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Noël chez les animaux

Publié le vendredi 23 décembre 2011 à 00h53min

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Aujourd’hui, c’est Noël. Date anniversaire, pour ainsi dire, de la naissance de Jesus-Christ, né il y a 2011 ans. Notre journal a coutume de faire une édition spéciale à l’occasion en proposant à ses lecteurs des articles dans l’air de cette fête. Cette année, votre quotidien vous invite à vivre l’événement à travers un conte intitulé “Noël chez les animaux” : en fait, il s’agit d’une homélie de l’abbé François-Xavier Damiba qu’il a prononcée en 2003 et que nous avons tirée de son livre “Voyez comme Dieu est bon !” Lisez plutôt.

Le Lion, le premier s’avança et dit :

- Moi, le roi de la forêt, vous me donnerez sûrement raison lorsque j’aurai fini de parler. C’est simple, le grand message de Noël tourne autour de trois mots : « Joseph ; lui ; aussi ». Lisez ce que dit l’évangéliste : « Joseph lui aussi quitta .... [la ville de Nazareth en Galilée pour monter en Judée [ ... ] Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte » (Lc 2,4-5). Ce que l’Ecriture veut nous enseigner, c’est que Joseph était un homme ordinaire qui menait des activités ordinaires mais dans la grande conscience qu’il était l’époux de Marie. « Joseph lui aussi ... ». Qu’est-ce à dire sinon que la sainteté, pour le chrétien, consiste à faire comme tout le monde en se souvenant qu’il est quelqu’un d’autre. C’est cela le message de Noël ! Jésus peut naître. Je serai son Père et l’on m’appellera : « Le Père Tout-Puissant » !

L’assemblée garda le silence et La Girafe dit :

- Je n’ai rien contre un Dieu Carnivore, mais j’ai peur que le jour des Rameaux il ne trouve point de monture pour son entrée messianique à Jérusalem. Un lion sur un âne ! Chacun croira à une scène de prédation, tous s’en iront à la débandade et il n’y aura ni Hosanna ni Alléluia (cf. Mt 21, 1-11). Non, laissez le petit naître chez moi, laissez-le être Girafon et on l’appellera « Fils du Très-Haut » !

Le Poisson, qui n’était pas de son avis, contesta :

- Noël nous rappelle que Dieu est petit. Le peuple attendait un roi puissant, il naît un bébé sans défense. Dieu est petit et il s’apparente aux pauvres, aux faibles, aux étrangers, ses frères. Il n’a pas voulu prendre le visage d’un roi ravageur ou celui d’une arme de destruction massive, car il sait que la véritable victoire ne s’obtient pas par les armes, mais par la douceur. Il sait qu’un ennemi vaincu reste un ennemi alors qu’un ennemi convaincu devient un ami. Dieu vient pour convaincre. « Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (Lc 2, 12). Tel est le signe donné par l’ange : la pauvreté, la faiblesse, la petitesse ! Les hommes tirent le petit du grand, Dieu, lui, tire le grand du petit. Dieu est petit et il aime les petits et ceux qui leur ressemblent. Voilà pourquoi au début comme à la fin de sa vie terrestre, nous trouvons de petites gens à ses côtés : des bergers et des larrons ! (Cf. Lc 2, 15-18 ; 23, 39-43). L’Enfant doit être de mon sang, car je suis petit moi aussi et bientôt, chacun pourra me prier en disant : « Notre Père qui est dans l’eau » !

Beaucoup de camarades faillirent se laisser convaincre par les propos du nageur, mais la Gueule-tapée releva une difficulté exégétique2 : « Le Christ doit pouvoir dire sur la croix : ‘J’ai soif !’ Or Le Poisson a toujours la bouche pleine d’eau » (cf. Jn 19, 28) ... on lui refusa alors la paternité de l’Enfant et l’on passa la parole à L’Escargot qui dit :
- Ecoutez-moi bien, bonnes gens ! Le vrai message de Noël, le voici : Dieu seul sait ce qu’il faut à chacun. Ne le voyez-vous pas ? Le peuple « marchait dans les ténèbres ». Dieu ne leur donne pas des lampes électriques pour éclairer leur route désertique, mais un Fils, car c’est un Fils qu’il leur faut. Ces nomades connaissaient la tristesse.

Ce n’est pas du vin que Yahvé leur envoie, mais un Fils, car c’est un Fils qu’il leur faut. Ils vivaient dans l’esclavage et la peur. Dieu ne leur dépêche pas des guerriers, mais un bébé, car c’est un bébé qu’il leur faut, un sauveur. La lampe repousse les ténèbres, mais ne les supprime pas. Le vin amuse le cœur, mais ne le guérit pas. Le guerrier apporte la trêve, mais il n’apporte pas la paix. « Aujourd’hui vous est né un sauveur », nous dit l’Ecriture. Le métier de ce nouveau-né, c’est de sauver, c’est-à-dire de repêcher ceux qui vont à la mort pour les ramener à la vie. Le Seigneur seul sait ce qui est bon pour l’homme. Quand je parle des hommes, j’embrasse les animaux, bien sûr !

Il faut donc apprendre à accueillir le don de Dieu comme il vient. Tu espérais beaucoup d’enfants dans ton foyer et tu n’en as même pas un seul, accueille le don de Dieu et dis merci. C’est ce qu’il te faut, selon le dessein mystérieux de Dieu ! Tu rêvais d’un mari doux et te voilà embarquée à jamais avec un buveur de « lait de panthère »3. Accueille le don de Dieu et dis merci. C’est ce qu’il te faut, selon les voies insondables de Dieu. Ainsi, moi, L’Escargot, Dieu m’a doté en tout et pour tout d’une coquille et je m’en contente. Vous voyez que Jésus doit être mon fils ! Et quand on dira : « Et le Verbe s’est fait chair », personne n’aura du mal à comprendre, puisqu’il sera mollusque de la tête aux pieds !

- Tu as raison, renchérit La Souris. Dieu seul sait ce qu’il faut à chacun. A Adam et Eve, il savait qu’il fallait tout, sauf des pommes. Et ces malheureux ont eu tort de tenir coûte que coûte à manger de ces fruits. Au lieu de manger les pommes, ils auraient dû manger le serpent qui, lui, n’était pas interdit. Ils l’ont compris, mais un peu tard (cf. Gn 2, 16-I7).
On se dépêcha de couper la parole à La Souris, car Le Serpent, qui manque souvent d’humour, commençait à se sentir morveux. L’assemblée faillit néanmoins se laisser convaincre par le discours de L’Escargot et de son ami rongeur, mais quelques-uns pensèrent : « Si nous laissons Jésus être un Escargot, il ne pourra jamais dire à ses disciples : Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père », puisqu’il vit dans une cellule monocoque ! (cf. Jn 14, 2). L’inconvénient parut majeur au grand nombre, et l’on passa au candidat suivant, qui n’était autre que Le Charognard. Il déclara d’un air solennel :

- Mon frère L’Escargot a dit quelque chose d’important.
Il a parlé d’un Dieu qui donnait un enfant à son peuple au lieu de lui donner des guerriers. C’est dire qu’il a donné une partie de lui-même, qu’il s’est donné lui-même. Voilà donc le message de Noël : Le don de Dieu, c’est Dieu lui-même. Les gens qui n’ont pas compris cette vérité passent leur temps à demander des biens : de l’argent, du boulot, un examen, un mari, la santé. Ceux qui ont compris la Bonne Nouvelle demandent l’Esprit-Saint, convaincus que c’est le don le meilleur. Cette compréhension originale de Noël ne mérite-t-elle pas que Jésus soit bien mon rejeton ?
On repoussa tout de suite l’idée du patriarche, non parce qu’elle fut erronée, mais parce que l’individu était un peu trop componctueux.

Et comme sa calvitie lui donnait plutôt l’air d’un mahométan, beaucoup pensèrent que si Jésus était de sa famille, celui-ci refuserait de changer l’eau en vin quand il se rendrait aux noces de Cana (cf. Jn 2, 1-11). Le Ver de terre prit alors la parole et dit :

- Il n’y avait pas de place pour lui dans la salle commune quand Dieu vint sur terre. Alors, il alla loger dans une mangeoire (Lc 2, 7). Noël nous rappelle que Dieu n’habite pas partout, Dieu habite là où on le laisse entrer. C’est dire qu’il faut prévoir une petite place pour Dieu en toute chose. Une place dans notre temps, notre espace, notre fête, notre travail, notre salaire. Et c’est cela, le message de la Nativité ! L’homme du premier Noël avait le temps d’accueillir Dieu, mais il n’avait point de place (cf. Lc 2, 15-16 ; 7).

L’homme d’aujourd’hui a de la place pour accueillir Dieu : des moquées, des églises, des temples, mais il n’a point de temps. Alors, Noël murmure aux oreilles de tous les contemporains : « Bonnes gens, apprenez à prévoir une petite place pour Dieu dans votre temps » ! De grâce, laissez Jésus naître chez moi ! Et chacun dira en l’écoutant : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du Ver ? Ses frères ne s’appellent-ils pas Vermisseaux et ses sœurs Vermicelles ? D’où lui vient donc tout cela ? » (cf. Mt 13, 54-56).
Cette finale plutôt prétentieuse énerva beaucoup de majestés, qui se contentèrent de lui faire observer que sa proposition ne respectait ni l’esprit ni la lettre de l’Ecriture, puisque le Fils de l’homme doit porter des vêtements pour ne pas effrayer les femmes et les enfants. Bien plus, s’il est nu comme un ver, que vont se partager les soldats après sa mort ? (Cf. Mt 27, 35).

Le Ver voulait de nouveau argumenter quand Sire Hyène leva la main et gronda :

- Vous êtes tous des rêveurs ! Jusque-là, personne n’a parlé de nourriture. C’est important, la nourriture, dans la théologie de Noël ! C’est une grave erreur de votre part, mes frères, et je tiens à la relever, car Dieu est pain de vie et c’est cela le grand message de Noël. Ignorez-vous que Bethléem signifie « Maison de pain » ? Dieu naît dans la « Maison de pain » comme pain servi dans l’assiette à manger des bêtes, dans son désir de rassasier les « saints animaux ».

N’est-ce pas évident ? Et c’est aux affamés, aux pauvres, aux bergers que cela est annoncé en premier : « Ne craignez pas ... Allez dans la ville de David ... vous trouverez un cadeau enveloppé et posé dans une assiette pour animaux. Mangez ! » (cf. Lc 2, 10-12) Ah oui, manger ! C’est cela Noël : « Je mange, je remange, je bismange, je trimange ». Du présent ! Le présent de l’indicatif, c’est mon temps préféré, du reste ! Je ne suis pas comme Le Charognard qui aime le passé décomposé !
A ces mots, La Tortue voulut lâcher un pétard pour approuver son associé, mais on la pria de se retenir pour ne pas indisposer les Anciens. Alors, La Chèvre, Le Canard et La Pintade, les ennemis jurés de L’Hyène, se dressèrent comme un seul homme et protestèrent : « Il ne convient pas que le fils de cet individu devienne Dieu, car il sera incapable de jeûner quarante jours et quarante nuits. Bien plus, il ne pourra jamais dire à ses disciples : ‘Je suis le bon pasteur’ » (cf. Lc 4, 1-2 ; Jn 10, 11).

Chacun trouva que l’objection était d’un poids christologique incontournable et l’on donna la parole à sa Majesté Le Cochon, qui commençait à trépigner d’impatience. Il lança sans hésiter :
- Quelque chose d’important manque à votre théologie de Noël, puisque vous ne soulignez pas que Dieu nous apparaît toujours déguisé ! Ne le voyez-vous pas ? L’enfant qui naît à Bethléem semble muet, mais c’est un « grand Conseiller », il a les bras maigres comme des clous, mais sur sa poitrine est écrit « Force » et sur ses épaules « Pouvoir ». Il est Fils et pourtant il est aussi « Père ». Il a les mains nues, pourtant c’est le « Roi de la paix » ! (cf. Is 9, 5). Dieu nous arrive toujours par des voies inattendues, il nous apparaît toujours sous le visage du même et de l’autre : voilà la signification profonde de Noël ! Vous voyez bien que je mérite d’être le Père du divin enfant !

L’assemblée ne répondit rien, mais visiblement, personne ne voulait d’un Dieu Cochon. L’écureuil, qui n’a pas froid au yeux, osa le dire, après s’être assuré qu’il se trouvait à bonne distance de l’omnivore : « Je n’ai rien contre personne, mais je pense qu’il serait sage que nous évitions d’avoir un Dieu Cochon. Il ne pensera qu’à son ventre et ne multipliera le pain que pour sa famille ! » (cf. Mt 14, 13-21).
C’est à ce moment qu’un personnage non moins célèbre sortit de sa réserve et dit :

- Moi, Le Bouc, je vais vous dire toute la vérité sur Noël. Cette fête nous enseigne clairement que Dieu est le champion éternel du « Je t’aime ». Vous ne vous rendez pas compte ... Dieu qui fait voyager sa famille en la personne du Premier-Né ! Quel grand amour ! Noël, c’est la fête de la bonté de Dieu et c’est bien ce que les anges annoncent aux premiers humains qu’ils voient : « A vous la paix, hommes, car Dieu vous aime ! » (cf. Lc 2, 13-14). Noël, c’est la fête de l’amour invincible de Dieu, c’est la solennité du « Je t’aime, qui dit mieux ? »

- Je connais quelqu’un qui dit mieux, répondit L’Ane : le Diable ! C’est un gars charitable à ses jours : Il accepte bien les candidats de Dieu en enfer, mais je n’ai jamais entendu le contraire. Ce n’est quand même pas rien, ça ! J’ai un autre exemple : mon patron. L’autre jour, il surprend sa femme en train de faire des choses pas bien avec un commerçant sur le divan du salon. Quand son meilleur ami apprend le scandale, il conseille à mon patron de bien réfléchir et de prendre la bonne décision. Le lendemain, l’ami lui demande : « Alors, Nicolas, qu’as-tu décidé ? » Et il répond : « J’ai vendu le divan » ! Tu vois comme mon patron aime sa femme ! N’est-ce pas un champion du « Je t’aime » ?

- Tu n’as rien compris à la mystique de l’incarnation, reprit Le Bouc, mais je vais te prouver que Dieu seul est le champion de l’amour. Ecoute d’abord cette histoire : un imam, un pasteur et un curé se rencontrent et échangent pour savoir ce que chacun fait des quêtes obtenues à la mosquée, au temple et à l’église. « Moi, dit l’imam, je trace une ligne par terre. Je me place sur la ligne. Je jette l’argent en l’air. Ce qui tombe du côté droit, c’est pour Allah, ce qui tombe du côté gauche, c’est pour moi. C’est bien, mais moi, dit le pasteur, c’est différent. Je pose une calebasse et je jette l’argent en l’air. Ce qui tombe dans la calebasse, c’est pour Dieu, ce qui tombe en dehors, c’est pour moi.

C’est bien, mais moi, dit le curé, je fais encore différemment. Je ne trace rien du tout au sol et je ne pose aucun récipient. Je jette l’argent en l’air et je dis : ‘Dieu, garde ce dont tu as besoin et laisse-moi le reste’. Ce qui retombe, c’est pour moi ». Tu vois comment ces hommes se jouent de Dieu. Et pourtant celui-ci ne dit rien. Bien au contraire, il continue à faire lever son soleil sur l’imam, sur le pasteur et sur le curé ! Dieu est vraiment le champion de l’amour. Voilà pourquoi il est toujours heureux, car l’amour est la seule richesse qui apporte le bonheur.

- Tu as raison, Sire Bouc, conclut L’Ane. Dieu est vraiment bon. C’est un type, on se demande parfois s’il n’est pas trop bon.

Comme Le Bouc se voyait déjà vainqueur et que, dans quelques petits instants, il deviendrait l’heureux Père du sauveur, il entonna « Rosalie » de Georges Ouédraogo qu’il alterna avec son autre cantique préféré : « Je t’aime, moi non plus ».
L’assemblée était embarrassée. La théologie du barbu semblait correcte, mais ses agissements compromettaient gravement sa candidature : il manque sérieusement de self-control et ne connaît que des chants de boîte de nuit ! Son Jésus sentira certainement mauvais et n’acceptera de rester ni chaste ni célibataire.

Beaucoup de candidats passèrent après Le Bouc, mais l’on trouva toujours à redire : L’Irondelle ? « Il ne fait pas le printemps ». Or le Christ doit faire le printemps. Le Chien ? Ce sera un Dieu bagarreur. Il ne pourra jamais dire : « Heureux les artisans de paix ... ! » (Mt 5, 9) Sans oublier que sa famille prône l’union libre ! Le Crapaud ? C’est un type sans histoire, mais il n’a pas de langue : il ne pourra pas parler aux foules ! (Lc 9, 11). Le Grillon ? Il fait beaucoup de bruit. Dieu ne fait pas de bruit. Il sera donc incapable de se taire le Vendredi Saint quand Pilate lui demandera ce qu’est la vérité On 18, 38).
Le temps passait. La nuit était bien avancée et l’on ne parvenait toujours pas à désigner l’animal dont le fils serait le Messie. On se mit alors d’accord que Jésus serait Agneau, fils du Mouton, en se souvenant du protocole de la sortie d’Egypte (cf. Ex 12, 5). Mais voilà, L’Agneau était absent. Il était au marigot en train de laver les vêtements du Loup.

Vous savez, chez les animaux, quand les types de 200 kilos manifestent leur désir, les types de 40 kilos les écoutent. C’est alors qu’on se rappela ces grandes paroles de l’Ecriture : « Jérusalem, Jérusalem [. .. ] combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes... ! » (Mt 23, 37) Quand Le Porc-épic est en voyage, n’est-ce pas Le Hérisson qui le remplace, comme le dit le proverbe ? On se saisit alors de La Poule, on l’emmaillota comme il faut, puis on la coucha dans la crèche et la fête commença.
Chacun venait s’incliner devant la mangeoire et disait : « Bonjour Petit Jésus, bonjour notre Nourriture » ! Le Dindon faisait la roue pour amuser le petit tandis que Le Singe était aux barres parallèles. Les Crapauds entonnèrent un gloria à sept voix. La Tortue, elle, était enfin libre pour lancer ses pétards. C’était vraiment Noël !
C’est depuis ce temps que les hommes mangent du poulet à Noël. C’est pour se rappeler le Noël des animaux ; c’est pour se souvenir que Dieu s’est fait bonne nourriture pour tous.

Notes :

2.L’iguane est appelée familièrement gueule-tapée.
3.C’est l’autre nom du pastis dans le langage codé des buveurs.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 23 décembre 2011 à 04:10 En réponse à : Noël chez les animaux

    Vraiment fort ! Dieu bénisse abondamment !

  • Le 23 décembre 2011 à 15:12 En réponse à : Noël chez les animaux

    IL est né, le Divin Enfant, dans une étable, l’habitat des animaux domestiques. Emmailloté et couché dans une mangeoire, la table de ces animaux. La première visite qu’Il reçut, Lui le Berger de toute humanité (l’animalité & l’humain) fut celle de bergers d’animaux.
    Dans l’attente de Noël, « Viens, Seigneur Jésus, relève toute humanité, ainsi annoncé par le Prophète Isaïe dans son livre 11 ». Puisse tout homme constater que chaque Noël est un pas en avant vers l’entente parfaite entre tous les hommes. Noël, une marque de la qualité de l’Humanité !

  • Le 23 décembre 2011 à 16:57, par mame En réponse à : Noël chez les animaux

    J’ai vraiment pris plaisir à lire cette homélie.Dieu vous bénisse et vous donne la grâce de partager avec nous la parole de Dieu.

  • Le 23 décembre 2011 à 19:16 En réponse à : Noël chez les animaux

    La Hyenne est vraiment forte !

  • Le 24 décembre 2011 à 13:45, par etika En réponse à : Noël chez les animaux

    c’est vraiment très cool, l’homélie soyez bénis

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