proviseur d’un lycée ? un peu de bon sens ;ne soyez pas jaloux car cela mettra le pays en retard.tout le monde ne peut pas faire le meme travail.BONNE CHANCE au nouveau DG

    • Le 12 janvier 2012 à 21:07 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      mon frère on nommera toujours un douanier comme directeur general des douane.pourquoi vous ne comprenez pas ?est ce qu’on peut nommer un medecin comme proviseur d’un lycée ? un peu de bon sens ;ne soyez pas jaloux car cela mettra le pays en retard.tout le monde ne peut pas faire le meme travail.BONNE CHANCE au nouveau DG

  • Le 12 janvier 2012 à 09:49, par RUMEUR En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Des coups de feu en provenance de la MACO se sont fait entendre à Ouaga le 12/01/2012 aux alentours de 2h45 du matin.

  • Le 12 janvier 2012 à 09:56, par RUMEUR En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Des coups de feu en provenance de la MACO se sont fait entendre à Ouaga le 12/01/2012 aux alentours de 2h45 du matin.

  • Le 12 janvier 2012 à 11:35, par le riche En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    NE pas censurer please.
    Pour un corps comme la douane qui est censé faire rentrer des centaines de milliards par an, les revenus des employés doit Y être revissés et la rigueur doit y être de mise dans la lutte contre la corruption. Pour moi le douanier le moins gradé doit avoir au moins 500000f CFA/mois avec d’autres avantages. Un DG de la trame de celui de la douane doit d’une part palper entre 5 et 10 millions par mois et d’autres part être soumis à des objectifs annuels qui impliquent la lutte contre la corruption et l’atteinte des recouvrements prévus. La douane gère plus d’argent que certaines banques de la place, elle gère plus d’argent que certaines sociétés minières de la place, elle gère plus d’argent que certains opérateurs de téléphonie mobile de la place etc. De ce qui précède, il n’est pas normal que dans les exemples de sociétés privées que j’aie citées, que le DG touche plus de 5 briques et que celui de la douane n’ait même pas 500000 F. Les stratégies de l’état pour enrichir le Burkina via certains de ses secteurs publics doivent être superposables aux stratégies des sociétés privées (en termes de politique commerciale, en termes de marketing, en termes de management, en termes de gestion du patrimoine humain, en termes de partenariat etc.). Si l’état veut céder à la panique ou à certaines revendications communistes des fonctionnaires pour traiter tous les fonctionnaires ou tous ses secteurs de la même manière, il sera forcement confronté à des difficultés. Pour moi c’est mieux qu’on reforme la douane pour que le préposé ait 500000/mois et être obligé d’être intègre via une stratégie qu’aura mise en place. Cette rigueur préconçue pour le préposé (pas forcement choisie par lui) permettra un recouvrement efficace et à la hausse à la douane qui entrainera un enrichissement de l’état qui pourra décider d’augmenter les salaires. L’enseignant ou l’infirmier pourraient à moyen terme avoir 250000/mois. Mais si on veut traiter l’enseignant ou l’infirmier au même titre que le douanier, il est évident que l’enseignant, l’infirmier et préposé à moyen terme n’auront pas plus 150000/mois. Dans s’est conditions le préposé sera plus vulnérable à la corruption. Dans ce contexte de corruption, il s’enrichira et enrichira les corrupteurs et fera perdre à l’état plusieurs milliers de milliard de francs qui pourraient permettre une augmentation conséquente de salaires. Si on ne réforme pas à la douane, la conséquence c’est que l’enseignant et l’infirmier auront l’impression qu’ils ont la même grille salariale que le douanier mais en réalité ce dernier s’en sortira toujours avec des R+X et des cantines au détriment des premiers.
    Il faut forcément une vision (qui peut ne même pas être comprise par la majorité des Burkinabè mais ce n’est pas forcément grave) pour créer la richesse dans ce pays qui permettra à moyen terme de rendre les Burkinabè heureux.

    • Le 12 janvier 2012 à 16:16, par S.DIOP En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      Je respecte votre raisonnement qui est logique. Cependant vous n’evoquez pasnlenfond du probleme qui est la corruption . Ce n’est pas parce qu’on ne touche pas des millions qu’on est corruptible et ce n’est pas parce qu’on touche des millions qu’on est incorruptible . Il y’a des chefs d’entreprise de multinationale dans le monde qui ont des miliards CFA de salaire mensuel et qui sont dans la pegre de la corruption et il y a des juges qui n’ont meme pas 300.000 CFA par mois qui sont incorruptibles. La corruption a pour terreau l’impunité et l’absence de loi contre le deli d’apparence. Figurez vous que l’assemblée nationale refusé qu’on vote une loi contre le deli d’apparence proposée par le deputé Bado Laurent.

    • Le 12 janvier 2012 à 17:27, par bing En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

      c’est quelle analyse ça là. mercantiliste que tu es, surement que tu es un préposé de douane. penses tu qu’un douanier est plus important qu’un infirmier pour notre pays ? si tu arrives au pouvoir et si jamais toi tu accèdes au poste de DG de la douane tu seras pire que GUIRO

  • Le 12 janvier 2012 à 13:16, par Jérôme En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Y a t-il quel lien entre le ministère de l’habitat et de l’urbanisme et la société de production et de commercialisation d’eau minérale Yilemdé ?

    Quelqu’un peut-il m’expliquer ? Je veux juste comprendre.

  • Le 12 janvier 2012 à 14:15, par article 37 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    L’état rachète les créance de BRAFASO, bravo. Question, c’est quoi la contre partie. L’état a-til pris une participation dans le capital de BRAFASO ? Dans ce cas à quelle hauteur dans le capital ? Cela suppose que la gouvernance va changer avec la nomination d’administrateurs, de DG et PCA doivent intervenir rapidement de même que la nomination de commissaires aux comptes.

    Nous attendons que l’état nous apporte des éclaircissement sur le dossier. Si non on ne peut pas engager de l’argent public hors budget pour un opérateur économique dont la gestion n’a pas permis à une aussi grande société de percer.

    On ne peut pas confier la gestion d’une entreprise ’état à des particuliers qui n’en auront pas la compétence.

  • Le 12 janvier 2012 à 15:33, par Tyd En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    j’apprecie l’analyse faite par le riche. La reflection doit être approfondie.

  • Le 12 janvier 2012 à 15:51 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    je respecte beaucoup le docteur SAM et je reconnais ses qualités managériales pour avoir bossé avec lui.cependant bien que je ne suis pas douanier et sans me verser dans un certain péssimisme à son encontre,je dis d’emblée qu’il ne peut pas réussir.le problème de la douane n’est pas un problème de personne mais un problème général qui a gangrenné toute l’institution.il faut tout simplement d’abord repenser le statut du douanier.

  • Le 12 janvier 2012 à 16:54, par oon En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    FELICITATION A TOI SAM, QUE DIEU T ASSISTE TOUTLE LONG DE TES ACTIVITES.TU SAIS CE MONDE RECOMPENSES LES HONETES TU AS VRAIMENT REALISES UN BON TRAVAIL QUI RESTERA DANS MEMOIRES DES HONETES CITOYENS LORS DE TON PASSAGE AOUAGA INTER COMM CHEF DE VISITE TU ES RECOMPOSER BON COURAGE ET BONNE CHANCE

  • Le 12 janvier 2012 à 17:17, par Denys En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Je voudrais réagir au propos de le riche que je trouve plein de bon sens. Le riche ton analyse sur la profession douanière doit donner à réflechir. De prime abord je n’aurai pas été d’accord avec toi mais à chauqe pays sa spécificité et ses réalités. Dans notre contexte en effet il n’est pas inopportun d’essayer de telles mesures qui devront cependant être bien encadrées.
    J’aimerai que tu fasses d’autres précisions sur le manque à gagner actuel de l’etat (par dûe à la corruption)et la perte éventuelle en cas d’augmentation échelonnée des salaires des douaniers ; évluation chiffrée si possible bien sure.
    Des burkinabe qui réflechissent et qui proposent ce’st mieux que ceux qui critiquent seulement.
    Je ne suis pas toujours d’accors avec vos propos mais je partage celui là.

  • Le 12 janvier 2012 à 17:35, par le bobolais En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Je voudrais m’interroger sur la pertinence des nominations au ministère de la communication. À quoi sert un directeur régional de la communication dans un contexte où le département n’est pas les autres notamment la santé ou l’éducation. A part les organes de presse étatiques que peut gérer un directeur régional de la communication ? Pas grand-chose à mon avis. Je crois savoir que la même bêtise avait commise par le ministre Filipe Savadogo en nommant des directeurs régionaux de la culture, du tourisme et de la communication. A l’époque beaucoup de ces promus manquaient de moyens, dans plusieurs endroits ces directeurs manquaient de bureaux et des moyens élémentaires de fonctionnement. Je crois que même si le Burkina est réputé dans les actions d’unit lité, on devrait avoir honte de sacrifier des cadres de l’administration, et surtout parmi eux des journalistes talentueux.

  • Le 12 janvier 2012 à 18:56, par LA SIMPLICITE En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    UN BON ARBRE PRODUIT DE BONS FRUITS.PAR TON PASSE TU AS ETE APPRECIE. QUE DIEU TE BENISSE ET T’ASSISTE.CONTINUES DANS LA PERSEVERANCE, LE SEIGNEUR TE PROTEGERA TOUT AU LONG DE TA MISSION.SAM JE T’AI CONNU TRAVAILLEUR,JE PRIERAI POUR TOI.

  • Le 12 janvier 2012 à 20:13 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    je croyais savoir que le doctorat c’est trois ans minimum après le dea ? renseignez moi svp

  • Le 12 janvier 2012 à 20:19, par Saambiiga En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Bravo et toutes mes félicitation au gouvernement pour le sauvetage de BRAFASO.
    Quand c’est bon, on félicite, quand vous déraillez, on est encore là pour vous apporter nos critiques.
    Félicitation !!!!!

  • Le 13 janvier 2012 à 10:06, par will En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    il faut toujours bien vous renseigner c’est un MASTER que Monsieur SAM a fait en deux ans et non un doctorat il est jeune et il peut se préparer à un DOCTORAT aller chercher pour vous aussi moi j’ai fait un MASTER mais les jaloux ne sont pas content de ma situation.Le gouvernement doit encourager les fonctionnaires titulaire d’une maitrise à faire le MASTER car ce sont de nouveaux concepts qu’on apprend qui permettent la bonne gouvernance, ne soyons pas en retard.il ya des gens qui sont titulaires de ces diplomes dans les Ministères il faudrait exploiter ces potentialités.Quitter dans ça et aller étudier il ya pas un age pour la recherche de la connaissance toujours bénéfique pour vous tes enfants et pour la société.

  • Le 2 février 2012 à 12:35, par Seyzang En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 janvier 2012

    Bonjour a tous
    Le changement est indispensable dans notre administration au plus haut niveau. Sam pourrait être un modele et un example. Certains hommes politiques l on compris. Conseiller de plus en plus le President du Faso a faire ce changement avant de partir.

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