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MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

Publié le mardi 27 décembre 2011 à 00h25min

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A la faveur d’un point de presse que Monseigneur Philippe Ouédraogo a organisé le 23 décembre 2011 en vue de livrer son message de vœux de Noël et du nouvel An aux Burkinabè, nous en avons profité pour aborder certaines questions d’actualité, notamment nationales avec l’ordinaire du diocèse de la capitale burkinabè. Dans l’entretien qui suit, ce dernier donne la position de l’Eglise catholique du Burkina sur des sujets comme ceux de la crise alimentaire, des travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), de la nomination des évêques, de l’exode de certains fidèles, du printemps arabe, etc.

« Le Pays » : L’année 2011 a été marquée par un mouvement de revendications dans le monde avec le printemps arabe et la crise sociopolitique sur le plan national. Les jeunes notamment semblent en quête de plus de liberté démocratique et de nouveaux repères. Y arriveront-ils et que fait ou compte faire l’Eglise catholique pour les y aider ?

Mgr Philippe Ouédraogo : C’est une question vraiment complexe. Bien malin qui saura dire ce qui se passera demain. Moi, je ne suis pas prophète en la matière. Vous les hommes de médias, vous faites des prospections pour déterminer ce qui arrivera ; moi, j’essaie de vivre le présent tout en envisageant l’avenir avec beaucoup d’espérance. Il n’y a pas de fatalité, je pense qu’on peut toujours relever les défis. Ceci étant, tout ce qui se passe constitue des interpellations très fortes. Rien ne sert de dire que le Burkina, ce n’est pas la Tunisie ou la Libye. Où est la frontière aujourd’hui ? Il n’y a pas de frontière ! Vous les hommes de médias, vous êtes payés pour le savoir ! Les idées circulent ! Nous évoluons dans un monde global qui n’est rien d’autre qu’un village. A la minute près, ce qui se passe à un bout du monde est su un peu partout.

Quel sera donc l’impact de ce qui se passe concernant le printemps arabe sur l’Afrique subsaharienne par exemple ? Ce ne sera certainement pas sans impact. Il n’y a rien à faire. Nous sommes en train de vivre une situation très préoccupante en RDC (République démocratique du Congo, ndlr), on ne sait pas ce que cela va donner. Est-ce qu’on va se retrouver avec une autre Côte d’Ivoire ? Voilà autant de questions auxquelles je ne prétends pas avoir de réponses. L’Eglise, humblement, essaie d’apporter sa modeste contribution dans le domaine de l’éducation, d’abord par ses structures d’éducation comme l’école privée primaire, secondaire et supérieure. La première contribution de l’Eglise pour relever le défi de l’éducation, c’est d’abord cela.

Deuxièmement, notre point de repère par excellence, c’est Jésus-Christ, c’est la Bible. Qu’on ne nous demande pas d’avoir d’autres points de repère. Si le monde veut promouvoir le mariage homosexuel, les droits humains étant ce qu’ils sont, nous pouvons respecter cette vision, mais il est hors de question pour l’Eglise d’accepter qu’un homme et un homme, une femme et une femme puissent contracter un mariage devant l’autel. Parce que notre point de repère c’est la Bible, et son premier Livre, c’est la Genèse qui dit que Dieu « les créa homme et femme », Adam et Eve. Nous n’avons pas d’autres prototypes que le modèle homme-femme.

On peu nous vilipender et insulter le pape, nous ne pouvons pas quitter nos repères essentiels pour épouser la couleur du temps comme un caméléon. Nous éduquons aussi le peuple de Dieu par nos catéchèses, nos homélies. Et en dehors de cela, nous ne voyons pas ce que nous pouvons faire. Comme le pape l’a dit, la plus grande richesse que l’Eglise a à donner au monde, c’est Dieu. Nous respectons l’option de ceux pour qui cela est du vent, mais qu’on nous respecte aussi dans nos principes.

Comment avez-vous apprécié les travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) ?

Ils sont partis sur la base du consensus qui n’a pas été trouvé pour tous les aspects, alors quelle est la position de l’Eglise sur l’article 37 ? La Conférence épiscopale a déjà eu l’occasion de se prononcer et de donner sa position à notre plénière de Fada N’Gourma. Cette position est claire et n’a pas varié en ce qui concerne l’article 37. Nous privilégions l’intérêt du peuple par rapport à celui d’individus ou de groupes.

Le souhait du président du Faso est que la réflexion sur les travaux du CCRP continue. L’Eglise y prendra-t-elle toujours part ?

La politique de la chaise vide ne paie pas toujours, dit-on. Un effort national est fait, nous ne sommes pas un parti politique, nous ne sommes ni de la mouvance ni de l’opposition. Notre rôle, c’est justement de rester neutre tout en jouant notre partition pour le bien de l’ensemble. Une initiative a été prise, a priori nous n’y avons pas vu une mauvaise intention et on a pensé qu’en y allant on apportait notre contribution à la réflexion commune. C’est dans ce sens que la Conférence épiscopale a accepté d’y envoyer des chrétiens laïcs qui sont au cœur du monde et sont appelés à y être sel et levain. Ils nous ont représentés dignement, mais je ne suis pas habilité à vous dire si nous allons continuer à participer aux travaux si la réflexion continue. C’est une décision collégiale qui doit dire si l’Eglise doit continuer à y participer ou non.

Comment se porte l’Eglise catholique ?

L’année 2011 a été très dure. Nous avons célébré l’année du sacerdoce mais l’Eglise, surtout le clergé, n’a jamais été aussi agressée que pendant cette année. Qui est derrière tout ce mouvement ? Il y a certainement des gens derrière tout ce mouvement pour remuer comme la femme remue la bouillie ! Moi, je n’en sais rien ! Chacun répond de ses actes et l’Eglise a joué franc jeu à travers le pape. Sans complaisance, il a reconnu et regretté des faits. C’est regrettable que des fils de l’Eglise soient eux-mêmes en train de compliquer la tâche missionnaire par leur vie et les contre-témoignages. Le pape Jean-Paul II a demandé pardon à Gorée pour l’esclavage, son successeur a reconnu aussi les choses et procède à une purification de l’Eglise en étant plus regardant et en donnant des consignes pour remettre de l’ordre là où il faut. Il y a le cas de Manga au Burkina.

On a une Eglise faite de saints et d’hommes, fragiles, pécheurs. Mais il y a aussi des ennemis qui compliquent les choses. Heureusement que c’est l’Eglise de Jésus-Christ ! Il a promis que la barque ne sombrera pas. Le pape nous étonne par sa sérénité, son optimisme et son réalisme. Ces qualités ne viennent pas de lui mais de son Seigneur Jésus-Christ.

A quand la finition de la basilique de Yagma ?

L’église-basilique de Yagma a été initiée il y a plus de 20 ans, elle est toujours en chantier, nous avons lancé un appel au pèlerinage de février 2011, et la communauté chrétienne y a répondu très généreusement. La quête même de la célébration a donné 13 millions de F CFA, ce qui est extraordinaire pour un Burkina pauvre. Les autres dons ont atteint 2 millions. J’ai eu l’occasion d’aller à Fatima et d’admirer la basilique qu’ils viennent d’édifier, et le recteur m’a confié qu’ils n’ont fait appel à aucune agence de financement. Ils se sont contentés de l’argent des pèlerins. Nous ne désespérons pas que Yagma connaîtra une évolution progressive mais sûre. A l’heure actuelle, nous sommes en train de terminer les travaux de la basilique.

Il y a les carreaux qui arrivent d’Abidjan et nous pensons être prêts d’ici à février pour la basilique. Nous avons lancé la commande pour l’équipement en bancs et tout le mobilier. Concernant le projet de dédicace de l’église et son érection en basilique mineure, c’est Rome qui peut ériger une église en basilique mineure. Nous y avons déposé un dossier et nous espérons avoir notre première basilique mineure au Burkina Faso. La dédicace sera faite en même temps que l’inauguration de la Nonciature, probablement par le numéro 2 du Vatican. Notre ambition, c’est de développer, en plus du pèlerinage externe, un pèlerinage interne au cas où Yagma deviendra une basilique mineure, car Dieu n’est pas plus ailleurs qu’au Burkina.

Et nous pourrons même recevoir des gens ici qui viendront en pèlerinage. En principe, en février, une équipe de prêtres sera sur place au presbyterium de Yagma qui sera finalisé bientôt. Et nous allons l’étoffer pour l’écoute des chrétiens, leur confession, l’animation de façon permanente. Nous allons certainement y construire la maison du pèlerin pour accueillir les gens.

Quelle sera l’orientation pastorale de l’archidiocèse de Ouagadoguou en 2012 ?

Chaque diocèse doit être doté d’un conseil chaque année pour la pastorale. Il revient à ce conseil d’aider l’évêque pour la marche pastorale du diocèse. Des réunions du conseil permettront de faire des propositions à l’évêque en vue de l’organisation pastorale du diocèse. C’est dans ce sens que cette année, l’année pastorale 2011-2012 a pour thème « Ensemble avec le Christ, parole de Dieu, bâtissons des communautés chrétiennes dynamiques, saintes et missionnaires ». Nous sommes dans la dynamique de l’option dite pastorale fondamentale prise depuis 1977 lors de la célébration du centenaire de l’Eglise-Famille de Dieu. Il s’agit de construire l’Eglise à travers les communautés de base. On a mis l’accent cette année sur la liturgie, la prière et la formation biblique, car saint Gérôme a dit que l’ignorance de l’écriture, c’est l’ignorance de Jésus-Christ.

Quelle appréciation faites-vous de la décision gouvernementale qui interdit les présentations de vœux et les arbres de Noël dans les institutions publiques ?

La crise alimentaire est peut-être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il y avait probablement de la gabegie dans l’organisation de ces manifestations. Je ne suis pas dans les finances publiques mais j’imagine qu’on peut prétendre avoir dépensé 15 millions de F CFA pour une fête alors qu’en réalité, on n’en a dépensé que la moitié ; je n’en sais rien. La décision nous paraît en tout cas assez significative et heureuse puisqu’il s’agit de protéger le bien commun. Car, l’argent public n’appartient pas aux fonctionnaires mais à tout le peuple. Ceux-ci ne peuvent donc pas en disposer à leur guise. Le gouvernement a donc été assez sage et vigilant pour mettre un holà afin de limiter les dépenses inutiles.

Et cela pourrait, dans le contexte de cette année, être bénéfique, en permettant de manifester une solidarité envers ceux qui ne mangent pas à leur faim. Dans ce sens, je pense qu’on peut apprécier positivement cette mesure. Cela interpelle aussi chacun de nous. Nous, nous organisons par exemple une rencontre des agents pastoraux cette année. En cette année de pénurie, je leur ai dit que nous nous réunissons pour consolider l’unité et la communion entre nous ce n’est pas pour boire et manger. Chacun apporte donc ce qu’il a ; que cela suffise ou pas, ce n’est pas cela l’objectif. On ne peut pas se livrer à la bombance, aux orgies, à la ripaille alors qu’autour de nous des gens meurent de faim.

Comment appréciez-vous justement le niveau de vie des populations burkinabè ?

Nous sommes au milieu du peuple, des pasteurs du peuple, des enfants du peuple, je ne suis pas né en ville, je suis né en campagne. Je reste donc sensible à la souffrance de ceux qui n’ont rien, les pauvres, les petits, etc. Depuis que je suis là comme pasteur, je suis effrayé de voir les gens défiler ici. Ce matin, je suis allé à Saponé où j’ai ressuscité un pied-à-terre du cardinal (cardinal Paul Zoungrana, ndlr) et lorsque j’y vais, cela me permet de faire avancer des dossiers. Je suis revenu parce que j’avais des rendez-vous et j’ai vu une file de femmes assises là. Cela me faisait de la peine, et on a essayé de leur donner quelque chose.

C’est pour dire que tous les jours que Dieu nous donne, les pauvres sont là. Ils ont dépassé des maisons pour venir ici parce qu’ils savent qu’on leur prête une oreille attentive ou au moins un regard compatissant. Grâce à l’Enfance missionnaire, on a eu un petit fonds pour la scolarité des enfants de certains parents démunis mais tout ce fonds est parti. Les malades du VIH/SIDA ont la trithérapie gratuitement mais ils ont des examens à faire à leurs frais. Mais beaucoup n’ont rien et sont même affamés. On n’est donc pas étrangers à ce monde de souffrance, et quand j’entends parfois brandir « notre progrès économique », je suis un peu furieux quelque part.

C’est bien d’un certain côté, il y a certainement du positif ; mais il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers, mais qu’on voie la souffrance concrète. Les gens sont pauvres ; je dis que ce n’est pas la pauvreté, c’est de la misère. Il y a des familles aujourd’hui qui ne peuvent même pas résoudre un problème de 5 mille F CFA. Des familles à Ouaga qui n’ont pas de quoi préparer ; elles n’ont pas le repas chaud et sont obligées d’en acheter. On ne me l’a pas dit, je l’ai vu. Nous sommes solidaires en essayant d’apporter notre modeste contribution grâce à nos partenaires. L’OCADES (Organisation catholique pour le développement et la solidarité, ndlr) est notre organe officiel de cette pastorale sociale. Mais ce que nous faisons reste des gouttes d’eau dans la mer. Comme le disait mère Theresa de Calcutta : « Je n’aide pas à la pauvreté, j’aide des pauvres autour de moi ».

Qu’en est-il des vacances de sièges épiscopaux au Burkina ?

Quand un évêque meurt ou est déclassé, le siège est vacant. Il y a une procédure qui relève du Nonce apostolique. Après prospection, on retient un certain nombre de candidats et on procède à un tri pour n’en garder que trois. Si Rome donne son accord pour ces trois, on procède aux enquêtes. Sur chaque candidat, il y a au moins une trentaine de personnes fiables qui sont interrogées dans le secret pontifical. Les rapports sont envoyés à Rome et s’il est nécessaire, on retrouve d’autres candidats et on reprend les enquêtes. Cela peut paraître long mais nécessaire pour arriver à quelque chose de fiable. En dernier ressort, c’est la congrégation pour l’évangélisation des peuples dont nous dépendons qui gère cela et se réfère au Saint Père qui approuve, accepte et signe, et la congrégation fait le nécessaire pour la promulgation, la nomination et tout le reste. Les deux nouveaux diocèses que nous avons sollicités à Rome, c’est Fada et Gaoua.

Pourquoi Gaoua est déjà doté de son évêque et pas Fada ? Sans doute que dans la procédure, il y a eu des difficultés et on repart à la case départ pour trouver de nouveaux candidats. Je pense que c’est cela. Ce n’est pas moi qui gère la structure, c’est le Nonce. Tenkodogo, Dori, on attend toujours. Les administrateurs apostoliques ne sont pas d’office favorisés mais ils peuvent être des candidats comme tous les autres.

Que compte faire l’Eglise pour appuyer les mesures prises par le gouvernement et qui visent à répondre à la crise alimentaire consécutive au déficit céréalier enregistré par certaines régions ?

Nous ne sommes pas indifférents à la souffrance du peuple, et grâce à l’OCADES, nous sommes sur le terrain. Dans tous les diocèses, nous nous organisons pour être proche de ceux qui souffrent. Il y a un besoin de céréales, de santé, d’éducation et des autres aspects du développement. Au sein de l’OCADES, il y a le consortium qui regroupe l’OCADES et le CRS (Catholic relief services) qui travaillent avec les partenaires, et il y a une action conjuguée qui est en route et c’est sûr que nous apporterons notre modeste contribution.

Qu’en est-il de la fuite de catholiques vers d’autres sectes ou religions ?

Je ne sais pas s’ils trouvent un autre Jésus là-bas. Les raisons sont multiples. Il y en a qui quittent l’Eglise parce qu’ils n’y trouvent plus leur compte. Par exemple, ceux qui sont divorcés et veulent se remarier alors que l’Eglise n’accepte pas le divorce. D’autres ont eu des promesses de richesses. Les situations sont à apprécier au cas par cas. Pour ceux qui intègrent les sectes, probablement que, compte tenu de notre nombre plus important, 19 à 20%, ils n’ont pas la chaleur humaine qu’ils veulent. C’est de bonne guère si les autres cherchent des adeptes et en trouvent mais c’est vraiment dommage qu’un catholique aille voir dans une autre religion.

C’est peut-être une interpellation de fond pour nos communautés qui doivent se demander quelle est la solidarité que nous vivons au sein de nos communautés chrétiennes de base. Dans tous les cas, pour ma part, si c’est pour Dieu, ils ont intérêt à rester dans l’Eglise catholique parce qu’ils ne trouveront pas un autre Dieu là-bas. Dieu n’est la propriété privée de personne, il n’appartient pas plus aux protestants, aux musulmans qu’aux catholiques.

Quelle solution propose l’Eglise pour faire face aux insuffisances des systèmes actuels qui ont commencé à étaler leurs limites à travers les crises financières, économiques et sociopolitiques répétées ?

L’Eglise n’a pas de solution ni de parti politique à proposer à ses chrétiens. Toutefois, elle n’est pas indifférente, et le Concile a dit que ce qui intéresse l’Homme intéresse l’Eglise. Dieu aime ce monde avec ses laideurs, ses péchés, et l’Eglise fera pareil et contribuera à sa sanctification, à son salut.

Propos recueillis par Juste PATOIN

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2011 à 00:59 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Monseigneur,merci pour vos paroles pleines de sagesse

  • Le 27 décembre 2011 à 02:04 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Je verse des larmes devant un tel franc-parler.
    Merci Monseigneur

  • Le 27 décembre 2011 à 02:52 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Monseigneur, je vous découvre à travers cet article et admire vos propos que j’épouse. La religion, la foi, sont des domaines toujours sensibles. Malgré toute la diplomatie qui caractérise votre position, vos propos respirent la sincérité et mieux, interpellent le lecteur que je suis. Merci pour les enseignements, prions pour un monde meilleur.

  • Le 27 décembre 2011 à 09:28, par noam En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Mgr Philippe Ouédraogo a évoqué "le cas de Manga" sans en dire davantage. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui s’est passé à manga ?...

  • Le 27 décembre 2011 à 09:28 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Bravo à l’église catholique pour votre position sur l’article 37. Vous faites honneur à vos fidèles.

  • Le 27 décembre 2011 à 10:00 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Merci, Excellence ! Continuez de rester droit dans vos convictions et vos actes. C’est ainsi que vous pourrez conduire le peuple de DIEU.

  • Le 27 décembre 2011 à 10:02 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Les droits de l’homme, la tolérance religieuse, l’humanisme, le respect de la vie humaine sont des valeurs judéo-chrétiennes quoiqu’on dise. Et si ces valeurs sont universelles et constituent le substratum des sociétés civilisées, alors la vérité et humanité ne trouvent en Jésus christ.
    Loin de moi la prétention d’être un bon chrétien, mais le christianisme est la solution pour un monde meilleur, respectueux des droits humains e
    , protecteur des faibles et démunis.
    David

  • Le 27 décembre 2011 à 10:03 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Merci Monseigneur ; oui l’église catho a été claire sur l’art 37 et je suis content de savoir que sa position n’a pas changé. On aimerait bien que la communauté musulmane en fasse autant, de même que les protestants ; mais c’est une autre histoire.
    Là où je regrette la position de l’église catho, c’est à propos des hommes ou femmes divorcés ; pourquoi voulez-vous que des gens qui ne s’entendent plus continuent de vivre ensemble ? Et en quoi divorcer diminue et altère la foi ? L’église africaine est parfois plus royaliste que le roi ; en Europe on accepte les divorcés, on permet aux personnes non baptisées d’être des parrains d’enfants baptisés, et même dans un couple où un n’est pas catho, il peut se marier quand même à l’église. C’est parce qu’il y a la misère que l’église est bondée et comme vous avez beaucoup de fidèles, vous faites du chichi ; mais soyez souple ; cela n’enlève rien au message de l’église

    • Le 27 décembre 2011 à 10:51 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Ou est-ce que vous avez déjà vu quelqu’un qui n’est pas baptisé être parrain de baptême de quelqu’un autre ? Cela semble t-il raisonnable pour vous ? L’église catholique est universelle et cela veut dire que les mêmes lois la régit partout dans le monde à moins que vous ne faites référence à une église autre que catholique.

      • Le 27 décembre 2011 à 11:46 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

        Oui, je connais beaucoup de gens qui ne sont pas baptisés et qui sont parrains, et cela ne pose aucun problème et c’est bien dans l’église catholique ! c’est même très fréquent ; si vous avez la chance d’assister à des baptèmes en France, Belgique, Espagne, vous verrez que tous les parrains ne sont pas baptisés, mais l’église accepte. Nous on refuse ça mais ce n’est pas nous qui avons inventé le catholicisme

        • Le 27 décembre 2011 à 12:43 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

          Le premier rôle d’un parent de baptême est de conduire le nouveau baptisé sur la voie chrétienne, l’assister dans sa foi chrétienne et lui prodiguer des conseils. Alors de grâce comment peut on être parent de baptême si on n’est pas baptisés ? Et s’il s’avérerait que des paroisses acceptent des parents de baptême qui ne sont pas eux même baptistes, cela est une erreur grâce et le Vatican va les rappeler à l’ordre s’il en est saisi ; cela n’est pas une question de pays mais plutôt de l’universalité de l’Eglise catholique.

          • Le 27 décembre 2011 à 13:33 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

            Le rôle d’un parrain est d’aider l’enfant à rester sur le droit chemin, ne pas faire des bêtises, être honnête, travailleur, intègre, respecter autrui, solidaire des autres. Ce sont des valeurs que professe l’évangile mais on n’a pas besoin d’être catho pour le faire ! Monseigneur lui-même a évoqué la cas du curé de Manga, mouillé dans un scandale ; est-ce qu’il est un exemple ? celui qui n’est pas catho mais qui oriente bien la conduite d’un enfant n’est-il pas préférable à un catho, régulier à la messe, mais qui vole, triche, couche avec les femmes des gens, voire viole de jeunes filles ? Je ne dis pas que les cathos ont le monopole de la bêtise, mais ils n’ont pas non plus le monopole du bien !

        • Le 27 décembre 2011 à 18:10, par un fidèle En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

          Très fraternellement en Chrit, je tente de comprendre le frère dans sa prise de position. J’en veux à nous chrétiens, y compris lui-même s’il en est un, qui n’essayons pas de poursuivre la connaissance de notre foi et surtout de connaître les règles disciplinaires, la doctrine, et les exhortations situationnelles que nous font nos pasteurs aau non de l’église. Pourquoi tu ne prends pas rendez-vous avec l’éveque ou un curé de paroisse pour mieux comprendre les raisons qui soustentent certaines prises de positions de l’église. Je suis un laic mais sincèrement sans prétention aucune ni la volonté de te convaincre, je serai prèt à échanger avec toi pour une meilleure compréhension de ce que l’église veut faire passer comme méssage. Puisse l’esprit de Dieu nous éclairé.

      • Le 27 décembre 2011 à 22:21 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

        pour répondre en Egypte il y a des nourrissons (enfants de 5-8 mois) qui prennent la communion.

    • Le 27 décembre 2011 à 11:11 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Je demande au dernier intervenant d’etre clement et d’essayer de mieux comprendre la position de l’église. on se prepare avant d’aller au mariage et lorqu’on met dieu au centre de la vie du couple, on peut tout pardonner sachant vivre à deux c’est quotidiennement chercher à se comprendre.
      De meme si on connait le role que le parrain doit jouer, il est evident qu’un non baptisé ne peut pas le faire.
      Courrage à l’église catholique et bonne journée à tous

      • Le 27 décembre 2011 à 14:12 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

        Donc, si je comprends bien, celui ou celle qui a divorcé est banni par Dieu ? Il n’a plus de foi ? Est-ce que les prêtres savent ce qu’est la vie de couple ? Pourquoi souffrir si ça ne va pas ? L’église devrait réfléchir à ces questions parce que avec le niveau d’instruction de plus en plus élevé des femmes et qu’elles travaillent, elles ne vont plus accepter les conneries des hommes ; et quand elles vont divorcer, l’église va les rejeter ? N’importe quoi

        • Le 27 décembre 2011 à 19:13, par wov En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

          Non Monsieur, si l’on en vient à divorcé, ça ne veut nullement dire qu’on a plus la foi. Mais comme Mgr l’a dit, la Bible et Jésus sont les Références de leur foi. Et Jésus n’a autorisé ni le divorce ni le remariage. Au mariage, le Prêtre dit toujours cette phrase que je crois vous n’entendez pas ou n’y comprenez rien. "que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu à uni". le prêtre vous aimerait bien qu’il ne peut vous remarier si vous en vieniez à divorcé. Je regrête, je regrête même très fort mais l’église ne saurait faire ça ne serait-ce que pour convaincre à quelqu’un qu’il a encore la foi.

    • Le 27 décembre 2011 à 12:45, par Jean En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Cher frère , toi qui parle de la condannation de divorce par l église doit se référer a sainte bible .

    • Le 27 décembre 2011 à 13:28 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Renseignez-vous un peu s’il vous plaît. Il y a des mariages célébrés à l’Eglise alors que tous les conjoints ne sont pas catholiques. La cérémonie à l’Eglise est le fait du conjoint catholique, on n’impose rien à l’autre non catholique.
      Par ailleurs, j’ignore sur quelle base vous déclarez que les églises se remplissent parce que les gens sont pauvres. L’Eglise n’est pas là pour distribuer des richesses matérielles à qui que ce soit, puisque c’est de ça vous voulez parler. Les gens toutes catégories vont chercher une richesse autre qui vous échappe, parce que tout en vous est visiblement terrestre. Dieu vous pardonne.

    • Le 27 décembre 2011 à 14:21, par Jean En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Cher frère , toi qui parle de la condannation de divorce par l église doit se référer a sainte bible .

  • Le 27 décembre 2011 à 10:38, par Parfait En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Merci à Monseigneur OUEDRAOGO pour sa franchise et son courage. Il n’y a rien de méchant à affirmer que : " Nous privilégions l’intérêt du peuple par rapport à celui d’individus ou de groupes." L’intérêt du Burkina et de l’ensemble des Burkinabè passe avant toute chose.

  • Le 27 décembre 2011 à 11:57, par Malachi En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Après l’intermède calamiteux et honteux de celui qui prétendait, contre toute logique chrétienne, que Blaise serait l’Homme providentiel pour notre pays, nous avons enfin un pasteur qui nous réhabilite et nous fait regarder nos frères et sœurs des autres confections religieuses droit dans les yeux. Quel beau cadeau de Noel ! Merci Monseigneur ! Maintenant s’il ya encore des gens qui persistent pour dire que Blaise est l’Homme providentiel et que le Burkina-Faso n’est pas la Tunisie ni la Lybie ils assumeront devant l’histoire, devant les Hommes et devant Dieu Tout-puissant la responsabilité de ces affirmations bassement égoïstes et alimentaires. Je pense que l’enjeu de nos jours est celui de sauver le soldat Blaise de lui-même et de ce dangereux entourage qui lui fait croire qu’il n’ya que lui seul qui peut diriger ce pays. Tous les leaders religieux doivent s’impliquer comme le fait l’actuelle hiérarchie catholique pour aider Blaise à préserver notre peuple de l’inévitable bain de sang qu’il est – peut-être involontairement- en train de préparer avec la complicité active d’un entourage sans foi ni loi . Que Dieu préserve notre peuple !

  • Le 27 décembre 2011 à 12:04, par pet En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Merci Monseigneur pour votre franc-parler.Surtout en ce qui concerne l’article 37.Et si ceux qui veulent le modifier passent au referendum n’hesitez pas à donner des consignes de vote.Certes certains catholiques ne seront pas d’accord avec vous,mais n’ayez pas peur.Dieu saura reconnaitre les siens.Non non et non à la modification de l’article 37 au profit d’un clan ou d’une personne.Oui pour l’interet du peuple !

  • Le 27 décembre 2011 à 12:22, par Eduquer pour mieux gérer En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Monseigneur je vous admire pour votre franc parlé. le monde à besoin d’homme de votre classe pour une meilleure répartition des richesses.
    Dieu vous bénisse !!

  • Le 27 décembre 2011 à 12:38, par la voix du peuple En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Monseigneur, le peuple vous dit merci et vous restera reconnaissant.Ces écrits feront encore tache d’huile.Vos paroles sont des visions.Que Dieu vous protège.

  • Le 27 décembre 2011 à 12:44, par JMT En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Merci Mgr, pour cet enseignement. je vous admire pour tout ce que vous faites. Vos efforts pour un oecuménisme concret, votre position sur l’article 37, la vérité sur l’avortement le divorce, le mariage homosexuel et votre position claire sur tous les thèmes d’actualité. Nous avons besoin de tels exemples pour raffermir notre foi et la lutte pour un monde meilleur. Félicitations.

  • Le 27 décembre 2011 à 13:09, par le riche En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Et si le chef de Ziniaré veut la modification de l’article 37 ? et si le fidèle catholique de Bondokui veut qu’on change l’article 37 ? et si le chef de terre de Banfora souhaite qu’on révise l’article 37 ? et si l’imam de Falangoutou veut la révision de l’article 37 ? etc. Qui doit-on finalement écouter ? Qui est plus Burkinabè que qui ? Soyons réalistes, je crois que les Burkinabè sont profondément divisés par rapport à l’article 37. La meilleure alternative pour rapprocher les positions réside dans le référendum qui permettra au peuple de se prononcer et de départager les acteurs de la scènes politique.
    Je crois que Monseigneur doit s’aventurer avec beaucoup de prudence dans cette histoire sinon il risque de diviser mêmes les fidèles catholique que sont Arsène Bognessan, Rock Marc Kaboré, Benewendé Sankara, Norbert Tiendrébéogo , François Compaoré etc etc. Je crains fort qu’on ait finalement recours à un CCRP pour retrouver un certain consensus dans l’église.

    • Le 27 décembre 2011 à 15:57, par BKG En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Mon gaillard ne soit pas étonné si un fidèle catholique désapprouve l’évêque et celui-ci est conscient de cela. Pour le savoir il faudra faire ce constat.D’abord la modification de l’article 37 sera utile à Blaise or Blaise est catholique donc il y’a déjà un fidèle catholique qui n’est pas du même avis avec son évêque. Même le bon Dieu fut désobéir par celui qu’il a façon de ses mains en mangeant au fruit interdit du jardin d’Eden. Mon gaillard la pluralité des opinions est quelque chose de bon.Et si tu rencontre une société où n’y a pas quelqu’un pour prendre le contre pied du bon sens dis toi que ce n’est pas une société d’humain ; peut-être c’est une société de robot, et c’est ce que tu rencontrera ici en ce qui concerne la modification de l’article 37. Nul n’est plus burkinabé que l’autre mais dans l’ordre des choses il y a ceux qu’on appelle des personnes morales qui peuvent avec sagesse donner leur point de vue sur des sujets du moment afin d’éclairer et de guider toi et moi etc. Ce n’est pas quand le pays sera sens dessus dessous qu’il faudra les faire appel.

    • Le 27 décembre 2011 à 21:48, par Tiraogo En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Vous avez les armes, l’argent, la justice, une certaine presse pour la propagande ainsi que la quasi totalité des haut-gradés de l’armée avec vous. Pourquoi faites vous un ccrp ? Pourquoi dépensez-vous autant de sous pour finalement envisager un référendum ? Le pays est à vous ; ne vous gêner pas. Bonne chance à vous, M Le Riche.

    • Le 29 décembre 2011 à 19:11, par Le Sage En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      En réalité, Le riche est un ennemi du Président Blaise Compaore qui fait une intervention de provocation afin d’irriter davantage encore ceux qui souhaitent l’alternance dans la douceur. Cette intervention chaotique de Madame ou Monsieur le Riche vient ternir la beauté sublîme de l’interview de Monseigneur. Bravo Monseigneur pour la clairvoyance. Le sage, France.

  • Le 27 décembre 2011 à 14:02, par PUISSANCE 21 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Merci Monseigneur pour vos paroles pleines de sagesse. Et que le Seigneur vous benisse. Je pense que votre exemple est a suivre. Les leaders catholiques doivent s’adresser de plus en plus s’adresser a la presse pour faire entendre leur voix et leur position, pour eclairer le peuple. S’ils restent silencieux, alors ce sont d’autres personnes qui guideront le peuple...vers le gouffre.

  • Le 27 décembre 2011 à 14:58 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    merci à ce brave serviteur de dieu,son excellence PHILIPPE OUEDRAOGO.j’ai connu l’homme depuis ouahigouya pour sa franchise ,sa droiture et son dévouement pour dieu et la religion chretienne.une fois de plus merci excellence et dieu vous le rendra au centuple tout ce que vous faites pour l’église et le peuple burkinabè.merci de donner votre position sur l’article 37.

  • Le 27 décembre 2011 à 16:07, par Guessef Menga En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    L’Eglise catholique ne rejette pas les divorcés. Ne confondons pas les choses et Mgr Philippe O n’ a jamais dit cela. Les divorcés sont tjrs des chrétiens aimés du Christ, donc de l’Eglise. Ils ont bel et bien leur place dans l’Eglise catholique. Seulement ils ne peuvent plus se remarier à l’Eglise catholique. Cela sous entend qu’un premier mariage avait été célébré à ’Eglise catholique. C’est vrai que la question du mariage est très complexe mais je pose la question suivante à ceux qui condamnent systématiquement cette position :<< quand serait-il si l’Eglise permettait que des chrétiens puissent se remarier plusieurs fois>>. Et si la finalité c’est le ciel c’est à dire être un avec Dieu, nul ne peut prétendre le ciel plus qu’un divorcé. Il y a des divorces qui sont justifiés sur tous les plans et des situations particulières qui font mal et personne n’est à l’abri. Le Christ n’a t-il pas pardonné à la femme prise en flagrant délit d’adultère ? Ne confondons pas les choses, l’Eglise catholique ne rejette pas et ne condamne pas les divorcés. Il y en a sans doute parmi eux qui témoignent plus de la présence de Dieu dans leur vie que d’autres qui dorment tous les jours à l’Eglise et qui communient à chaque célébration eucharistique.

  • Le 27 décembre 2011 à 16:39, par NABIIGA En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Mgr, Que Dieu te bénisse et te garde longtemps parmi nous ! tu as préféré la vérité au vin rouge bordeaux et autres champagne glacé, voyage luxueux et véhicule offert venant de kossiam et ouaga 2000 ! Que l’Esprit Saint reste avec toi afin que tu nous enseigne. Amen.

  • Le 27 décembre 2011 à 16:44, par Lac bay En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    bonjour Mon seigneur,tout mes meilleurs voeux pour la nouvelle annee a vous et au monde catholique de notre pays.L HUMANISME ; valeur fondamentale des premiers missionnaires eclaireurs des peuples ,fait et continue de faire la grandeur des Hommes de dieux.MON SEIGNEUR que Dieu vous benisse.

  • Le 27 décembre 2011 à 18:51, par Pazoessé En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    A l’intention des partisans du référendum
    Au Niger,Tandja voulant achever ses chantiers,a négocié par référendum son "Tazartché" qu’il a remporté à plus de 90%.Il n’a pas fait 60 jours au pouvoir après la fin de son mandat et il n’y a pas eu un rat dans la rue pour exiger le départ des putchistes.S’il vous plait,évitez au Burkina ce qui est arrivé chez les autres avec des arguments du genre "le Burkina n’est pas le Niger ou la Tunisie,..."Quand ca va arriver,vous reviendrez "à la Paul Yao N’Dré" pour culpabiliser tout le monde.Non !C’est maintenant qu’il faut faire la bonne option à l’image de l’Eglise catholique.Félicitations Monseigneur !
    Pazoessé

  • Le 27 décembre 2011 à 19:23, par wend zoodo En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    je crois savoir que celui qui pretend qu’en france , belgique (Europe) on baptise des enfants avec des parrains non baptisés fait des confusions.Dans la réalité voilà ce qui se passe :
    L’Eglise étant mère et éducatrice,elle permet que des personnes non baptisées qui semblent avoir un lien très fort avec l’enfant participent solidairement à l’éducation humaine de l’enfant avec un parrain baptisé qui veillera sur l’éducation chrétienne de cet enfant.Il arrive souvent que cette personne signe sur les registres de baptême mais en tant que témoin du baptême mais jamais comme parrain.Dans ce cas le prêtre emarge à cet endroit : témoin.Cette pratique si elle n’est pas bien expliquée fait croire au présents à ce baptême que le non baptisé qui a signé est parrain alors que non il est simplement témoin du baptême.J’ose croire que le droit canonique est le même partout.Merci de comprendre et de ne plus confondre témoin d’un baptême avec le parrain d’un baptême

    • Le 27 décembre 2011 à 21:35 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

      Non, Wend Zoodo, je parle bien de personnes que je connais qui n’ont jamais été baptisés et qui sont parrains d’enfants ; ils ne sont pas des témoins ; j’ai même assisté à ça à deux reprises ! Je ne connais pas le droit canonique, mais posez la question à monseigneur et il vous expliquera ! Quant aux divorcés, vous croyez que c’est par caprices qu’ils se séparent, parfois après 20 ans de vie commune ? Je vous dis, si l’église veut être en phase avec les problèmes de son temps, elle ferait mieux de se pencher sur la question au lieu de camper sur des positions qui vont l’éloigner des fidèles ! Vous savez bien qu’une femme qui travaille, a des revenus et participe aux dépenses du foyer ne peut pas accepter certaines choses que celle qui ne travaille pas et dépend de son mari ! Si elle en vient à divorcer parce que son mari fait trop de bétises, l’église va la condamner au même titre que le mari ? C’est qu’elle justice ça ?

  • Le 27 décembre 2011 à 19:25, par DJELIBA En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Monseigneur, le bon berger ne fuit pas devant les attaques contre son troupeau.Vous donnez l’exemple du bon berger,vous êtes du côté du troupeau et semblez indiquer la voie.Dieu vous garde.
    Les loups aux dents bien longues,blessés par votre courage et votre témérité laisseront vos brebis et s’en prendront certainement à vous. N’en ayez cure, DIEU est avec vous, votre peuple aussi.
    Je le dis et je prophétise:ARSENE YE, ROCK C.K., MAHAMA S. et autres réagiront dans les semaines à venir ;ils tenteront de vous salir en prenant le contre-pied de votre message.Mais on a tout compris !!
    DIEU est grand et saura vous protéger car vous avez été choisi par lui pour nous conduire.D’autres ont été choisis par des intérêts inavoués et mercantiles.DIEU vous protège.
    A PROPOS de divorcés, l’église ne refuse personne.Même dans nos coutumes burkinabè paîennes,on ne fait pas deux fois le PPS (PougPousSoum)pour une même fille.Qu’en dire ??

  • Le 27 décembre 2011 à 23:41, par Xamos En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Merci a Monseigneur Philippe O pour ses propos !! Dieu vous benisse !! Ces paroles nous rechargent d’energie dans notre vie de chretiens mais aussi elles nous invivent de venir voir dans ce qu’il ya dans la religion catholique. Si nous mettons de cote cette histoire de l’article 37...on est toujours dans une realite d’un Burkina Faso submerger par la misere ! Essayer de vister des familles meme dans la capitale...meme sans leur apporter quelque chose, vous saurez la realite des choses. Ils seront contents de votre visites et c’est un acte qui vous conduira encore dans la perfection de votre foi(que vous soyez chretiens, musulmans ou autres)

    La modification de l’article 37 n’apporte rien aux Burkinabe si ce n’est que pour nous remplir de panique et et de peur dans notre misere encore. En plus disons que le pouvoir actuel est insensible aux problemes que connaissent les populations.Il n’y a aucune attention si ce n’est que pour reprimer le peuple...quand nous tombons sur les pieges qu’il nous tend. Nous lui remercions pour ces vingtaines d’annee au pouvoir...c’est assez !

    Bravo l’eglise catholique et bravo tous les fils dignes et incorruptibles !! Merci a fasonet parce que hier je disais que l’heure n’etait pas aux reflexions philosophiques et voila qu’il nous apportent l’essentiel de l’essentiel.
    Je suis vraiment un rasta au pays des merveilles pour ceux qui connaissent la chansons de Sam’s K le Jah...

  • Le 28 décembre 2011 à 13:25, par Général Galland En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Je souhaiterais aussi la position de la communauté musulmane et celle des protestants sur l’article 37. Leur silence veut-il dire qu’elles sont d’accord avec ceux qui sont pour la modification de l’article 37 en faveur de Blaise Compaoré ? C’est juste une question

  • Le 30 décembre 2011 à 13:47 En réponse à : MONSEIGNEUR PHILIPPE OUEDRAOGO, archevêque de Ouagadougou : "Nous privilégions l’intérêt du peuple"

    Dieu a tant aimé le Burkina qui nous donne des évêques dignes de ce nom !!! Louons le Seigneur pour cela. Vive l’Eglise Catholique. Qui dit mieux pour le Peuple ???

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