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PROTOCOLE D’ACCORD SUR LES TAUX DE VACATION : Les membres de l’UNEEP-L le jugent injuste

Publié le lundi 19 décembre 2011 à 01h21min

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L’Union nationale des établissements d’enseignement privés et laïcs (UNEEP-L), coordination de la région du Centre, a tenu une Assemblée générale (AG) le 15 décembre 2011 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou. L’ordre du jour a porté sur, entre autres points, les enjeux du protocole d’accord sur les taux de vacation au secondaire signé le 4 novembre 2011 entre les représentants des syndicats (SNESS et F-SYNTER), sections Bobo-Dioulasso et les représentants des fondateurs d’établissements privés de ladite ville. Au cours de l’AG, les membres de l’UNEEP-L ont dénoncé le protocole d’accord et l’ont jugé injuste.

Comme aux premières heures de la signature du protocole d’accord sur les taux de vacation au secondaire, les membres de l’UNEEP-L, coordination de la région du Centre, continuent de s’insurger contre celui-ci. Au cours de leur AG, ils ont jugé injuste et non équitable ce protocole d’accord sur les taux de vacation, signé à Bobo-Dioulasso le 4 novembre 2011. Pour le président de l’UNEEP-L, mandat 2010-2013, Ismaël Touré, les membres de l’UNEEP-L, rejettent le protocole d’accord parce que ses représentants locaux l’ont signé sous des menaces et intimidations pendant que des établissements scolaires étaient saccagés à Bobo-Dioulasso.

Outre cela, au-delà de la hausse exorbitante des taux qui vont de 50% à 83%, les principes sur lesquels cet accord est basé sont injustes, a-t-il confié, avant d’ajouter que les taux ont été fixés sur la base des scolarités pratiquées par les établissements. L’application de tel accord, a-t-il relevé, aura pour conséquences, la réduction des heures de cours, la fermeture des établissements avant la fin officielle de l’année, le licenciement de personnel, etc. Selon M. Touré, le taux de vacation doit être fixé de telle sorte qu’il soit incitatif pour le vacataire et qu’il lui permette d’assurer correctement sa tâche. Mais il ne doit pas influer négativement sur le fonctionnement, l’accroissement de la productivité et de l’investissement de l’établissement. Il a appelé à un dialogue national entre les différents acteurs concernés afin de trancher définitivement sur cette question de la vacation.

Tout en reconnaissant qu’il y a des brebis galeuses en leur sein, le président de l’UNEEP-L a affirmé que le public ne sert pas de taux plus élevés que le privé car les taux actuels qui sont de 1 800 F CFA pour les Collèges d’enseignement général (CEG) et de 2 000 F CFA pour les lycées ont été fixés par un arrêté interministériel qui date de 2006. L’AG a été également une occasion pour les membres de l’UNEEP-L d’échanger sur le rapport moral et financier ainsi que sur d’autres points non moins importants.

Dabadi ZOUMBARA

Le Pays

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