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Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

Publié le mercredi 14 décembre 2011 à 13h40min

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Frank Lloyd Wright (1869-1959), considéré généralement comme le « plus grand architecte américain du XXème siècle » mais que je tiens pour le plus grand architecte moderne, tous pays confondus (malgré l’intelligence « industrielle » de Jean Prouvé, malgré l’élégance épurée de Robert Mallet-Stevens…), a dit que le « gratteciellisme » était « un rêve surprenant d’un avenir vertigineux dans lequel l’homme lui-même, en tant que trait marquant de cet avenir, devenait un simple point sans aucune signification - si ce n’est qu’il avait porté à l’apogée son propre anéantissement, dans ce projet grandiloquent et rigide de son propre tombeau ».

FLW n’aimait pas l’architecture de son temps ; je crois, d’ailleurs, qu’il n’aimait pas son temps. Dans « le bâtiment de très grande hauteur », il ne voyait que « vanité commerciale dominante ». « Quoi qu’il en soit, a-t-il écrit, et en dépit de toutes les considérations éthiques, esthétiques, économiques, le gratte-ciel servait de bannière au succès commercial américain - ce succès qui épuisait la nation - et l’épuisa de fond en comble en l’an de grâce 1929 » (« Mon autobiographie » - Librairie Plon éditeur, Paris 1955).

Ces textes me reviennent en mémoire alors que je viens de découvrir, quelque peu abasourdi par son ambition, le projet de Tena Tower Complex qui doit être - si tout va bien - entrepris à Ouaga 2000. Tena c’est, souvent, le prénom que l’on donne aux filles en pays sénoufo. C’est aussi le Mont Tena Kourou, le plus haut sommet du Burkina Faso (747 mètres), à l’extrême Ouest de Banfora, au-delà de Kankalaba, à la frontière avec le Mali. Le Tena Tower Complex c’est, sans nul doute, le projet le plus fou jamais envisagé dans la capitale du Burkina Faso, plate comme la main, et où j’ai vu s’ériger les premiers buildings, fin des années 1980-début des années 1990. Plusieurs signés du cabinet d’architecture AAED de Wango Pierre Sawadogo et de son partenaire malgache Modeste Rasolodera qui, dans ces années-là, m’avaient fait découvrir le nouveau patrimoine architectural du Burkina Faso (BCEAO, CBC, CGP, université… sans oublier leur projet de « Maison du Burkina Faso » à Abidjan).

Tena c’est autre chose. La démesure dans l’architecture africaine. Et, si cela se réalise, la plus belle réalisation au Sud du Sahara. 640.000 m² bâtis autour d’une marina comprenant notamment un lac (naturellement artificiel) de 180.000 m² et des canaux. Le complexe se compose d’une tour - qui abritera un hôtel (de luxe bien sûr), des appartements, des bureaux de grand standing, des restaurants… - et d’un ensemble de 80 villas ainsi que de tous les équipements collectifs nécessaires au fonctionnement de ce petit village dont les besoins en énergie seront d’origine solaire.

Je ne sais pas ce que donnera cette réalisation ambitieuse mais la maquette est de toute beauté. La façade de la tour, très colorée, évoque tout à la fois une peau de serpent, le plumage d’un paon, le pagne des femmes africaines. L’architecte qui a conçu ce projet s’appelle Manuelle Gautrand. C’est en 1991, à l’âge de trente ans, qu’elle a ouvert son agence à Paris et elle n’a jamais cessé de « produire » depuis : complexe cinématographique ; entrepôts portuaires et aéroportuaires ; collège ; gares de péage d’autoroute ; centre dramatique ; entrepôt portuaire ; complexe culturel ; bâtiments collectifs ; cité administrative…

Pas grand chose d’exotique (Nantes, Béthune, Gennevilliers, Rennes, Villeneuve-d’Ascq, Saint-Etienne…), jusqu’à présent, dans ses réalisations. Rien, non plus, qui ressemble à un « gratte-ciel », une de ces « masterpieces » dont elle « rêve » et pour lesquelles elle revendique le droit d’être « ambitieuse ». Sauf que Manuelle Gautrand vient de signer le dessin de la tour AVA, dans le quartier de La Défense : 142 mètres, 34 étages, 58.700 m². Sa construction pourrait être entreprise prochainement et, là encore, c’est la façade qui en fera toute la richesse architecturale ; Gautrand revendique, tout à la fois, une architecture qui répond à un « usage » mais aussi capable d’être « expressive ». « J’estime, dit-elle, que l’architecture est là pour porter l’innovation : l’innovation sociale, urbaine, écologique, mais aussi artistique et plastique ». Elle fait ainsi la démonstration que l’architecture n’est pas qu’une activité technique mais également une « inventivité » culturelle.

C’est d’ailleurs dans le « culturel » que cette architecte, née à Marseille (peut-on rêver d’une ville plurielle plus singulière ?), s’est affirmée. Elle a fait renaître la Gaîté lyrique à Paris ; elle a participé à la consultation pour la Fondation François Pinault sur l’île Seguin à Boulogne-Billancourt ; elle a remporté la showroom Citroën sur les Champs-Elysées face à deux « monstres sacrés » très tendance de l’architecture : l’Anglo-Irakienne Zaha Hadid et le Français Christian de Portzamparc. On lui doit aussi le Musée d’art moderne de Lille, le conservatoire de musique et de danse d’Ashkelon (Israël)…

Il faut espérer voir venir Gautrand à Ouaga. Ne serait-ce que parce qu’elle posera sur la ville un regard différent, elle, tout à la fois « urbaine » et apte, désormais, « à concrétiser un imaginaire sans complexe ». « Je donne beaucoup d’importance au contexte et au site dans lequel l’architecture va venir s’insérer. Le contexte n’est pas que géographique. Il est aussi culturel, historique, social, etc. ». Jean Nouvel, la « star » de l’architecture (il a reçu le prix Pritzker, en quelque sorte le « Nobel » de l’architecture), ne dit pas autre chose quand il déclare que « les gens ne viennent pas de nulle part » et que « lorsqu’on veut fabriquer quelque chose, il faut le faire à partir de ce passé-là, de ces racines-là », fustigeant des villes comme Dubaï et Shanghaï où « l’on n’est nulle part » (entretien avec Bernard Géniès - Le Nouvel Observateur du 24 juillet 2008).

Lors de son discours à l’occasion de sa remise des insignes de chevalier de la Légion d’honneur (4 octobre 2011), Manuelle Gautrand a évoqué « cet investisseur suisse, dont j’ai reçu un mail un jour férié (j’ai répondu dans l’heure suivante !) qui me proposait un complexe hôtelier aux Caraïbes. Un second projet est venu par la suite : celui d’un quartier mixte écologique et innovant au Burkina Faso ». Ce projet de Tena Tower Complex de Ouaga 2000 est, dit-on, « un projet en devenir qui lui tient à coeur » dès lors qu’il permettra de « revégétaliser une partie de la ville autour d’un lac ».

« L’investisseur suisse » qu’évoque Manuelle Gautrand s’appelle Blaise Carroz. Originaire d’Arbaz (le village du « bonheur tranquille »), dans le canton de Valais, il est professionnellement omniprésent des pays du Golfe jusqu’à Miami en passant par les Caraïbes et désormais le Burkina Faso. Ce fils d’enseignants, diplômé en sciences politiques, chaleureux et ouvert (rien de l’image du promoteur immobilier agressif et prédateur même si, en Suisse, on s’efforce, parfois, de lui forger une image plus en adéquation avec son job), capable de prendre du recul (avec humour) sur les « choses de la vie », est sans doute suffisamment habile et compétent pour savoir où il peut aller et comment il peut y aller pour réussir dans un secteur d’activité qui n’est pas le plus soft du monde : l’immobilier. A 45 ans (il est né en 1966), il a déjà un beau parcours derrière lui.

Convaincu, au début des années 1990, qu’il fallait jeter les Suisses à l’eau, il avait réussi à mobiliser 35 millions de francs suisses pour lancer le premier parc de loisirs aquatiques. Ce sera Aquaparc, au Bouveret. Après sept années (Carroz fonctionne par tranches de sept ans dit-il !) passées à la tête de cette entreprise, il va la céder au groupe français Grevin (propriétaire notamment du Musée Grevin à Paris et du Parc Astérix) en 2003, avant que celui-ci ne soit contrôlé par la Compagnie des Alpes. Il a alors 36 ans. Et d’autres projets en tête.

A suivre

Jean-Pierre BEJOT

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Vos commentaires

  • Le 14 décembre 2011 à 15:28, par article 37 En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Voilà qui nous rappelle le projet d’un des plus grand escroc qui voulait édifier une ville aux environ de Ouagadougou et avait débauché des cadres à tout va, louer un grand immeuble et la ZAD, pour finalement ne jamais payer ni un salaire, ni un loyer.

    Le Burkina aura besoin de développer son industrie locale avec des innovations sur le plan environnemental. Un tel hôtel ne servira à rien et personne n’y viendra.

    Pardon, je veux attirer l’attention de nos compatriote sur l’arrivé d’un nouveau d’escroquerie à grande échelle, qui va permettre à des capitalistes de venir absorber les petites économies de nos jeunes opérateurs économiques.

    L’avenir nous le dira, mais ne dite pas que vous n’avez pas été prévenus.

  • Le 14 décembre 2011 à 15:35 En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    j’ai pas bien saisi la hauteur du TTC !!!
    c’est un projet ambitieux et enthousiasmant. Je suis pleinement d’accord avec un tel projet. je crois qu’il temps que nous laissions nos petits raisonements socio-comunistes pour nous lancer vers les gros ouvrages de développement pour un BF émergent.courage.

  • Le 14 décembre 2011 à 16:32, par Nongodo du Faso En réponse à : Tena Tower Complex àOuaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale  » ? (1/2)

    Tres bon projet. Nous devons l’acceuillir ; si le Burkina veut se vendre il doit realiser de grandes choses comme àDoubai surtout si c’est financé par des capitaux etrangers. Le Burkina n’a pas de sous sol riche mais nous sommes tres riches en culture et art et nous devrions VRAIMENT PROMOUVOIR CE SECTEUR ainsi que le CINEMA produit avec des petits budgets comme au Nigeria. Il faut meme creer une ecole de cinema en ce sens. C’est un domaine encore vierge. Toute fois je crois que le PROMOTUR de ce projet TENA TOUR devrait attendre apres 2015 parceque le feu couve en bas avec cette affaire de L’ARTICLE 37 qui empoisonne la vie de ce pays et dont on connnaitra le denouement favorable ou defavorable apres 2015.

  • Le 14 décembre 2011 à 16:34, par burkinabè vivant aux states et fier de son pays En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Je suis tout à fait d’accord avec ce projet. Vivement que la réalisation de ce projet soit effective.
    Il y a des gens quelque soit ce qon fera, ils ne seront jamais d’accord. C’est aussi leur droit le plus absolu.
    Mais le chien aboit la caravane passe

  • Le 14 décembre 2011 à 16:47, par Anonyme En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    points positifs : la riviere de 180 000 m2 et les panneaux solaires. Vraiment tres beau etc....
    Seule bemol : Location ! Trop eloignE de la majorite, peu de ouagalais vivent dans ce coin. Pour un projet de cette taille j’aurais plus aimE une renovation urbaine.

  • Le 14 décembre 2011 à 16:49, par le DON En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Que ce projet se réalise !

  • Le 14 décembre 2011 à 17:15, par l’autre En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    J’avais juré que je ne réagirais plus aux articles du faso.net mais la démangeaison est la plus forte... Je rappellerai à qui veut l’entendre qu’il ne se passe pas de mois où, dans la presse régionale française, on ne relate pas un soutien financier assuré par une quelconque ONG ou un comité de jumelage pour construire un dispensaire, un puits, une école, de préférence en brousse. Eh oui, on nous dit à longueur de colonnes (ce que je pense vraiment) que le Burkina est "un des pays les plus pauvres du monde". Cherchez l’erreur avec Tena Tower Complex..

  • Le 14 décembre 2011 à 17:26, par Malick En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Ce sont des capitaux privés et je ne vois pas pourquoi ça dérangerait qui que ce soit.

    Nous Burkinabè, la première leçon à tirer de ce projet est d’avoir le courage de rêver, et de croire à quelque chose de grand. Si cette ville peut être construite au Burkina, on doit se demander pourquoi aucun Burkinabè n’a jamais penser qu’un tel projet pouvait se réaliser chez nous ?

    Et même si le projet ne se concrétisait pas, il reste vrai que plus on a des idées, plus on a des chances de réussir une réalisation dans sa vie.

    "Sans rêve, on devient un animal morne, un promeneur égaré.", disait Frédéric Beigbeder. Bravo à ceux qui ont le courage de rêver donc.

  • Le 14 décembre 2011 à 17:27, par yamadel En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    cela me rappelle un certain centre commercial qui devait etre construit à ouaga 2000 et accueillir une cinquantaine de magasins, des parcs de jeux et j’en passe, résultat les gens du pays ont bouffé l’argent et de ce projet il n’est resté qu’un simple immeuble qui ne ressemble à rien, j’ose espérer que cette fois ci le projet verra bien le jour.

  • Le 14 décembre 2011 à 17:29 En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Je n’y crois pas ni ce jour, ni demain, ni dans 55 ans
    Dickvle

  • Le 14 décembre 2011 à 17:31, par Mentalist En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    C’est vrai qu’on peut construire un paradis au milieu d’un grand enfer !!!
    Rêvez toujours, c’est un projet qui est pour un pays pétrolier, pas pour le dernier des tout petits que nous sommes !!!

  • Le 14 décembre 2011 à 18:08, par article 37 En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Il fut un temps ou des gens avaient inventer un circuit de formule 1 a Ziniare. Du bluff et rien. le pays a besoin d entreprise adaptées au niveau de développement de notre économie.

    Si le lac pouvait servir a irriguer des pleines rizicoles ou des potager je dirai oui tout de suite.

  • Le 14 décembre 2011 à 18:18, par Yamyele En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    C’est un super bon projet, c’est l’argent qui appelle l’argent enfin, je suis de ceux là qui le pense.
    Si César n’avait pas d’ambition, Rome serait une bourgade.
    Dans un pays où il n’y a rien sous terre, enfin pas beaucoup, pouvoir attirer des capitaux extérieurs est un des leviers de développement
    Et de plus, c’est un projet qui s’intéresse et intègre les énergies renouvelables et ce n’est pas pour de mal pour le pays.
    il doit être créer un fan club pour soutenir ce projet, Rome ne s’est pas construit en 1 jour., voyons plus loin que le bout de notre nez et offrons à nos enfants et futurs petits enfants des raisons de quoi espérer sur leur terre natale

    • Le 15 décembre 2011 à 00:20 En réponse à : Burkinabé du monde,m’enfin... philosophez un peu !!!

      "voyons plus loin que le bout de notre nez et offrons à nos enfants...", Si Oumarou kanazoé avait eu cette idée il y a des années, cela aurait été cool !!!! Les gars, ça là je vous le dis, c’est à encourager car c’est pas en refusant les capitaux étrangers que le bled pourra sortir la tête de l’eau. Pour ceux là qui disent qu’ils sont contre, je leur montre le doigt d’honneur et je continue mon chemin.
      Regardez un peu l’emplacement géographique de mon pays(BF), c’est un carrefour en Afrique occidentale où il ya de l’énergie gratuite et avec cela vous n’êtes même pas à mesure de l’exploiter. Ce suisse promoteur immobilier n’est pas un amateur ; réfléchissez un peu m’enfin...

  • Le 14 décembre 2011 à 18:20 En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    caramba,non de pipe
    fasonet m’a encore censuré
    ben....enlever votre faux rubrique "répondre à cet article" si c’est pour vous ériger en censeurs au temps de l’urss et des nazis

  • Le 15 décembre 2011 à 08:03, par El pacifico En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Bonjour les amis et désolé de vous réveiller de vos beaux rêves futuristes. J’aimerais bien qu’on m’explique comment sera approvisionné ce fameux lac artificiel en eau. Ce serait peut être par là qu’il faudrait débuter le projet vu les nombreux problèmes que nous connaissons dans ce pays du fait de la carence de la ressource hydrique.La résolution de ce important problème d’accès à l’eau ouvrira la voie certainement à l’essor de nombreuses activités socio-économiques hautement bénéfiques qui permettront de camper le décor pour la mise en œuvre de ce projet architectural futuriste.
    Imaginer un peu, la tour de Dubai aurait t’elle été (depuis sa conception jusqu’à sa mise en exploitation) si cette ville n’avait pas eu au préalable cette envergure économique que nous lui connaissons ?
    Arrêtons pour une fois de rêver les yeux ouverts et mettons bien les bœufs avant la charrue pour un Burkina émergent.
    Bien à nous tous !

  • Le 16 avril 2020 à 15:38, par Zakaria tebda En réponse à : Tena Tower Complex à Ouaga 2000 : Rêve architectural ou « vanité commerciale » ? (1/2)

    Bonjour bonjour. Être tranquille seulement on ne restera pas au 5e étage de deux trois qu’on verra comparer avec les autres non il faut que les milliardaires mettre la main à la poche qui sont en c’est quoi qui pourquoi pas la nouvelle de faire seulement en Afrique envoie Abidjan c’est pas le gouvernement qui a conçu l’Afrique

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