PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Alors que se tenait sur ses terres la première édition de la foire des fruits et légumes, du 16 au 18 décembre 2011, sur le terrain, la réalité est tout autre. La province du Sanguié, grenier des fruits et des légumes est cruellement confrontée, depuis déjà plusieurs semaines, à un véritable désastre : sécheresse des puits, raréfaction de l’eau sont, entre autres, les maux qui minent le quotidien des maraîchers de la province. Ce fléau n’a pas fini de plonger les nombreux producteurs de légumes de la province dans une grande désolation et une totale incertitude quant au devenir de leurs productions.
Le constat général dans la province du Sanguié est alarmant. L’eau est devenue une denrée plus que rare, ces derniers mois et plus particulièrement à Koukouldi, localité située à 15 kilomètres de Réo. Puits complètement asséchés, champs et jardins presqu’en ruines, c’est à ce spectacle désolant qu’assistent impuissants les habitants de ladite localité. Etcho Mpo Kanziémo, maraîchère, n’en revient pas : « Il n’y a plus d’eau dans les puits. Alors que nous avons acheté les oignons pour les cultiver. Donc, nous sommes obligés de récolter ainsi, sinon tout risque de se gâter. » Elle est soutenue par Egnon Kanzié qui explique qu’elle a même dû abandonner une bonne partie de ses terres cultivables faute d’eau.
« L’année dernière, à cette même période, la récolte était bonne », a-t-elle ajouté. Pour nombre de ces cultivateurs, récupérer l’argent investi dans ces cultures, relève de l’utopie. Même ceux d’entre eux qui utilisent des moyens plus modernes, à l’image de Moïse Bado qui a su dompter le système dit goutte à goutte, ont dû se raviser. En effet, explique-t-il, avec le manque d’eau, il ne peut pas continuer à remplir le réservoir. Les plus chanceux sont ceux qui disposent de puits à grands diamètres qui, malgré tout, arrivent à conserver un minimum d’eau. Les moins chanceux doivent parcourir plusieurs kilomètres pour espérer trouver quelques litres d’eau pour assurer la survie des quelques ares nécessaires pour la cuisine personnelle. « Nous avons cultivé dans les champs, nous n’avons rien eu.
Même les jardins sur lesquels on comptait sont pires », a clamé un maraîcher mécontent. Aussi se contentent-ils de récolter comme ils le peuvent. Devant l’ampleur du fléau, les maraîchers de la localité avaient tenté à leur manière de trouver une solution notamment en creusant plus en profondeur, mais cette stratégie n’a pas connu de succès. L’année dernière pourtant, la localité de Koukouldi avait, à elle seule, produit un peu plus de 780 tonnes et généré près d’un milliard 872 millions, selon les explications du président du Comité villageois de développement (CVD) de ladite localité, Beyon Paulin Bagoro. Afin de ne pas laisser la localité et ses maraîchers dans cette impasse, il a lancé un appel aux autorités locales et nationales pour qu’elles trouvent une solution adéquate à leur situation.
Les villageois ont, de ce fait, exprimé leurs doléances qui se résument en la création de plusieurs puits à grand diamètre, la réalisation d’un barrage dans la localité pour retenir l’eau, la vulgarisation du système goutte-à-goutte. En tous les cas, il urge de trouver une solution à cette situation qui prévaut non seulement dans cette localité, mais s’étend sur la province du Sanguié dans son entièreté.
Antoine BATTIONO
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 28 décembre 2011 à 09:05, par joli En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Je crois qu’on ne devrait pas s’étonner si une telle situation prévaut la dernière fois un de nos ministres a reconnu à Dori que plus de 40% des retenues d’eau du Burkina se retrouvai au niveau du plateau central. Pourquoi les autres localités sont à ce point abandonnées à leur sort il faut que l’Etat repartissent les investissements selon les potentialités et les besoins aussi de façon équitable nous devrons quitter le régionalisme pour s’occuper en tant que état de toute la population
Le 28 décembre 2011 à 20:05, par Alexio En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
C est bien dit regionalisme une gangrene qui nous bloquent.Ouagadougou et Bobo Dioulasso mettent le baton dans les roues des autres regions comme s ils n etait pas parti figurante du Faso.
2. Le 28 décembre 2011 à 10:24, par tino En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Que c’est difficile pour nos parents du sanguié la question que je me pose que devient le barrage de seboun ? quelle est ou sera son utulité ? et les terres qui s’y trouvent
Au sanguié il ya des braves travaillleurs mais malheureusement les leaders politiques et les cadres ont tournés dos à la province il est temps de revoir la politique hydraulique en essayant construir des barrages et amenagés certains comme celui de Guido à Bonyolo pour permettre aux paysans de pouvoir produir en quantité et en qualité durant les douze mois de l’année afin e pouvoir lutter contre la pauvreté
3. Le 28 décembre 2011 à 13:30, par moaga En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Notre bien aimé Blaise est parti faire des tirs croisés avec Laurent BADO afin de se faire des voix mais quand il s’agit d’investir nos politiques et autorités j’ai nommé Blaise mon président devrait revoir pour que ces braves travailleurs puissent aussi jouir de sérieuses retenues d’eau et de meilleurs investissement.tout ne doit plus être centré sur le plateau car le Burkina va bien au dela
4. Le 28 décembre 2011 à 14:57, par alphonsine En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Je crois que Sanguié doit essayer de trouver les solutions elle meme parceque ces soit disant autorités comme hiere et aujourd’hui ne leverons pas le petit doigts pour elle
Le 28 décembre 2011 à 18:24, par ESET En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Tu n’es pas au sérieux j’espère ma sœur alphonsine sinon si les don de financement pour les retenues d’eau sont recalés par des tout puissant afin d’inonder leurs populations paresseuses et au détriment de la grande masse cela serait il dût à un fils de la localité ??? Tertus a été Premier ministre demande lui s’il avait la main libre je reste convaincu qu’il te dira que le frère de l’autre saute sur tout de les projets de barrages, tous les projets de développement pour les envoyer même quand c’est inapproprié au plateau le cœur du Burkina sinon que c’est le Burkina.
Si Tiao Luc essaie il devra être remis à sa place par le petit frère seul maître à bord ; il faut dire les choses telles qu’elles sont je crois que le ministre lors de la rencontre du président avec la jeunesse ne savait pas que ce qu’il révèle est choquant que pour le seul plateau centrale il y’ai 40% des retenues c’est tout de même scandaleux et pour toi il faut les fils et filles du Sanguié que dis tu de Blaise le Tonton qui leur a demandé leurs voix qui est aussi notre président à tous ?
Il faut dire les choses vraies car le PF lis comme toi et moi il doit mieux faire quoi que je l’apprécie bcp je lui demande aussi de mieux faire pour ne pas aiguiser des rancœurs je sais que ce sont ces mêmes gourounsi qui lui ont mainte été fidèle je ne vais pas trop loin
Le 28 décembre 2011 à 19:06, par oto En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Alphonsine tu es trop pessimiste et tu oublie que le Sanguié est une localité du Burkina tu as plutôt l’aire aigris mais saches que la population a des droit tout comme les populations des autres localités et puis quel est la part des autorités si la population est disposée à produire. alors que les crédits que nos enfants vont payé servent à tous dans une répartition claire
5. Le 28 décembre 2011 à 23:15, par Lac bay En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
MERCI au faso.net.ON ne peux rien contre les changements climatiques, phenomene global qui asseche le monde entier. LA provinces du sanguie regorge de nombreux potentialiates dans presque tous les domaines. JE pense qu il est temps d arriver a une specialite regionale ; on doit pouvoir dire telle region fait ca , telle autre ceci donc necessite d un programme gouvernemental bien suivie pour chaque province : voici les fruits et legumes de REO,le betail de Dori , ainsi de suite. C est a cela qu on arrivera a une production national suffisante et unificateur : NATIONALISME.
6. Le 30 décembre 2011 à 08:24 En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
Quand on a un ressortissant comma Kilachu qui passe tout son temps à aboyer et à insulter les gens au lieu de se mettre au travail, c’est ça qui arrive. Qu’il se mette au travail et abandonne ses idées retrogrades et vous verrez !!!!!!
7. Le 6 janvier 2012 à 14:54, par bawala En réponse à : PROVINCE DU SANGUIE : Le grenier des légumes du Burkina se meurt
mon frère ! kilachu t’a fait quoi ? et à lui seul il peut faire quoi dans cette situation ? nous faisons face à un probleme serieux qui appelle la responsabilité des autorités du pays ! parlons en serieusement.des gens transporte l’eau à des10e de km pour arroser les jardins et revendre à vil prix aux citadins :
sinon je dirai : tertus, yipènè ,Tiao, et bien d’autres ont fait quoi pour changer la situation ?
le probleme est là et il sera récurent si rien n’est fait !
les autorités sont méchantes et les fils de la province sont tous jaloux les uns des autres , lâches et insouciants du developpement de leurs frères ! quant tu veux faire quelque chose on voit politique dans ça .grave !!!!!!!